Chroniques de décembre 2005
Modérateur : Lopez Noël
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Chroniques de décembre 2005
2.53 ARC Neo black théâtral et progressif
ARCTURUS : Sideshow Symphonies
Rah ! Depuis le merveilleux « La Masquerade Infernale », je guette le nom d’Acturus dans les listes de sorties de disques et les catalogues de distributeurs. Et ce malgré la semi-déception de l’opus précédant du collectif norvégien, « The Sham Mirrors », plus orienté metal atmosphérique et futuriste, montrant un visage plus apaisé et moins torturé. Or, à l’écoute de ce « Sideshow Symphonies », il s’avère que le groupe de Mr Steinar Sverd persiste et signe. Alors oui, je suis déçu, déçu par un groupe qui depuis son premier album franchement black sympho jusqu'à l’album précédent, avait toujours su aller de l’avant et évoluer, sans que cela passe pour de la recherche de personnalité. Et voilà que la machine s’arrête, que le compteur bloque entre deux stades d’évolution. Certes, cet album voit revenir au premier plan la voix si théâtrale et magique de Simon Estenaes, ci-devant ex-frontman de Borknagar et actuel Dimmu Borgir. Seulement, sans l’écrin un brin fou qui nous la fait apprécier, elle sonne par moments presque faux ! Bref, sans nous sortir le même album, Arcturus semble ici être parvenu aux confins de son univers, et laisse les fondus de voyages interstellaires sur leur faim. (Marc Poteaux)
Season Of Mist (distrib Season Of Mist) SOM 100
ARCTURUS : Sideshow Symphonies
Rah ! Depuis le merveilleux « La Masquerade Infernale », je guette le nom d’Acturus dans les listes de sorties de disques et les catalogues de distributeurs. Et ce malgré la semi-déception de l’opus précédant du collectif norvégien, « The Sham Mirrors », plus orienté metal atmosphérique et futuriste, montrant un visage plus apaisé et moins torturé. Or, à l’écoute de ce « Sideshow Symphonies », il s’avère que le groupe de Mr Steinar Sverd persiste et signe. Alors oui, je suis déçu, déçu par un groupe qui depuis son premier album franchement black sympho jusqu'à l’album précédent, avait toujours su aller de l’avant et évoluer, sans que cela passe pour de la recherche de personnalité. Et voilà que la machine s’arrête, que le compteur bloque entre deux stades d’évolution. Certes, cet album voit revenir au premier plan la voix si théâtrale et magique de Simon Estenaes, ci-devant ex-frontman de Borknagar et actuel Dimmu Borgir. Seulement, sans l’écrin un brin fou qui nous la fait apprécier, elle sonne par moments presque faux ! Bref, sans nous sortir le même album, Arcturus semble ici être parvenu aux confins de son univers, et laisse les fondus de voyages interstellaires sur leur faim. (Marc Poteaux)
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2.60 AUD Punk pop
THE AUDITION : Controversy Loves Company
The Audition est un quintet américain débarquant de Chicago pour nous offrir un premier album étiqueté dance rock pop punk par son label. Ouais. Bon, les deux premiers termes sont un peu exagérés, mais il est clair que le groupe a beaucoup plus d’accointances pop que la plupart de ses collègues, le rapprochant immédiatement de la nouvelle scène émo à la Bayside ou June, pour ne pas aller charche bien loin des références. « Controversy Loves Company » est un album homogène aux titres accrocheurs qui, sans être un chef d’œuvre car sonnant un peu « formaté » et manquant de spontanéité et d’un brin de folie, n’en est pas moins un très bon premier essai, d’une grande efficacité. (Marc Poteaux)
Victory (dis. Overcome) VR248
THE AUDITION : Controversy Loves Company
The Audition est un quintet américain débarquant de Chicago pour nous offrir un premier album étiqueté dance rock pop punk par son label. Ouais. Bon, les deux premiers termes sont un peu exagérés, mais il est clair que le groupe a beaucoup plus d’accointances pop que la plupart de ses collègues, le rapprochant immédiatement de la nouvelle scène émo à la Bayside ou June, pour ne pas aller charche bien loin des références. « Controversy Loves Company » est un album homogène aux titres accrocheurs qui, sans être un chef d’œuvre car sonnant un peu « formaté » et manquant de spontanéité et d’un brin de folie, n’en est pas moins un très bon premier essai, d’une grande efficacité. (Marc Poteaux)
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2.53 COR Post hardcore
CORTEZ : Initial
Cortez, très suisse, n’est pas là pour vous offrir des fleurs. Non, eux, leur genre, c’est plutôt l’attaque frontale, armés jusqu’aux dents et sans laisser de répit. Les 10 titres ici présents tapent là où ça fait mal, et ne ralentissent le tempo que pour repartir de plus belle. Cortez a la particularité de ne pas avoir de bassiste dans ses rangs, ce qui rend son hardcore beaucoup plus compact et meurtrier. De plus, il prend soin d’envelopper la voix de Jr de disto, rendant le tout encore plus brut. On reprochera pourtant à la formation ce côté trop abrasif, qui finit par occulter ses qualités en vrillant les oreilles de ses auditeurs. Une batterie un peu plus présente aurait été un plus également. Au final, « Initial » est un premier essai réussi mais souffrant de quelques défauts de jeunesse. Peut mieux faire … (Marc Poteaux)
Exutoire (dis. Overcome) EX007
CORTEZ : Initial
Cortez, très suisse, n’est pas là pour vous offrir des fleurs. Non, eux, leur genre, c’est plutôt l’attaque frontale, armés jusqu’aux dents et sans laisser de répit. Les 10 titres ici présents tapent là où ça fait mal, et ne ralentissent le tempo que pour repartir de plus belle. Cortez a la particularité de ne pas avoir de bassiste dans ses rangs, ce qui rend son hardcore beaucoup plus compact et meurtrier. De plus, il prend soin d’envelopper la voix de Jr de disto, rendant le tout encore plus brut. On reprochera pourtant à la formation ce côté trop abrasif, qui finit par occulter ses qualités en vrillant les oreilles de ses auditeurs. Une batterie un peu plus présente aurait été un plus également. Au final, « Initial » est un premier essai réussi mais souffrant de quelques défauts de jeunesse. Peut mieux faire … (Marc Poteaux)
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2.53 EPH Post metal de physicien
EPHEL DUATH : Pain Necessary To Know
Tous les fans de metal extrême qui ne connaîtraient pas encore les italiens d’Ephel Duath devraient rougir de honte après l’écoute de ce nouvel opus. Pas beaucoup plus que pour le précédent, me diront les initiés, mais plus le temps passe, et plus leur faute s’alourdit. Un petit point d’histoire donc : Ephel Duath est formé par un individu, Davide Tiso, qui a décidé de faire du black metal son cheval de bataille. Oui, mais voilà, le monsieur trouve déjà le genre étriqué, et s’aventure dès lors de plus en plus vers d’autres genres. Ainsi, les deux premiers albums, « Phormula » et « Rephormula », tout en étant fortement gorgés de black, ont déjà un parfum d’exotisme qui leur donnent un charme particulier. Pour l’album suivant, le phénoménal « The Painter’s Palette », le maître des lieux décide de s’entourer de musiciens de jazz, plus à mêmes de comprendre et de jouer les titres d’une richesse mélodique et d’une complexité extrêmes qu’il a composé. Rebelote pour cet album peut-être même un peu plus progressif que son prédécesseur. On y navigue donc à vue entre post hardcore, rock indé, jazz rock, metal fusion, un peu à la manière d’un Mr Bungle qui aurait bouffé du lion et abandonné tout humour. Car si toute trace de black a disparu, il faut se rendre à l’évidence, Ephel Duath, c’est pas Jo le rigolo. Entre ultra-violence et ambiances malsaines, pesantes ou menaçantes, l’auditeur sera ballotté sans ménagement, et les neufs titres ici présents ne lui laisseront le loisir ni de sourire ni de souffler. « Pain Necessary To Know » est une épreuve, un album dangereux, déconseillé aux petites natures et aux simplets, un manifeste de la créativité sans limites de son géniteur, qui frôle souvent la folie furieuse. Mais comme il est bon de se faire mal et peur à la fois parfois ! (Marc Poteaux)
Elitist (dis. Earache) MOSH915
EPHEL DUATH : Pain Necessary To Know
Tous les fans de metal extrême qui ne connaîtraient pas encore les italiens d’Ephel Duath devraient rougir de honte après l’écoute de ce nouvel opus. Pas beaucoup plus que pour le précédent, me diront les initiés, mais plus le temps passe, et plus leur faute s’alourdit. Un petit point d’histoire donc : Ephel Duath est formé par un individu, Davide Tiso, qui a décidé de faire du black metal son cheval de bataille. Oui, mais voilà, le monsieur trouve déjà le genre étriqué, et s’aventure dès lors de plus en plus vers d’autres genres. Ainsi, les deux premiers albums, « Phormula » et « Rephormula », tout en étant fortement gorgés de black, ont déjà un parfum d’exotisme qui leur donnent un charme particulier. Pour l’album suivant, le phénoménal « The Painter’s Palette », le maître des lieux décide de s’entourer de musiciens de jazz, plus à mêmes de comprendre et de jouer les titres d’une richesse mélodique et d’une complexité extrêmes qu’il a composé. Rebelote pour cet album peut-être même un peu plus progressif que son prédécesseur. On y navigue donc à vue entre post hardcore, rock indé, jazz rock, metal fusion, un peu à la manière d’un Mr Bungle qui aurait bouffé du lion et abandonné tout humour. Car si toute trace de black a disparu, il faut se rendre à l’évidence, Ephel Duath, c’est pas Jo le rigolo. Entre ultra-violence et ambiances malsaines, pesantes ou menaçantes, l’auditeur sera ballotté sans ménagement, et les neufs titres ici présents ne lui laisseront le loisir ni de sourire ni de souffler. « Pain Necessary To Know » est une épreuve, un album dangereux, déconseillé aux petites natures et aux simplets, un manifeste de la créativité sans limites de son géniteur, qui frôle souvent la folie furieuse. Mais comme il est bon de se faire mal et peur à la fois parfois ! (Marc Poteaux)
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2.53 HEL Black metal
HELRUNAR : Frostnacht
Helrunar est un groupe allemand pratiquant un black metal pur et dur, s’autorisant uniquement la fantaisie de quelques titres mid-tempo. Comme beaucoup de ses confrères, donc. Les influences, facilement décelables sur ce premier album, ne sont pas non plus très originales ; on pense immédiatement aux premiers albums de formations comme Enslaved ou Setherial. Mais dès la première écoute, on ne peut qu’encourager la formation à persévérer dans cette voie, tant ce « Frostnacht » est inspiré et maîtrisé. Que dire ? Quelques fois, l’opiniâtreté paie … On est véritablement transporté 12 ou 13 ans en arrière, sans que cela paraisse vieillot ou pompé, Helrunar réussit là où nombre de formations se vautrent lamentablement, et on écoute les dernières mesures de la belle «Minis Brunnr» en se disant qu’on tient là un futur grand. (Marc Poteaux)
Lupus Lounge (dis. Lupus Lounge) Wolf 014
HELRUNAR : Frostnacht
Helrunar est un groupe allemand pratiquant un black metal pur et dur, s’autorisant uniquement la fantaisie de quelques titres mid-tempo. Comme beaucoup de ses confrères, donc. Les influences, facilement décelables sur ce premier album, ne sont pas non plus très originales ; on pense immédiatement aux premiers albums de formations comme Enslaved ou Setherial. Mais dès la première écoute, on ne peut qu’encourager la formation à persévérer dans cette voie, tant ce « Frostnacht » est inspiré et maîtrisé. Que dire ? Quelques fois, l’opiniâtreté paie … On est véritablement transporté 12 ou 13 ans en arrière, sans que cela paraisse vieillot ou pompé, Helrunar réussit là où nombre de formations se vautrent lamentablement, et on écoute les dernières mesures de la belle «Minis Brunnr» en se disant qu’on tient là un futur grand. (Marc Poteaux)
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2.53 PER Power thrash
A PERFECT MURDER : Strength Through Vengeance
Deuxième effort discographique pour les canadiens d’A Perfect Murder. Après quelques remaniements de line-up, la stabilité acquise (du moins l’espère-t-on), le groupe se plonge dans la composition et l’enregistrement d’un album suivant les traces des cadors du power thrash d’antan, Pantera en tête. Et ce qui devait arriver arriva ; la formation produit une bonne copie de Pantera avec un soupçon d’influences hardcore crossover à la Pro-Pain, mais sans vraiment y ajouter grand chose. Pour être clair, les plus inexpérimentés, les plus passéistes et les plus tolérants écouteront l’album en dodelinant de la tête et en tapant du pied, et les autres s’ennuieront ferme, finissant même par jouer de l’avance rapide pour éviter les prolongations douloureuses. Moi je suis dans le second cas, alors excusez-moi de passer à autre chose … (Marc Poteaux)
Victory (dis. Overcome) VR261
A PERFECT MURDER : Strength Through Vengeance
Deuxième effort discographique pour les canadiens d’A Perfect Murder. Après quelques remaniements de line-up, la stabilité acquise (du moins l’espère-t-on), le groupe se plonge dans la composition et l’enregistrement d’un album suivant les traces des cadors du power thrash d’antan, Pantera en tête. Et ce qui devait arriver arriva ; la formation produit une bonne copie de Pantera avec un soupçon d’influences hardcore crossover à la Pro-Pain, mais sans vraiment y ajouter grand chose. Pour être clair, les plus inexpérimentés, les plus passéistes et les plus tolérants écouteront l’album en dodelinant de la tête et en tapant du pied, et les autres s’ennuieront ferme, finissant même par jouer de l’avance rapide pour éviter les prolongations douloureuses. Moi je suis dans le second cas, alors excusez-moi de passer à autre chose … (Marc Poteaux)
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2.32 TOS Folk rock
THE TOSSERS : The Valley Of The Shadow Of Death
Amis folkeux, bonsoir. Pour ceux (dont je suis) qui ne les connaîtraient pas, les Tossers, nés dans les quartiers irlandais de Chicago, sont le compromis idéal entre les Pogues et les Dropkick Murphys. A la fois très folk et terriblement punchy, le répertoire du groupe sur cet album a tout pour plaire aux deux générations. Et ça, Victory l’a bien compris en les signant et les gratifiant d’une fort jolie pochette qui attirera l’œil des plus jeunes sans choquer les plus anciens. Bon, c’est sûr, étant donné le cv de la formation (12 ans au compteur, 4 autres albums), le risque à courir n’était pas très grand, mais on ne leur en voudra pas et on les félicitera même d’avoir mis à la portée de tous, et des plus sauvages en particulier un tel irrépressible appel à la gigue sauvage ! (Marc Poteaux)
Victory (dis. Overcome) VR 279
THE TOSSERS : The Valley Of The Shadow Of Death
Amis folkeux, bonsoir. Pour ceux (dont je suis) qui ne les connaîtraient pas, les Tossers, nés dans les quartiers irlandais de Chicago, sont le compromis idéal entre les Pogues et les Dropkick Murphys. A la fois très folk et terriblement punchy, le répertoire du groupe sur cet album a tout pour plaire aux deux générations. Et ça, Victory l’a bien compris en les signant et les gratifiant d’une fort jolie pochette qui attirera l’œil des plus jeunes sans choquer les plus anciens. Bon, c’est sûr, étant donné le cv de la formation (12 ans au compteur, 4 autres albums), le risque à courir n’était pas très grand, mais on ne leur en voudra pas et on les félicitera même d’avoir mis à la portée de tous, et des plus sauvages en particulier un tel irrépressible appel à la gigue sauvage ! (Marc Poteaux)
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2.53 WIT Death thrash et ses amis
WITHERED : Memento Mori
Non, je ne me suis pas trompé, ce n’est pas le dernier album de Memento Mori, mais bien le premier de Withered, quatuor de jouvenceaux ayant décidé de s’ébrouer dans une expression musicale énergique et cathartique. Convaincus qu’une salade de fruits ne peut se composer que d’une seule saveur, nos sautillants garçons abandonnent leur orchestre grind punk Social Infestation pour s’aventurer vers d’autres contrées musicales guillerettes, prenant la mixité. Ainsi ce « Memento Mori » fait cohabiter gros death qui tâche, grindcore, black et trashcore. Et le fait généralement assez bien, même si certaines parties sont assez indigestes et maladroites. Ce premier album est une assez bonne surprise, dans le plus pur style Lifeforce, mêlant extrémisme musical et mélodies qui accrochent l’oreille. Alors certes, ça sent un peu le réchauffé par moments, et Withered n’a pas inventé la pédale de disto, mais ce premier jet saura se faire une place dans la discothèque des nostalgiques du death des 90’s ayant évolué avec leur temps. (Marc Poteaux)
Lifeforce (dis. Season Of Mist) LFR056
WITHERED : Memento Mori
Non, je ne me suis pas trompé, ce n’est pas le dernier album de Memento Mori, mais bien le premier de Withered, quatuor de jouvenceaux ayant décidé de s’ébrouer dans une expression musicale énergique et cathartique. Convaincus qu’une salade de fruits ne peut se composer que d’une seule saveur, nos sautillants garçons abandonnent leur orchestre grind punk Social Infestation pour s’aventurer vers d’autres contrées musicales guillerettes, prenant la mixité. Ainsi ce « Memento Mori » fait cohabiter gros death qui tâche, grindcore, black et trashcore. Et le fait généralement assez bien, même si certaines parties sont assez indigestes et maladroites. Ce premier album est une assez bonne surprise, dans le plus pur style Lifeforce, mêlant extrémisme musical et mélodies qui accrochent l’oreille. Alors certes, ça sent un peu le réchauffé par moments, et Withered n’a pas inventé la pédale de disto, mais ce premier jet saura se faire une place dans la discothèque des nostalgiques du death des 90’s ayant évolué avec leur temps. (Marc Poteaux)
Lifeforce (dis. Season Of Mist) LFR056
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2.53 AGO Grindcore
AGORAPHOBIC NOSEBLEED : Bestial Machinery
Agoraphobic Nosebleed est un des monstres du grindcore US, qui comporte en ses rangs un certain Scott Hull, ci-devant membre de Pig Destroyer, autre entité grind hautement atteinte. Les furieux nous proposent ici de redécouvrir divers morceaux inédits ou rares. 136 titres réunis sur un double cd regroupant tous leurs enregistrements datant d’avant leur signature avec Relapse. Une somme considérable de brutalité pure retravaillée juste ce qu’il faut pour l’occasion. Bon, avouons-le, rien n’est fait ici pour conquérir le grind-réticent, qui n’y verra qu’une collection certes pas trop mal troussée mais pas transcendante pour autant. Les autres profiteront la bave aux lèvres et les tympans en sang de l’opportunité de s’ enquiller autant de monstruosités d’un coup. (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) RR6647
AGORAPHOBIC NOSEBLEED : Bestial Machinery
Agoraphobic Nosebleed est un des monstres du grindcore US, qui comporte en ses rangs un certain Scott Hull, ci-devant membre de Pig Destroyer, autre entité grind hautement atteinte. Les furieux nous proposent ici de redécouvrir divers morceaux inédits ou rares. 136 titres réunis sur un double cd regroupant tous leurs enregistrements datant d’avant leur signature avec Relapse. Une somme considérable de brutalité pure retravaillée juste ce qu’il faut pour l’occasion. Bon, avouons-le, rien n’est fait ici pour conquérir le grind-réticent, qui n’y verra qu’une collection certes pas trop mal troussée mais pas transcendante pour autant. Les autres profiteront la bave aux lèvres et les tympans en sang de l’opportunité de s’ enquiller autant de monstruosités d’un coup. (Marc Poteaux)
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2.53 ALA Stoner Metal
ALABAMA THUNDERPUSSY : River City Revival
Avec un nom pareil, me direz-vous, il ne doit pas s’agir d’un énième groupe de speed metal teuton, ni de black metal norvégien. Et vous aurez raison. Car c’est bien de heavy stoner qu’il s’agit ici. Du bien gras même, et légèrement teinté de power metal et de punk. Rien de très original me direz-vous ? Et vous aurez encore raison. J’avoue ne pas bien comprendre la réédition de cette œuvre de jeunesse, somme toute très moyenne. Personnellement, je ne vois là ni talent ni potentiel. Juste un album aux riffs calqués sur ses aînés, ne proposant rien de plus, et présentant même moins d’atouts, à part un nom et une pochette relativement sympathiques. Après c’est à vous de voir …. (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) RR6654
ALABAMA THUNDERPUSSY : River City Revival
Avec un nom pareil, me direz-vous, il ne doit pas s’agir d’un énième groupe de speed metal teuton, ni de black metal norvégien. Et vous aurez raison. Car c’est bien de heavy stoner qu’il s’agit ici. Du bien gras même, et légèrement teinté de power metal et de punk. Rien de très original me direz-vous ? Et vous aurez encore raison. J’avoue ne pas bien comprendre la réédition de cette œuvre de jeunesse, somme toute très moyenne. Personnellement, je ne vois là ni talent ni potentiel. Juste un album aux riffs calqués sur ses aînés, ne proposant rien de plus, et présentant même moins d’atouts, à part un nom et une pochette relativement sympathiques. Après c’est à vous de voir …. (Marc Poteaux)
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2.53 ATH Death technique
ATHEIST : Piece Of Time
Back in the days. Ah, un peu de nostalgie ne fait pas forcément de mal. Nous voici donc revenus, grâce à cette réédition, en 1989, date de sortie de ce « Piece Of Time » qui restera une pierre angulaire du death metal et le point de départ d’une réflexion sur le genre, et le metal en général, une prise de conscience de l’importance de la maîtrise technique et de l’ouverture d’esprit à d’autres sons, rythmes et cultures. Atheist, grâce à ce premier album exemplaire, se fait un nom et se permet de changer la donne d'un genre. Enorme. Les 9 titres originaux sont ici rejoints par le repiquage de trois démos, soit 9 titres supplémentaires. Au final, une bonne occasion de redécouvrir un album majeur d’un groupe majeur ! (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) RR6673
ATHEIST : Piece Of Time
Back in the days. Ah, un peu de nostalgie ne fait pas forcément de mal. Nous voici donc revenus, grâce à cette réédition, en 1989, date de sortie de ce « Piece Of Time » qui restera une pierre angulaire du death metal et le point de départ d’une réflexion sur le genre, et le metal en général, une prise de conscience de l’importance de la maîtrise technique et de l’ouverture d’esprit à d’autres sons, rythmes et cultures. Atheist, grâce à ce premier album exemplaire, se fait un nom et se permet de changer la donne d'un genre. Enorme. Les 9 titres originaux sont ici rejoints par le repiquage de trois démos, soit 9 titres supplémentaires. Au final, une bonne occasion de redécouvrir un album majeur d’un groupe majeur ! (Marc Poteaux)
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2.53 ATH Death technique
ATHEIST : Unquestionnable Presence
Dans la famille « disco d’Atheist », je demande le petit frère qui revient de loin. Car, à l’instar de Metallica, Atheist a connu un drame qui a bien failli nous priver de ce « Unquestionnable Presence ». En rentrant d’une tournée riche en émotion, Atheist, suite à un terrible accident de la route, perdra son bassiste et l’un de ses principaux compositeurs Roger Patterson, qui meurt dans les bras de son leader Kelly Schrefer, lequel ne s’en remettra jamais vraiment. Cet album, déjà écrit aux ¾ lors de la tragédie, sera malgré tout offert aux fans grâce à la collaboration précieuse d’un autre prodige de la 4 cordes, le ci-devant éminent membre de Cynic Tony Choy. Dans la droite lignée de « Piece Of Time », toujours aussi génial et technique, « Unquestionnable Presence » est un des modèles du genre, en particulier pour moi qui ai découvert le groupe avec la tuerie qu’est « Retribution » …. (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) RR6671
ATHEIST : Unquestionnable Presence
Dans la famille « disco d’Atheist », je demande le petit frère qui revient de loin. Car, à l’instar de Metallica, Atheist a connu un drame qui a bien failli nous priver de ce « Unquestionnable Presence ». En rentrant d’une tournée riche en émotion, Atheist, suite à un terrible accident de la route, perdra son bassiste et l’un de ses principaux compositeurs Roger Patterson, qui meurt dans les bras de son leader Kelly Schrefer, lequel ne s’en remettra jamais vraiment. Cet album, déjà écrit aux ¾ lors de la tragédie, sera malgré tout offert aux fans grâce à la collaboration précieuse d’un autre prodige de la 4 cordes, le ci-devant éminent membre de Cynic Tony Choy. Dans la droite lignée de « Piece Of Time », toujours aussi génial et technique, « Unquestionnable Presence » est un des modèles du genre, en particulier pour moi qui ai découvert le groupe avec la tuerie qu’est « Retribution » …. (Marc Poteaux)
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2.53 ATH Death technique
ATHEIST : Elements
Dernier volet d’une trilogie parfaite, « Elements » que l’on craignait de découvrir car il s’agissait d’un album « dû » d’une formation qui se disloquait suite à la perte d’un de ses membres fondateurs, se révéla être un ultime chant de liberté, s’aventurant encore plus dans les influences free-jazz et world, explosant les idées reçues et repoussant encore les limites d’un genre sous-estimé. Voici donc douze titres d’une grande richesse, agrémentés de 6 titres live retraçant la carrière du groupe. Et au final, c’est certainement le plus bel hommage à leur ami disparu que ce chant du cygne en forme d’ouverture totale. (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) RR6672
ATHEIST : Elements
Dernier volet d’une trilogie parfaite, « Elements » que l’on craignait de découvrir car il s’agissait d’un album « dû » d’une formation qui se disloquait suite à la perte d’un de ses membres fondateurs, se révéla être un ultime chant de liberté, s’aventurant encore plus dans les influences free-jazz et world, explosant les idées reçues et repoussant encore les limites d’un genre sous-estimé. Voici donc douze titres d’une grande richesse, agrémentés de 6 titres live retraçant la carrière du groupe. Et au final, c’est certainement le plus bel hommage à leur ami disparu que ce chant du cygne en forme d’ouverture totale. (Marc Poteaux)
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2.53 SHO Post rock / Post hardcore
SHORA : Malval
Shora est suisse, composé de quatre membres, et propose avec ce « Malval » quatre titres instrumentaux hypnotiques et vivants, entre post rock et post hardcore à la Neurosis. Shora ne souffre aucunement de l’absence de chant, car il met à sa disposition une palette de sons, rythmes et univers bannissant toute routine. Et quand une voix féminine apparaît à la fin du dernier titre, c’est à peine si on apprécie tant la musique de Shora se suffit à elle-même. Rock, metal, progressif, ambiant, de nombreux genres sont ici passés à la moulinette et restitués au travers d’un laboratoire musical, d’un microcosme où le voyageur curieux a vite fait de se perdre. Une excellente découverte. (Marc Poteaux)
Conspiracy (dis. Overcome) CORE 027
SHORA : Malval
Shora est suisse, composé de quatre membres, et propose avec ce « Malval » quatre titres instrumentaux hypnotiques et vivants, entre post rock et post hardcore à la Neurosis. Shora ne souffre aucunement de l’absence de chant, car il met à sa disposition une palette de sons, rythmes et univers bannissant toute routine. Et quand une voix féminine apparaît à la fin du dernier titre, c’est à peine si on apprécie tant la musique de Shora se suffit à elle-même. Rock, metal, progressif, ambiant, de nombreux genres sont ici passés à la moulinette et restitués au travers d’un laboratoire musical, d’un microcosme où le voyageur curieux a vite fait de se perdre. Une excellente découverte. (Marc Poteaux)
Conspiracy (dis. Overcome) CORE 027
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2.53 SYS Heavycore
SYSTEM OF A DOWN : Hypnotize
Six mois après « Mesmerize », la bande à Daron Malakian, ci-devant guitariste et principal compositeur américano-arménien, tendance nombriliste et dictateur, revient pour la deuxième couche. Et voici donc « Hypnotize », peuplé de 12 titres dans le plus pur style System, tour à tour violents, mélancoliques, revendicatifs ou simplement funs. Oui mais. A force de n’en faire qu’à sa tête sans prendre en compte le reste du groupe qui compte pourtant d’autres fortes personnalités, Mr Malakian annihile une bonne partie du potentiel créatif de System Of A Down, et finit par tourner en rond. Alors bien sûr, cet album se vendra par palettes, et il reste très bon par rapport au reste de la production du genre, mais cela justifie-t-il de bonnes critiques ? System est un groupe qui a toujours su évoluer … jusqu’ici. Mais « Hypnotize » nous rappelle trop souvent les moments de gloire ou de folie de son prédécesseur. Ajoutez à cela que Mr Malakian a tellement confiance en ses capacités qu’il nous prive de l’organe magique de son frontman sur une bonne partie des titres, et vous aboutirez à la même conclusion que moi : dommage. (Marc Poteaux)
American (dis. Sony) 72611
SYSTEM OF A DOWN : Hypnotize
Six mois après « Mesmerize », la bande à Daron Malakian, ci-devant guitariste et principal compositeur américano-arménien, tendance nombriliste et dictateur, revient pour la deuxième couche. Et voici donc « Hypnotize », peuplé de 12 titres dans le plus pur style System, tour à tour violents, mélancoliques, revendicatifs ou simplement funs. Oui mais. A force de n’en faire qu’à sa tête sans prendre en compte le reste du groupe qui compte pourtant d’autres fortes personnalités, Mr Malakian annihile une bonne partie du potentiel créatif de System Of A Down, et finit par tourner en rond. Alors bien sûr, cet album se vendra par palettes, et il reste très bon par rapport au reste de la production du genre, mais cela justifie-t-il de bonnes critiques ? System est un groupe qui a toujours su évoluer … jusqu’ici. Mais « Hypnotize » nous rappelle trop souvent les moments de gloire ou de folie de son prédécesseur. Ajoutez à cela que Mr Malakian a tellement confiance en ses capacités qu’il nous prive de l’organe magique de son frontman sur une bonne partie des titres, et vous aboutirez à la même conclusion que moi : dommage. (Marc Poteaux)
American (dis. Sony) 72611
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