Chroniques de décembre 2008
Modérateur : Lopez Noël
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2.514 CYN Metal progressif
CYNIC : Traced In Air
Le metal, on le sait, ça mène à tout. Cynic, groupe de (death) metal progressif floridien, en est le parfait exemple. Auteur d'un unique album en 1993, mal compris par le public car beaucoup trop novateur, il se sépare peu de temps après, laissant ses membres retourner à la vie active. Et la vie active pour son guitariste / chanteur, c'est la reprise des études de musique avec des cadors du jazz, la collaboration avec le groupe Berlin, et enfin...la composition de génériques pour Disney ! Oui, mais voilà, au bout d'un moment, le naturel prend le dessus, et voilà que Cynic se reforme. Et nous revient avec "Traced In Air", un très bon deuxième album. Plus (ou presque) de chant death, plus trop de son metal extrême non plus d'ailleurs, Cynic a définitivement plongé dans le metal progressif, avec toujours cette voix vocodée si typique. Ultra-mélodique et toujours superbement pensée, très technique et toujours en mouvement, la musique de Cynic fait mouche sur chaque titre, à la fois complexe et très accessible de par son côté aérien et son chant caressant. Un disque plein de qualités, à la fois énergique et onirique, qui mérite vraiment qu'on le fasse connaître ! (Marc Poteaux)
Season Of Mist (dis. Season Of Mist) SOM182
CYNIC : Traced In Air
Le metal, on le sait, ça mène à tout. Cynic, groupe de (death) metal progressif floridien, en est le parfait exemple. Auteur d'un unique album en 1993, mal compris par le public car beaucoup trop novateur, il se sépare peu de temps après, laissant ses membres retourner à la vie active. Et la vie active pour son guitariste / chanteur, c'est la reprise des études de musique avec des cadors du jazz, la collaboration avec le groupe Berlin, et enfin...la composition de génériques pour Disney ! Oui, mais voilà, au bout d'un moment, le naturel prend le dessus, et voilà que Cynic se reforme. Et nous revient avec "Traced In Air", un très bon deuxième album. Plus (ou presque) de chant death, plus trop de son metal extrême non plus d'ailleurs, Cynic a définitivement plongé dans le metal progressif, avec toujours cette voix vocodée si typique. Ultra-mélodique et toujours superbement pensée, très technique et toujours en mouvement, la musique de Cynic fait mouche sur chaque titre, à la fois complexe et très accessible de par son côté aérien et son chant caressant. Un disque plein de qualités, à la fois énergique et onirique, qui mérite vraiment qu'on le fasse connaître ! (Marc Poteaux)
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2.531 DAG Power thrash
DAGOBA : Face The Colossus
Il y a, dans la vie d'un français, des évènements qui ravivent la flamme, qui vous rendent fier de votre pays, et confiant dans l'avenir, malgré les soucis qui s'amoncèlent et le triste constat d'une humanité moribonde. Des moments où on assiste à une victoire surprise et écrasante du challenger qui partait avec deux trains de retard. C'est un peu l'histoire de Dagoba. Pensez donc : percer pour un groupe de metal français, c'est déjà dur, alors pour des marseillais, et dans un domaine aussi balisé et bouché que le power thrash... Et pourtant. Avec "Face The Colossus", les phocéens sont prêts à anéantir toute résistance. Plus mélodique, plus intelligent, plus massif, plus précis, ce colosse détruit tout sur son passage, et s'impose dès la première écoute comme un classique du metal international, à vous donner des frissons. Excellent de bout en bout, voici le chef d'oeuvre de Dagoba, celui grâce auquel ils se placent comme les égaux de formations comme Machine Head, Slipknot et consorts. Un nouveau géant est né. (Marc Poteaux)
Season Of Mist (dis. Season Of Mist) SOM181
DAGOBA : Face The Colossus
Il y a, dans la vie d'un français, des évènements qui ravivent la flamme, qui vous rendent fier de votre pays, et confiant dans l'avenir, malgré les soucis qui s'amoncèlent et le triste constat d'une humanité moribonde. Des moments où on assiste à une victoire surprise et écrasante du challenger qui partait avec deux trains de retard. C'est un peu l'histoire de Dagoba. Pensez donc : percer pour un groupe de metal français, c'est déjà dur, alors pour des marseillais, et dans un domaine aussi balisé et bouché que le power thrash... Et pourtant. Avec "Face The Colossus", les phocéens sont prêts à anéantir toute résistance. Plus mélodique, plus intelligent, plus massif, plus précis, ce colosse détruit tout sur son passage, et s'impose dès la première écoute comme un classique du metal international, à vous donner des frissons. Excellent de bout en bout, voici le chef d'oeuvre de Dagoba, celui grâce auquel ils se placent comme les égaux de formations comme Machine Head, Slipknot et consorts. Un nouveau géant est né. (Marc Poteaux)
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2.53 ENS Metal progressif extrême
ENSLAVED : Vertebrae
Qu'on se le dise, Enslaved est plus aujourd'hui à considérer comme un groupe de progressif qui fait du metal que le contraire ! Les fans de la première heure sont prévenus ! De toute façon, ceux-ci sont déjà partis depuis longtemps, s'ils n'ont pas su grandir et évoluer au rythme de leurs idoles. "Vertebrae", donc. Sans surprise, on retrouve le groupe dans un univers froid et sombre, ou les mélodies vocales en voix claire prennent de plus en plus de place, où les ambiances psyché l'emportent sur le côté épique des titres. Non que ceux-ci soient mauvais, non. Leur apparente simplicité cache bien souvent des merveilles insoupçonnées, et il faudra revenir à ce disque à plusieurs reprises pour s'imprégner de son ambiance et l'apprécier vraiment. Ce qui surprend véritablement ici, c'est la voix de Grutle, de plus en plus proche d'un Impaled Nazarene, encore plus perceptiblement puisque la sauvagerie est ici presque totalement abandonnée. Un chant haineux qui d'ailleurs n'a presque plus sa place ici, et qui dénote parfois, sous cette forme du moins. "Vertebrae" oscille encore entre parties pêchues et purs moments de bonheur planants. Un équilibre parfois instable, mais qui confère au groupe une richesse et un pouvoir de surprendre appréciable par les temps qui courent ! (Marc Poteaux)
Indie (dis. Season Of Mist) INDIE023CD
ENSLAVED : Vertebrae
Qu'on se le dise, Enslaved est plus aujourd'hui à considérer comme un groupe de progressif qui fait du metal que le contraire ! Les fans de la première heure sont prévenus ! De toute façon, ceux-ci sont déjà partis depuis longtemps, s'ils n'ont pas su grandir et évoluer au rythme de leurs idoles. "Vertebrae", donc. Sans surprise, on retrouve le groupe dans un univers froid et sombre, ou les mélodies vocales en voix claire prennent de plus en plus de place, où les ambiances psyché l'emportent sur le côté épique des titres. Non que ceux-ci soient mauvais, non. Leur apparente simplicité cache bien souvent des merveilles insoupçonnées, et il faudra revenir à ce disque à plusieurs reprises pour s'imprégner de son ambiance et l'apprécier vraiment. Ce qui surprend véritablement ici, c'est la voix de Grutle, de plus en plus proche d'un Impaled Nazarene, encore plus perceptiblement puisque la sauvagerie est ici presque totalement abandonnée. Un chant haineux qui d'ailleurs n'a presque plus sa place ici, et qui dénote parfois, sous cette forme du moins. "Vertebrae" oscille encore entre parties pêchues et purs moments de bonheur planants. Un équilibre parfois instable, mais qui confère au groupe une richesse et un pouvoir de surprendre appréciable par les temps qui courent ! (Marc Poteaux)
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2.61 FOX Garage rock
FOXBORO HOT TUBS : Stop Drop And Roll
Quand les gars de Green Day s'ennuient, ils font de la musique. Mais quand ils ont besoin de faire une pause, de s'échapper du « music business », et bien...ils font de la musique. Oui, mais pas sous la bannière Green Day ! Aujourd'hui, ils nous arrivent avec un premier album sous le nom de Foxboro Hot Tubs. Côté musique, on se situe plus du côté de « Dirtbombs meets The Coral » qu'en territoire punk rock pour stades. Soit un habile mélange entre rock garage, rockab', pop sixties et post punk. Un cocktail vraiment pas mauvais, au goût de déjà vu c'est certain, mais qui enivre assez pour faire oublier ses petits automatismes et pousser à la consommation sans arrière-pensée. Oui mes ouailles, "Stop Drop And Roll" est frais, facile d'accès, immédiat, et n'aura pas forcément une longévité exceptionnelle, mais ça reste un bon disque de rock, et une curiosité pour les fans du groupe. (Marc Poteaux)
Jingle Town (dis. Warner) 498647
FOXBORO HOT TUBS : Stop Drop And Roll
Quand les gars de Green Day s'ennuient, ils font de la musique. Mais quand ils ont besoin de faire une pause, de s'échapper du « music business », et bien...ils font de la musique. Oui, mais pas sous la bannière Green Day ! Aujourd'hui, ils nous arrivent avec un premier album sous le nom de Foxboro Hot Tubs. Côté musique, on se situe plus du côté de « Dirtbombs meets The Coral » qu'en territoire punk rock pour stades. Soit un habile mélange entre rock garage, rockab', pop sixties et post punk. Un cocktail vraiment pas mauvais, au goût de déjà vu c'est certain, mais qui enivre assez pour faire oublier ses petits automatismes et pousser à la consommation sans arrière-pensée. Oui mes ouailles, "Stop Drop And Roll" est frais, facile d'accès, immédiat, et n'aura pas forcément une longévité exceptionnelle, mais ça reste un bon disque de rock, et une curiosité pour les fans du groupe. (Marc Poteaux)
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2.533 GOJ Death metal
GOJIRA : The Way Of All Flesh
Le metal français a acquis depuis longtemps ses lettres de noblesse, et une poignée de groupes comme Gojira ou Dagoba prend à cœur de préserver ce prestige dans le cœur et les oreilles de tous les fans de metal à travers le monde. Et « The Way Of All Flesh » est encore une preuve éclatante des qualités musicales de la scène hexagonale. Massif, technique, progressif, brutal, mélodique, ce disque est tout ça à la fois, imposant le nom de Gojira comme une valeur sûre du metal extrême. Ce nouvel opus mettra pourtant du temps à se faire une place dans l'oreille, tant il paraît moins personnel, moins fouillé à la première écoute. Pourtant au bout d'une poignée d'écoutes la folie développée au sein des douze titres ici présent devient contagieuse, et on est conquis, encore une fois ! Si le nom de Gojira est parmi les plus cités dans la bouche des cadors du genre, ce n'est définitivement pas un hasard. Et on peut parier que grâce à un brûlot aussi bon que celui-ci, c'est appelé à durer très, très longtemps ! De là à dire que les frangins Duplantier méritent plus le titre de Chevalier des Arts et des Lettres que beaucoup de tâcherons qui se sont vu décerner ce titre, il y a un pas que je franchis allègrement !(Marc Poteaux)
Listenable (dis. Pias) POSH107
GOJIRA : The Way Of All Flesh
Le metal français a acquis depuis longtemps ses lettres de noblesse, et une poignée de groupes comme Gojira ou Dagoba prend à cœur de préserver ce prestige dans le cœur et les oreilles de tous les fans de metal à travers le monde. Et « The Way Of All Flesh » est encore une preuve éclatante des qualités musicales de la scène hexagonale. Massif, technique, progressif, brutal, mélodique, ce disque est tout ça à la fois, imposant le nom de Gojira comme une valeur sûre du metal extrême. Ce nouvel opus mettra pourtant du temps à se faire une place dans l'oreille, tant il paraît moins personnel, moins fouillé à la première écoute. Pourtant au bout d'une poignée d'écoutes la folie développée au sein des douze titres ici présent devient contagieuse, et on est conquis, encore une fois ! Si le nom de Gojira est parmi les plus cités dans la bouche des cadors du genre, ce n'est définitivement pas un hasard. Et on peut parier que grâce à un brûlot aussi bon que celui-ci, c'est appelé à durer très, très longtemps ! De là à dire que les frangins Duplantier méritent plus le titre de Chevalier des Arts et des Lettres que beaucoup de tâcherons qui se sont vu décerner ce titre, il y a un pas que je franchis allègrement !(Marc Poteaux)
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2.51 GUN Metal bizarre
GUNS N' ROSES : Chinese Democracy
Au bout de combien de temps le fan transi qui attend fébrilement le nouveau disque de ses idoles n'en a-t-il finalement plus rien à battre ? C'est un peu la question sous-jacente de ce « Chinese Democracy », sixième album d'un groupe énorme il y a quinze ans mais qui, à force de revirements de situation, de changements d'avis et de redirections musicales, a fini par faire de ce disque un sujet de plaisanterie et de sarcasmes plus que d'espoirs. Les Guns, c'est une époque, une petite révolution en son temps, mais ses fans ont grandi, et se sont trouvés d'autres idoles. Quand à la nouvelle génération, le nom même leur est totalement inconnu. Alors, trop tard ? Peut-être. Mais pour les autres, ceux chez qui la flamme ne s'est pas éteinte, la musique présentée ici aura-t-elle un intérêt ? Rien n'est moins sûr. Certes, quelques réminiscences de ce qu'on serait tenté d'appeler « la première période » sont là pour nous rappeler juste assez les heures de gloire du groupe ; la voix inimitable d'Axl, un côté hard rock très léger, et...c'est tout. « Chinese Democracy » est original, on ne peut pas lui enlever ça. C'est une espèce de pot-pourri de rock, heavy metal, électro et euh, n'importe quoi. Alors oui, on peut y croiser Buckethead et Ron Thal, qui sont loin d'être des manchots, et quelques bonnes idées et mélodies aussi, mais sorti de là, on se demande ce qu'on fout là. Et on est dans l'incapacité totale de juger ce disque ; mauvais, avant-gardiste, intéressant ou juste bizarre ? (Marc Poteaux)
Geffen (dis. Universal) 1790607
GUNS N' ROSES : Chinese Democracy
Au bout de combien de temps le fan transi qui attend fébrilement le nouveau disque de ses idoles n'en a-t-il finalement plus rien à battre ? C'est un peu la question sous-jacente de ce « Chinese Democracy », sixième album d'un groupe énorme il y a quinze ans mais qui, à force de revirements de situation, de changements d'avis et de redirections musicales, a fini par faire de ce disque un sujet de plaisanterie et de sarcasmes plus que d'espoirs. Les Guns, c'est une époque, une petite révolution en son temps, mais ses fans ont grandi, et se sont trouvés d'autres idoles. Quand à la nouvelle génération, le nom même leur est totalement inconnu. Alors, trop tard ? Peut-être. Mais pour les autres, ceux chez qui la flamme ne s'est pas éteinte, la musique présentée ici aura-t-elle un intérêt ? Rien n'est moins sûr. Certes, quelques réminiscences de ce qu'on serait tenté d'appeler « la première période » sont là pour nous rappeler juste assez les heures de gloire du groupe ; la voix inimitable d'Axl, un côté hard rock très léger, et...c'est tout. « Chinese Democracy » est original, on ne peut pas lui enlever ça. C'est une espèce de pot-pourri de rock, heavy metal, électro et euh, n'importe quoi. Alors oui, on peut y croiser Buckethead et Ron Thal, qui sont loin d'être des manchots, et quelques bonnes idées et mélodies aussi, mais sorti de là, on se demande ce qu'on fout là. Et on est dans l'incapacité totale de juger ce disque ; mauvais, avant-gardiste, intéressant ou juste bizarre ? (Marc Poteaux)
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2.61 HEL Heavy rock noisy
HELL DEMONIO : Discography
Entre le rock garage et le rock indé ricain noisy, le jeune groupe italien Hell Demonio n'a pas voulu choisir, et amalgame ses deux passions à la perfection, nous livrant en patûre "Discography" deuxième album au titre goguenard, après un premier disque baptisé lui "Greatest Hits". On trouve ici, après avoir eu un peu mal aux yeux avec un boitier carton plein de k7 audio et un livret où le texte blanc est posé sur un fond blanc lui aussi, du tout bon. Hi energy rock n' roll classique mais efficace réhaussé de vocaux criés un peu façon Green River, ce deuxième opus se déguste avec plaisir, même s'il y manque encore le petit quelque chose qui le rendra unique et reconnaissable entre mille. Restent dix titres qui font immanquablement taper du pied et dodeliner la tête, et accessoirement dire à votre femme "il a l'air d'être bien ton disque, j'te vois bien bouger !". Ben oui, c'est un résumé valable, Hell Demonio, c'est bien. (Marc Poteaux)
Robotradio (import) RR07
HELL DEMONIO : Discography
Entre le rock garage et le rock indé ricain noisy, le jeune groupe italien Hell Demonio n'a pas voulu choisir, et amalgame ses deux passions à la perfection, nous livrant en patûre "Discography" deuxième album au titre goguenard, après un premier disque baptisé lui "Greatest Hits". On trouve ici, après avoir eu un peu mal aux yeux avec un boitier carton plein de k7 audio et un livret où le texte blanc est posé sur un fond blanc lui aussi, du tout bon. Hi energy rock n' roll classique mais efficace réhaussé de vocaux criés un peu façon Green River, ce deuxième opus se déguste avec plaisir, même s'il y manque encore le petit quelque chose qui le rendra unique et reconnaissable entre mille. Restent dix titres qui font immanquablement taper du pied et dodeliner la tête, et accessoirement dire à votre femme "il a l'air d'être bien ton disque, j'te vois bien bouger !". Ben oui, c'est un résumé valable, Hell Demonio, c'est bien. (Marc Poteaux)
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2.64 IMP Post hardcore progressif
IMPURE WILHELMINA : Prayers And Arsons
Les Genèvois de Impure Wilhelmina sont discrets mais tenaces. Présents sur la scène metal suisse depuis 1995, ils ont pris le temps de mûrir leur formule, de tenter diverses combinaisons, de se crééer une identité forte, un style bien à eux. Car inutile d'essayer de faire rentrer ce quatrième album dans une case ; « Prayers And Arsons » mélange hardcore, thrash, pop, post hardcore, expérimentations et mélancolie. Cela vous semble indigeste ? Pourtant c'est loin d'être le cas, et les suisses ont déjà montré leur savoir-faire dans des genres dérivés du hardcore et jouant la carte de l'originalité (Knut, Kruger...). D'ailleurs on retrouve ici un un des membres de Knut, gage de qualité... Le quatuor varie les tempos, les ambiances, les vocaux, laisse respirer les morceaux ou au contraire écrase l'auditeur. Bref, l'ennui est banni ici, et le post hardcore progressif du groupe (s'il faut vraiment lui trouver un qualificatif) s'impose comme une valeur sûre du metal novateur européen. Impure Wilhelmina est un groupe qui mérite d'être découvert ! (Marc Poteaux)
Get A Life ! (dis. Season Of Mist) GAL009
IMPURE WILHELMINA : Prayers And Arsons
Les Genèvois de Impure Wilhelmina sont discrets mais tenaces. Présents sur la scène metal suisse depuis 1995, ils ont pris le temps de mûrir leur formule, de tenter diverses combinaisons, de se crééer une identité forte, un style bien à eux. Car inutile d'essayer de faire rentrer ce quatrième album dans une case ; « Prayers And Arsons » mélange hardcore, thrash, pop, post hardcore, expérimentations et mélancolie. Cela vous semble indigeste ? Pourtant c'est loin d'être le cas, et les suisses ont déjà montré leur savoir-faire dans des genres dérivés du hardcore et jouant la carte de l'originalité (Knut, Kruger...). D'ailleurs on retrouve ici un un des membres de Knut, gage de qualité... Le quatuor varie les tempos, les ambiances, les vocaux, laisse respirer les morceaux ou au contraire écrase l'auditeur. Bref, l'ennui est banni ici, et le post hardcore progressif du groupe (s'il faut vraiment lui trouver un qualificatif) s'impose comme une valeur sûre du metal novateur européen. Impure Wilhelmina est un groupe qui mérite d'être découvert ! (Marc Poteaux)
Get A Life ! (dis. Season Of Mist) GAL009
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2.532 LOR Black metal
LORD BELIAL : The Black Curse
Si les suédois souffrent toujours d'une réputation de deuxième de la classe, appliqué mais sans imagination, ils ne se découragent pas pour autant et reviennent régulièrement à la charge ces dernières années avec des disques travaillés et assez réussis. « The Black Curse » est une fois de plus l'un de ces albums qu'on se plaira à écouter si on apprécie à la fois la brutalité débridée et la mélodie. En effet, Lord Belial pratique depuis ses débuts un black metal violent mais très accessibles, puisque principalement mid-tempo et peu avare en plans acoustiques, atmosphériques, et en guitares heavy. On peut parfois penser à une espèce de mélange entre le Dimmu Borgir des débuts et les côtés les plus accessibles de l'actuel. Bref, un disque encore une fois fort réussi pour les suédois qui, s'ils continuent sur cette lancée, ne peuvent que gagner de nouveaux fans ! (Marc Poteaux)
Regain (dis. Underclass) RR146
LORD BELIAL : The Black Curse
Si les suédois souffrent toujours d'une réputation de deuxième de la classe, appliqué mais sans imagination, ils ne se découragent pas pour autant et reviennent régulièrement à la charge ces dernières années avec des disques travaillés et assez réussis. « The Black Curse » est une fois de plus l'un de ces albums qu'on se plaira à écouter si on apprécie à la fois la brutalité débridée et la mélodie. En effet, Lord Belial pratique depuis ses débuts un black metal violent mais très accessibles, puisque principalement mid-tempo et peu avare en plans acoustiques, atmosphériques, et en guitares heavy. On peut parfois penser à une espèce de mélange entre le Dimmu Borgir des débuts et les côtés les plus accessibles de l'actuel. Bref, un disque encore une fois fort réussi pour les suédois qui, s'ils continuent sur cette lancée, ne peuvent que gagner de nouveaux fans ! (Marc Poteaux)
Regain (dis. Underclass) RR146
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2.32 MAC Folk pop
MACDONALD, Amy : This Is The Life
Depuis quelques années, les filles n'hésitent plus à se lancer en solo, ne se contentant plus du rôle de « jolie potiche-derrière-un-micro » qu'on leur alloue plus que souvent. Amy MacDonald, demoiselle qui nous arrive d'Ecosse, a choisi de s'exprimer au travers d'une folk pop simple et entraînante. Homogène, peut-être même trop tant les titres tendent à se ressembler, ce disque fleure bon la jeunesse et l'insouciance. Les orchestrations riches soulignent la jolie voix d'Amy, jamais prise en défaut mais préférant rester sobre. Beaucoup de ballades, héroïques ou tragiques, et quelques pop songs bien troussées, voilà ce qu'on trouvera dans ce premier album honnête sans être renversant. Peut-être un peu trop propret pour séduire, « This Is The Life » n'en reste pas moins un disque assez valable. (Marc Poteaux)
Melodramatic (dis. Univeral) 178234-4
MACDONALD, Amy : This Is The Life
Depuis quelques années, les filles n'hésitent plus à se lancer en solo, ne se contentant plus du rôle de « jolie potiche-derrière-un-micro » qu'on leur alloue plus que souvent. Amy MacDonald, demoiselle qui nous arrive d'Ecosse, a choisi de s'exprimer au travers d'une folk pop simple et entraînante. Homogène, peut-être même trop tant les titres tendent à se ressembler, ce disque fleure bon la jeunesse et l'insouciance. Les orchestrations riches soulignent la jolie voix d'Amy, jamais prise en défaut mais préférant rester sobre. Beaucoup de ballades, héroïques ou tragiques, et quelques pop songs bien troussées, voilà ce qu'on trouvera dans ce premier album honnête sans être renversant. Peut-être un peu trop propret pour séduire, « This Is The Life » n'en reste pas moins un disque assez valable. (Marc Poteaux)
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2.531 MET Thrash metal
METALLICA : Death Magnetic
Dire que j'attendais ce nouvel album de Metallica comme un forcené serait mentir. Metallica est un groupe sur lequel j'avais quasiment fait une croix après le désolant "Load". Et les grandes déclarations du groupe et de son entourage présentant le nouvel album comme un retour aux sources, un disque incroyable, on nous en sert tous les ans, alors ce n'est pas fait pour me rassurer. Mais bon, la société si vilaine n'a pas réussi à effacer toute trace d'espoir en moi, et je débute donc l'écoute de ce 13ème album avec la conviction profonde que tous les groupes peuvent retrouver l'inspiration d'antan. Bon, de ce côté-là, les fans ne seront pas déçus. C'est vraiment l'inspiration d'antan qui s'exprime ici. On a l'impression d'être revenu à l'époque de "... And Justice For All". Le son, les compos, le chant, tout nous rappelle cette époque. Mais le groupe n'apporte rien de plus, chaque titre sonnant comme le précédent, classique et vieillot. Si Metallica est parvenu à revenir au niveau d'il y a dix ans, il n'a aucunement renouvelé le style, et c'est clairement aux nostalgiques que cette nouvelle œuvre s'adresse. La question est de savoir si ceux-ci se satisferont d'un ersatz tel que "Death Magnetic", plutôt que de se replonger dans les brulôts d'antan. (Marc Poteaux)
Vertigo (dis. Universal) 1784020
METALLICA : Death Magnetic
Dire que j'attendais ce nouvel album de Metallica comme un forcené serait mentir. Metallica est un groupe sur lequel j'avais quasiment fait une croix après le désolant "Load". Et les grandes déclarations du groupe et de son entourage présentant le nouvel album comme un retour aux sources, un disque incroyable, on nous en sert tous les ans, alors ce n'est pas fait pour me rassurer. Mais bon, la société si vilaine n'a pas réussi à effacer toute trace d'espoir en moi, et je débute donc l'écoute de ce 13ème album avec la conviction profonde que tous les groupes peuvent retrouver l'inspiration d'antan. Bon, de ce côté-là, les fans ne seront pas déçus. C'est vraiment l'inspiration d'antan qui s'exprime ici. On a l'impression d'être revenu à l'époque de "... And Justice For All". Le son, les compos, le chant, tout nous rappelle cette époque. Mais le groupe n'apporte rien de plus, chaque titre sonnant comme le précédent, classique et vieillot. Si Metallica est parvenu à revenir au niveau d'il y a dix ans, il n'a aucunement renouvelé le style, et c'est clairement aux nostalgiques que cette nouvelle œuvre s'adresse. La question est de savoir si ceux-ci se satisferont d'un ersatz tel que "Death Magnetic", plutôt que de se replonger dans les brulôts d'antan. (Marc Poteaux)
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2.53 PIN Post metal
PIN-UP WENT DOWN : 2 Unlimited
Nostalgiques de Carnival In Coal, sachez qu'Alex, leur ex-batteur live, est toujours sur la brèche question metal barré. La preuve ? Il nous revient aujourd'hui avec un projet encore plus bizarre, doté d'un chant féminin d'exception en la personne d'Asphodel du groupe Penumbra. Poussant tous les délires de l'ancienne formation du bonhomme un peu plus loin, "2 Unlimited" ne s'encombre d'aucune limite, et reste pourtant toujours incroyablement accessible, comme pouvait l'être Carnival In Coal sur "Vivalavida", avec en plus un côté exotique en la personne et surtout la voix-caméléon d'Asphodel, qui s'en donne ici à cœur joie. Tantôt mutine, psychotique, enfantine, rieuse ou lyrique, la voix de la demoiselle habite le disque, quelquefois férocement secondée par des vocaux très masculins, qu'ils soient death ou juste graves. Pas parfait mais suffisamment inattendu, impertinent et fou, Pin-Up Went Down comblera les amateurs de post-metal plein d'idées. (Marc Poteaux)
Ascendance (dis. Season Of Mist) ASC23004CD
PIN-UP WENT DOWN : 2 Unlimited
Nostalgiques de Carnival In Coal, sachez qu'Alex, leur ex-batteur live, est toujours sur la brèche question metal barré. La preuve ? Il nous revient aujourd'hui avec un projet encore plus bizarre, doté d'un chant féminin d'exception en la personne d'Asphodel du groupe Penumbra. Poussant tous les délires de l'ancienne formation du bonhomme un peu plus loin, "2 Unlimited" ne s'encombre d'aucune limite, et reste pourtant toujours incroyablement accessible, comme pouvait l'être Carnival In Coal sur "Vivalavida", avec en plus un côté exotique en la personne et surtout la voix-caméléon d'Asphodel, qui s'en donne ici à cœur joie. Tantôt mutine, psychotique, enfantine, rieuse ou lyrique, la voix de la demoiselle habite le disque, quelquefois férocement secondée par des vocaux très masculins, qu'ils soient death ou juste graves. Pas parfait mais suffisamment inattendu, impertinent et fou, Pin-Up Went Down comblera les amateurs de post-metal plein d'idées. (Marc Poteaux)
Ascendance (dis. Season Of Mist) ASC23004CD
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2.65 PUT Noise rock
PUTIFERIO : Ate Ate Ate
Quelque part entre la galaxie noise et les bizarreries qui sortent sur Ipecac (Hella en tête), Putiferio joue les savants fous du son et propose ici son premier effort sur le label italien Robotradio. Soit sept pièces où tout peut advenir, les passages jazzy aussi bien que les drones, le saxophone, les ambiances tribales ou les violentes attaques bruitistes. Le tout fait avec une application et une science qui frôle la démence, mais qui fait indéniablement du bien. Ou du mal, tout dépend de l'état d'esprit de l'auditeur au moment d'écouter ce "Ate Ate Ate" que le label lui-même de "musique pour très peu". Un disque passionnant à bien des niveaux, qui explore des territoires que nos tympans n'avaient plus l'habitude d'arpenter depuis longtemps... (Marc Poteaux)
Robotradio (dis. E-Vinyl) RR08
PUTIFERIO : Ate Ate Ate
Quelque part entre la galaxie noise et les bizarreries qui sortent sur Ipecac (Hella en tête), Putiferio joue les savants fous du son et propose ici son premier effort sur le label italien Robotradio. Soit sept pièces où tout peut advenir, les passages jazzy aussi bien que les drones, le saxophone, les ambiances tribales ou les violentes attaques bruitistes. Le tout fait avec une application et une science qui frôle la démence, mais qui fait indéniablement du bien. Ou du mal, tout dépend de l'état d'esprit de l'auditeur au moment d'écouter ce "Ate Ate Ate" que le label lui-même de "musique pour très peu". Un disque passionnant à bien des niveaux, qui explore des territoires que nos tympans n'avaient plus l'habitude d'arpenter depuis longtemps... (Marc Poteaux)
Robotradio (dis. E-Vinyl) RR08
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2.523 SWA Funeral doom
SWALLOW THE SUN : Plague Of Butterflies
Un ep pour faire patienter les fans, c'est toujours bon à prendre. Par contre, j'avoue être rarement convaincu par les morceaux-fleuves d'une demi-heure, à part en terrain prog'. Ma pop-culture reprend le dessus, j'ai besoin de retrouver des repères, une chanson, une vraie. Et puis, il faut avouer que, plus que ça, tout le monde n'a pas le pouvoir de captiver l'auditeur sur la durée d'un album de 40 minutes, alors, sur un morceau de 35... Et pourtant, je dois reconnaître que le groupe s'en sort pas mal du tout. Bon, c'est certain, je préfère les titres "classiques" du groupe, peut-être moins bien orchestrés, moins riches harmoniquement parlant, mais qui à mon avis dégagent beaucoup plus d'émotion. Toutefois, les divers mouvements de "Plague Of Butterflies", quelquefois plus brutaux, souvent plus ambiancés qu'un titre lambda des finlandais, font dans le grandiose et l'épique, et ont le mérite de proposer quelque chose de nouveau pour un groupe décidément très talentueux. Une récréation très plaisante, agrémentée qui plus est par la démo "Out Of This Gloomy Night", recelant certains des meilleurs titres présents sur leur premier album. (Marc Poteaux)
Spinefarm (dis. Season Of Mist) SPI331CD
SWALLOW THE SUN : Plague Of Butterflies
Un ep pour faire patienter les fans, c'est toujours bon à prendre. Par contre, j'avoue être rarement convaincu par les morceaux-fleuves d'une demi-heure, à part en terrain prog'. Ma pop-culture reprend le dessus, j'ai besoin de retrouver des repères, une chanson, une vraie. Et puis, il faut avouer que, plus que ça, tout le monde n'a pas le pouvoir de captiver l'auditeur sur la durée d'un album de 40 minutes, alors, sur un morceau de 35... Et pourtant, je dois reconnaître que le groupe s'en sort pas mal du tout. Bon, c'est certain, je préfère les titres "classiques" du groupe, peut-être moins bien orchestrés, moins riches harmoniquement parlant, mais qui à mon avis dégagent beaucoup plus d'émotion. Toutefois, les divers mouvements de "Plague Of Butterflies", quelquefois plus brutaux, souvent plus ambiancés qu'un titre lambda des finlandais, font dans le grandiose et l'épique, et ont le mérite de proposer quelque chose de nouveau pour un groupe décidément très talentueux. Une récréation très plaisante, agrémentée qui plus est par la démo "Out Of This Gloomy Night", recelant certains des meilleurs titres présents sur leur premier album. (Marc Poteaux)
Spinefarm (dis. Season Of Mist) SPI331CD
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2.532 TOT Black doom
TOTALSELFHATRED : Eponyme
Avec un patronyme pareil, on se doute que Totalselfhatred n'est pas le side-project metal de Patrick Sébastien. Et effectivement, ce premier album donne dans le dépressif. Mais n'en écarte pas pour autant toute la haine black qui l'a fait naître. On se retrouve ici avec sept titres de black froid, atmosphérique, où le chant crié revêt plus un caractère cathartique qu'agressif. Clavier omniprésent, duo de guitares parfois assez impressionnant d'intelligence, basse bien sonore, batterie pas trop mal programmée, voilà les autres éléments. Ah, et j'oubliais, un sacré don pour écrire des bonnes chansons. Car ce disque venu de nulle part (bon, d'accord, de Finlande) est vraiment une très belle découverte, et marque la naissance d'un groupe qui pourra réconcilier les fans de Swallow The Sun avec ceux de Shining, mariant le doom au black mieux peut-être que quiconque l'avait fait avant lui. La classe. (Marc Poteaux)
Ordo Decimus Peccatum (dis. Osmose) ODP004
TOTALSELFHATRED : Eponyme
Avec un patronyme pareil, on se doute que Totalselfhatred n'est pas le side-project metal de Patrick Sébastien. Et effectivement, ce premier album donne dans le dépressif. Mais n'en écarte pas pour autant toute la haine black qui l'a fait naître. On se retrouve ici avec sept titres de black froid, atmosphérique, où le chant crié revêt plus un caractère cathartique qu'agressif. Clavier omniprésent, duo de guitares parfois assez impressionnant d'intelligence, basse bien sonore, batterie pas trop mal programmée, voilà les autres éléments. Ah, et j'oubliais, un sacré don pour écrire des bonnes chansons. Car ce disque venu de nulle part (bon, d'accord, de Finlande) est vraiment une très belle découverte, et marque la naissance d'un groupe qui pourra réconcilier les fans de Swallow The Sun avec ceux de Shining, mariant le doom au black mieux peut-être que quiconque l'avait fait avant lui. La classe. (Marc Poteaux)
Ordo Decimus Peccatum (dis. Osmose) ODP004
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