Chroniques de décembre 2008
Modérateur : Lopez Noël
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Chroniques de décembre 2008
2.512 AC Hard rock
AC/DC : Black Ice
Un nouvel album des australiens après huit ans de silence, c'est forcément un évènement, même si on sait déjà ce qu'on va y trouver ; du hard rock groovy et efficace, des grattes dans tous les coins, le chant si particulier de Brian Johnson. De quoi contenter la horde de fans ultra-fidèles disséminés sur le globe en manque d'hymnes de stades et de jeux de mots finauds. La machine AC/DC est parfaitement huilée, l'album est bourrée de riffs accrocheurs, la production est à la fois carrée et tranchante, rien ne dépasse, et aucun titre n'a à souffrir de la comparaison avec les autres. "Black Ice" est juste un album d'un combo qui connaît son job sur le bout des doigts et le fait avec un plaisir évident, et le nouvel objet de culte des aficionados pendant quelques années, juste le temps que les papis du hard reviennent avec une autre galette ! (Marc Poteaux)
Columbia (dis. Sony) 7392382
AC/DC : Black Ice
Un nouvel album des australiens après huit ans de silence, c'est forcément un évènement, même si on sait déjà ce qu'on va y trouver ; du hard rock groovy et efficace, des grattes dans tous les coins, le chant si particulier de Brian Johnson. De quoi contenter la horde de fans ultra-fidèles disséminés sur le globe en manque d'hymnes de stades et de jeux de mots finauds. La machine AC/DC est parfaitement huilée, l'album est bourrée de riffs accrocheurs, la production est à la fois carrée et tranchante, rien ne dépasse, et aucun titre n'a à souffrir de la comparaison avec les autres. "Black Ice" est juste un album d'un combo qui connaît son job sur le bout des doigts et le fait avec un plaisir évident, et le nouvel objet de culte des aficionados pendant quelques années, juste le temps que les papis du hard reviennent avec une autre galette ! (Marc Poteaux)
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2.53 ANA Doom metal acoustique
ANATHEMA : Hindsight
Cela fait longtemps qu'ils en parlent, les gars d'Anathema, d'un disque acoustique ! Et bien voilà, il est là ! « Hindsight » regroupe donc des relectures acoustiques de ses meilleurs titres. Réarrangés pour l'occasion, portés par la voix fragile de Vincent Cavannagh, qu'on a rarement si bien entendue, les « Fragile Dreams », « One last Goodbye » et autres « Angelica », nus et sans défenses soniques, s'offrent impudiquement à nos oreilles, pour un résultat magnifique. De fait, Anathema n'a jamais été aussi près musicalement de son influence majeure Pink Floyd. « Hindsight » est à la fois un cadeau pour les fans, permettant à ceux-ci de redécouvrir des titres magiques sous une autre forme, mais également une porte d'entrée d'exception pour tous ceux que l'image doom metal du groupe ont rebuté jusqu'ici. Quelle que soit la forme musicale qu'il choisira à l'avenir, l'essentiel est là : Anathema est un groupe de grand talent. Tenez vous-le pour dit. (Marc Poteaux)
Kscope (dis. Snapper) KSCOPE106
ANATHEMA : Hindsight
Cela fait longtemps qu'ils en parlent, les gars d'Anathema, d'un disque acoustique ! Et bien voilà, il est là ! « Hindsight » regroupe donc des relectures acoustiques de ses meilleurs titres. Réarrangés pour l'occasion, portés par la voix fragile de Vincent Cavannagh, qu'on a rarement si bien entendue, les « Fragile Dreams », « One last Goodbye » et autres « Angelica », nus et sans défenses soniques, s'offrent impudiquement à nos oreilles, pour un résultat magnifique. De fait, Anathema n'a jamais été aussi près musicalement de son influence majeure Pink Floyd. « Hindsight » est à la fois un cadeau pour les fans, permettant à ceux-ci de redécouvrir des titres magiques sous une autre forme, mais également une porte d'entrée d'exception pour tous ceux que l'image doom metal du groupe ont rebuté jusqu'ici. Quelle que soit la forme musicale qu'il choisira à l'avenir, l'essentiel est là : Anathema est un groupe de grand talent. Tenez vous-le pour dit. (Marc Poteaux)
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2.23 KEA Pop rock
KEANE : Perfect Symmetry
Depuis leur débuts pétaradants, je ne trouve hélas dans les disques de Keane que très peu d'idées, et beaucoup, hum, d'application. Une louche de Coldplay par ici, un chouilla de Manic Street Preachers par là, un peu de U2, de Simple Minds, et l'affaire est réglée. C'est peut-être réducteur, mais c'est mon ressenti au sortir de l'écoute d'un disque du groupe. Je dois tout de même avouer que la formation s'améliore à chaque fois, réussissant parfois à accrocher mon oreille le temps d'un titre un peu moins référencé que les autres. Pour ce 3ème album, le groupe a semble-t-il désiré se replonger dans ses jeunes années, en lui donnant une couleur très eighties. En ressortent des titres moins axés sur le piano, et légèrement plus enlevés que dans le passé. Pourtant, ce sont ceux qui utilisent la formule musicale habituelle qui sortent le plus du lot, à l'image de « Perfect Symmetry » et « Black Burning Heart ». Facile à écouter, peuplé de mélodies évidentes, cet album est dans la droite lignée de ses prédecesseurs, et ne fait que confirmer le statut de groupe pop mainstream de Keane. (Marc Poteaux)
Island (dis. Universal) 1785650
KEANE : Perfect Symmetry
Depuis leur débuts pétaradants, je ne trouve hélas dans les disques de Keane que très peu d'idées, et beaucoup, hum, d'application. Une louche de Coldplay par ici, un chouilla de Manic Street Preachers par là, un peu de U2, de Simple Minds, et l'affaire est réglée. C'est peut-être réducteur, mais c'est mon ressenti au sortir de l'écoute d'un disque du groupe. Je dois tout de même avouer que la formation s'améliore à chaque fois, réussissant parfois à accrocher mon oreille le temps d'un titre un peu moins référencé que les autres. Pour ce 3ème album, le groupe a semble-t-il désiré se replonger dans ses jeunes années, en lui donnant une couleur très eighties. En ressortent des titres moins axés sur le piano, et légèrement plus enlevés que dans le passé. Pourtant, ce sont ceux qui utilisent la formule musicale habituelle qui sortent le plus du lot, à l'image de « Perfect Symmetry » et « Black Burning Heart ». Facile à écouter, peuplé de mélodies évidentes, cet album est dans la droite lignée de ses prédecesseurs, et ne fait que confirmer le statut de groupe pop mainstream de Keane. (Marc Poteaux)
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2.63 ME Reprises punk rock
ME FIRST AND THE GIMME GIMMES : Have Another Ball
Revoici le all-star band punk le plus goguenard de la création, avec un nouvel hommage (?) aux années 60 et 70, déjà maltraitées à l'occasion du quasi-homonyme "Have A Ball" il y a quelques années. Au programme cette fois également, des reprises de grands standards comme "The Boxer", "Country Roads" (déjà parue sur une compilation il y a bien longtemps, mais toujours aussi bonne) , "Only The Good Die Young", "Don't Let The Sun Go Down On Me" et autres "Mahogany". Rien de bien nouveau sous le soleil californien, "Have Another Ball" est un album très, trop court mais tout aussi bon que ses aînés, et on l'écoute avec plaisir, sans s'en fatiguer, puisqu'il ne contient que des bonnes chansons ! Alors certes, toutes ne vous parleront pas forcément, puisque la culture musicale de Fat Mike et ses potes n'est pas la nôtre, mais ceci est un autre problème, et n'altère en rien la qualité du travail des ptits rigolos ! (Marc Poteaux)
Fat Wreck Chords (dis. Plastic Head) FAT729
ME FIRST AND THE GIMME GIMMES : Have Another Ball
Revoici le all-star band punk le plus goguenard de la création, avec un nouvel hommage (?) aux années 60 et 70, déjà maltraitées à l'occasion du quasi-homonyme "Have A Ball" il y a quelques années. Au programme cette fois également, des reprises de grands standards comme "The Boxer", "Country Roads" (déjà parue sur une compilation il y a bien longtemps, mais toujours aussi bonne) , "Only The Good Die Young", "Don't Let The Sun Go Down On Me" et autres "Mahogany". Rien de bien nouveau sous le soleil californien, "Have Another Ball" est un album très, trop court mais tout aussi bon que ses aînés, et on l'écoute avec plaisir, sans s'en fatiguer, puisqu'il ne contient que des bonnes chansons ! Alors certes, toutes ne vous parleront pas forcément, puisque la culture musicale de Fat Mike et ses potes n'est pas la nôtre, mais ceci est un autre problème, et n'altère en rien la qualité du travail des ptits rigolos ! (Marc Poteaux)
Fat Wreck Chords (dis. Plastic Head) FAT729
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2.63 NO Punk rock
NO USE FOR A NAME : The Feel Good Record Of The Year
L'été est devenu pour vous un gros mot, le soleil un souvenir et les vacances une utopie ? Pas de problème, les américains No Use For A Name se chargent de vous rendre un peu de gaieté et d'insouciance, au travers de ce neuvième « véritable » album. Au programme, pas de changement ; un punk-rock avec des vrais morceaux de pop dedans, pêchu et entraînant comme on l'aime. Les titres s'enchaînent, on ne peut pas objectivement dire qu'ils ne présentent aucune ressemblance les uns avec les autres, mais tous sont très bons. L'option « acoustique » a été activée sur quelques titres, montrant encore plus les talents de songwriters de ses auteurs. Conscient de ses qualités, le groupe a donné un titre très représentatif ce disque. Il ne reste plus qu'à en profiter. (Marc Poteaux)
Fat Wreck Chords (dis. Plastic Head) FAT730
NO USE FOR A NAME : The Feel Good Record Of The Year
L'été est devenu pour vous un gros mot, le soleil un souvenir et les vacances une utopie ? Pas de problème, les américains No Use For A Name se chargent de vous rendre un peu de gaieté et d'insouciance, au travers de ce neuvième « véritable » album. Au programme, pas de changement ; un punk-rock avec des vrais morceaux de pop dedans, pêchu et entraînant comme on l'aime. Les titres s'enchaînent, on ne peut pas objectivement dire qu'ils ne présentent aucune ressemblance les uns avec les autres, mais tous sont très bons. L'option « acoustique » a été activée sur quelques titres, montrant encore plus les talents de songwriters de ses auteurs. Conscient de ses qualités, le groupe a donné un titre très représentatif ce disque. Il ne reste plus qu'à en profiter. (Marc Poteaux)
Fat Wreck Chords (dis. Plastic Head) FAT730
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2.23 PER Pop rock
PERRY, Katy : One Of The Boys
Citée par Madonna comme l'une des artistes qu'elle appréciait le plus en ce moment, Katy Perry, sur la foi d'un single fort sympathique et qui joue la carte de la provoc' gentillette ("I Kissed A Girl", pensez un peu !), se retrouve propulsée en tête des charts outre-atlantique. "One Of The Boys", premier album de la donzelle, débarque aujourd'hui dans nos contrées, et force est de reconnaître qu'il s'avère frais et très écoutable. Pour autant, et malgré ses titres énergiques, ses ballades et la voix puissante et délicate de la jeune femme (elle-même très jolie, ce qui ne gâte rien), ce disque ne sera qu'un passe-temps à la durée de vie ausi courte que ceux d'Avril Lavigne et consorts, desquels elle se rapproche parfois d'ailleurs. Reste un clip sur lequel on tombe avec plaisir en beurrant ses tartines au réveil, et un souvenir agréable d'un disque-kleenex mieux fait que les autres ! (Marc Poteaux)
Capitol (dis. Emi) 92291392
PERRY, Katy : One Of The Boys
Citée par Madonna comme l'une des artistes qu'elle appréciait le plus en ce moment, Katy Perry, sur la foi d'un single fort sympathique et qui joue la carte de la provoc' gentillette ("I Kissed A Girl", pensez un peu !), se retrouve propulsée en tête des charts outre-atlantique. "One Of The Boys", premier album de la donzelle, débarque aujourd'hui dans nos contrées, et force est de reconnaître qu'il s'avère frais et très écoutable. Pour autant, et malgré ses titres énergiques, ses ballades et la voix puissante et délicate de la jeune femme (elle-même très jolie, ce qui ne gâte rien), ce disque ne sera qu'un passe-temps à la durée de vie ausi courte que ceux d'Avril Lavigne et consorts, desquels elle se rapproche parfois d'ailleurs. Reste un clip sur lequel on tombe avec plaisir en beurrant ses tartines au réveil, et un souvenir agréable d'un disque-kleenex mieux fait que les autres ! (Marc Poteaux)
Capitol (dis. Emi) 92291392
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2.64 UND Emocore
UNDEROATH : Lost In The Sound Of Separation
Pur produit de la société américaine, le floridien Underoath mélange sans hésiter emocore et foi chrétienne. Et loin d'être indigeste, sa musique gagne franchement à être connue. A ce titre, il y a deux ans, « Define The Great Line » établissait les jeunes gens comme valeurs sûres d'une scène surpeuplée, en proposant un calibrage parfait entre violence et mélodie ultra-accrocheuse. Ce nouvel album se place d'entrée de jeu comme plus hardcore, avec moins de lignes de chant clair et un tempo plus soutenu. Un choix qui divisera certainement les fans, rapprochant le groupe de formations plus classiques, et sacrifiant un peu un son gentillet mais efficace au profit d'un peu plus de « street credibility ». Le résultat est très correct mais on ne peut s'empêcher de regretter les côtés un peu plus « sucrés » des titres antérieurs, même si « Lost In The Sound Of Separation » est clairement un très bon disque. Underoath évolue, mais reste indéniablement une excellente formation d'emocore / screamo. (Marc Poteaux)
Tooth & Nail (dis. Emi) TND08842
UNDEROATH : Lost In The Sound Of Separation
Pur produit de la société américaine, le floridien Underoath mélange sans hésiter emocore et foi chrétienne. Et loin d'être indigeste, sa musique gagne franchement à être connue. A ce titre, il y a deux ans, « Define The Great Line » établissait les jeunes gens comme valeurs sûres d'une scène surpeuplée, en proposant un calibrage parfait entre violence et mélodie ultra-accrocheuse. Ce nouvel album se place d'entrée de jeu comme plus hardcore, avec moins de lignes de chant clair et un tempo plus soutenu. Un choix qui divisera certainement les fans, rapprochant le groupe de formations plus classiques, et sacrifiant un peu un son gentillet mais efficace au profit d'un peu plus de « street credibility ». Le résultat est très correct mais on ne peut s'empêcher de regretter les côtés un peu plus « sucrés » des titres antérieurs, même si « Lost In The Sound Of Separation » est clairement un très bon disque. Underoath évolue, mais reste indéniablement une excellente formation d'emocore / screamo. (Marc Poteaux)
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2.23 VER Pop rock
VERVE (The) : Forth
Onze ans après un split plus causé par des problèmes juridiques qu'une réelle motivation à partir définitivement chacun de son côté, Richard Ashcroft fait renaître The Verve de ses cendres, et entend bien reconquérir son trône brit pop. Production impeccable, arrangements remis au goût du jour, mélodies simples et efficaces, les dix titres de ce sobrement intitulé « Forth » jouent la carte d'une pop tranquille et sûre d'elle, une pop d'auteurs qui savent parfaitement ce qu'ils font et où ils vont. Le résultat, on s'en serait douté, est un bon album, dans la lignée des classiques du groupe. The Verve ne cherche pas à paraître plus jeune et plus fougueux qu'il ne l'est, et « Forth » est juste un album adulte, dont les qualités sautent aux yeux sans pour autant jouer la surenchère. Après, ça reste de la pop classique, on aime ou pas... Mais quoi qu'il en soit, on ne trouvera pas grand chose à reprocher à ce quatrième album. (Marc Poteaux)
Parlophone (dis. Emi) 92355842
VERVE (The) : Forth
Onze ans après un split plus causé par des problèmes juridiques qu'une réelle motivation à partir définitivement chacun de son côté, Richard Ashcroft fait renaître The Verve de ses cendres, et entend bien reconquérir son trône brit pop. Production impeccable, arrangements remis au goût du jour, mélodies simples et efficaces, les dix titres de ce sobrement intitulé « Forth » jouent la carte d'une pop tranquille et sûre d'elle, une pop d'auteurs qui savent parfaitement ce qu'ils font et où ils vont. Le résultat, on s'en serait douté, est un bon album, dans la lignée des classiques du groupe. The Verve ne cherche pas à paraître plus jeune et plus fougueux qu'il ne l'est, et « Forth » est juste un album adulte, dont les qualités sautent aux yeux sans pour autant jouer la surenchère. Après, ça reste de la pop classique, on aime ou pas... Mais quoi qu'il en soit, on ne trouvera pas grand chose à reprocher à ce quatrième album. (Marc Poteaux)
Parlophone (dis. Emi) 92355842
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2.64 WAL Hardcore metal
WALLS OF JERICHO : The American Dream
Vous qui ne connaissez pas encore Walls Of Jericho, laissez-moi vous expliquer la chose : ce groupe est la preuve vivante que le machisme n'a pas lieu d'être en terrain hardcore. Pourquoi ? Tout simplement parce que le groupe compte en son sein une chanteuse qui n'en a que le nom. Attention, ce ne sont pas des considérations physiques mais bien vocales ; Candace hurle comme un mec, et fait preuve d'une énergie impressionnante sur scène comme sur disque. Et même si un titre comme « The Slaughter Begins » prouve une fois de plus que Walls Of Jericho n'est pas qu'un groupe d'immondes bourrins et sait faire preuve de douceur et de finesse, c'est quand même sur le terrain du tabassage auditif qu'on le préfère. Et ce rêve américain remplit parfaitement son cahier des charges niveau brutalité. Le cinquième album des tueurs de Detroit est une leçon. Intense et carré, massif et authentique, il ravira le cœur des fans et démontre une fois de plus tout le potentiel du groupe. (Marc Poteaux)
Trustkill (dis. La Baleine) TK0118
WALLS OF JERICHO : The American Dream
Vous qui ne connaissez pas encore Walls Of Jericho, laissez-moi vous expliquer la chose : ce groupe est la preuve vivante que le machisme n'a pas lieu d'être en terrain hardcore. Pourquoi ? Tout simplement parce que le groupe compte en son sein une chanteuse qui n'en a que le nom. Attention, ce ne sont pas des considérations physiques mais bien vocales ; Candace hurle comme un mec, et fait preuve d'une énergie impressionnante sur scène comme sur disque. Et même si un titre comme « The Slaughter Begins » prouve une fois de plus que Walls Of Jericho n'est pas qu'un groupe d'immondes bourrins et sait faire preuve de douceur et de finesse, c'est quand même sur le terrain du tabassage auditif qu'on le préfère. Et ce rêve américain remplit parfaitement son cahier des charges niveau brutalité. Le cinquième album des tueurs de Detroit est une leçon. Intense et carré, massif et authentique, il ravira le cœur des fans et démontre une fois de plus tout le potentiel du groupe. (Marc Poteaux)
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2.35 WOV Rock folk
WOVEN HAND : Ten Stones
Après un déjà très réussi "Mosaïc", sombre et épique, j'étais loin de m'attendre à un retour plus rock de Monsieur Edwards avec son projet solo. Car, si le cowboy est capable du meilleur, sa carrière avec Woven Hand est tout de même assez inégale. Bonne, très bonne surprise donc que ce nouveau disque peuplé de titres dignes d'un "Secret South" ou même parfois d'un "Low Estate" de feu Sixteen Horsepower. Mais une autre surprise attend l'auditeur en milieu de parcours ; "Quiet Nights Of Quiet Stars", reprise d'Antonio Carlos Jobim, qui malgré le traitement étrange qui lui est infligé musicalement, reste une pure chanson de crooner. Court moment de répit et de relative quiétude avant un "Kicking Bird" bien allumé. La mélancolie inhérente au projet se conjugue ici au retour des influences punk et à une certaine rudesse dans le son, qui sert et dessert le disque à la fois, lui conférant un côté plus brut et "authentique", parfois hypnotique ("His Loyal Love"), mais aussi un son plus étouffé, qui ne permet pas toujours d'apprécier la pureté des voix et instruments comme on le voudrait. Pas d'inquiétudes pourtant, "Ten Stones" est une très grande œuvre qui saura se faire apprécier autant sur disque que sur scène, où elle donnera lieu à de véritables moments de transe, à coup sûr. (Marc Poteaux)
Sounds Familyre (dis. Differ-Ant) 0555202
WOVEN HAND : Ten Stones
Après un déjà très réussi "Mosaïc", sombre et épique, j'étais loin de m'attendre à un retour plus rock de Monsieur Edwards avec son projet solo. Car, si le cowboy est capable du meilleur, sa carrière avec Woven Hand est tout de même assez inégale. Bonne, très bonne surprise donc que ce nouveau disque peuplé de titres dignes d'un "Secret South" ou même parfois d'un "Low Estate" de feu Sixteen Horsepower. Mais une autre surprise attend l'auditeur en milieu de parcours ; "Quiet Nights Of Quiet Stars", reprise d'Antonio Carlos Jobim, qui malgré le traitement étrange qui lui est infligé musicalement, reste une pure chanson de crooner. Court moment de répit et de relative quiétude avant un "Kicking Bird" bien allumé. La mélancolie inhérente au projet se conjugue ici au retour des influences punk et à une certaine rudesse dans le son, qui sert et dessert le disque à la fois, lui conférant un côté plus brut et "authentique", parfois hypnotique ("His Loyal Love"), mais aussi un son plus étouffé, qui ne permet pas toujours d'apprécier la pureté des voix et instruments comme on le voudrait. Pas d'inquiétudes pourtant, "Ten Stones" est une très grande œuvre qui saura se faire apprécier autant sur disque que sur scène, où elle donnera lieu à de véritables moments de transe, à coup sûr. (Marc Poteaux)
Sounds Familyre (dis. Differ-Ant) 0555202
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2.532 ANG Black metal futuriste
ANGST SKVADRON : Flukt
Tout commence par une intro très conceptuelle ("Ufo"), dont on ne comprend pas du tout la présence, mis à part nous plonger assez poussivement dans une atmosphère pseudo-futuriste. "Silent Night, Alien Night" débarque, prêt à en découdre, mais trop réchauffé pour convaincre. Les autres titres, heureusement, susciteront un peu plus notre intérêt, en jouant la carte de la technicité, d'une certaine forme d'avant-gardisme, d'un côté science-fiction parfois surjoué, mais pas déplaisant pour autant. Malsain sans être dépressif, frais tout en restant convenu, ce "Flukt" laissera certainement dubitatifs un certain nombre d'entre-vous, mais a le mérite de faire s'interroger l'auditeur... (Marc Poteaux)
Agonia (dis. Plastic Head) 14164305
ANGST SKVADRON : Flukt
Tout commence par une intro très conceptuelle ("Ufo"), dont on ne comprend pas du tout la présence, mis à part nous plonger assez poussivement dans une atmosphère pseudo-futuriste. "Silent Night, Alien Night" débarque, prêt à en découdre, mais trop réchauffé pour convaincre. Les autres titres, heureusement, susciteront un peu plus notre intérêt, en jouant la carte de la technicité, d'une certaine forme d'avant-gardisme, d'un côté science-fiction parfois surjoué, mais pas déplaisant pour autant. Malsain sans être dépressif, frais tout en restant convenu, ce "Flukt" laissera certainement dubitatifs un certain nombre d'entre-vous, mais a le mérite de faire s'interroger l'auditeur... (Marc Poteaux)
Agonia (dis. Plastic Head) 14164305
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2.533 BLO Death metal
BLOODBATH : The Fathomless Mastery
Le death metal a trouvé en Bloodbath un défenseur incorruptible, et un mètre-étalon imparable. D'album en album, loin de se calmer, la machine de guerre suédoise se fait de plus en plus meurtrière, mêlant le style de la grande époque du genre à des rythmiques et un son résolument modernes. Changements de line-up ou de label n'ont aucun impact sur la qualité du travail des brutes, et même le départ de Dan Swano, que l'on pensait pourtant être l'un des piliers du groupe, ne change rien : Bloodbath est un groupe monstrueux, et chacune de ses œuvres est une pure leçon de death metal, rien de moins. Inutile de tergiverser, ici tous les titres sont bons, et cet album est une pure tuerie, certainement le meilleur de l'année dans le genre. (Marc Poteaux)
Peaceville (dis. Wagram) CDVILE242F
BLOODBATH : The Fathomless Mastery
Le death metal a trouvé en Bloodbath un défenseur incorruptible, et un mètre-étalon imparable. D'album en album, loin de se calmer, la machine de guerre suédoise se fait de plus en plus meurtrière, mêlant le style de la grande époque du genre à des rythmiques et un son résolument modernes. Changements de line-up ou de label n'ont aucun impact sur la qualité du travail des brutes, et même le départ de Dan Swano, que l'on pensait pourtant être l'un des piliers du groupe, ne change rien : Bloodbath est un groupe monstrueux, et chacune de ses œuvres est une pure leçon de death metal, rien de moins. Inutile de tergiverser, ici tous les titres sont bons, et cet album est une pure tuerie, certainement le meilleur de l'année dans le genre. (Marc Poteaux)
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2.53 BUR Post metal
BURST : Lazarus Bird
Pas encore très connu par chez nous, Burst mérite pourtant qu'on lui accorde une attention toute particulière. Depuis son premier album "Prey On Life", le groupe suédois développe un univers unique et toujours en évolution, partant d'une base hardcore dont seule la voix de Linus subsiste un témoignage vivant. Pour le reste, si ça reste metal, ça n'est pas comparable à quoi que ce soit à part (à la limite) à "Origo", le prédécesseur de "Lazarus Bird". Non pas que le groupe n'ait pas évolué depuis, c'est juste que Burst a désormais sa patte, une façon bien à lui d'agencer ses titres, une intelligence mélodique et une assurance, un génie qui marquent leurs disques d'un sceau magique. Complexe, heavy et changeante, la musique de Burst est d'une qualité rare, un maelström de sensations, un condensé de bonnes idées, aspirant toutes les influences imaginables comme un trou noir, et les recrachant de façon inattendue au cœur de titres uniques. (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Pias) RR6129-2
BURST : Lazarus Bird
Pas encore très connu par chez nous, Burst mérite pourtant qu'on lui accorde une attention toute particulière. Depuis son premier album "Prey On Life", le groupe suédois développe un univers unique et toujours en évolution, partant d'une base hardcore dont seule la voix de Linus subsiste un témoignage vivant. Pour le reste, si ça reste metal, ça n'est pas comparable à quoi que ce soit à part (à la limite) à "Origo", le prédécesseur de "Lazarus Bird". Non pas que le groupe n'ait pas évolué depuis, c'est juste que Burst a désormais sa patte, une façon bien à lui d'agencer ses titres, une intelligence mélodique et une assurance, un génie qui marquent leurs disques d'un sceau magique. Complexe, heavy et changeante, la musique de Burst est d'une qualité rare, un maelström de sensations, un condensé de bonnes idées, aspirant toutes les influences imaginables comme un trou noir, et les recrachant de façon inattendue au cœur de titres uniques. (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Pias) RR6129-2
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2.63 CIV Punk rock
CIVET : Hell Hath No Fury
Imaginez donc : quatre jolies jeunes femmes (moyenne d'âge 19 ans), et pratiquant un genre baptisé "femme fatale punk rock", vous proposent de découvrir leur quatrième album, qui sort sur le label Hellcat. Difficile de refuser une telle invitation, pas vrai ? Alors bien sûr, le qualificatif un peu pompeux du groupe ne cache en fait qu'un punk rock hargneux à souhait, frôlant parfois le metal ou le rock noisy à la L7. Le rock n' roll règne en maître ici, pas de jolies mélodies ou de ballades sirupeuses, les quatre donzelles envoient le jus comme des rustauds, se payant au passage le culot de nous pondre un vrai tube punk ("Gin & Tonic"). Et si tout ça sonne un peu trop classique bien souvent, c'est suffisamment bien foutu pour convaincre les fans du genre, intéresser les curieux et fâcher les machos. Et le petit côté Leftover Crack de Civet n'y est certainement pas pour rien... (Marc Poteaux)
Hellcat (dis. Epitaph) 80501
CIVET : Hell Hath No Fury
Imaginez donc : quatre jolies jeunes femmes (moyenne d'âge 19 ans), et pratiquant un genre baptisé "femme fatale punk rock", vous proposent de découvrir leur quatrième album, qui sort sur le label Hellcat. Difficile de refuser une telle invitation, pas vrai ? Alors bien sûr, le qualificatif un peu pompeux du groupe ne cache en fait qu'un punk rock hargneux à souhait, frôlant parfois le metal ou le rock noisy à la L7. Le rock n' roll règne en maître ici, pas de jolies mélodies ou de ballades sirupeuses, les quatre donzelles envoient le jus comme des rustauds, se payant au passage le culot de nous pondre un vrai tube punk ("Gin & Tonic"). Et si tout ça sonne un peu trop classique bien souvent, c'est suffisamment bien foutu pour convaincre les fans du genre, intéresser les curieux et fâcher les machos. Et le petit côté Leftover Crack de Civet n'y est certainement pas pour rien... (Marc Poteaux)
Hellcat (dis. Epitaph) 80501
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Ce qui ne tue pas tes tympans rend plus forte ta discothèque...
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2.65 CUR Rock indé sombre
CURE (The) : 4:13 Dream
Cela fait un bon moment que les fans de la première heure n'attendent plus d'être renversés par les nouveaux albums de The Cure, et ce malgré les annonces et promesses de son leader. Mais malgré tout, ils continuent secrètement à espérer un troisième souffle, une renaissance, un vrai bon disque, plutôt que les deux ou trois bons titres égrenés au cœur d'albums très moyens. Et bien ce « 4:13 Dream » est certainement ce qui s'en rapproche le plus depuis des années. Avec « Underneath The Stars », on nage en plein « Disintegration ». « The Only One » rappelle parfois « Letter To Elise ». Et on ainsi droit à quelques bons titres : « The Hungry Ghost », « Switch », « Sleep When I'm Dead » , « The Scream ». Pourtant, une chose dérange : ce disque est tout sauf homogène. On a même l'impression que ce sont deux ep dont on aurait mélangé les titres que l'on trouve ici, tant on passe d'une ambiance à une autre assez rudement. Un treizième album assez bancal donc, mais bien plus intéressant que ce que le groupe nous propose depuis « Wish ». Et c'est déjà plus que ce qu'on attendait... (Marc Poteaux)
Geffen (dis. Universal) 51764225
CURE (The) : 4:13 Dream
Cela fait un bon moment que les fans de la première heure n'attendent plus d'être renversés par les nouveaux albums de The Cure, et ce malgré les annonces et promesses de son leader. Mais malgré tout, ils continuent secrètement à espérer un troisième souffle, une renaissance, un vrai bon disque, plutôt que les deux ou trois bons titres égrenés au cœur d'albums très moyens. Et bien ce « 4:13 Dream » est certainement ce qui s'en rapproche le plus depuis des années. Avec « Underneath The Stars », on nage en plein « Disintegration ». « The Only One » rappelle parfois « Letter To Elise ». Et on ainsi droit à quelques bons titres : « The Hungry Ghost », « Switch », « Sleep When I'm Dead » , « The Scream ». Pourtant, une chose dérange : ce disque est tout sauf homogène. On a même l'impression que ce sont deux ep dont on aurait mélangé les titres que l'on trouve ici, tant on passe d'une ambiance à une autre assez rudement. Un treizième album assez bancal donc, mais bien plus intéressant que ce que le groupe nous propose depuis « Wish ». Et c'est déjà plus que ce qu'on attendait... (Marc Poteaux)
Geffen (dis. Universal) 51764225
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