LIVRES - premier trimestre 2004

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Modérateur : Lopez Noël

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Musique urbaine au Katanga: de Malaika à Santu Kimbangu ; sous la direction de Bogumil Jewsiewicki. Editions L'Harmattan (Mémoires lieux de savoir), 180 p. ISBN 2-7475-48570 ; 15,50 €
Ce premier effort pour présenter l'évolution de la musique urbaine au Katanga à partir des années 1940 est dû aux chercheurs qui travaillent à Lubumbashi. Fruits de 2 colloques successifs tenus dans cette villei, les contributions retracent la naissance de la musique moderne de danse et analysent son évolution. L'un des pionniers, et le doyen, des musiciens katangais, Edouard Masengo, qui vient de décéder, y raconte sa longue carrière. Plusieurs chansons, surtout de la période initiale, sont transcrites et traduites en français. L'émergence récente de la musique autodidacte de jeunes citadins marginalisés est présentée en fin de volume.
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CHARVET, Pierre : Comment parler de musique aux enfants : la musique classique. Scérén [CNDP] ; Adam Biro, 157 p. + 1 CD. 2-87660-378-0 ; 17 €
Vous croyez ne rien savoir ? Vous allez découvrir grâce à ce petit livre que le monde de la musique n'est pas aussi inaccessible que vous ne l'imaginiez ! Conçu pour être lu sans connaissances particulières ni en musique ni en pédagogie, utilisant le vocabulaire de tous les jours, de manuel nouvelle génération n'a qu'un but : vous permettre, ainsi qu'à vos enfants, d'appréhender la musique non par obligation, mais par plaisir. La première collection de livres pour enfants... destinée aux adultes !
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DUROSOIR, Georgie : Les ballets de la cour de France au XVII° siècle, ou les fantaisies et les splendeurs du baroque
Editions Papillon, coll. "Mélophiles", 2004. 160 pp. ISBN 2-940310-11-4

"Le XVII° siècle fut le temps de la naissance de l'absolutisme, de la gestation des Lumières, de l'éclosion des académies, il fut aussi celui d'une fantaisie débridée, d'une imagination étonnante et souvent subversive, d'une liberté de pensée explosive, d'un amour immodéré de l'illusion et de la fête. DE ce XVII° siècle-là, le ballet de cour rend parfaitement compte ; on dira même : peut, seul parmi les arts du temps, rendre parfaitement compte".
Cette phrase introductive place dans son contexte ce spectacle qu'on qualifierait aujourd'hui de "total", qui fait appel aussi bien à la musique qu'au théâtre et à la chorégraphie. Les arguments étaient bien souvent féériques, faisaient appel au merveilleux, au surnaturel, et il y avait une surenchère de décors et de costumes. La fantaisie n'avait pour limites que celles de l'imagination des auteurs. Les plus célèbres ballets sont évoqués, depuis le Ballet comique de la Royne, celui de la Délivrance de Renaud, jusqu'aux ballets de Luois XIV et les comédies-ballets de Molière et Lully. L'iconographie, très pertinente, donne une idée de la débauche d'imagination qu'ont suscitée de tels spectacles.
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De la composition : l'après-Cage
Revue d'Esthétique n°43. Jean-Michel Place, 2003.188 pp., 30 €. ISSN : 0035-2292. ISBN : 2-85893-739-7

Au sommaire de ce numéro entre autres : Anne Cauquelin : De la composition : l'après-Cage. Daniel Charles : Le rythme comme expérience du temps. Michel Porzio : Cage, Heidegger, Rilke. Agostino Di Scipio : Heidegger, Hölderlin et John Cage. Jean-Yves Bosseur : Cage et la figure du cercle. Ulrike Kasper : Entre l'eau et les pierres. L'oeuvre visuel de John Cage. Eberhard Blum : Jouer-créer la musique de Cage. Ray Kass : L'atelier de John cage au Mountain Lake. Journal de bord du 9 au 15 avril 1990.
Ces textes de haute volée s'adressent à un public de spécialistes. Il ne s'agit pas ici de vulgarisation, mais d'une approche d'aspects particuliers du compositeur et de son oeuvre.
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De la composition : l'après-Cage
Revue d'Esthétique n°43. Jean-Michel Place, 2003.188 pp., 30 €. ISSN : 0035-2292. ISBN : 2-85893-739-7

Au sommaire de ce numéro entre autres : Anne Cauquelin : De la composition : l'après-Cage. Daniel Charles : Le rythme comme expérience du temps. Michel Porzio : Cage, Heidegger, Rilke. Agostino Di Scipio : Heidegger, Hölderlin et John Cage. Jean-Yves Bosseur : Cage et la figure du cercle. Ulrike Kasper : Entre l'eau et les pierres. L'oeuvre visuel de John Cage. Eberhard Blum : Jouer-créer la musique de Cage. Ray Kass : L'atelier de John cage au Mountain Lake. Journal de bord du 9 au 15 avril 1990.
Ces textes de haute volée s'adressent à un public de spécialistes. Il ne s'agit pas ici de vulgarisation, mais d'une approche d'aspects particuliers du compositeur et de son oeuvre.
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ICHBIAH, Daniel : Dictionnaire des instruments de musique
Librio, 2003. 95 pp., 2 €. ISBN : 2-290-33237-2

Ce petit guide présente les instruments de musique classés par genres : claviers, cordes, cuivres, bois, percussions, les instruments du monde. On trouve les instruments classés par ordre alphabétique à l'intérieur de chaque famille. Illustrée d'un dessin, chaque rubrique donne une description et un historique de l'instrument. En annexe la disposition de l'orchestre aux différentes époques, du baroque à l'époque romantique.
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ALBRECHT, Florent : Festivals de musique de chambre en France : dynamiques et enjeux contemporains.
L'Harmattan, Musique et champ social, coll. "Logiques sociales", 2003. 197 pp., 16,80 €.

Les festivals de musique sont devenus, en France, un véritable phénomène de société. L'auteur tente d'analyser les raisons de ce succès auprès d'un public aussi bien local qu'étranger à la région. Il prend en compte principalement le Festival de La Roque d'Anthéron, celui-ci répondant selon lui à trois critères indispensables, l'unité de lieu, de temps (juillet-août) et d'action (thématique exclusivement centrée sur le piano). Une bonne partie du corps de l'ouvrage consiste en des analyses de données statistiques tous azimuts. Une courte deuxième partie envisage plus spécifiquement les aspects financiers et administratifs. Annexes, sources et bibliographie en fin de volume.
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Plain chant, grégorien et musique en Nouvelle-France

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GALLAT-MORIN, Elizabeth et Jean-Pierre Pinson avec la collaboration de Paul-André Dubois, Conrad Laforte et Erich Schwandt et François Filiatrault à la rédaction des encarts et à la recherche iconographique : La vie musicale en Nouvelle-France,
Sillery, Septentrion, 2003, [578] p.

Sans hésiter on peut affirmer que ce livre manquait à l’historiographie musicale des francophones d’Amérique. Les auteurs font le point sur la vie musicale des autochtones aussi bien que des membres, femmes et hommes, des communautés religieuses en ayant recours à des sources rarement utilisées auparavant par exemple les inventaires après décès. Cette méthode historique permet de renouveler certes le discours sur une époque dont les tenants et les aboutissants culturels sont négligés au dépens de la vie politique et militaire, en revanche, elle montre parfois une manque de distance vis-à-vis des sources ce qui laisse croire à des énumérations d’inventaires. Mais c’est pour ainsi dire un détour indispensable pour constater l’existence des biens matériels relatifs à la musique et faire état des acteurs qui les ont utilisés. Au fil de ces différents chapitres, les auteurs étudient les orgues des églises de Québec et de Montréal, ils brossent un tableau des activités sociales qui nécessitaient une participation musicale : danses et bals, etc. Après une partie traitant de la vie musicale religieuse (chap. 1 à 3) à travers leurs témoignages, leurs constitutions et règlements, une deuxième section est consacrée au chant liturgique tel qu’il apparaît dans les livres (chap. 4 à 7). 284 pages abordent la musique liturgique alors que moins de la moitié la musique en société. Cette dernière section comporte par ailleurs une véritable description des activités musicales, celles de marchands, des amateurs, professionnels, etc.


[SAULNIER, Daniel (Père) O.S.B.] : Le chant grégorien,
Solesmes, [Abbaye de Solesmes], 2003, 124 p.

C’est peu après la restauration bénédictine entreprise en 1833 par Dom Guéranger à Solesmes, qu’il faut situer, au même endroit celle du chant grégorien. C’est dans cet esprit de conformité à la liturgie romaine (là où elle avait disparu) que les moines bénédictins de l’abbaye de Solesmes ont entrepris très tôt une riche production d’études grégoriennes (Dom Jausions, Dom Joseph Pothier, etc. ), tant de livres que de disques. La pratique grégorienne nous fait revivre en pensée sinon en chant la règle de saint Benoît rédigée vers 530 et où tout ce que signifie le monachisme occidental. Les pages écrites par le Père Saulnier, responsable de l’Atelier de paléographie de l’Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, s’inscrivent dans cette tradition historiographique et cherchent notamment à combler les lacunes de son prédécesseur le chanoine Jean Jeanneteau. Elles ont été écrites à la suite des stages dispensés pendant les mois de juillet des années 1993 à 1995 à Fontevraud. L’auteur effectue un bref rappel historique appuyé sur une riche connaissance des 600 copies manuscrites que possède l’abbaye de la Sarthe. Après les multiples formes qu’il adopte au Moyen Âge, le grégorien entre en décadence au XVe siècle. Puis Saulnier présente la composition de la liturgie, l’office, le chant des psaumes et autres chants, les procédés musicaux comme le mélisme, etc. L’ouvrage du père bénédictin constitue certes une excellente introduction au monde du chant grégorien et ne manquera pas d’intéresser un vaste public. Il est abondamment illustré de reproductions de manuscrits.
Jean-Nicolas De Surmont

HOURLIER, Dom Jacques : Entretiens sur la spiritualité du chant grégorien,
Solesmes, Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, 1985, 76 p.

Constitué de cinq conférences données en août 1976, ce livre est le résultat d’une enquête sur le chant grégorien comme enseignement, comme prière et comme art de vivre. Le chant grégorien est présenté dans sa dimension sacrée. Il constitue un enseignement en ce qu’il constitue une force de pénétration et d’unification de l’âme que l’on comprenne ou non le latin. Le grégorien réunit dans sa valeur œcuménique les plan horizontaux (en unissant les humains dans la beauté) et verticaux (en les conduisant vers Dieu). Dom Hourlier rappelle aussi quelques faits historiques entourant la pratique, le déclin du grégorien, l’aspect proprement musical du grégorien (la technique en fonction d’une spiritualité et la technique aux impressions subjectives). L’essai de Hourlier, sans être d'orientation pointue, constitue plutôt une réflexion philosophique d’ensemble sur le chant grégorien.
Jean-Nicolas De Surmont

CARDINE, Dom Eugène : Première année de chant grégorien,
Solesmes, Abbaye Saint-Pierre de Solesmes, 1996, 86 p.

Bien qu’il s’agisse d’une introduction à la pratique du chant grégorien, ce manuel n’en constitue pas moins un ouvrage très technique et qui ne doit pas être lu comme un essai sur le grégorien. Il retrace l’ensemble des éléments sur la notation grégorienne et ses particularités par exemple le fait que sa portée ne contiennent que quatre lignes, le virga, le punctum. Il s’intéresse à la rythmique grégorienne, à la cantillation, sur le fait que c’est le texte qui, dans le grégorien, qui inspire la musique. C’est affirmation semble d’ailleurs poser les fondements de la supériorité du texte dans la chanson française. Le style de Dom Cardine est précis et riche sur le plan terminologique. Il prend soin de définir ses concepts dans chacun des six chapitres.
Jean-Nicolas De Surmont
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Ropers, Elise. Splendeurs et tyrannies de l'Opéra de Paris. Paris : Michel Lafon, 2003
Entre amour et haine, la vie quotidienne d'une danseuse membre du corps de ballet de l'Opéra de Paris. Un témoignage de l'intérieur, qui dénonce les conditions de travail du corps de ballet, s'appuyant sur une expérience vécue ainsi que sur un rapport du Comité hygiène et sécurité de l'établissement.
Un récit édifiant.
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Louison-Lassablière, Marie-Joëlle. Etudes sur la danse : de la Renaissance au siècle des Lumières. Paris : L'Harmattan, 2003
C'est par l'étude des textes historiques qu'est abordée la danse du 16° au 18° siècle. Une première partie s'attache au vocabulaire qui codifie cet art et aux manuels pédagogiques. La deuxième partie examine le corpus des textes à l'origine de la querelle sur la danse. Enfin, la troisième partie considère la danse d'un point de vue littéraire, via, entre autres, Ronsard et Brantôme. Il ressort de ces chapitres fournis que la danse n'est pas qu'un simple divertissement, mais apparaît comme un art porteur d'enjeux politiques, sociaux et moraux.
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Seguin, Eliane. Histoire de la danse jazz. Paris : Chiron, 2003
Huit grandes périodes, du 17° siècle à nos jours, scandent cette histoire de la danse jazz. L'importance du contexte historique, politique et social est sans cesse soulignée pour mettre en évidence la complexité d'une danse aux prises avec deux cultures, la noire et la blanche (pour simplifier).
Les derniers chapitres s'attardent sur le modern jazz en France, bien connu de l'auteur, co-directrice de la compagnie de ballets Rick Odums, et donnent la parole à des chorégraphes contemporains.
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Martin, Guy. Vaison Danse. Anglet : Atlantica, 2003
De 1989 à 2002, l'objectif de Guy Martin s'est posé sur les spectacles de danse du festival de Vaison-le-Romaine. Les 78 photographies présentées ici, en noir et blanc, proposent un parcours qui va de la "barre" du ballet du Rhin au théâtre antique vide, en passant par des moments saisis en coulisses, des gros plans sur des chorégraphes de renom, ou des clichés d'ensemble pris sur le vif. C'est l'émotion du spectacle qui transparaît à chaque fois.
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Carlson, Carolyn. Solo : poèmes et encres. Paris : Alternatives, 2003
Autour du monde, du destin, de l'amour, de la mort, Carolyn Carlson offre des poèmes dépouillés, illustrés de ses propres dessins à l'encre de Chine. Autant de "signes" (titre d'un ballet crée en 1997) qui invitent le lecteur à toucher au plus près l'univers de la chorégraphe.
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Moatti, Jacques. Danse. Paris : Play Bac, 2003
Commentées par Elisabeth Platel, danseuse étoile de l'Opéra de Paris, les photographies de Jacques Moatti invitent à cheminer dans les profondeurs du Palais Garnier, côté coulisses et côté scène, entre répétitions et représentations. Du petit rat à l'étoile, du soliste au corps de ballet, le photographe s'attache à saisir des moments de la vie du danseur : grand jeté spectaculaire, porté aérien, attente angoissée, maquillage délicat, essayage de costumes précieux. Une promenade magique dans un univers enchanteur.
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KRASNER, Eric : Les Beatles. Enquête sur un mythe 1960-1962.
Séguier "Empreinte" 2003.

L'auteur part du constat que la période 1960-62, qui précède la gloire planétaire du groupe, a été relativement peu étudiée et que les ouvrages qui y font référence sont mal documentés, ou qu'au mieux ils ne citent pas leurs sources. La difficulté augmente si l'on prend en considération la mythologie qui s'est créée autour de cette période, dont les Beatles eux-mêmes ont parfois été les victimes. Quels sont les membres du groupe qui ont réellement participé à telle ou telle séance d'enregistrement ? Qui a été à l'origine du nom "Beatles" ? Le premier chapitre est consacré aux Beatles et Tony Sheridan, le second au mystère "Raymond Jones"(celui qui demanda le premier un disque des Beatles à Brian Epstein) , le troisième aux circonstances de la mort de Stuart Sutcliffe, le quatrième à Pete Best, le cinquième aux enregistrements du Star Club.
Le travail réalisé est impressionnant, les recherches poussées, l'étude des sources et la bibliographie impressionnantes. On a vraiment le sentiment que le sujet a été épuisé. L'iconographie donne à voir les photos des disques les plus rareset donc les plus recherchés.
Verrouillé