Chroniques d'août 2006

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Modérateur : Lopez Noël

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Marc Poteaux
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Chroniques d'août 2006

Message par Marc Poteaux »

2.53 DIS Doom death oriental
DISTORTED : Memorial
De l'Israël, on connaît Orphaned Land, et jusqu'ici, ça nous allait très bien comme ça, étant donné que le groupe comble déjà nombre d'attentes du métalleux moyen. Or, aujourd'hui, voici qu'arrive Distorted, quintette présentant de nombreuses similitures avec le groupe suscité, à savoir l'utilisation de mélodies d'inspiration orientale au sein d'un death thrash doom mid-tempo. Différence notable, il dispose d'une vocaliste à temps plein, dont la douce voix vient contrebalancer les vocaux death / black présents ici et là. Soyons un peu sérieux maintenant ; Distorted veut visiblement nous refaire le coup de « Sahara », mais voilà, on est pas des buses, et concrètement, ce « Memorial », tout honnête qu'il soit, est beaucoup moins bien foutu que la production des génies orphelins. Dommage, mais les neuf titres de ce premier album sentent vraiment trop le réchauffé, et manquent trop cruellement de personnalité pour être pris au sérieux. (Marc Poteaux)
Bad Reputation (dis, Productions spéciales) 68499
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Marc Poteaux
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Message par Marc Poteaux »

2.63 ANG Rock emo punky
ANGELS & AIRWAVES : We Don't Need To Whisper
Angels & Airwaves, vous connaissez ? Non ? Et bien Angels & Airwaves, c'est la réunion de quatre personnalités issus de différentes formations, dont Offspring et...Blink 182. Concrètement, c'est surtout le bébé de Tom Delonge, ex-leader des punk-poppeux ricains. Et en ce premier album, l'intéressé voit un chef d'oeuvre qui changera la face du rock, ni plus ni moins. C'est vous dire si j'étais curieux de découvrir la chose. Et après une écoute attentive, une évidence s'impose ; aussi bourré de fric soit-on, on peut toujours prendre ses désirs pour des réalités. Certes, le monde du monsieur a certainement, lui, été transformé, cette première oeuvre étant très lointaine des préoccupations musicales et parolières de son combo précédent. C'est plutôt du côté d'un mélange entre pop, émo, rock indé et rock « héroïque » à la U2 qu'il faudra chercher. Seule la voix typique du chanteur permet de raccrocher Angels & Airwaves à la carte mentale du punk rock adolescent. Bon. Le blabla, c'est fait. Vous avez toutes les infos nécessaires ? Alors passons aux choses qui fâchent. Du début à la fin, je me suis ennuyé ferme. Alors oui, c'est nouveau, c'est frais (si on veut), et c'est relativement efficace. En fonds sonore, oui, pour une soirée entre potes, d'accord, mais de là à podcaster ça, il y a un pas, non ? Je ne sais même pas à qui conseiller cet album tant il a le défaut de sa qualité, c'est à dire le cul entre deux chaises...Bref, une déception à la hauteur de l'attente générée par ce nouveau projet. (Marc Poteaux)
Geffen (dis. Universal) 7066868
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Message par Marc Poteaux »

2.63 IGN Punk hardcore
IGNITE : Our Darkest Days
Je suis toujours passé à côté d'Ignite. Toute ma vie, jusqu'à ce jour, j'ai snobé ce groupe qui me paraîssait « ne pas casser des briquettes ». Il est donc normal que les californiens viennent aujourd'hui me mettre une petite claque derrière la tête. Oh, ce n'est pas une claque monumentale que je prend là, mais je dois reconnaître mon erreur de jugement. De groupe espoir du harcore mélodique, Ignite est pendant quelques années passé à « groupe perdu de vue », et se réveille aujourd'hui, je le reconnais, en grande forme. Toutes guitares dehors, les quatorze titres de ce « Our Darkest Days » visent l'efficacité avant tout. Ignite sait composer des titres accrocheurs, rageurs sans être véritablement agressifs, mais sans non plus qu'on puisse les qualifier de pop-punk. Pourtant, il y a un peu de ça, de rock indé et de neo metal aussi. Par certains côtés, Ignite me fait un peu penser à un Life Of Agony qui aurait continué sa route en épurant des morceaux de bravoure comme « Let's pretend » sur « Rivers Runs Red » au lieu de se fourvoyer avec un « Ugly » au nom prémonitoire. La voix claire de Zoli Teglas a beau avoir parfois quelques similitudes avec celle de klaus Meine (Scorpions), elle n'en remplit pas moins son rôle de façon exemplaire. Au final, on trouve ici une galette très agréable, toute en énergie, un album qui fait tapper du pied autant qu'il fout la pêche, un vrai album de l'été. Retour gagnant. (Marc Poteaux)
Abacus (dis. Century Media) ABACD0026
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2.53 DEA Metal nouveau
DEATH BEFORE DISCO : Barricades
Les jeunes Belges de Death Before Disco présentent leur 2e album qui, comme bon nombre de productions récentes Lifeforce, part un peu dans tous les sens. Emo, rock, metal, hardcore, punk, structures foutraques, tout fusionne pour aboutir à une musique riche en rebondissements, que l'on pourrait presque qualifier de progressive tant elle a a coeur d'explorer et d'expérimenter d'autres voies, d'autres sons. Un album qui demande plusieurs écoutes pour être apprécié à sa juste valeur, mais qui sait rester relativement accessible et captivant. Une démarche créative intéressante de plus à saluer du côté du plat pays. (Marc Poteaux)
Lifeforce / Goodlife (dis. Overcome) CD-LFR 062-2
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2.64 BUN Street hardcore
BUNKUM : Still Drunk
Bunkum est un quatuor des Deux Sèvres (79) qui sort son premier album. Et dès la pochette, on sait qu'on va avoir affaire à du street punk. Et on y est presque, car il s'agit de hardcore old school très orienté street. La galette commence « soft » avec un « Go Drinker Go » pas assez accrocheur pour convaincre. Pourtant, dès le 3e titre, ça bastonne un peu plus, le groove est présent, le rock n'est plus une idée en l'air. Et à partir de là, on rentre vraiment dans le disque, et on l'apprécie pour ce qu'il est, à savoir juste un bon disque de hardcore old school, avec une production à l'avenant, percussive et minimaliste, très proche du live. (Marc Poteaux)
Eternalis (dis.Overcome) ER005
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2.64 SEQ ou LIU Hardcore metal
SEQUOIA / LIU KANG : Split
Deuxième sortie du maquis pour Séquoia après leur mcd « The Forgotten Link » précédemment chroniqué ici. Les quatres titres ici présents montrent un visage plus rageur du quintette, qui n'hésite plus à rentrer dans le gras et à envoyer le bois, sans pour autant verser dans l'hyper-brutalité. Ce genre-là, c'est l'afaire de Liu Kang, groupe anglais qui prend le relais le mors au dents et toutes armes dehors. Au final un split agréable mais, comme à chaque fois avec ce genre d'exercice, trop court pour laisser un souvenir impérissable. On notera juste l'évolution pour le meilleur de Sequoia, et le potentiel certain de Liu Kang, notamment perceptible dans son dernier titre. (Marc Poteaux)
Eternalis (dis.Overcome) ER006
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2.53 ROO Gothic emo rock
ROOM WITH A VIEW : Collecting Shells At Lighthouse Hill
Qui a dit que les Italiens n'étaient bons qu'à jouer la comédie ? Tenez, aujourd'hui, je vous présente une sympathique formation qui n'a pu se résoudre à choisir entre gothic metal, pop rock et émo, et qui sort ici sa deuxième oeuvre. Le groupe y développe un style personnel à défaut d'être novateur, élégant et accrocheur à défaut d'être génial. Un peu comme si les musiciens de Bayside faisaient un boeuf avec ceux de Katatonia après avoir enrolé un chanteur pop hors contexte. Tout ceci aboutit à un mélange bien particulier mais loin d'être insipide ou indigeste, puisqu'à l'arrêt du lecteur, on est certain de revenir faire un tour dans cette chambre avec vue, et profiter du paysage offert, spectateur privilégié du temps qui passe sans prise sur ce lieu. (Marc Poteaux)
My Kingdom Music (dis. Masterpiece) echo011
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Message par Marc Poteaux »

2.53 SIN Death metal
SINISTER : Afterburner
Après avoir donné des années durant dans le gros death qui tâche, avec juste ce qu'il faut de mélodie et de finesse pour ne pas être confondu avec Deicide, Sinister a viré sa cuti et s'est plongé corps et âme dans le blues rock, perdant même une partie de son personnel dans l'opération risquée. Et en guise de serment d'allégeance, les voilà qui reprennent aujourd'hui l'intégralité d'un album de ZZ Top. Quoi ? Comment ? Faut écouter l'album avant de dire n'importe quoi ? Ah, mais non, moi je connais bien la presse écrite et la télé, et ça se saurait si c'était la marche à suivre ! Bon, bon, d'accord, on va essayer. Tiens, oui, ça n'a rien à voir avec le style des barbus. Ca ressemblerait plutôt à...du Sinister, tiens ! Par contre, pour les fluctuations de personnel, c'était vrai. Exit notamment la frontwoman, changement peu remarqué dans cet opus, la jeune femme n'ayant pas à envier la caverneuse voix de ses collègues masculins. Bref, rien de bien différent pour Sinister, toujours aussi compact dans son son et classique dans son interprétation. Pour les fans du genre...(Marc Poteaux)
Nuclear Blast (dis. Warner) NB 1617
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Message par Marc Poteaux »

2.64 STU Hardcore metal
STUBBORN : Settling Of Scores
Décidément, le hardcore old school a encore la cote en France. Prenons pour exemple Stubborn, qui nous replonge quelques années en arrière, à l'époque ou Madball était un phénomène, et ou Kickback besognait encore sur les routes de France. Le groupe se débrouille d'ailleurs assez bien, ajoutant ici une pincée de punk, là un peu de rock n' roll cradingue, tout en restant extrêmement classique, et les nostalgiques apprécieront sans retenue les dix titres de ce premier brûlot. Quant aux amateurs de sensations nouvelles, c'est clair, vous n'êtes pas concernés...(Marc Poteaux)
Eternalis (dis. Overcome) ER008
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2.53 ZYK Death black metal
ZYKLON : Dinsintegrate
Depuis le split d'Emperor, Samoth, jusque-là un peu dans l'ombre de la flamboyante virtuosité et créativité de son camarade Ihsahn, a pu montrer aux milliers de fans désespérés qu'il y avait une vie après le statut de groupe culte, et sacrément remuante même. Postulat que ce 3e album de Zyklon ne viendra pas contrarier. Se recentrant encore un peu plus sur le death, cet opus allie savamment aspect mélodique et brutalité débridée. On pourrait comparer Zyklon à un Behemoth qui mettrait de côté ses préoccupations ésotériques et serait un peu plus old school death. Pas dégueulasse, me direz-vous, « Disintegrate » doit être une tuerie ! C'est pas faux. Mais ce que je ne comprends pas, c'est qu'avec le potentiel des zicos, la magie d'un titre comme « Subversive Faith », monstrueux s'il en est, ne se ressente pas sur tous les autres. Un très bon troisième album, à qui il manque un petit quelque chose pour le rendre excellent. (Marc Poteaux)
Candlelight (dis. Season Of Mist) CANDLE 111CD
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2.23 BLA Rock indépendant
THE BLACK HEART PROCESSION : The Spell
Groupe culte ricain pratiquant un rock indé triste et beau à forte teneur en piano, BHP avait quelque peu déçu sur son précédent album, ou le genre pratiqué par le groupe depuis ses débuts avait été un peu trop édulcoré. On commence donc l'écoute de ce nouvel opus avec une certaine appréhension, bien vite oubliée tant la formation s'est employée à retrouver sa splendeur noire. Ainsi, à quelques exceptions près vite oubliées, cet album renferme des titres aussi forts que ceux de leurs deux premières oeuvres. Un peu plus torturés, les chansons y gagnent en charme vénéneux. Etrange, c'est d'ailleurs un terme qui s'applique parfaitement à cet album, comme le suggère son titre. «The Spell » hésite entre foutre la trouille, mettre mal à l'aise et faire s'émerveiller son auditeur. Et c'est bien cette personnalité hors du commun qui fait le succès du groupe. (Marc Poteaux)
Touch & Go (dis. PIAS) TG271
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Message par Marc Poteaux »

2.63 BIL Emo punk rock
BILLY TALENT : II
Inconnus par chez nous, les quat'z'amis de Billy Talent risquent de le rester, puisque cet album n'est même pas distribué en France. Et pourtant, hormis un nom bien présomptueux et un titre d'album minable, la troupe canadienne a de nombreux atouts dans son jeu. Pratiquant une musique hybride entre punk rock, rock et emo, attachant une importance capitale aux mélodies ultra-accrocheuses, le groupe possède une personnalité très forte et un savoir-faire (talent ?) indéniable et évident. Pourtant, c'est destabilisé par le mimétisme vocal de Ben avec Daron Malakian de System Of A Down que je me lance dans cette galette. Petite gène qui s'estompe vite au profit d'un plébiscite franc. Mais au final, c'est la colère qui l'emporte. Colère contre les pontes des grosses maisons de disques qui ne sortent pas un kopek pour qu'un excellent album ne soit découvert dans l'hexagone, pour que le public autre que parisien puisse découvrir le groupe sur scène. A découvrir et soutenir d'urgence. (Marc Poteaux)
Atlantic (import) CD83941
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2.64 YEA Post hardcore
YEAR OF NO LIGHT : Nord
D'emblée, le nom du groupe me séduit. Et pourtant, je suis à cent lieues d'imaginer ce que me réserve « Nord », premier album des Bordelais. Le premier titre nous plonge dans un univers sombre, en pleine tourmente post rock. Le second tape dans le post hardcore, et les suivants louvoient entre les genres. Atmosphère, atmosphère...On pourrait presque parler de doomcore par moments, tant le chant haineux et les riffs pesants et extrèmement mélancoliques peuvent rappeler le meilleur de Disbelief. Et c'est bien la rage, exprimée ou contenue, toujours palpable en tout cas, qui fait la force de cet album. Et c'est là l'un des deux points communs du groupe avec leurs voisins de Noir Désir. Le deuxième ? Le talent messieurs-dames...Noir, violent, beau. (Marc Poteaux)
Radar Swarm (dis. Overcome) RSR 011
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Message par Marc Poteaux »

2.12 FEN Psychobilly
FENECH, P.Paul : The « F » Word
Mr Fenech n'est pas un inconnu dans le monde de la musique. Leader des Meteors, groupe culte de psychobilly, le chanteur et musicien s'accorde régulièrement du temps libre pour confectionner des albums solo. Et mine de rien, c'est bien le sixième qu'il nous donne ici à entendre. Partant d'une base psycho, Paulo prend ça et là quelques libertés bien méritées (« The Hangmans Daughter » et ses faux airs country, « Jackson » et son rock classique), mais ne s'éloigne jamais trop de son rivage. Plus posé que chez les Meteors mais tout aussi talentueux, Paul prouve s'il en était besoin qu'il mérite amplement son statut de roi du genre qu'il a vu (fait ?) naître, et que leurs destins sont intimement liés. Un album qui séduira sans peine les fans de monsieur, du groupe, et même de rock n'roll. (Marc Poteaux)
I Used To Fuck People Like You In Prison (dis. Overcome) CD-PRISON 120-2
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Jean Nicolas
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Message par Jean Nicolas »

2.096 GIL
GIL, Gilberto : Electroacústico

Actuel ministre de la culture du Brésil, Gilberto Gil appartient depuis longtemps à la culture musicale de son pays en tant que fier représentant de la MPB. Certes l’actuel disque n’est pas sa meilleure production. Un mélange de sons un peu amers et manquant de regain. Gilberto Gil chante en quatre langues ce qui est tout de même exceptionnel : le français, l’anglais, l’espagnol et le brésilien sont à l’honneur, la préférence allant évidemment au brésilien. Les références poétiques de Gil (qui signe tous les textes) verse souvent dans des allusion à la musique et on a l’impression que Gil veut embrasser tous les styles tout autant que toutes les langues, inégalement chantées par ailleurs (l’espagnol est mieux réussit que le français en tout les cas au niveau textuel et phonétique). Bref, un album live techniquement réussit mais mélodiquement peu excitant ou stimulant. (Jean-Nicolas De Surmont)
Liminha (dis. Warner music) 5050467589827


2.81 DAN
DANZA QUARTET : Mainly Joy

A mi-chemin entre le jazz et le rock, le quartet Danza est composé de Jan Rzewski, mi-polonais, mi-italien, saxophone soprano, Hugues Kolp, à la guitare électrique, Luc Evans et Renaud Van Hooland à la batterie. La guitare électrique, une vieux modèle, donne une allure années 1950 à ce groupe sans leader véritable puisque la structure du quartet se modifie au gré des morceaux. Le disque est composé de 9 pièces instrumentales aux noms évocateurs : Tito et Sofia, Empire romain, etc. C’est d’un jazz nerveux et strident dont il s’agit explorant des sonorités atypiques (comme sur Non ce n’est pas un mirage, un titre très belge en somme…) avec des mélanges rock-jazz assez inusités. Le groupe a bénéficié d’une aide du Ministère de la Communauté française de Belgique (Jean-Nicolas De Surmont)
Sowarex asbl ( dis. Igloo) IGL186

2.096 STE
STEVANS

Groupe suisse s’exprimant en anglais, Stevans possède un son vraiment anglo-saxon un cumulant les acquis stylistiques des années 1970, 1980, 1990. D’une certaine simplicité les textes ne sont pas proportionnels à la qualités des mélodies. Le son est un peu saturé rappelant parfois Triumph, Oasis. Certains passages à la guitare acoustique introduisent des effets vocaux comme Monday’s Wedding. Les chanson des Stevans font rêver comme nous ont fait rêver celles de Duran Duran, Simple Minds. Le disque d’une durée de 41 : 28 minutes est composé de onze pièces. Le groupe, présent au Festival Paleo, suscite l’intérêt de nombreux jeunes dont certains les suivent déjà en tournée. (Jean-Nicolas De Surmont)
Condor records (Dis. Irascible.ch) CDR009

2.096 PET
PETTY, Tom : Highway companion

Les amateurs de bon vieux rock américain de la génération des Bruce Springsteen, John Cougar Mellecamp se souviendront de Tom Petty. Petty, figure oubliée depuis quelques années, artiste que l’on a vu peut en tournée, en Europe du moins, ce qui peut s’expliquer que lui comme tant d’autres artistes américains, comme le groupe Styx, ont une renommée beaucoup moindre en Europe qu’aux Etats Unis. Tom Petty est un musicien polyvalent s’exerçant à la batterie et, avant tout, à la guitaire. Pourtant même si la voix de Petty a un peu vieillie avec les années (rappelant parfois un certain Dylan), si le style sonne résolument années 80’s il n’en reste pas moins que Petty n’a pas sacrifié son énergie à la musique électronique. (Jean-Nicolas De Surmont)
American Recordings (dis. Warner) American 9362-44285-2
Verrouillé