MUSIQUE ENREGISTREE (Classe 3 - Musique classique)

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Modérateur : Lopez Noël

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MUSIQUE ENREGISTREE (Classe 3 - Musique classique)

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Veuillez faire figurer ici des chroniques de disques de la classe 3 des nouveaux PCDM : Musique classique (musique savante occidentale).
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3.111 CAB 06
Cabaret Songs.
Réédition d'un CD paru en 1990. Compilation de chansons d'Arnold Schönberg, de Kurt Weill et de Benjamin Britten. Dix sept titres qui recréent l'atmosphère des cabarets berlinois d'avant-guerre où la vie quotidienne rejoignait l'art. Anna Schaer est une mezzo-soprano tout à fait convaincante tandis que Françoise Tillard au piano tisse des mélopées enivrantes et vivaces. (Lucas Falchero)
L'Empreinte digitale (dis. [email protected]) ED13178 NT100
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3.MES 37
MESSAGER, André : Véronique et les autres.
Une compilation d'airs d'opérettes célèbres composées par André Messager où l'on voit se côtoyer de nombreux personnages : Véronique, Fortunio, Madame Chrysanthème, le Chevalier d'Harmental, etc... Le sextet Sortie d'artistes continue ainsi d'enregistrer ce qui reste en marge des grandes rééditions musicales : musique légère des années folles, opérette, musique dépaysante, etc... (Lucas Falchero)
Les Verres luisants LVL005
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3.11 BAC
J.-S. BACH & DIETRICH BUXTEHUDE : Chorals pour l’année liturgique.
C’est sur le grand-orgue de l’Abbaye de Solesmes du facteur d’orgue Schwenkedel que Dom Claude Gay, titulaire de l’orgue, joue des pièces du baroque allemand en l’occurrence Johann Sebastian Bach et son maître Dietrich Buxtehude. Du premier il interprète des chorals assez connu du répertoire d’orgue de Bach comme « Jesu, meine Freude » (BWV 610), paraphrase musicale de la poésie mystique de Johann Franck, « Liebster Jesu, wir sind hier » (BWV 706) et le seul grand choral orné de l’Orgelbüchlein, « O Mensh, bewein dein Sünde gross ». Les chorals de Bach évoque des pages de la liturgie et s’inscrivent à ce titre dans la démarche mystique bénédictine ce qui explique en outre que bon nombre d’organistes ou de clavecinistes bénédictins ont à leur répertoire ces incontournables du répertoire (que l’on pense à Dom André Laberge). Le Dies ira constitue une méditation à l’orgue sur le jugement dernier. Le disque est complété de deux chorals de Buxtehude (dont le deuxième exprime en quelques endroits la filiation entre Buxtehude et Bach) et la chacone en mi mineur du compositeur de Helsinborg. (Jean-Nicolas De Surmont)
Association Jean-Bougler, abbaye de Solesmes, (dis. Atelier Dufresne), S 816.

3.47 SOL
SOLESMES : Chants populaires de la liturgie latine, vol. 1
Afin de mettre à disposition du plus grand nombre possible d’auditeurs leur répertoire, les moines ont conçu deux disques composés des airs grégoriens les plus connus dont voici le premier volume. La plupart des pièces datent du 10e au 13e s., d’autres du 17e composant ainsi un florilège hétéroclite extrait du Liber cantualis (livre de chants). Le chœur des moines de la Sarthe, placé sous la direction de Dom Richard Gagné, offre 58 minutes de chants sacrés (au total 29) interprétés à divers moments de l’année liturgique que ce soit le Kyriale, des pièces de l’avent, chantées à Noël puis le chant de l’aspersion Asperges me des fidèle chanté lors de la veillée pascale où après la bénédiction de l’eau de la messe et enfin le célèbre hymne composée par Rhaban Maur, abbé de Fulda au 9e s. Veni creator. Comme toute compilation c’est avant tout un échantillon représentatif que les moines ont voulu offrir plutôt qu’une sélection basée sur un office. Le disque est accompagné des explications bilingues (anglais et français) et des textes originaux latins traduits également en anglais et en français. (Jean-Nicolas De Surmont) Association Jean-Bougler, abbaye de Solesmes, (dis. Atelier Dufresne), S 844


3.47 SOL
SOLESMES : Chants populaires de la liturgie latine vol. 1.
Extraits du livre de chant (Liber Cantualis) de la liturgie latine telle qu’elle est chantée à l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes, ces chants s’étendent du 10e au 13e siècles. Ils sont issus de la messe, de la salut du saint Sacrement, des Chants à Notre Dame, des offices de complies, de l’année liturgique. Afin de faciliter l’accès aux notations musicales des mélodies, les pièces du disque portent le numéro correspondant au Liber Cantualis (disponibles à www.solesmes.com) d’où elles sont tirées. Par ailleurs le livret les accompagnant présente les texte en latin et en version française et anglaise. L’auditeur y retrouvera, comme l’indique le titre, quelques une des pièces grégoriennes connues comme le « Veni creator », le « Salve regina », etc. (Jean-Nicolas De Surmont)
S.A.R.L. Guy D’Arezzo, (dis. Atelier Dufresne), S 844 (2000).

3.47 SOL
SOLESMES : Vêpres & complies à l’abbaye de Solesmes
Les offices de vêpres et de complies, comme leur étymon latin l’indique, sont toujours célébrés à la fin de la journée monastique. Longtemps chantés dans les églises paroissiales, vêpres et complies séduisent encore le public de nos jours. Maintenant chantés dans la nouvelle version des psaumes, les offices gravés sur ce disque suivent en effet le Psaltérium Monasticum publié en 1981. Les tintements de cloche rythment l’entrée des moine au chœur avant le verset Deus in adiutiorium. Se succèdent ensuite quatre psaumes traditionnels avec chacun son antienne : les psaumes 109, 110, 111 et 112. La psalmodie est suivie d’une lecture brève, d’un hymne, etc. L’office se termine par une bénédiction. Les complies, dernier office de la journée, est aussi marquée par une sonnerie de cloche suivi de l’introduction pénitentielle, des psaumes 4, 90, 133, récités sans antienne, de l’hymne Te lucis, de la conclusion, du Salve regina et enfin de la sonnerie de l’Angelus. La direction du chœur des moines est assuré par Dom Jean Claire. (Jean-Nicolas De Surmont)
SARL Guy D’Arezzo, (dis. Atelier Du Fresne), S826.

3.47 SOL
SOLESMES : Florilège grégorien II, au rythme de la liturgie
Le florilège grégorien, chanté par le chœur des moines de l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes sous la direction de dom Jean Claire, est constitué de pièces grégoriennes extraites des récents enregistrements. Les temps privilégiés sont Noël, la semaine sainte, Pâques, les fêtes de Notre-Dame, avec le grand hymne d’action de grâces qu’est le Te Deum. D’année en année le nombre d’enregistrements s’accroît de telle manière à ce que la production sonore permette un certain suivi de l’année liturgique. Le livret comprend les paroles complètes avec le textes des chants traduits en anglais, français, allemand et espagnol en plus de la notation grégrorienne. La prise de son des vingt-six chants a été effectué par Jean Allard. (Jean-Nicolas De Surmont)

SARL Guy D’Arezzo, (dis. Atelier Du Fresne), S 838.

3.47 SOL
SOLESMES : La nuit de Noël
Mise à part la pièces pour orgue de Nicolas Lebègue Laissez paistre vos bestes et celle de Bach Nun komm der Heiden Heiland jouées par Dom Claude Gay, les pièces qui figurent sur ce disque sont interprétées par le Chœur des moines bénédictins de Solesmes sous la direction de Dom Jean Claire. C’est un spécimen du nouvel office romain, plus court que l’ancien, selon la Liturgia Horarum de Paul VI (1972) et l’Antiphonale romanum de Jean Paul II célébrant la naissance du Christ. Bien que certains textes et mélodies ont parfois été légèrement restaurés pour la nouvelle édition de l’Antiphonaire, elle se trouvaient déjà dans les livres en usage avant la réforme. Splendidement chantés le répertoire grégorien de ce disque permet au néophyte de se familiariser avec un répertoire peu connu de chants interprétés pendant le temps des fêtes. (Jean-Nicolas De Surmont)

SARL Guy D’Arezzo, (dis. Atelier Du Fresne), S832.

3.47 SOL

SOLESMES : Messe des morts & office des défunts

Sous la direction de Dom Jean Claire, les chœur des moines de l’abbaye bénédictine Saint-Pierre de Solesmes interprète une fois de plus des pages choisies de la liturgie monastique pour les fidèles. Pas étonnant que ces pièces jouissent d’un grand succès auprès du public, vu la beauté de celles-ci. C’est sous l’influence de Cluny que la messe et l’office des morts est entrée dans le cycle liturgique. La liturgie des défunts utilisent souvent des pièces du Temporal qui présentent un sens adapté. La messe est composé de l’introït, le graduel, le trait, l’offertoire, le sanctus, l’agnus Dei, la communion et l’Alléluia. L’office des défunts chantée le 2 novembre, est composée de onze morceaux invitatoire, répons, antienne complétés par le sons de cloches de l’abbaye pour faire entendre le glas. (Jean-Nicolas De Surmont)
3.18 FRA
FRANZ SCHUBERT : Octuor en fa majeur op. 166

Créé à l’initiative du clarinettiste Jean-Louis Sajot en 1979, l’Octuor de France s’évertue à faire connaître la littérature musicale avec clarinette du 18e siècle à nos jours. En l’occurrence l’ensemble a choisi une pièce du compositeur viennois qui préfigure la littérature symphonique. Œuvre tardive de Schubert, elle respecte les canons de la sérénade, à la fois plus divertissante et plus complexe dans sa structures que beaucoup d’autres œuvres du compositeur. L’octuor, d’une durée de 65 minutes est composé de mouvements marqués Adagio, Adagio, Allegro Vivace, Andante, Menuetto et Andante Molto. Il comporte un phrasé léger, aux rythmes entraînants d’un scherzo (Allegro vivace ») par exemple, un duo qui reprend le thème se son opéra « Les Amants de Salamanque ». Les membres de l’Octuor sont représentés par Jean-Louis Sajot, clarinette (fondateur de l’Ensemble), Yuriko Naganuma, 1er violon, Sylvie Sentenac, 2e violon, Laurent Jouanneau, alto, Paul Broutin, violoncelle, Jean-Baptiste Sagnier, contrebasse, Jacques Thareau, basson, Antoine Degremont, cor. (Jean-Nicolas De Surmont)

Calliope, (dis. Harmonia Mundi), Cal 9316 (2002).

3.14 HAY
HAYDN : Les sept dernières paroles du Christ

Composé de deux disques, le présent enregistrement comporte sept sonates qui constituent tout autant des dernières paroles du christ, une introduction et un terremoto ou tremblement de terre. Elles sont précédées d’un texte de Jean-Pierre Nortel lu par le récitant Dominique Leverd connu pour sa collaboration avec Radio France. Pour cette occasion les musiciens de l’Octuor de France sont en formation de quatuor à cordes. Commandé durant l’hiver de 1786-1787, l’œuvre est jouée pour la première fois le 6 avril 1787, jour du vendredi saint. Les sonates mettent en scène les ultimes souffrances christiques : « Pater, dimitte illis ; non enim sciunt quid faciunt », « Amen dico tibi : hodie mecum eris in Paradiso », Mulier, ecce filius tuus, et tu, ecce mater tua », « Eli, Eli, lama asabthani ». L’alliance des composantes instrumentales (sonate) et vocales (texte) permet de mieux appréhender, en français de surcroît, le mystère de la Passion qui a inspiré tant de compositeurs et d’auteurs y compris ceux de la liturgie grégorienne. (Jean-Nicolas De Surmont)

Rejoyce, 2 CD, Rejoyce classique [Versailles].

3.093 MIC

MICHEL BECQUET ET LES SACQUEBOUTIERS DE TOULOUSE : La Sacqueboute.

Sacquebute c’était le nom que l’on donnait au Moyen-Âge à un instrument à vent analogue au trombone. Il va ainsi de soi de nommer Les sacqueboutiers un ensemble de cuivre. Les Sacqueboutiers, Ensemble de cuivres anciens de Toulouse font connaître durant leur concert comme lors de leur passage Festival Classique au vert du Parc Floral en août dernier, des pièces de la Renaissance et du début du Baroque peu connues. Considérés comme une référence de la musique du XVIIe siècle la démarche des instrumentistes toulousains rappelle celle du catalan Jordi Savall dans le fait qu’ils ont redécouvert un répertoire oublié et un instrument. Depuis leur formation en 1974, ils ont collaboré avec des ensembles comme la Chapelle royale, les Arts florissants, etc. Sur ce disque, placé sous la direction musicale de Jean-Pierre Canihac et Daniel Lassalle, figurent des œuvres de la premières moitié du XVIIe siècle, période la plus représentative de la technique de la sacqueboute. La sacqueboute comme le cornet à bouquin était en leur temps les instruments imitant, le son de la voix. Heinrich Schütz illustre parfaitement ce rapport musique voix. Les autres compositeurs qui figurent sur cette compilation sont Samuel Scheidt, Dario Castello, Andrea Falconiero, Tarquinio Merula, Cristobal de Morales, Diego Ortiz et Johann Hermann Schein. Le disque est accompagné d’un livret polyglotte. (Jean-Nicolas De Surmont)

Ambroisie, (dis. Harmonia Mundi) AMB 9929, 2002.

3.12 JEA
JEAN-SEBASTIEN BACH : Flute Sonatas.

Interprétées par Barthold Kuijken et Ewald Demeyere, ces sonates sont d’une certaine sobriété mélodique si on les compare aux suites et concerti du même compositeur. Peu enregistrées d’ailleurs, elles se rapprochent dans leur musicalité des concerti pour clavecin. C’est d’ailleurs l’instrument mis en valeur dans ces cinq sonates numérotées 1034, 1032, 1033, 1035 et 1030 au catalogue BWV. Demeyere, professeur de clavecin à Anvers, joue sur un clavecin à deux claviers typiquement allemand « qui chante et qui parle en même temps » écrit Barthold Kuijken dans le livret qui accompagne le disque. Il se livre par ailleurs à une analyse détaillée des conditions d’écriture et du parcours des manuscrits dont la plupart datent de l’époque de 1729 à 1737 et de 1739 à 1741 alors que Bach était responsable du Collegium Musicum à Leipzig. Kuijken joue sur un traverso de grande « perce de sonorité néanmoins élégante et flexible qui s’apparente à des instruments français ». (Jean-Nicolas De Surmont)

Accent, (dis. Accent), ACC 22150.
3.11 THO

THOMAS AUGUSTINE ARNE : Eight Sonatas or Lessons for the harpsichord

Compositeur britannique, le prolifique Thomas Arne s’est illustré essentiellement dans l’opéra et la musique de scène. Ewald Demeyere interprète ici en solo de belles pages du répertoire pour clavecin d’Arne, les huit sonates ou leçons pour clavecin caractérisée par une certaine hétérogénéité stylistique sur un clavecin de Michael Johnson inspiré d’un instrument dont la facture est contemporaine du compositeur (J. Goermand, Paris, 1764). En outre, en l’absence de manuscrit, l’interprète s’est basé sur l’édition de Walsh (1756). C’est ce souci d’authenticité qui est récurrent chez cet interprète, spécialiste du répertoire de Bach. Car non seulement il interprète avec une grande aisance le répertoire du maître, mais en outre il excelle ici dans un style tout à fait différent plutôt marqué de l’influence de Domenico Scarlatti et du style galant et du style affecté allemand. Le livret qui accompagne le disque en anglais, français et allemand est de la plume de Demeyere lui-même. (Jean-Nicolas De Surmont)


Accent, (dis. Accent), ACC 21145.

3.14 LUD

LUDWIG VAN BEETHOVEN : chamber music with flute.

L’ensemble instrumental Solstice, dont l’activité d’interprétation se porte sur le répertoire classique et romantique, interprète ici quatre œuvres pour flûtes, plutôt méconnues du compositeur allemand. Composées pendant sa jeunesse elles font l’objet d’une interprétation fidèle à l’instrumentation d’époque : pianoforte viennois (Jean-Pierre Bacq), des copies de flûtes de C. A. Grenser (1720-1807) (Isabelle Lamfalussy, Wim Vandenbossche) et un basson (Alain De Rijckere) copie de H. Grenser (1764-1813). Le trio en sol majeur, Wo 37 fait entendre comme plusieurs mouvements des pièces qui composent cet enregistrement une alternance des rôles d’accompagnateur et de soliste. Composée la même année (1792), l’Allegro et menuet pour deux flûtes en sol majeur Wo26, est empreint d’un sonorités mozartiennes détonnant par rapport aux pages plus cartésiennes du compositeurs. Les virtuosités, l’élégance de la flûte dans la sérénade en ré, opus 41 et du duo en do majeur Wo 27 pour flûte et basson révèle un aspect tour à tour charmant, désinvolte de l’œuvre de Beethoven. Des erreurs de numérotations des œuvres se sont glissés dans le livret ce qui rend cependant l’identification plus difficile. (Jean-Nicolas De Surmont)

Arsis Classics (dis. Arsis) AS-00-A-64003-C.





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CONTEMPORAIN

3.54 PRO

PROXIMA CENTAURI : Toiles, Thierry Alla

La formation Proxima centauri est un quintette de musique mixte contemporaine formé en 1991à Bordeaux par Marie-Bernadette Charrier et Christophe Havel. La formation comporte flûte, saxophone, piano, percussion et dispositif électroacoustique, instruments qui sont reliés, par le biais d’un micro à une boîte d’effets. Il allie la musique acoustique à la production électroacoustique. Le terme quintette rend mal ce qui est en fait un amalgame de pièces aux couleurs variées et laissant parfois intervenir qu’un soliste. Trois des cinq œuvres du compositeur Thierry Alla sollicitent un dispositif électrocacoustique. (Jean-Nicolas De Surmont)

Proxima Centauri (dis. Tempéraments) PC 101.


CLASSIQUE

3.092 ULT

ULTREIA : « Biau sire Diex »
Ultreia, c’est la version occitane du mot « outre ». Pour les pèlerins c’était un cri de ralliement. Depuis sa création en 1991, l’ensemble de ce nom est en résidence au Musée national du Moyen Âge situé à Paris. 7 musiciens interprètent 61 minutes de chansons pieuses profanes. Cela donne l’occasion de mélanger le registre courtois et le chant de louange et la complainte. L’amour de la Dame en vient à remplacer l’objet de dévotion des chants sacrés. Des 13 chansons de cet enregistrement réalisé à Issy-les-Moulineaux, la plupart des manuscrits ont été retrouvé par Marc Paveau, qui en assure la direction musicale, à la Bibliothèque Nationale et à l’Arsenal. Quelques-unes sont des anonymes, d’autres de Jacques de Cambrai, Gautier de Coincy, Thibaud de Champagne. Les instruments entendus sont la vièle à roue, la voix (soprano, baryton), la harpe romaine et organetto, la vièle tenor et rebec, le dessus de vièle, le carillon, le psaltérion, les percussions. (Jean-Nicolas De Surmont)

Ultreia (dis. Ultreia 18 av. Général Leclerc 75014 Paris), ULT 50002.

3.092 ULT
ULTREIA : Chansons médiévales XIIIe siècle, volume 1La production qui suit est constituée de 57 minutes pièces vocales, recueillies dans divers fonds européens par Marc Paveau, directeur musical et instrumentiste, et en partie par les autres membres du groupe (Hélène Decarpignies et Pierre Bourhis (chant), Agnès Musset (harpe romane et organetto, voix) Sophie Vierne et Jean Lou Descamps (vièle et rebec, voix), Olivier de Lhermont (psaltérion, carillon, percussions). Les 14 chansons, toutes du XIII e siècle, sont d’origine portuguaise, française, italienne et espagnole, montrant en cela que le répertoire des langues romanes est privilégié par l’ensemble. (Jean-Nicolas De Surmont)

Ultreia (dis. Ultreia 18 av. Général Leclerc 75014 Paris), ULT 50001
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3.14 LYS
M. LYSIGHT- G. GOULD : Ritual

Le quatuor Bruxellensis (http://web.wanadoo.be/bruxellensis) verse dans le répertoire de deux compositeurs canadiens. Cinq œuvres sont au programme de ce disque : quatre du jeune compositeur belgo-canadien Michel Lysight et une du grand pianiste Glenn Gould. De Michel Lysight on peut entendre les "Trois croquis" (1990) dans une version pour clarinette et quatuor. Puis "An awakening" (2002), la pièce éponyme "Ritual" composée en 2000 et remaniée en 2003 et enfin "Samarkand" (1992), faisant à l’origine partie d’un album de pièces pour clarinette et piano (Villes) commandé à cinq compositeurs belges, chacune des pièces évoquant un cité différente. Si l’on connaît Gould pour ses versions contestées de Bach et ses émissions radiophoniques, on le connaît très peu comme compositeur. Composé d'un seul mouvement son Quatuor est écrit dans un style tonal se rapprochant de l’esthétique postromantique. Complexe cette œuvre se démarque en partie du répertoire pratiqué par l’interprète et témoigne d’une grande densité émotionnelle. (Jean-Nicolas De Surmont)

Kalidisc, (dis. www.kalidisc.com), KA 2006

3.111 STE

STEPHANE DE MAY : Variations


Le jeune pianiste belge (né en 1970) s’exécute dans un programme entièrement consacré aux variations. Il y joue celle de Félix Mendelssohn-Bartholdy (Variations sérieuses, op. 54), de Frédéric Chopin (Variations brillantes, op. 12), du compositeur espagnol Federico Mompou (Variations sur un thème de Chopin), de Johann Sebastian Bach (Chaconne de la partita BWV 1004 (transcrite pour la main droite par Johannes Brahms), de Carl Czerny ( Variation sur la Valse du désir op. 12° et enfin de César Franck (Prélude, fugue et variation op. 18 (transcrite pour piano par Aquiles Delle-Vigne). Spécialiste du répertoire contemporain, le pianiste présente un répertoire éclectique de la variation, non les plus connues sinon celles de Bach et Chopin. Mais la composition de Mompou, qui a reçu des ovations lors des interprétations en concert, laisse entendre un thème exposé au début de la pièce et brillamment développé pendant plus de vingt minutes. (Jean-Nicolas De Surmont)

Kalidisc (dis. www.kalidisc.com) , KA 2004

3.111 JEA
JEAN-PIERRE BACQ, Sonate pour piano forte W. A. Mozart vol. 1

Le pianiste wallon a voulu faire différent. Non tant dans la sélection des œuvres pour clavier du compositeur autrichien mais plutôt dans le fait qu’il disserte longuement dans le livret sur l’art et la subjectivité de l’interprétation, sur le mythe mozartien avant de présenter les oeuvres aux programme : la sonate en la mineur K. 310 (datée de 1778), composée de trois mouvements : "Allegro maestoso", "Andante cantabile" et "Presto", tout aussi fameux les uns que les autres, la "Sonate en do majeur" K. 330 composé des mouvements "Allegro moderato", "Andante cantabile" et "Allegretto", la Fantaisie inachevée en ré mineur K. 397, un peu plus ténébreuse que les autres œuvres, la Sonate en ré majeur K. 311, publiée à Paris en 17 78 (avec le K. 310) et marquée "Allegro con spirito", "Andante con espressionne" et "Presto". Pourquoi le pianiste a t-il choisi de se lancer dans un effort d’imagination au niveau de l’écriture, nul ne le sait mais l’interprétation qu’il nous offre répond aux qualités d’un grand pianiste. (Jean-Nicolas De Surmont)


Manuel Mohino (dis. Arsis Classic) A5-00-A-64009-C

3.1 LAC

LA CETRA D’ORFEO : Kaléidoscope

L’ensemble de musique ancienne présente un panorama de musique baroque figurant au programme des œuvres de leur concert Kaléidoscope. Depuis 1994 l’ensemble wallon se produit dans le cadre des festivals de musique de France, de Belgique, etc. en offrant les plus grandes pages des compositeurs célèbres comme c’est le cas sur ce disque : Bach, Vivaldi, G.-Ph. Teleman, Haendel et des oeuvres de maîtres moins célèbres comme Boismortier, Leclair, Fasch et les fils de Johann Sebastian Bach. Parmi les œuvres au programme de cette compilation d’une durée de 68 minutes : Le Concerto a Quattro de Haendel, la Sonate n° 6 pour violoncelles et basse continue, le "Riccercar à 3 voix" de l’Offrande musicale de Bach, la Sonate en la mineur de Teleman. A la prise de son et au montage de cet enregistrement réalisé dans l’Eglise de Bois de Nauwes à Seneffe, Hugues Deschaux. (Jean-Nicolas De Surmont)


L’Art de divertir (dis. www.lacetra.com).


3.1 SER

SERENATA FORLANA : W.A. Mozart Gran Partita

Interprété par l’orchestre de musique de chambre Serenata Forlana (fondé en 1997), la Sérénade n° 10 pour 13 instruments à vent et contrebasse en si bémol majeur (K. 361) de W. A. Mozart est enregistré sous la supervision du compositeur Michel Lysight qui signe aussi la notice du livret multilingue. Composée en 1781, Mozart a alors 16 ans, la Sérénade N° 10 est commencée à Munich et achevé à Vienne où Mozart retourne définitivement en 1782. Conçu pour 13 instruments (deux hautbois, deux clarinettes, deux cors de basset, deux bassons, quatre cors et contrebasse) l’œuvre est composée de 7 mouvements : "Largo-Allegro Molto", "Menuetto-Trio I-II", "Adagio, Adagio, Menuetto (Allegretto)-Trio I-II", "Romanze (Adagio, Allegretto, Adagio)", "Thema mit Variationen (Andante)" et "Finale (Molto Allegro)". (Jean-Nicolas De Surmont).

Kalidisc, (dis. www.kalidisc.com), KA 2002

3.1 CET

LA CETRA D’ORFEO : Enfer et Paradis

C’est à l’occasion d’un nouveau spectacle qu’en discutant avec des villageois que les membres de la Cetra d’Orféo, orchestre de musique de chambre dont le répertoire va du XVI au XVIIIe siècle, décidèrent de s’inspirer de l’enfer et du paradis. Non seulement ce thème axiologique donna lieu à un spectacle inspiré mais aussi à un album concept qui allie poésie ou prose et musique. L’ensemble a aussi proposé Muguette Cozzi, récitante et comédienne de se joindre à lui pour une série de concert alliant texte et musique. Sur cet enregistrement sont joué les flûtes (Michel Keustermans (aussi auteur de la page d’introduction)), Hervé Douchy (violoncelle) et Jacques Willemyns (clavecin). Parmi les auteurs des textes mentionnons la poétesse d’Auxerre Marie Noël, Jacques Brel, Paul Verlaine, Paul Claudel, etc. Le disque est ainsi conçu qu’il fait entendre des écrivains du XXe siècle pour la plupart et des compositeurs au styles et époques divergentes comme Purcell, Bach, Boismortier. De manière générale les textes ne sont pas superposés à la musique (sauf sur la 1ere suite de Bach pour violoncelle de Bach sur "La chanson d’Eve" de Charles van Lerberghe). (Jean-Nicolas De Surmont)

Arsis Classics (dis. Arsis Classics) AS-00-A-64005-C


3.1 CET
LA CETRA D’ORFEO : LES MUSICIENS DU NORD

Sous l’appellation "Les musiciens du Nord", les musiciens de la Cetra d’Orfeo (qui jouent ici à effectifs variables de une à huit personnes) ont choisi de mettre à l’honneur les compositeurs du XVIe au XVIIe siècles originaires des Provinces qui forment l’actuelle Belgique et dont le succès a été important tant en Italie qu’en Espagne. On trouve d’ailleurs sur ce disque plusieurs canzonetta et chansons, genre en vogue à la Renaissance notamment chez l’illustre montois Roland de Lassus. Le répertoire comprend aussi des pièces de Josquin des Prés, Adrian Willaert, l’Anglais Peter Philips dont le deuxième livre de madrigaux est dédié aux archiducs le prince Albert d’Autriche et Isabelle. C’est grâce à ces derniers que Bruxelles devint l’hôte d’une importante activité de divertissement princier au sein desquels la musique profane. (Jean-Nicolas De Surmont)

Cypres Records (dis. Coda) CYP 1628.

3.1 SAC
LES SACQUEBOUTIERS : Musique à la cour de Kromeríž

Les Sacqueboutiers font depuis déjà un quart de siècle connaître des pages du répertoire musical souvent peu connues comme celle que nous présente ce disque consacré à la musique que l’on jouait à la cour de Kromeríž en Allemagne. Pour l’occasion ce sont Gilles Colliard (violon), Jean-Pierre Canihac (cornet), Daniel Lasalle (sacqueboute), Laurent Le Chenadec (basson), Serge Tizac (trompette) Yasuko Bouvard (orgue portatif) qui se réunissent dans ce disque hommage. La ville (en all. Kremsier) anéantie par les troupes suédoises en 1643 fut reconstruite sous le règne du prince-évêque Karl von Liechtenstein qui en l’espace de trois décennies en fit une ville musicale de grand renom qui accueillit des compositeurs prestigieux comme Heinrich Schmelzer et Pavel Vejvanovsky (1633-1693), virtuose de la trompette à qui Liechtenstein avait d’ailleurs confié le soin de constituer une chapelle. Six des treize pièces musicales sont d’ailleurs consacrées à ce dernier. (Jean-Nicolas De Surmont)

Ambroisie (dis. Ambroisie) AMB 9948.
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3.11 SAR

SCARLATTI : Sonates pour clavecin, vol. 2


Interprétées par le pianiste québécois Luc Beauséjour, les sonates pour clavecin sont toutes en tonalité majeur sauf la K. 30. 15 sonates figurent sur cet enregistrement de 64 min. et 45 secondes. Disciple du couple Bernard et Mireille Lagacé, Luc Beauséjour affectionne comme eux le répertoire de Bach (dont il en registré plusieurs concertos) et le répertoire baroque en général. On le sent d’ailleurs à l’aise dans le répertoire de Scarlatti, ce compositeur italien émigré en péninsule ibérique, à Lisbonne d’abord, à Madrid ensuite. C’est là qu’il compose un florilège impressionnant de 555 sonates. Ces pièces, que Scarlatti nommait « exercices » fascinent par leur brièveté, leur sensualité. Composées d’un seul mouvement les sonates se déclinent en deux sections avec reprises variant de une à huit minutes. (Jean-Nicolas De Surmont)

Analekta (dis. Sélect) FL2 3163.

3.11 JUL

JULOS BEAUCARNE : Dix doigts six cordes


Patrick de Shuyter interprète 16 morceaux des mélodies de Julos composées entre 1967 ("Tout doux" et "la Fraise sauvage") (année du premier album de Julos) et 2002 ("J’tai pas sous la main") sauf "La petite galoye" qui est du domaine public. Il est naturel qu’un tel projet soit né entre les deux musiciens puisque Schuyter accompagne le wallon depuis 1993 sur les scènes francophones. Guitariste du groupe Soledad, Schuyter a choisi parmi environ 400 chansons, des mélodies représentatives et qui se suffisent musicalement à elles-mêmes et les a ré-arrangées pour une, deux ou trois guitares. Guère étonnant en entendant "Je ne songeais pas à Rose"et "Lettre à des amis perdus" de reconnaître le talent de mélodiste de Julos que l’on pourrait aisément oublier s’il eu fallu reconnaître qu’il est aussi un chanteur à texte et un auteur de qualité. Les partitions et tablatures du disque sont disponibles aux Editions Louis-Hélène France. (Jean-Nicolas De Surmont)

LHF (dis. EPM Musique (France, etc.) et AMG records (Belgique)) LHF 2003/105

3.28 MAR

MARIO LAVISTA : Gargantua, adaptation du texte de François Rabelais […]

Présentée dans une version bilingue espagnol/français, l’œuvre de François Rabelais a été adaptée par Michèle et Jean Villatte (il s’agit en fait du second livre de Gargantua incluant quelques extraits du premier Pantagruel). Elle est présentée dans un double cd accompagné d’un livret bilingue. L’accompagnement musical a été confié au compositeur mexicain Mario Lavista et est interprété par l’Orchestre de Picardie sous la direction du chef d’orchestre espagnol Edmon Colomer. Cette adaptation résumant quelques pages de l’œuvre de Rabelais avec un fond sonore de musique contemporaine est le fruit d’une commande pour la manifestation "Amiens, les couleurs du Monde" écrite pour narrateur, chœurs d’enfants et orchestre et a été jouée à Amiens et au Mexique notamment. La version française est narrée par Philippe Murgier et l’espagnole par Gillermo Sheridan. L’enregistrement a été réalisé à l’auditorium Henri Dutilleux en août 2003. (Jean-Nicolas De Surmont)

Audio Pic (dis.Triton) Tri 331133

3.0 CEN

CENT NOMS DE L’AMOUR


Cent noms de l’amour est un album concept interprété par l’Orchestre des Jeunes de la Méditérannée. Constitué de cinq pièces, il commence par "La Folia" de Jean-Louis Agobet, une commande de l’Orchestre des Jeunes de la Méditérannée. L’enregistrement veut faire entendre la pluralité, la diversité et s'inscrit comme les autres oeuvres dans le cadre thématique de "L’Amour sorcier" du compositeur espagnol Manuel de Falla. Jeune compositrice, Caroline Marçot dans "Ghazal" verse plutôt dans l’amour mystique, charnel s’inspirant du fil conducteur thématique de ce disque : l’amour. Marçot est aussi intéressée au répertoire de chants traditionnels collectés par Marie-Joseph Canteloube entre les années 1920 et 1950. Enfin de Manuel de Falla "L’amour sorcier" pour soliste et orchestre dans la version de 1925, présente un histoire de séduction entre une gitane et Carmelo. Candella, la gitane, au nom féminin connoté masculin sait aussi l’appeler et répondre à ses ardeurs dans "Canción del fuego fatuo". Un disque conçu par Roland Hayrabedian, directeur musical de l’Orchestre des jeunes de la Méditérannée, qui s’offre comme une rose. (Jean-Nicolas De Surmont)

Actes Sud (dis. Naïve) AT 34115.



3.16 HEX
L’HEXACORDE ensemble de guitares


5 compositeurs contemporains sont au programmes d’un CD qu’interprète L’Hexacorde, qui, comme son nom l’indique, est un sextuor composé d’Etienne Guérin, Simon Duchesne, Hugo-Andres Larenas aux guitares, Francis Marcoux, aux guitares et guitare électrique, Jean Desrochers, à la guitare et charango, Jérôme Perrault à la basse acoustique. De l’argentin Mauricio Kagel on y joue des extraits de "Rrrrrrr….", puis du montréalais (ville d’origine de l’ensemble, on y joue "Pulau dewata", un pièce dans l’esprit de Bali, du jeune compositeur Martin Levasseur, "Empreintes magnolia", de Francis Marcoux, fondateur de l’ensemble en 1998, " Obstination" et enfin de John Cage la "First interlude", "Sonate" et "In a landscape". (Jean-Nicolas De Surmont)

Monsieur Fauteux m’entendez vous ? (dis. Dame (www.actuellecd.com) MFMV ? 10.

3.11 DOM

DOM CLAUDE Gay : Les Maître de l’orgue espagnol & européen aux XVIe & XVIIe siècle

Au milieu du XVe siècle se développe en la péninsule ibérique une école de musique d’orgue qui fleurira pendant près de deux siècles. Dom Claude Gay, bénédictin de Solesmes a rassemblé une anthologie des ces pièces commençant par des anonymes extraits du Libro de Cifra de Venegas de Henestrosa, puis Juan Bermudo, frère mineur, auteur d’un traité des instruments de musique dont sont extraits deux pièces ; Thomas de Santa Maria, Antonio de Cabezon, organiste de Charles-Quint et de Philippe II, qui occupe près de la moitié des plages du disque, Aguilera de Heredia, dont Gay joue des extraits du "Tiento de falsas". De Giovanni Pierluigi di Palestrina, il joue l’un des huit "Ricercarci", de Girolamo Frescobaldi, trente ans durant organiste de Saint Pierre de Rome. Figurent également sur le disque Nicolas de Grigny, organiste de l’abbaye de Saint-Denis puis à la cathédrale de Reims et Juan Cabanilles et Abraham van den Kerckhoven, un bruxellois méconnu. (Jean-Nicolas De Surmont)

Abbaye Saint-Pierre de Solesmes (dis. Studio S.M.) et pour l’Italie Ares S 819. [numérisation de disques et cassettes déjà au catalogue de Solesmes].

3.47 SOL

SOLESMES : Chants populaires de la liturgie latine, vol. 2


Les lecteurs habitués des mes chroniques se rappelleront d’avoir lu le commentaire du premier volume des chants populaires de la liturgie latine. Il s’agit ici du deuxième volume, au minutage de 61 min. et 19 secondes. Les chants sont extraits du "Liber cantualis", le livre de chant servant d’accompagnement aux offices. Le numéro de renvoi y est donné pour ceux et celle qui ne peuvent se contenter des textes reportés dans le livret du disque en version latine et française. Le mélomane y retrouvera des pièces de la période de l’Avent, de Noël, de Pâques, du Salut de Saint Sacrement, des Chants à Notre-Dame, etc. parmi les plus connus le "Chant de l’aspersion" et "le Kyrie de la messe des anges". Notons aussi un extrait de la messe des défunts et de l’action de grâce. Les chants, parfois datés, remontent aux VIIIe, Xe et XIIIe siècles. Le niveau technique des moines sarthois est d’une haute technique vocale. Il sait compter sur une équipe de grégorianistes avertis dont Dom Saulnier. Ce dernier accompagné d’une équipe d’exégètes et de mélomanes avertis veille à l’excellence interprétative des moines, à l’établissement de versions canoniques par la comparaison de manuscrits et au développement d’une pédagogie qui attire les amateurs du monde entier. (Jean-Nicolas De Surmont)


Guy D’Arezzo (dis. Littéral) S 845

3.11 JEH

JEHAN TITELOUZE, fondateur de l’orgue français : Pièces pour orgue [par] Dom Claude Gay, au grand orgue de l’abbaye de Solesmes.


Trop peu connu, l’orgue des bénédictins de la Sarthe trouve en la personne du père Gay, un organiste de talent qui maîtrise tout aussi bien le répertoire baroque que celui de la Renaissance. Enregistré en 1971, ce compact-disque est offert avec un accompagnement monolingue analysant les pièces du compositeur français auquel Gay rend hommage : Jehan Titelouze. Né en 1563 (ou 1564) Titelouze est considéré comme le fondateur de l’école d’orgue française et créateur du style fugué instrumental. Ce son des raisons typographiques qui expliquent les lacunes de la notation musicale d’origine ce qui laisse par conséquent à l’interprète le loisir d’ajouter des agréments comme des trilles, appogiatures, etc. Les registrations utilisées sont indiquées à la fin de la présentation du disque composé de "Hymne Exsultet coelum", l’hymne "Ad coenam", le "Magnificat du 4e ton", l’hymne "Ave maris Stella", le "Magnificat du 5e ton". (Jean-Nicolas De Surmont)

Association Jean Bougler (dis. Studio S.M. pour la France, dis. Ares pour l’Italie, dis. San Pablo pour l’Espagne), SM 12 23 55.

3.41 SOL

SOLESMES : Daquin 12 Noëls


Il est vrai que la prédilection pour les chants de Noël est moins connue que celle pour les pièces du répertoire de l’ordinaire. Les Noëls de Louis Claude Daquin sont connus du répertoire des chanteurs et des organistes. Ces variations sont issus de la pure tradition de l’orgue classique et leur premier public fut celui de la cour de Louis XIV à Versailles. Mais au moment où Daquin arrive à la cour, c’est à Louis XV qu’il fait entendre ces morceaux : des anonymes du XVe, XVIe et XVIIIe siècle, et des pièces de Lucas Le Moigne, Toussant le Roy, etc. Une douzaine de pièces pour la période des fêtes de la naissance du Christ figurent sur cet enregistrement fait direct-to-disc par Igor Kirkwood. (Jean-Nicolas De Surmont)

Association Jean Bougler (dis. Studio SM) S 810

3.16 BOR

LES BOREADES : In Stilo moderno Frascobaldi à Vivaldi


L’ensemble Les Boréades de Montréal, fondé en 1991, s’intéresse principalement au répertoire des XVIIe et XVIIIe siècles. Sous la direction artistique de Francis Colpron, flûtiste, Helène Plouffe, violoniste baroque, Susie Nopper, violoncelliste baroque, Eric Milnes, clavecinistes, Grégoire Jeay, flûtiste à bec soprano, Olivier Brault, violoniste baroque, offrent un disque composé d’œuvres du baroque instrumental italien jouées sur des instruments d’époque. Récréer l’esprit d’une époque telle est l’objectif qu’ils se sont fixés sur ce disque composé de pièces de Dario Castello, Francesco Cavalli, Giovanni Battista Buonamente, Girola Frescobaldi, Arcangelo Correli, Salomone Rossi "Ebreo", Dario Castello, Salamone Rossi "Ebreo" et Antonio Vivaldi. La richesse de cette rupture esthétique que constitue la passage à l’ère baroque dans l’Italie du Nord est richement illustrée par la l’invention de la monodie accompagnée de la basse continue et du drame musical et par le genre moderne par excellence la sonate. (Jean-Nicolas De Surmont)

Atma Classique (dis. Intégral) ACD2 2217

3.0 CON
CONCOURS INTERNATIONAL REINE ELIZABETH DE Belgique : Violon 2001.


En 2001, le concours Reine Elizabeth célébrait son 50e anniversaire. Pour l’occasion fut édité ce coffret de trois disques comportant les interprétations des jeunes lauréats. Le répertoire est éclectique : des pièces de compositeurs célèbres Pyotr ll’yich Tchaikovsky et son concerto in ré majeur op. 35, Mozart et son Concerto n° 3 en sol majeur KV 216, Camille Saint-Saëns et son "Havanaise" en mi majeur op. 83 et des moins célèbres comme Alfred Schnittke, Toru Takemitsu. C’est à l’Orchestre national de Belgique sous la direction de Gilbert Varga, à l’Orchestre de royal de chambre de Wallonie sous la direction de Georges Octors que reviennent le privilège d’accompagner les lauréats. Dana Protopopescu, Luc Devos, Tobias Koch, Liga Skride, Gerda Guttenberg et Sonya Ovrutsky accompagnent au piano les lauréats.
(Jean-Nicolas De Surmont)

Musica Numeris (dis. Cypres) CYP9614


3.35 BOR

LES BOREADES : Acis et Galatea, Handel


Offert dans un coffret de deux disques, Acis et Galatea fut composé par Haendel à Cannons à la demande du duc de Chandos en 1718. Bien que surpassé aujourd’hui par le "Messiah", le "Aci et Galatea", opéra biblique, est l’oeuvre qui a joui du vivant de son compositeur la plus grande popularité. Le sujet est emprunté aux "Métamorphoses" d’Ovide. Le genre est hybride car il s’agit d’une cantate sans action dramatique mais avec représentation scénique. L’œuvre composée de deux actes met en scène Suzie LeBlanc, soprano, Mark Bleeke, ténor, Marc Molomot, ténor, Nathaniel Watson, baryton. La cantate fait entendre des sinfonias, airs, récitatif, duos, chœurs ; trios dans un sensualité raffinée et une tendresse caractéristiques de l’art de Haendel. C’est à l’église Saint Augustin de Mirabel au Québec que fut enregistré cet double cd présenté sous un superbe coffret illustré par la l’"Acis et Galatée" de la Fontaine de Médicis du Jardin du Luxembourg à Paris. (Jean-Nicolas De Surmont)

Atma Classique (dis. Intégral) ACD 2 2302

3.17 KIO

KIOSQUE 1900 : le kiosque à musique Alain Trudel


Kiosque à musique est un septuor qui s’est réuni pour vivre une expérience esthétique. En effet le répertoire est composé de pièces ayant eu une certaine faveur dans les milieux canadiens-français. Parmi les compositeurs interprétés beaucoup sont d’ailleurs canadiens eux-mêmes. Nommons Calixa Lavallée, compositeur de l’hymne national, dont on interprète ici "La rose nuptiale", Jean-Josaphat Gagnier ("La dame de cœur"). D’autres compositeurs en vogue en l’époque rappellent cette période de l’âge d’or des harmonies de concerts, militaires ou civiles, que l’on appelle souvent les "fanfares". Nommons Georges Bizet, Scott Joplin, Morley Calvert, fondateur de l’harmonie de concert de l’Université Mcgill. Une recueil de morceaux choisis de compositeurs souvent peu joués (Léon Ringuet, Louis Philippe Laurendeau) qui saura ravir les nostalgiques des fanfares qui battaient musique sous le pavillon entre la fin du XIXe siècle jusqu’au début de la Seconde guerre mondiale. (Jean-Nicolas De Surmont)

Atma Classique (dis. Intégral) ACD 2 2293
3.19 TEL

TELEMANN : Suite & Concertos, les Boréades de Montréal


Les compositions de Telemann, sans être exempte de rapidité, d’alternances rythmiques ne présentent pas de virtuosité acrobatique. Contemporain de Bach, ses concertos n’en sont pas des faibles copies, au contraire ils semblent parfois faire la synthèse de genres aussi différents que ceux d’Italie, de la France et de l’Allemagne, son pays d’origine, se confondant parfois en Pachelbel, rappelant parfois Vivaldi. Les Boréades de Montréal sont ici accompagnée de Manfred Kraemer, premier violon du Concert des nations de J. Savall. On le retrouve dans le "Concerto à 6 pour flûte traversière, violon principal, corde et basse continue en mi mineur" composé d’un Allegro, d’un Adagio et d’un Presto/Adagio/allegro. Le concerto précédent est celui pour flûte à bec, viole de gambe, cordes et basse continue en la mineur. Enfin on peut aussi entendre l’"Ouverture et suite pour flûte à bec, cordes et basse continue en la mineur" composée de 7 pièces. (Jean-Nicolas De Surmont)

Atma Classique (dis.Intégral) ACD 2 2193.

3.092 ENS

ENSEMBLE ANONYMUS : Tempus Festorum, Musique médiévale au temps de la Nativité

Depuis 1978, le quintette l’Ensemble Anonymus (Lucie Brosseau, Robert Huard, Pierre Langevin et Guy Ross) fait revivre sous la direction de Claude Bernatchez les tradition musicales de l’Europe médiévale. "Tempus festorum", le temps des fêtes est un album concept dédié aux temps de la nativité. Sont rappelées les différentes fêtes de cette période par des chants et pièces instrumentales comme l’"Angelus ad Virginem" qui rappelle l’Immaculée conception, ou encore le "Descendi de caelis" pour la fête de Noël, etc. 19 plages dont 13 vocales, essentiellement dédiés à des pièces françaises, composent l’enregistrement d’une soixantaine de minutes. La composition instrumentale est riche : on peut y entendre de la vièle, du zarb, instrument iranien, la crécelle, la cloche, orgue portatif (organetto), la flûte à bec cyclindrique, sopranino, cornemuse en ré, chalumeau, Ganassi flûte à bec. Le livret, bilingue, est rédigé, par René Brisson, professeure au Conservatoire de musique de Québec. (Jean-Nicolas De Surmont)

Analexta (dis.Analekta (dis. Codaex Belgique, Italie, France; Musicora (Suisse ) FLX 2 3106

3.093 ENS

ENSEMBLE ANONYMUS : Rue de Jugleors, Instrumental & vocal music from the 12 to the 14 th century, Musique instrumentale et vocale du XIII au XIVe siècle.


Paris au Moyen-Âge était divisée en trois parties : l’île de la cité, la ville et l’université. Ces trois divisions donnaient lieu à la diversité musicale de la ville. Au sein des manifestations comme les mariages et banquets, les jongleurs interprètent les chants et amusent le public. A la cour, il devient ménestrel. D’autres s’établissent sur la "Rue de Jongleurs" vivant de leur art selon les goûts de la population de l’époque. Les universités quand à elles favorisent l’émergence des goliars, clercs pauvres et lettrés dont certaines œuvres sont conservés dans le manuscrit Carmina Burana. Le répertoire présenté est sélectionné parmi les quelques cinquante pièces musicales de l’époque qui nous sont parvenues. Elle témoigne de l’existence de la tradition orale dans l’art du "trouveur" et que les métissages étaient courants à l’époque. 7 des 14 pièces sont vocales faisant alterner ancien français et latin et des instruments comme le lute, la vièle, l’organetto, la flûte à bec cylindrique, etc. (Jean-Nicolas De Surmont)

Analekta (dis.Codaex Belgique, Italie, France; Musicora (Suisse ) FL2 3056
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3.194 3
HENRI VIEUXTEMPS : Cello Concertos I et II


Le premier des deux concertos pour violoncelle date de 1875-1876 et emprunte la forme classique : allegro, andante et allegro. Il est enregistré pour la première fois dans sa version originale par l’Orchestre nationale de Belgique sous la direction de Theodor Guschbauer avec comme soliste, Marie Hallynck, professeure au Conservatoire royale de Musique à Bruxelles. Comme le premier, le second concerto est de style classique, coupe qui se retrouve chez Tchaikovsky, dont la virtuosité est maintes fois semblable au compositeur belge qui fut d’ailleurs professeur principal de violon de 1846 à 1852 à la Cour de l’Ecole impériale à Saint Petersbourg. En ce sens il semble pertinent de faire connaître l’œuvre de Vieuxtemps. Les prises de son ont été faites aux Palais de Beaux-Arts de Bruxelles, où l’ONB se produit souvent, en juin et décembre dernier 2003. (Jean-Nicolas De Surmont)

Enki production (dis. Cypres) CYP 4609

3.194.3
JOSEPH JONGEN : Impressions d’ardennes, concerto pour violoncelle et fantaisie


Directeur du Conservatoire de Bruxelles entre 1925 et 1939, ce compositeur liégeois su intégrer les influences des œuvres diverses que mettaient à sa disposition la scène musicale belge et des compositeurs qu’il rencontra. Les Impressions d’Ardennes (1913) op. 44 a quelque chose de César Franck et de Vincent d’Indy décrivant sous un mode impressionniste les sensations offertes par les hauts plateaux ardennais. Pour Hugo Becker, futur professeur au Conservatoire Royal de Liège, il écrivit le Concerto pour violoncelle et orchestre op. 18. (1900) de coupe classique. Enfin la Fantaisie sur deux noëls populaires wallons (1902) mêle, comme l’écrit dans le livret Michel Stockhem, le « discours le plus élevé et le ton bon enfant, que nous rencontrons et qui, peut-être bien, pourra nous séduire le plus ». Les œuvres sont interprétées par l’Orchestre national de Belgique sous la direction de Roman Kofman avec Marie Hallynck comme soliste. (Jean-Nicolas De Surmont)

Enki Productions (dis. Cypres) CYP 1634

3.37

KUIFJE : De Zonnetempel, de musical


Contrairement à son habitude, l’Orchestre National de Belgique se donne toute entière en flamand dans une comédie musicale inspiré des Sept Boules de cristal et Tintin et le temple du Soleil. Les textes sont signés par Seth Gaaikema et la musique par Dirk Brossé. Tintin n’aura pas fini d’être aimé et parodié. Ici l’air « Je ris de me voir si belle » est chantée brillamment par Jacqueline VanQuaille avec en duo avec la voix de Milou qui semble susciter tout l’intérêt de Bianca Castafiore. 18 morceaux composent la pièce et sur lesquels figurent le piano, la batterie, la guitare, la flûte alto, la flûte de pan, l’accordéon, etc. . (Jean-Nicolas De Surmont)

Maestro Music Productions (dis. Baltic, voir aussi www.musicalkuifje.com)) MMP 023


3.34

MAURICE OHANA, Féderico García Lorca : Llanto Por Ignacio Sánchez Mejías



En 1950, Jean Etienne Marie demande à Maurice Ohana d’écrire une œuvre pour le Centre culturel du Conservatoire de Paris. Le poème du poète espagnol Féderico García Lorca s’impose lui qui avait été accompagnateur de la danseuse et compagne du torero d’Ignacio Sánchez Mejías tué par un taureau en 1934 Argentina. Ce chant funeste est sous-titré oratorio ce qui invite à préciser qu’il n’est destiné à la scène. Poème d’une grande puissance rituelle, l’œuvre qui a fait connaître Ohana est interprétée par l’Ensemble Musicatreize, le baryton Lionel Peintre, Rodolfo de Souza et un chœur de femmes tous placés sous la direction de Roland Hayrabedian. Le livre qui accompagne le disque, volumineux, comprend, outre le poème en espagnol et en version française, est composé d’une analyse littéraire de Frédéric Deval, une analyse musicale de Christine Prost et des commentaires de José Bergamín et de Francis Marmande. (Jean-Nicolas De Surmont)

Actes Sud/Musicatreize (dis. Naïve) AT 34116-AD 098


3.0

1999 : Piano Concours Musical International Reine Elizabeth de Belgique
En 1952, le concours Ysaÿe de piano renaît de ses cendre et devient le prestigieux concours Reine Elizabeth qui couronne tous les quatre ans des pianistes du monde entier. En 1999, le lot de candidat fut dominé par l’Ecoles russe. Ning An, récipiendaire du 3e prix, de sa Sonate en ré majeur KV 576 de Mozart et Roland Krüger de sa Sonate n° 23 en fa mineur op. 57 de Beethoven rappellent la première Ecole de Vienne. Ce sont l’Ukrainien le russe Vitaly Samoshko et Alexander Ghindin qui remportèrent les premiers et deuxième prix de ce concours dans un répertoire romantique. Le coffret comprend trois disques et un livret bilingue anglais-français. Les interprètes sont accompagnés par L’Orchestre National de Belgique sous la direction de Marc Soustrot. (Jean-Nicolas De Surmont)

Cyprès (dis. Cypres records (www.cypres-records.com)) CYP 9607


3.0
PIANO 2003 : Concours Reine Elizabeth


De la même façon que le coffret de 1999, Cypres propose en quelque sorte les actes de ce prestigieux concours musical. Le premier disque est composé de pièces de Sergev Prokofiev (dont le deuxième concerto pour piano en sol mineur op. 16 est interprété par le grand lauréat Severin von Eckardstein), le deuxième des œuvres de Ian Munro, Ludwig van Beethoven, Jeroen D’Hoe, Igo Stravinski et Mily Balakirev et le troisième comporte des pièces de Wolfgang Amadeus Mozart, Franz Schubert, Beethoven et Joseph Haydn. Les jeunes pianistes sont accompagnés par l’Orchestre national de Belgique sous la direction de Gilbert Vaga et par l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie sous la houlette de Georges Octors. (Jean-Nicolas De Surmont)

Musica Numeris (dis. Cypres) CYP 9616

3.34
ATHUR HONEGGER : La Danse des morts


Malgré son titre, c’est en fait à l’œuvre de l’écrivain catholique Paul Claudel qu’est consacré ce disque. Les plages 1 à 8 font entendre d’abord le poème macabre sacré « La Danse des morts » sur une musique d’Arthur Honegger avec un orchestre, un récitant et trois chanteurs (soprano, alto et baryton) suivi du poème plastique profane « l’Homme et son désir » sur une musique de Darius Milhaud dans une version de concert pour 16 instruments solistes et percussion. Les paroles du bref oratorio d’Honegger sont incluses dans un livret signée Lucie Kayas. La récitation de « La Danse des morts » est effectuée par Lambert Wilson alors que Philippe White assure la direction du chœur de Radio France et Edmon Colomer celle de l’Orchestre de Picardie. L’enregistrement a été réalisé par Radio France en septembre 2000 à la cathédrale de Soissons. (Jean-Nicolas De Surmont)

Calliope (dis. Calliope) Cal 9526

3.24

DIMITRI CHOSTAKOVICH : Symphony n° 4 in C mineur opus 43


Sous la direction de Yuri Simonov, l’Orchestre national de Belgique présente cette 4e symphonie, une œuvre à grand déploiement et une variété d’instrumentation exceptionnel et d’une durée de 64 minutes. Elle répond au schéma classique « Allegretto poco moderato », « Moderato con moto », plus bref que les deux autres, et « Largo ». Elle a été composée en 1935 mais exécutée que 35 ans plus tard. La partition subit en effet les affres de la deuxième guerre et Chostakovich subit lui aussi des pressions extérieures. Mais le temps et la justice ont rendu gloire à cette symphonie (comme aux autres) qui s’éteint sur une lente et douce agonie. Un livret trilingue signé Harry Halbreich accompagne le compact-disque. (Jean-Nicolas De Surmont)

Bank (dis. Cypres)CYP 2618

3.0
JEAN-LUC BOUDREAU : Facteur de flûtes


Fabriquant de flûtes, le québécois Jean-Luc Boudreau présente ici une compilation d’œuvres variées faisant état de son catalogue sonore. La Ganassi en sol la :465, le prototype, flûte alto en métal amplifiée, sopranino la :415 d’après Denner, la flûte de sixte la : 415, la soprano la : 415, la flûte du quatre la : 415, l’alto d’après Steenbergen la : 415, la flûte alto en métal amplifiée, l’alto d’après Debey la : 415, la flûte de voix d’après Denner la : 415, la flûte cylindrique ténor en ré la : 440 figurent au catalogue. Les styles représentés vont de la musique au ground métal ! (Jean-Nicolas De Surmont)

Dis. www.boudreau-flutes.ca [s. n.]
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3.194 3
HENRI VIEUXTEMPS : Cello Concertos I et II


Le premier des deux concertos pour violoncelle date de 1875-1876 et emprunte la forme classique : allegro, andante et allegro. Il est enregistré pour la première fois dans sa version originale par l’Orchestre nationale de Belgique sous la direction de Theodor Guschbauer avec comme soliste, Marie Hallynck, professeure au Conservatoire royale de Musique à Bruxelles. Comme le premier, le second concerto est de style classique, coupe qui se retrouve chez Tchaikovsky, dont la virtuosité est maintes fois semblable au compositeur belge qui fut d’ailleurs professeur principal de violon de 1846 à 1852 à la Cour de l’Ecole impériale à Saint Petersbourg. En ce sens il semble pertinent de faire connaître l’œuvre de Vieuxtemps. Les prises de son ont été faites aux Palais de Beaux-Arts de Bruxelles, où l’ONB se produit souvent, en juin et décembre dernier 2003. (Jean-Nicolas De Surmont)

Enki production (dis. Cypres) CYP 4609

3.194.3
JOSEPH JONGEN : Impressions d’ardennes, concerto pour violoncelle et fantaisie


Directeur du Conservatoire de Bruxelles entre 1925 et 1939, ce compositeur liégeois su intégrer les influences des œuvres diverses que mettaient à sa disposition la scène musicale belge et des compositeurs qu’il rencontra. Les Impressions d’Ardennes (1913) op. 44 a quelque chose de César Franck et de Vincent d’Indy décrivant sous un mode impressionniste les sensations offertes par les hauts plateaux ardennais. Pour Hugo Becker, futur professeur au Conservatoire Royal de Liège, il écrivit le Concerto pour violoncelle et orchestre op. 18. (1900) de coupe classique. Enfin la Fantaisie sur deux noëls populaires wallons (1902) mêle, comme l’écrit dans le livret Michel Stockhem, le « discours le plus élevé et le ton bon enfant, que nous rencontrons et qui, peut-être bien, pourra nous séduire le plus ». Les œuvres sont interprétées par l’Orchestre national de Belgique sous la direction de Roman Kofman avec Marie Hallynck comme soliste. (Jean-Nicolas De Surmont)

Enki Productions (dis. Cypres) CYP 1634

3.37

KUIFJE : De Zonnetempel, de musical


Contrairement à son habitude, l’Orchestre National de Belgique se donne toute entière en flamand dans une comédie musicale inspiré des Sept Boules de cristal et Tintin et le temple du Soleil. Les textes sont signés par Seth Gaaikema et la musique par Dirk Brossé. Tintin n’aura pas fini d’être aimé et parodié. Ici l’air « Je ris de me voir si belle » est chantée brillamment par Jacqueline VanQuaille avec en duo avec la voix de Milou qui semble susciter tout l’intérêt de Bianca Castafiore. 18 morceaux composent la pièce et sur lesquels figurent le piano, la batterie, la guitare, la flûte alto, la flûte de pan, l’accordéon, etc. . (Jean-Nicolas De Surmont)

Maestro Music Productions (dis. Baltic, voir aussi www.musicalkuifje.com)) MMP 023


3.34

MAURICE OHANA, Féderico García Lorca : Llanto Por Ignacio Sánchez Mejías



En 1950, Jean Etienne Marie demande à Maurice Ohana d’écrire une œuvre pour le Centre culturel du Conservatoire de Paris. Le poème du poète espagnol Féderico García Lorca s’impose lui qui avait été accompagnateur de la danseuse et compagne du torero d’Ignacio Sánchez Mejías tué par un taureau en 1934 Argentina. Ce chant funeste est sous-titré oratorio ce qui invite à préciser qu’il n’est destiné à la scène. Poème d’une grande puissance rituelle, l’œuvre qui a fait connaître Ohana est interprétée par l’Ensemble Musicatreize, le baryton Lionel Peintre, Rodolfo de Souza et un chœur de femmes tous placés sous la direction de Roland Hayrabedian. Le livre qui accompagne le disque, volumineux, comprend, outre le poème en espagnol et en version française, est composé d’une analyse littéraire de Frédéric Deval, une analyse musicale de Christine Prost et des commentaires de José Bergamín et de Francis Marmande. (Jean-Nicolas De Surmont)

Actes Sud/Musicatreize (dis. Naïve) AT 34116-AD 098


3.0

1999 : Piano Concours Musical International Reine Elizabeth de Belgique
En 1952, le concours Ysaÿe de piano renaît de ses cendre et devient le prestigieux concours Reine Elizabeth qui couronne tous les quatre ans des pianistes du monde entier. En 1999, le lot de candidat fut dominé par l’Ecoles russe. Ning An, récipiendaire du 3e prix, de sa Sonate en ré majeur KV 576 de Mozart et Roland Krüger de sa Sonate n° 23 en fa mineur op. 57 de Beethoven rappellent la première Ecole de Vienne. Ce sont l’Ukrainien le russe Vitaly Samoshko et Alexander Ghindin qui remportèrent les premiers et deuxième prix de ce concours dans un répertoire romantique. Le coffret comprend trois disques et un livret bilingue anglais-français. Les interprètes sont accompagnés par L’Orchestre National de Belgique sous la direction de Marc Soustrot. (Jean-Nicolas De Surmont)

Cyprès (dis. Cypres records (www.cypres-records.com)) CYP 9607


3.0
PIANO 2003 : Concours Reine Elizabeth


De la même façon que le coffret de 1999, Cypres propose en quelque sorte les actes de ce prestigieux concours musical. Le premier disque est composé de pièces de Sergev Prokofiev (dont le deuxième concerto pour piano en sol mineur op. 16 est interprété par le grand lauréat Severin von Eckardstein), le deuxième des œuvres de Ian Munro, Ludwig van Beethoven, Jeroen D’Hoe, Igo Stravinski et Mily Balakirev et le troisième comporte des pièces de Wolfgang Amadeus Mozart, Franz Schubert, Beethoven et Joseph Haydn. Les jeunes pianistes sont accompagnés par l’Orchestre national de Belgique sous la direction de Gilbert Vaga et par l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie sous la houlette de Georges Octors. (Jean-Nicolas De Surmont)

Musica Numeris (dis. Cypres) CYP 9616

3.34
ATHUR HONEGGER : La Danse des morts


Malgré son titre, c’est en fait à l’œuvre de l’écrivain catholique Paul Claudel qu’est consacré ce disque. Les plages 1 à 8 font entendre d’abord le poème macabre sacré « La Danse des morts » sur une musique d’Arthur Honegger avec un orchestre, un récitant et trois chanteurs (soprano, alto et baryton) suivi du poème plastique profane « l’Homme et son désir » sur une musique de Darius Milhaud dans une version de concert pour 16 instruments solistes et percussion. Les paroles du bref oratorio d’Honegger sont incluses dans un livret signée Lucie Kayas. La récitation de « La Danse des morts » est effectuée par Lambert Wilson alors que Philippe White assure la direction du chœur de Radio France et Edmon Colomer celle de l’Orchestre de Picardie. L’enregistrement a été réalisé par Radio France en septembre 2000 à la cathédrale de Soissons. (Jean-Nicolas De Surmont)

Calliope (dis. Calliope) Cal 9526

3.24

DIMITRI CHOSTAKOVICH : Symphony n° 4 in C mineur opus 43


Sous la direction de Yuri Simonov, l’Orchestre national de Belgique présente cette 4e symphonie, une œuvre à grand déploiement et une variété d’instrumentation exceptionnel et d’une durée de 64 minutes. Elle répond au schéma classique « Allegretto poco moderato », « Moderato con moto », plus bref que les deux autres, et « Largo ». Elle a été composée en 1935 mais exécutée que 35 ans plus tard. La partition subit en effet les affres de la deuxième guerre et Chostakovich subit lui aussi des pressions extérieures. Mais le temps et la justice ont rendu gloire à cette symphonie (comme aux autres) qui s’éteint sur une lente et douce agonie. Un livret trilingue signé Harry Halbreich accompagne le compact-disque. (Jean-Nicolas De Surmont)

Bank (dis. Cypres)CYP 2618

3.0
JEAN-LUC BOUDREAU : Facteur de flûtes


Fabriquant de flûtes, le québécois Jean-Luc Boudreau présente ici une compilation d’œuvres variées faisant état de son catalogue sonore. La Ganassi en sol la :465, le prototype, flûte alto en métal amplifiée, sopranino la :415 d’après Denner, la flûte de sixte la : 415, la soprano la : 415, la flûte du quatre la : 415, l’alto d’après Steenbergen la : 415, la flûte alto en métal amplifiée, l’alto d’après Debey la : 415, la flûte de voix d’après Denner la : 415, la flûte cylindrique ténor en ré la : 440 figurent au catalogue. Les styles représentés vont de la musique au ground métal ! (Jean-Nicolas De Surmont)

Dis. www.boudreau-flutes.ca [s. n.]
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3.194 3
HENRI VIEUXTEMPS : Cello Concertos I et II


Le premier des deux concertos pour violoncelle date de 1875-1876 et emprunte la forme classique : allegro, andante et allegro. Il est enregistré pour la première fois dans sa version originale par l’Orchestre nationale de Belgique sous la direction de Theodor Guschbauer avec comme soliste, Marie Hallynck, professeure au Conservatoire royale de Musique à Bruxelles. Comme le premier, le second concerto est de style classique, coupe qui se retrouve chez Tchaikovsky, dont la virtuosité est maintes fois semblable au compositeur belge qui fut d’ailleurs professeur principal de violon de 1846 à 1852 à la Cour de l’Ecole impériale à Saint Petersbourg. En ce sens il semble pertinent de faire connaître l’œuvre de Vieuxtemps. Les prises de son ont été faites aux Palais de Beaux-Arts de Bruxelles, où l’ONB se produit souvent, en juin et décembre dernier 2003. (Jean-Nicolas De Surmont)

Enki production (dis. Cypres) CYP 4609

3.194.3
JOSEPH JONGEN : Impressions d’ardennes, concerto pour violoncelle et fantaisie


Directeur du Conservatoire de Bruxelles entre 1925 et 1939, ce compositeur liégeois su intégrer les influences des œuvres diverses que mettaient à sa disposition la scène musicale belge et des compositeurs qu’il rencontra. Les Impressions d’Ardennes (1913) op. 44 a quelque chose de César Franck et de Vincent d’Indy décrivant sous un mode impressionniste les sensations offertes par les hauts plateaux ardennais. Pour Hugo Becker, futur professeur au Conservatoire Royal de Liège, il écrivit le Concerto pour violoncelle et orchestre op. 18. (1900) de coupe classique. Enfin la Fantaisie sur deux noëls populaires wallons (1902) mêle, comme l’écrit dans le livret Michel Stockhem, le « discours le plus élevé et le ton bon enfant, que nous rencontrons et qui, peut-être bien, pourra nous séduire le plus ». Les œuvres sont interprétées par l’Orchestre national de Belgique sous la direction de Roman Kofman avec Marie Hallynck comme soliste. (Jean-Nicolas De Surmont)

Enki Productions (dis. Cypres) CYP 1634

3.37

KUIFJE : De Zonnetempel, de musical


Contrairement à son habitude, l’Orchestre National de Belgique se donne toute entière en flamand dans une comédie musicale inspiré des Sept Boules de cristal et Tintin et le temple du Soleil. Les textes sont signés par Seth Gaaikema et la musique par Dirk Brossé. Tintin n’aura pas fini d’être aimé et parodié. Ici l’air « Je ris de me voir si belle » est chantée brillamment par Jacqueline VanQuaille avec en duo avec la voix de Milou qui semble susciter tout l’intérêt de Bianca Castafiore. 18 morceaux composent la pièce et sur lesquels figurent le piano, la batterie, la guitare, la flûte alto, la flûte de pan, l’accordéon, etc. . (Jean-Nicolas De Surmont)

Maestro Music Productions (dis. Baltic, voir aussi www.musicalkuifje.com)) MMP 023


3.34

MAURICE OHANA, Féderico García Lorca : Llanto Por Ignacio Sánchez Mejías



En 1950, Jean Etienne Marie demande à Maurice Ohana d’écrire une œuvre pour le Centre culturel du Conservatoire de Paris. Le poème du poète espagnol Féderico García Lorca s’impose lui qui avait été accompagnateur de la danseuse et compagne du torero d’Ignacio Sánchez Mejías tué par un taureau en 1934 Argentina. Ce chant funeste est sous-titré oratorio ce qui invite à préciser qu’il n’est destiné à la scène. Poème d’une grande puissance rituelle, l’œuvre qui a fait connaître Ohana est interprétée par l’Ensemble Musicatreize, le baryton Lionel Peintre, Rodolfo de Souza et un chœur de femmes tous placés sous la direction de Roland Hayrabedian. Le livre qui accompagne le disque, volumineux, comprend, outre le poème en espagnol et en version française, est composé d’une analyse littéraire de Frédéric Deval, une analyse musicale de Christine Prost et des commentaires de José Bergamín et de Francis Marmande. (Jean-Nicolas De Surmont)

Actes Sud/Musicatreize (dis. Naïve) AT 34116-AD 098


3.0

1999 : Piano Concours Musical International Reine Elizabeth de Belgique
En 1952, le concours Ysaÿe de piano renaît de ses cendre et devient le prestigieux concours Reine Elizabeth qui couronne tous les quatre ans des pianistes du monde entier. En 1999, le lot de candidat fut dominé par l’Ecoles russe. Ning An, récipiendaire du 3e prix, de sa Sonate en ré majeur KV 576 de Mozart et Roland Krüger de sa Sonate n° 23 en fa mineur op. 57 de Beethoven rappellent la première Ecole de Vienne. Ce sont l’Ukrainien le russe Vitaly Samoshko et Alexander Ghindin qui remportèrent les premiers et deuxième prix de ce concours dans un répertoire romantique. Le coffret comprend trois disques et un livret bilingue anglais-français. Les interprètes sont accompagnés par L’Orchestre National de Belgique sous la direction de Marc Soustrot. (Jean-Nicolas De Surmont)

Cyprès (dis. Cypres records (www.cypres-records.com)) CYP 9607


3.0
PIANO 2003 : Concours Reine Elizabeth


De la même façon que le coffret de 1999, Cypres propose en quelque sorte les actes de ce prestigieux concours musical. Le premier disque est composé de pièces de Sergev Prokofiev (dont le deuxième concerto pour piano en sol mineur op. 16 est interprété par le grand lauréat Severin von Eckardstein), le deuxième des œuvres de Ian Munro, Ludwig van Beethoven, Jeroen D’Hoe, Igo Stravinski et Mily Balakirev et le troisième comporte des pièces de Wolfgang Amadeus Mozart, Franz Schubert, Beethoven et Joseph Haydn. Les jeunes pianistes sont accompagnés par l’Orchestre national de Belgique sous la direction de Gilbert Vaga et par l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie sous la houlette de Georges Octors. (Jean-Nicolas De Surmont)

Musica Numeris (dis. Cypres) CYP 9616

3.34
ATHUR HONEGGER : La Danse des morts


Malgré son titre, c’est en fait à l’œuvre de l’écrivain catholique Paul Claudel qu’est consacré ce disque. Les plages 1 à 8 font entendre d’abord le poème macabre sacré « La Danse des morts » sur une musique d’Arthur Honegger avec un orchestre, un récitant et trois chanteurs (soprano, alto et baryton) suivi du poème plastique profane « l’Homme et son désir » sur une musique de Darius Milhaud dans une version de concert pour 16 instruments solistes et percussion. Les paroles du bref oratorio d’Honegger sont incluses dans un livret signée Lucie Kayas. La récitation de « La Danse des morts » est effectuée par Lambert Wilson alors que Philippe White assure la direction du chœur de Radio France et Edmon Colomer celle de l’Orchestre de Picardie. L’enregistrement a été réalisé par Radio France en septembre 2000 à la cathédrale de Soissons. (Jean-Nicolas De Surmont)

Calliope (dis. Calliope) Cal 9526

3.24

DIMITRI CHOSTAKOVICH : Symphony n° 4 in C mineur opus 43


Sous la direction de Yuri Simonov, l’Orchestre national de Belgique présente cette 4e symphonie, une œuvre à grand déploiement et une variété d’instrumentation exceptionnel et d’une durée de 64 minutes. Elle répond au schéma classique « Allegretto poco moderato », « Moderato con moto », plus bref que les deux autres, et « Largo ». Elle a été composée en 1935 mais exécutée que 35 ans plus tard. La partition subit en effet les affres de la deuxième guerre et Chostakovich subit lui aussi des pressions extérieures. Mais le temps et la justice ont rendu gloire à cette symphonie (comme aux autres) qui s’éteint sur une lente et douce agonie. Un livret trilingue signé Harry Halbreich accompagne le compact-disque. (Jean-Nicolas De Surmont)

Bank (dis. Cypres)CYP 2618

3.0
JEAN-LUC BOUDREAU : Facteur de flûtes


Fabriquant de flûtes, le québécois Jean-Luc Boudreau présente ici une compilation d’œuvres variées faisant état de son catalogue sonore. La Ganassi en sol la :465, le prototype, flûte alto en métal amplifiée, sopranino la :415 d’après Denner, la flûte de sixte la : 415, la soprano la : 415, la flûte du quatre la : 415, l’alto d’après Steenbergen la : 415, la flûte alto en métal amplifiée, l’alto d’après Debey la : 415, la flûte de voix d’après Denner la : 415, la flûte cylindrique ténor en ré la : 440 figurent au catalogue. Les styles représentés vont de la musique au ground métal ! (Jean-Nicolas De Surmont)

Dis. www.boudreau-flutes.ca [s. n.]
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3.46 FRA

FRANCESCO COLOMBINI : Concerti ecclesiastici-Motetti concertati


Musicien salarié de l’Eglise di San Pietro, la principale église de la ville de Massa, son lieu de naissance, Colombini y est titulaire accompagnant à la basse continue les voix polyphoniques qui interagissent avec un chœur soutenant une polyphonie concertante à double cœur. Les pièces chantées en latin évoquent les pages laudatives de la vie christique. Plusieurs fois réédités à Anvers et à Venise, les Concerti ecclesiastici, op VII datent de 1628 contemporaine des Mottetti concertati op. VI (1626-1638). L’auditeur y trouvera un style concertant élégant faisant alterner musique vocale et musique instrumentale. Les pièces pour clavier Dall’intavolatura del fondo Foà restent ambiguëes quant à leur attribution, d’affirmer l’auteure du livret Patrizia Radicchi. (Jean-Nicolas De Surmont)

TACTUS (dis CD diffusion pour la France et l’étranger (www.cddiffusion.fr), Tactus pour l’Italie) TC 585301


3.2 GIR

GIROLAMO FRESCOBALDI : Il Primo libro di Capricci

On oublie trop souvent l’influence de Frescobaldi sur des compositeurs comme Bach. Considéré comme le plus important compositeur pour orgue de l’école italienne, son répertoire est souvent oublié au profit du répertoire français et allemand. N’empêche les œuvres interprétées par Francesco Tasini à l’Eglise di San Michele in Bosco de Bologne ville rénommée pour l’ « histoire musicale » italienne sont d’une grande richesse sur le plan de l’histoire de l’orgue. Ici, Tasini est parfois accompagné par Stefano Tincani au trombone ténor. Les onze capricci sous titrés "Canzon francese, e recercari" (Venezia 1626), suivant le modèle de la Canzone se subdivisant en une quantité de sections en contraste souvent reliées par des passages dans le style de la Toccata. Rien d’étonnant puisque la canzone francese est déjà imprimée à Venise depuis un siècle et le genre influence nettement le nord de l’Italie au delà des Alpes, certains capricci font d’ailleurs appels à des mélodies populaires. (Jean-Nicolas De Surmont)

Tactus (CD diffusion pour la France (www.cddiffusion.fr)et l’étranger et Tactus pour l’Italie) TC 580605

3.32 CRI

CRISTOFANO MALVEZZI : Madrigali a 5 e 6 voci, musica figurata


Le disque de Claudio Malvezzi, chanoine de la Basilique florentine San Lorenzo à partir de 1562 est composé de 13 madrigaux à 5 voix et de 6 à six voix pour un minutage de 55 minutes. Les instruments qui paraissent sur cette compilation du polyphonistes sont les flûtes soprano et ténor, le trombone alto, le trombone ténor et basse, l’orgue et le clavecin italien imité d’un modèle de Grimaldi. Certains des textes poétiques sont de la main du poètes humaniste Pétrarque qui vécu deux siècles avant le compositeur de Lucques et d’autres d’Ottavio Rinuccini. Les madrigaux à cinq voix se manifeste par une propension aux complexités contrapuntiques. A la suite des madrigaux à six voix, deux ricercares et une canzona accompagnent cette sélection. Le livret comprend l’italien, l’anglais et le français et est signé de la plume de Piero Gargiulo qui a aussi transcrit quelques uns des madrigaux dont les textes apparaissent à la fin du livret. (Jean-Nicolas De Surmont)

Tactus (dis. CD diffusion pour la France, Tactus pour l’Italie) TC 541301


3.12 MOZ
W.A. MOZART : Sonatas for piano and violin


Les sonates pour violon et piano font couramment l’objet d’enregistrements : Frank Peter Zimmermann/Alexander Lonquich, Clara Haskil/Jean Grumiaux, Augustin Dumay/Mario João Pires, mais l’originalité de cet enregistrement réside dans le fait que les interprètent se produisent sur des instruments d’époque. Gabriela Demeterová se produit avec un violon de l’atelier de Kašpar Strnad (1795) et Norbert Heller joue sur un piano-forte de la collection Libochovice Palace. Le style est proche de l’école de Mannheim, offrant une musique pleine de charme et de douceur, étonnement loin de la frivolité mozartienne qui fait souvent la marque de commerce du compositeur autrichien. Les sonates sont numérotées 301, 302, 303, 304 au catalogue Koechel. (Jean-Nicolas De Surmont)

GZ digital media (dis. www.cddiffusion. fr) L1 0565-2131.
Verrouillé