Chroniques de septembre 2007

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Modérateur : Lopez Noël

Marc Poteaux
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Chroniques de septembre 2007

Message par Marc Poteaux »

2.67 BAD Punk rock
BAD RELIGION : New Maps Of Hell
Bon, soyons clairs ; la perspective d'un nouvel album de Bad Religion, tout ancètre-du-punk-rock-et-toujours-en-forme qu'il soit, n'éveille pas une furieuse attente chez votre serviteur. Bad Religion a depuis de nombreuses années trouvé son style et ne s'en éloigne pas d'un iota. C'est du très bon punk, mélodique et entraînant, politique et critique, chaque album contient des tubes énormes, mais sorti de ça, le concept de "surprise" est totalement absent. C'est déjà pas mal me diront les fans. Et ils n'auront pas tort. Et bien qu'ils se rassurent ; "New Maps Of Hell", c'est du pur Bad Religion, soit 16 titres qui se suivent et se ressemblent tout en étant suffisemment différents pour qu'on les différencie sans mal. Une attention plus particulière a été apportée aux choeurs, tantôt "Weezeriens" tantôt hardcore. De très bonnes chansons, quelques-unes plus moyennes, mais l'ensemble reste très cohérent et agréable à l'oreille, et on est finalement obligé d'apprécier cet album, tant il regorge de mélodies accrocheuses et évite toujours les fautes de goût. Encore une fois bravo, monsieur Gurewitz ! (Marc Poteaux)
Epitaph (dis. PIAS) 86863
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Message par Marc Poteaux »

2.53 BEH Death black
BEHEMOTH : The Apostasy
De plus en plus death, Behemoth poursuit son chemin jonché de cadavres avec un "The Apostasy" plus violent encore que ne pouvait l'être "Demigod", et encore une fois un peu plus brutal death. C'est donc un Behemoth plus cru qui est à l'oeuvre ici. Du moins jusqu'à "Inner Sanctum", titre extrêmement puissant et en même temps très original, à la fois violent, ambiancé, technique et malsain. Exception qui confirme la règle, car dès ce titre passé, on replonge dans l'hyper-violence caractéristique de l'oeuvre des polonais. Rien à jeter ici, même si on regrettera le côté "occulte" du précédent, qui apportait une valeur ajoutée certaine à un genre sans concession tel que le pratiquent nombre de formations à travers le monde, encore et encore. Pas avec la même rigueur ni la même efficacité, d'accord d'accord...(Marc Poteaux)
Regain (dis. Century Media) RR099
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Message par Marc Poteaux »

2.64 BER Post hardcore
BERSERK FOR TEA TIME : Ink...And Paper
Camarades de chambre de Cortez, les suisses de Berserk For Tea Time ont en commun avec ces derniers le côté évolué et progressif de leur hardcore. Tantôt classique, foutraque, ambiancé ou rock, "Ink...And Paper", qui lorgne autant du côté du screamo que du post hardcore ou du mathcore, n'est pourtant pas l'album indigeste qu'on pourrait penser. Les changements de rythmes sont amenés intelligemment, et les passages syncopés s'intègrent à l'ensemble sans douleur. Mais l'album n'est pas exempt de défauts : le plus gros est l'accent (les paroles sont en anglais), qui rappelle les heures sombres de certains groupes français, l'utilisation systématique du chant parlé sur des passages lents, qui a tendance à énerver après quelques morceaux, et un certain manque d'âme lors de certains passages brutaux. Rien qui ne puisse être corrigé bien sûr, mais il faudra y prêter attention assez vite tout de même. Par contre, bravo au label pour l'artwork vraiment original pour le genre, et la présence des paroles dans le digipack (c'est toujours intéressant de comprendre ce que les chanteurs hurlent avec tant d'application). Un bilan mitigé mais qui tire plutôt vers le positif. (Marc Poteaux)
Saïko / Get A Life (dis. La Baleine) SAIK018 / GAL004.5
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Message par Marc Poteaux »

2.53 DAR Dark metal
DARK TRANQUILLITY : Fiction
Dark Tranquillity m'a écrit une chanson. Elle s'appelle "Inside The Partical Storm", et se trouve sur leur dernier album en date, "Fiction". Eh oui, que voulez-vous que je vous dise de plus ? Ah, bien sûr, ça fait un moment que que je suis leur parcours, que je vante leurs mérites, que je continue de m'extasier sur leur évolution constante, que je porte aux nues "The Gallery". Et aujourd'hui, me voilà récompensé, car, à l'instar de Paradise Lost, cette année 2007 les voit revenir à des intentions plus belliqueuses et à des structures un peu plus "progressives" qui rappellent l'époque glorieuse de "The Gallery". "Fiction" est un de ces albums qui vous renverse et vous emporte avec lui pour ne plus vous lâcher jusqu'à l'arrêt total de la platine. Et là où Michael Stanne et ses accolytes sont très forts, c'est qu'ils allient le meilleur des différentes périodes du groupe, en laissant soigneusement de côté tout ce qui était moins convainquant. Retour donc à la case dark metal progressif et mélodique, avec toujours cette accroche mélodique incomparable et cette voix rugueuse parfaite. Le chant clair se fait ici plus discret, et est vraiment à sa place lorsqu'il est utilisé, les claviers et effets se fondent parfaitement dans la masse, les soli de guitare sont naturels et pas le moins du monde pompeux... Les dix titres de ce nouvel opus sont autant d'épopées narrées avec rage et émotion, et l'adhésion à cet art, dont la beauté n'a d'égal que l'intensité, est une évidence. Enorme. (Marc Poteaux)
Century Media (dis. Emi) CM77621-2
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Message par Marc Poteaux »

2.66 DIN Grunge rock
DINOSAUR JR : Beyond
"Beyond" ? "From Beyond" presque hein, on ne l'attendait plus cette reformation. On ne l'espérait même plus pour être honnête, tant les albums solo du dinosaure junior en chef Jay Mascis étaient palôts en comparaison avec des albums de la trempe d'un "Where You Been" ou d'un "Green Mind". Alors qu'est-on en droit d'attendre de la reformation d'une gloire passée ? Les premières secondes plantent le décor ; retour au rock foutraque et débraillé, à la voix approximative, aux solis typiques. Tout est là pour nous faire replonger, et comme nous sommes des faibles, la sauce prend et on est dedans au bout de la première chanson, comme un fan d'AC/DC découvrant le nouvel album de ses australiens préférés. La comparaison n'est pas anodine, puisque les deux formations ont en commun un immobilisme prononcé, et un gros coup de typex à la place du mot "évolution" dans leur dictionnaire. Mais qui irait s'en plaindre là ? "Beyond", c'est un putain de bon album de rock, mis sur pied par des cinquantenaires qui en ont encore sous le pied. Y'a des papys du rock qui feraient bien d'en prendre de la graine, plutôt que de nous refourguer des daubes dont même Tragédie ne voudrait pas...(Marc Poteaux)
PIAS (dis. PIAS) PIL070CD
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Message par Marc Poteaux »

2.53 MAL Horror metal raté
MALSAIN : The Disease
Malsain, voilà un drôle de nom pour un groupe norvégien ! Ah, mais le groupe compte en ses rangs un bassiste français, voilà qui explique tout ! Passées ces considérations etymologiques, intéressons-nous à la musique du groupe : un horror metal qui donne plus de place à la guitare qu'aux claviers, voilà qui est audacieux mais qui peut s'avérer assez casse-gueule...Et au bout de quelques titres, c'est bien le sentiment d'ennui qui domine, malgré l'impressionnant timbre de la chanteuse et les ambiances doom monolithiques. On sent le groupe plein de bonnes intentions, essayant d'installer son univers propre. Mais il faut se rendre à l'évidence, ça ne marche pas, la musique de Malsain sent le réchauffé, les titres se suivent et se ressemblent, et le terme "horror" est ici vraiment usurpé, la musique se rapprochant plutôt d'un dark metal ultra-classique. Malsain, non. Pénible, oui. (Marc Poteaux)
Dark Essence (dis. Plastic Head) KAR027
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Message par Marc Poteaux »

2.53 PRI Hardcore metal
PRIMAL AGE : A Hell Romance
Quelques mois après la réédition de leur seule production à ce jour, "The Light To Purify", Primal Age revient pour nous abreuver de bon hardcore des familles. Un retour plus brutal et compact, bien dans l'air du temps, un peu à la manière d'un Deviate qui aurait copulé avec Arkangel un soir de pleine lune. Ca manque parfois un peu de finesse, un ou deux titres sont moins convainquants que les autres, mais l'ensemble est très convaincant, le groupe ne s'interdisant pas de flirter avec le death ou le post hardcore qui permettent d'éviter la monotonie. Mais bon, soyons indulgents, et reconnaissons à ce "A Hell Romance" des qualités et une légitimité certaines dans le domaine du hardcore metal direct et sans concessions. (Marc Poteaux)
Customcore (dis. Season Of Mist) DRUG025
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Message par Marc Poteaux »

2.53 SAM Dark metal martial
SAMAEL : Solar Soul
Les suisses de Samael poursuivent avec ce "Solar Soul" dans la droite lignée du précédent "Reign Of Light" sur leur voie dark metal martial très personnel. Ce nouvel album, le septième en date, est un peu plus orienté guitares et intègre des influences orientales. Mais à l'écoute de ces onze titres, une évidence s'impose ; Samael a perdu de sa superbe. Car la magie développée sur les disques précédents n'opère ici qu'à partir du sixième titre, les autres sonnant comme une mise en bouche un peu fade. Alors c'est sur, à partir de "Alliance", la machine s'emballe et le groupe nous propose de très bons titres, qui sonnent parfois comme la rencontre de Orphaned Land et Laibach pour le coup. Mais le sentiment dominant à la fin de "Olympus", c'est bien celui d'avoir écouté un album en demi-teinte, ou un bon ep. Un des rares faux pas dans la discographie des suisses. (Marc Poteaux)
Nuclear Blast (dis. Pias) NB1898-2
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Message par Marc Poteaux »

2.53 SLA Black punk
SLAVIA : Strength And Vision
Certains ont besoin de temps (mais alors vraiment de beaucoup de temps) pour travailler. C'est le cas de Jonas Raskolnikov Christiansen, ci-devant leader car unique musicien de Slavia. Constatez vous-mêmes : dix ans d'existence, huit démos, deux ep, et voilà qu'arrive enfin ce "Strength And Vision". Le jeu en valait-il la chandelle ? Voyons un peu. Un passage d'une symphonie de Dvorak en intro pour le côté froid et martial, c'est toujours bon à prendre. Sauf que dès cette intro passée, on plonge dans un punk black qui se veut martial et froid mais qui finalement nous laisse bien tiède. Oui, certains riffs sont bien sentis, et certains passages très réussis, mais ça reste du déjà entendu, et la volonté de Jonas d'être plus sombre que le voisin ne cadre pas avec la réalité musicale de l'album. Au final, Slavia est une formation que je n'aurai guère de mal à oublier, et qui aurait aussi bien pû rester pour toujours dans la confidentialité dans laquelle elle se complaisait jusqu'ici ! (Marc Poteaux)
Drakkar productions (dis. Drakkar) DKCD055
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Message par Marc Poteaux »

2.23 SMI Pop rock
SMITH, Elliott : New Moon
Elliott Smith nous a quitté depuis quatre ans maintenant, et on en finit plus d'exhumer son cadavre et de l'agiter comme une marionette pour glaner quelques dollars de plus. Ainsi nous donne-t-on ce "New Moon" en patûre, double-cd bourré d'inédits et de titres rares. Soit 24 titres qui nous replongent avec une mélancolie masochiste dans l'univers fragile et poétique du songwriter. Et si quelques titres comme "High Times", "Riot Coming", "Go By", "Georgia Georgia" ou la version alternative de "Miss Misery" se révèlent être de pures pépites, de nombreux autres ont un goût d'inachevé. A partir de là, que penser d'une telle entreprise ? Est-ce un devoir de mémoire, un dernier hommage ou un manque de respect que de proposer des chansons sous cette forme, alors que l'artiste lui-même n'aurait pas voulu qu'on les découvre telles quelles ? A chacun de trouver sa réponse. Restent ces chansons douces-amères, cette voix magique, ces émotions à fleur de peau. Et le regret d'avoir perdu un artiste exceptionnel. (Marc Poteaux)
Domino (dis. PIAS) WIG198
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2.12 TIG Psychobilly countrysant
TIGER ARMY : Music From Regions Beyond
Quatrième album pour Tiger Army, qui après avoir aiguisé ses crocs lors de ses deux premiers albums, les a franchement plantés dans le flamby pour un troisième opus franchement molasson et très moyen. Amère déception pour votre serviteur qui voyait déjà dans le groupe un compagnon fidèle. Heureusement, la vie n'est pas avare en surprises, et ce quatrième album, s'il ne comble pas toutes mes attentes, est tout de même un beau retournement de situation. De son goût un peu envahissant pour la variétoche, de ses accents country-rock un peu lourds, le combo en a fait des atouts indéniables, créant une musique hybride entre punkabilly, pop rock et rock latino. Bon, il faudra juste oublier le fort penchant du trio pour ce côté latin, qui se traduit ici par le titre "Hechizo De Amor", qui pourrait être acceptable s'il n'était pas chanté en espagnol, et avec un accent vraiment abominable. Ne nous méprenons pas ; le groupe n'est pas revenu au niveau de ses oeuvres de jeunesse, mais "Music From Regions Beyond" présente tout de même suffisemment de bons titres pour justifier son achat. (Marc Poteaux)
Hellcat (dis. Epitaph) 804922
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2.53 TOM Metal tribal
TOMAHAWK : Anonymous
Chaque nouvel album de Mike Patton (soit vu le rythme du bonhomme tous les six mois environ) est un passage obligatoire pour moi. Depuis ma prime adolescence, ce monsieur m'a ouvert l'esprit et initié aux formes musicales les plus tordues et créatives qui soient, ce pour quoi je lui serai éternellement reconnaissant. Et pourtant, je ne suis pas un de ses fans inconditionnels. Prenons Tomahawk par exemple, dont cet "Anonymous" est le troisième album. Jamais je n'ai compris ni apprécié ce projet, et à l'écoute de cet opus inspiré des chants et traditions d'indiens d'amérique, ce n'est pas prêt de changer. Très ambiancés et par essence très tribaux, les titres rappellent pourtant parfois quelques passages du Fantômas de "The Director's Cut". Peut-être par ce côté percussif, ce chant possédé, cette alternance de passages "caverneux", violents ou plus légers. Mais "Anonymous", tout en étant une oeuvre hybride au postulat de départ intéressant, ne parvient pas à accrocher suffisemment l'oreille pour devenir autre chose qu'un disque moyen. (Marc Poteaux)
Ipecac (dis. Southern) IPC-089
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2.53 VEH Black metal atmosphérique
VEHEMENTER NOS : Eponyme
Quand on m'a parlé d'un nouveau groupe français qui se complaisait dans un post black metal de qualité et en langue française, ça m'a titillé. Je devais donc me procurer ce premier album de Vehementer Nos pour m'assurer de la véracité de ces propos anonymes. Après l'écoute de ces cinq titres, une évidence s'impose ; le talent ne s'arrête pas à nos frontières. Si la base est clairement black (presque raw par moments), on croise aussi ici des passages baroques à base de guitares sèches et violons, des passages narratifs, une flûte...Et le tout très intelligemment agencé, et sans jamais renier la haine profonde qui est au coeur de leur art. Cela aboutit à créer un très grand moment de black metal intelligent, et à leur apporter immédiatement mon soutien. Fort. (Marc Poteaux)
Osmose (dis. Socadisc) OPCD 192
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2.53 YOG Grindcore
YOG : Years Of Nowhere
Mes p'tits gars de Yog ont eu un parcours à l'image de leur musique avant de sortir ce premier album. Brutal et chaotique. Formation, split, reformation, changement de direction, changements de line-up, ça sent la prise de bec tout ça. Pas étonnant donc que, lâchés dans le studio mécanique à La-Chaux-de-Fonds, dans leur suisse natale, ils laissent libre cours à leurs sentiments et nous expriment leur colère pour le moins vertement ! Court mais intense, "Years Of Nowhere" nous ramène dans le terrain de chasse de Pig Destroyer et consorts avec une cible sur le ventre. Ici ça bastonne à tout va, pas de temps pour souffler. Et c'est, pour peu qu'on prenne la peine de réécouter le disque pour bien s'en imprégner, ma foi bien agréable. Car si Yog ne fait rien pour se démarquer de ses influences, il les a pourtant assez digérées pour produire un grindcore efficace et pas dénué d'idées personnelles. Et lorsqu'arrive le treizième et dernier titre, on ne s'attend pas du tout à un morceau de doomcore de 9 minutes en forme de plongée dans les ténèbres ! Yog est donc un bon groupe qui semble-t-il en a encore sous le coude...(Marc Poteaux)
Get A Life ! (dis. La Baleine) GAL006
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2.53 PAR Gothic metal
PARADISE LOST : In Requiem
Retour annoncé sur des terres plus sombres pour les tristos d'Halifax. Oui, je sais, on nous le joue tous les six mois cet air là, le retour aux sources, l'album qui réconcilie les époques ! Sauf que. Et oui, il fallait que ça arrive, « In Requiem » est l'exception qui confirme la règle. Paradise Lost ne nous a jamais déçu, tous leurs albums recèlent de bons titres, c'est clair. Mais là, c'est impressionnant. Imaginez le son et le côté heavy de « Draconian Times », le format pop et les éléments électro des derniers albums réunis, et vous aurez une idée assez juste de ce qui se passe ici. C'est bien simple, le groupe signe ici son meilleur depuis au moins « One Second », et va étonner tous ceux qui les avaient enterrés trop tôt ! Excellent de bout en bout, « In Requiem » est d'ores et déjà un classique, et se révèle de plus en plus indispensable au fil des écoutes. (Marc Poteaux)
Century Media (dis. Nocturne) CM77637-2
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Verrouillé