Chroniques d'avril 2008
Modérateur : Lopez Noël
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2.53 IN Heavy death mélodique
IN FLAMES : A Sense Of Purpose
In Flames, il y a quelques années, c'était du death metal. Et le death metal faisait peur. Et puis, petit à petit, le groupe a commencé à changer, à se faire de plus en plus mélodique, à ratisser plus large, à inclure des éléments plus thrash, plus heavy, des synthés, des samples. Ainsi, depuis quelques années, le groupe est devenu, à l'instar d'un Soilwork ou d'un Dark Tranquillity (avec qui le groupe a quelques points communs, dont le chanteur Michael Stanne, qui a fait un court passage chez In Flames !) un groupe de death grand public. Bien sûr, me direz-vous, le death, il faut bien le chercher sur ce neuvième album. Et vous n'aurez pas tort. Je dirai même que le groupe s'y ramollit et y perd de son identité. Oh, pas que ce disque soit désagréable. Bien troussé à tous points de vue, il est parfaitement à sa place dans la discographie du groupe, et dans la petite niche que celui-ci lui a fabriqué. Et c'est bien ce que je lui reproche ; ce disque est prévisible à 100 %. La moindre note, la moindre ligne de chant, le moindre riff a déjà été entendu, dans les précédents disques du groupe ou chez ses collègues. « A Sense Of Purpose » est un bon disque complètement inutile. A vous de voir si son achat est justifié ou pas. (Marc Poteaux)
Nuclear Blast (dis. Pias) NB2083
IN FLAMES : A Sense Of Purpose
In Flames, il y a quelques années, c'était du death metal. Et le death metal faisait peur. Et puis, petit à petit, le groupe a commencé à changer, à se faire de plus en plus mélodique, à ratisser plus large, à inclure des éléments plus thrash, plus heavy, des synthés, des samples. Ainsi, depuis quelques années, le groupe est devenu, à l'instar d'un Soilwork ou d'un Dark Tranquillity (avec qui le groupe a quelques points communs, dont le chanteur Michael Stanne, qui a fait un court passage chez In Flames !) un groupe de death grand public. Bien sûr, me direz-vous, le death, il faut bien le chercher sur ce neuvième album. Et vous n'aurez pas tort. Je dirai même que le groupe s'y ramollit et y perd de son identité. Oh, pas que ce disque soit désagréable. Bien troussé à tous points de vue, il est parfaitement à sa place dans la discographie du groupe, et dans la petite niche que celui-ci lui a fabriqué. Et c'est bien ce que je lui reproche ; ce disque est prévisible à 100 %. La moindre note, la moindre ligne de chant, le moindre riff a déjà été entendu, dans les précédents disques du groupe ou chez ses collègues. « A Sense Of Purpose » est un bon disque complètement inutile. A vous de voir si son achat est justifié ou pas. (Marc Poteaux)
Nuclear Blast (dis. Pias) NB2083
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2.67 MIL Punk rock
MILLENCOLIN : Machine 15
Millencolin, c'est seize ans au service du punk rock. Enfin, quand je dis punk rock... Il est vrai que depuis quelques années, le groupe dévie de sa trajectoire pour se diriger lentement mais surement vers un rock ultra-efficace et accrocheur, prenant sa source autant dans le vivier punk que dans la powerpop. Et tout ça sans que personne n'y retrouve à dire, sans jamais se faire traiter de vendus. Pourquoi ? Tout simplement parce que tous ces éléments étaient bien là dès les premiers pas de la formation suédoise. Par touches plus diffuses, par intermittence, mais bien là quand même. Et surtout, parce que ce qui a toujours été le plus important pour le groupe, c'est la mélodie. Evidente, facile, obsédante, c'est la marque de fabrique des chansons de Millencolin. Et ce « Machine 15 » ne fait pas exception à la règle. Mais attention cependant, le quatuor est malgré tout en perte de vitesse sur ce huitième album. Les chansons sont bonnes mais certaines manquent cruellement de punch, et le combo y perd un peu de son identité. Pas mauvais pour autant, « Machine 15 » marque un nouveau tournant dans la vie du groupe, et il faudra désormais plus compter sur le potentiel pop de sa musique plutôt que sur ses brulots punk sauvages. Malgré tout, les 15 titres ici présents valent leur pesant de cacahuètes, et les fans peuvent une fois de plus se jetter sur ce disque sans en regretter l'achat. (Marc Poteaux)
Burning Heart (dis. Epitaph) BH2057
MILLENCOLIN : Machine 15
Millencolin, c'est seize ans au service du punk rock. Enfin, quand je dis punk rock... Il est vrai que depuis quelques années, le groupe dévie de sa trajectoire pour se diriger lentement mais surement vers un rock ultra-efficace et accrocheur, prenant sa source autant dans le vivier punk que dans la powerpop. Et tout ça sans que personne n'y retrouve à dire, sans jamais se faire traiter de vendus. Pourquoi ? Tout simplement parce que tous ces éléments étaient bien là dès les premiers pas de la formation suédoise. Par touches plus diffuses, par intermittence, mais bien là quand même. Et surtout, parce que ce qui a toujours été le plus important pour le groupe, c'est la mélodie. Evidente, facile, obsédante, c'est la marque de fabrique des chansons de Millencolin. Et ce « Machine 15 » ne fait pas exception à la règle. Mais attention cependant, le quatuor est malgré tout en perte de vitesse sur ce huitième album. Les chansons sont bonnes mais certaines manquent cruellement de punch, et le combo y perd un peu de son identité. Pas mauvais pour autant, « Machine 15 » marque un nouveau tournant dans la vie du groupe, et il faudra désormais plus compter sur le potentiel pop de sa musique plutôt que sur ses brulots punk sauvages. Malgré tout, les 15 titres ici présents valent leur pesant de cacahuètes, et les fans peuvent une fois de plus se jetter sur ce disque sans en regretter l'achat. (Marc Poteaux)
Burning Heart (dis. Epitaph) BH2057
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2.63 NO Punk rock
NO GOOD MEN : Everything Changes
No Good Men, ce sont d'abord trois frangins qui partagent la même passion pour le punk rock mélodique. Un beau jour de 2001, ils décident d'unir leurs forces pour former un groupe dévolu à leur genre musical préféré. Après un léger remaniement de personnel (exit un frangin et bonjour un cousin – décidément, No Good men, c'est une affaire de famille !) et un ep, c'est en 2008 que le groupe sort son premier album. Nous voilà donc avec l'objet entre les oreilles. Soit un disque punk mélodique avec de discrètes incursions en territoire hardcore, à l'occasion de chœurs essentiellement. « Everything Changes » est un album agréable, mais il lui manque un côté sauvage pour convaincre pleinement. Et c'est principalement dans le chant un peu trop polissé que se situe le principal défaut du groupe. On aurait en effet aimé un peu plus d'agressivité, là où la voix se « contente » d'être agréable à l'oreille et de respecter la mélodicité des titres. C'est bien sûr un choix de la formation Lyonnaise avec lequel il nous faudra certainement composer, mais il faut reconnaître que cela constitue le point noir de ce premier album, d'autant plus que la voix est mixée un peu trop en arrière, comme si elle était considérée comme un instrument plutôt qu'un stimulateur. Dommage, car ce petit défaut place cette rondelle dans la pile des disques agréables plutôt que dans celle des tueries ! (Marc Poteaux)
Eternalis (dis. Eternalis) ER017
NO GOOD MEN : Everything Changes
No Good Men, ce sont d'abord trois frangins qui partagent la même passion pour le punk rock mélodique. Un beau jour de 2001, ils décident d'unir leurs forces pour former un groupe dévolu à leur genre musical préféré. Après un léger remaniement de personnel (exit un frangin et bonjour un cousin – décidément, No Good men, c'est une affaire de famille !) et un ep, c'est en 2008 que le groupe sort son premier album. Nous voilà donc avec l'objet entre les oreilles. Soit un disque punk mélodique avec de discrètes incursions en territoire hardcore, à l'occasion de chœurs essentiellement. « Everything Changes » est un album agréable, mais il lui manque un côté sauvage pour convaincre pleinement. Et c'est principalement dans le chant un peu trop polissé que se situe le principal défaut du groupe. On aurait en effet aimé un peu plus d'agressivité, là où la voix se « contente » d'être agréable à l'oreille et de respecter la mélodicité des titres. C'est bien sûr un choix de la formation Lyonnaise avec lequel il nous faudra certainement composer, mais il faut reconnaître que cela constitue le point noir de ce premier album, d'autant plus que la voix est mixée un peu trop en arrière, comme si elle était considérée comme un instrument plutôt qu'un stimulateur. Dommage, car ce petit défaut place cette rondelle dans la pile des disques agréables plutôt que dans celle des tueries ! (Marc Poteaux)
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2.63 SLI Punk hardcore
SLING 69 : The Threatened Kind
Eternalis, à l'instar de son grand frère Victory, passe peu à peu de label dédié au hardcore à une boîte avec une ligne de conduite musicale plus floue, et j'avoue que je m'en réjouis. Non pas que le hardcore me soit désagréable, bien au contraire. Le fait est que le petit label toulousain a souvent eu bon goût pour ses signatures hardcore, et que le même flair appliqué au territoire punk peut avoir de très agréables conséquences à mes oreilles. Postulat vérifié avec Sling 69, dont le premier album « The Threatened Kind » est sorti en février. Au programme, punk hardcore mélodique d'une qualité exemplaire. Les Lavalois ambitionnent de voir leur tronche dans Punk Rawk. Qu'ils se rassurent, avec un disque aussi bon que celui-ci, ça risque d'arriver plus vite qu'ils ne le pensent. Car les titres qui s'y enchaînent n'ont rien, absolument rien à envier aux tenors du genre. Le chant crié se rapproche du hardcore mais ne revêt aucun aspect lassant, la rythmique tabasse, les guitares hurlent, les paroles sont introspectives et positives, le plaisir et la mélodie sont présents du début à la fin de la galette. Un grand disque, vraiment, et l'un des meilleurs disques du genre sortis ces derniers mois ! (Marc Poteaux)
Eternalis (dis. Eternalis) ER018
SLING 69 : The Threatened Kind
Eternalis, à l'instar de son grand frère Victory, passe peu à peu de label dédié au hardcore à une boîte avec une ligne de conduite musicale plus floue, et j'avoue que je m'en réjouis. Non pas que le hardcore me soit désagréable, bien au contraire. Le fait est que le petit label toulousain a souvent eu bon goût pour ses signatures hardcore, et que le même flair appliqué au territoire punk peut avoir de très agréables conséquences à mes oreilles. Postulat vérifié avec Sling 69, dont le premier album « The Threatened Kind » est sorti en février. Au programme, punk hardcore mélodique d'une qualité exemplaire. Les Lavalois ambitionnent de voir leur tronche dans Punk Rawk. Qu'ils se rassurent, avec un disque aussi bon que celui-ci, ça risque d'arriver plus vite qu'ils ne le pensent. Car les titres qui s'y enchaînent n'ont rien, absolument rien à envier aux tenors du genre. Le chant crié se rapproche du hardcore mais ne revêt aucun aspect lassant, la rythmique tabasse, les guitares hurlent, les paroles sont introspectives et positives, le plaisir et la mélodie sont présents du début à la fin de la galette. Un grand disque, vraiment, et l'un des meilleurs disques du genre sortis ces derniers mois ! (Marc Poteaux)
Eternalis (dis. Eternalis) ER018
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2.53 ULT Metal extrême délirant
ULTRA VOMIT : Objectif : Thunes
Ultra Vomit n'a jamais fait dans la finesse, c'est un fait. Mais jusqu'ici, les paroles salaces et centième degré étaient accompagnées par un grindcore des familles. Avec cet album, le groupe nantais a décidé de délirer autant à travers sa musique que ses paroles. Attention, je ne dis pas que les titres ne sont pas de qualité, bien au contraire. Ultra Vomit est toujours carré et efficace dans ses compos, il a juste opté pour le désenclavement musical. Alors s'il est toujours question de grindcore pour certains titres, les autres picorent allègrement dans les plates-bandes des voisins ; country, chanson, metal indus, death, thrash, black metal, punk, rock et j'en passe, tous les titres ou presque ont une couleur différente. Le dénominateur commun étant, on s'en doute, les grosses guitares bien metal, toujours bien présentes sauf sur « La flemme », essai acoustique du plus bel effet ! A part ça, pas grand chose à dire, cet album n'aura de valeur que pour les metalleux qui ont envie de rire un peu au mépris du bon goût ! (Marc Poteaux)
Listenable (dis. Pias) POSH102
ULTRA VOMIT : Objectif : Thunes
Ultra Vomit n'a jamais fait dans la finesse, c'est un fait. Mais jusqu'ici, les paroles salaces et centième degré étaient accompagnées par un grindcore des familles. Avec cet album, le groupe nantais a décidé de délirer autant à travers sa musique que ses paroles. Attention, je ne dis pas que les titres ne sont pas de qualité, bien au contraire. Ultra Vomit est toujours carré et efficace dans ses compos, il a juste opté pour le désenclavement musical. Alors s'il est toujours question de grindcore pour certains titres, les autres picorent allègrement dans les plates-bandes des voisins ; country, chanson, metal indus, death, thrash, black metal, punk, rock et j'en passe, tous les titres ou presque ont une couleur différente. Le dénominateur commun étant, on s'en doute, les grosses guitares bien metal, toujours bien présentes sauf sur « La flemme », essai acoustique du plus bel effet ! A part ça, pas grand chose à dire, cet album n'aura de valeur que pour les metalleux qui ont envie de rire un peu au mépris du bon goût ! (Marc Poteaux)
Listenable (dis. Pias) POSH102
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2.23 CUO Powerpop
CUOMO, Rivers : Alone – The Home Recordings
La perspective d'écouter un album solo d'un des plus grands et prolifiques songwriters de ces 15 dernières années (on dira ce qu'on veut, Weezer est quand même un groupe sacrément bon et influent) était plus qu'alléchante. Hélas, pas de nouvelle oeuvre en vue, plutôt une compilation de chutes de studio à travers les différentes périodes de l'évolution du bonhomme, et donc du groupe. On y entend donc des débuts balbutiants et maladroits (et avec un son calamiteux), des reprises inattendues (un titre d'Ice Cube méconnaissable mais sympa, et une très jolie relecture du « Little Diane » d'un certain Dion Di Mucci), des titres moyens et d'autres franchement bons (« Chess », « Wanda », « Superfriend »). Au final, on obtient un disque moyen, à déconseiller à quelqu'un d'autre qu'un fan du groupe, mais pour ceux-ci, il s'agira d'un témoignage essentiel de l'évolution de Weezer et des méandres créatifs de son leader. Ca prouvera aussi qu'on a beau avoir une tête de premier de la classe, on peut aussi commettre de grosses bouses. Avis aux amateurs donc. (Marc Poteaux)
Geffen (dis. Polydor) 51753791
CUOMO, Rivers : Alone – The Home Recordings
La perspective d'écouter un album solo d'un des plus grands et prolifiques songwriters de ces 15 dernières années (on dira ce qu'on veut, Weezer est quand même un groupe sacrément bon et influent) était plus qu'alléchante. Hélas, pas de nouvelle oeuvre en vue, plutôt une compilation de chutes de studio à travers les différentes périodes de l'évolution du bonhomme, et donc du groupe. On y entend donc des débuts balbutiants et maladroits (et avec un son calamiteux), des reprises inattendues (un titre d'Ice Cube méconnaissable mais sympa, et une très jolie relecture du « Little Diane » d'un certain Dion Di Mucci), des titres moyens et d'autres franchement bons (« Chess », « Wanda », « Superfriend »). Au final, on obtient un disque moyen, à déconseiller à quelqu'un d'autre qu'un fan du groupe, mais pour ceux-ci, il s'agira d'un témoignage essentiel de l'évolution de Weezer et des méandres créatifs de son leader. Ca prouvera aussi qu'on a beau avoir une tête de premier de la classe, on peut aussi commettre de grosses bouses. Avis aux amateurs donc. (Marc Poteaux)
Geffen (dis. Polydor) 51753791
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2.32 DO Folk pop étrange
THE DO : A Mouthful
Sur la foi d'un single il est vrai fort plaisant (« On My Shoulders »), The Do a créé autour de ce premier album un buzz que beaucoup jalouseraient. L'heure est venue de savoir si les qualités musicales du groupe sont à la hauteur des espoirs placées en eux. Et bonne nouvelle, on se rend très vite compte que le talent et la richesse musicale sont au rendez-vous. Pensez donc ; on s'attendait un un pop / folk mélancolique, et nous voici avec un groupe protéiforme, jouant la diversité, passant d'un hip hop foutraque à une chanson pop classique, de rythmes extraterrestres à un folk pas si classique que ça. Le tout porté par la voix touchante d'Olivia, chanteuse franco-finlandaise (et O de DO) dont l'organe se frotte à toutes les pentes avec un bonheur égal. Le tout concourt à faire de « A Mouthful » un album fort recommandable et frais, une réussite incontestable dans un genre qui reste à définir. (Marc Poteaux)
Cinq 7 (dis. Wagram) 3130092
THE DO : A Mouthful
Sur la foi d'un single il est vrai fort plaisant (« On My Shoulders »), The Do a créé autour de ce premier album un buzz que beaucoup jalouseraient. L'heure est venue de savoir si les qualités musicales du groupe sont à la hauteur des espoirs placées en eux. Et bonne nouvelle, on se rend très vite compte que le talent et la richesse musicale sont au rendez-vous. Pensez donc ; on s'attendait un un pop / folk mélancolique, et nous voici avec un groupe protéiforme, jouant la diversité, passant d'un hip hop foutraque à une chanson pop classique, de rythmes extraterrestres à un folk pas si classique que ça. Le tout porté par la voix touchante d'Olivia, chanteuse franco-finlandaise (et O de DO) dont l'organe se frotte à toutes les pentes avec un bonheur égal. Le tout concourt à faire de « A Mouthful » un album fort recommandable et frais, une réussite incontestable dans un genre qui reste à définir. (Marc Poteaux)
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2.24 FM Pop baroque
FM : A Dream Or Two
J'avoue avoir été séduit par « Certain People », premier single de FM, groupe parisien qui s'est donné pour mission de réconcilier la pop et la musique baroque, et avoir été particulièrement intéressé par leur démarche, autant que j'ai douté de la viabilité d'un tel concept sur tout un album. Aujourd'hui, me voici en face de l'objet des fantasmes de l'esprit aventureux de François Maurin, et donc au seuil d'une très agréable découverte ou d'une amère déception. Heureusement, dès le premier titre, les délicates mélodies et les orchestrations classieuses font s'envoler mes doutes, me plongeant dans un univers tout beau tout neuf, dont les planètes aux contours incertains et aux couleurs pastel sont caressées par des rais de lumière faits de dentelle. FM, c'est l'union d'une voix, une guitare acoustique et un orchestre de chambre, et le tout conjugué aboutit à un sentiment de plénitude et de beauté palpable. Qu'elle soit mélancolique ou plus enjouée, la musique du français garde toujours ce côté intimiste et chaud qui l'empêche de tomber dans le pompeux ou le convenu. Ainsi même les reprises figurant sur ce premier album, à l'image de celles développées par Sylvain Chauveau en son temps, prennent une autre teinte ainsi dépouillées de leurs artifices. Ajoutons à cela que l'album n'est pas du tout surproduit, sonnant toujours très live, et vous aurez une idée du petit bijou de pop pure et magnifique que vient de nous offrir FM. (Marc Poteaux)
Warner (dis. Warner) 64696329
FM : A Dream Or Two
J'avoue avoir été séduit par « Certain People », premier single de FM, groupe parisien qui s'est donné pour mission de réconcilier la pop et la musique baroque, et avoir été particulièrement intéressé par leur démarche, autant que j'ai douté de la viabilité d'un tel concept sur tout un album. Aujourd'hui, me voici en face de l'objet des fantasmes de l'esprit aventureux de François Maurin, et donc au seuil d'une très agréable découverte ou d'une amère déception. Heureusement, dès le premier titre, les délicates mélodies et les orchestrations classieuses font s'envoler mes doutes, me plongeant dans un univers tout beau tout neuf, dont les planètes aux contours incertains et aux couleurs pastel sont caressées par des rais de lumière faits de dentelle. FM, c'est l'union d'une voix, une guitare acoustique et un orchestre de chambre, et le tout conjugué aboutit à un sentiment de plénitude et de beauté palpable. Qu'elle soit mélancolique ou plus enjouée, la musique du français garde toujours ce côté intimiste et chaud qui l'empêche de tomber dans le pompeux ou le convenu. Ainsi même les reprises figurant sur ce premier album, à l'image de celles développées par Sylvain Chauveau en son temps, prennent une autre teinte ainsi dépouillées de leurs artifices. Ajoutons à cela que l'album n'est pas du tout surproduit, sonnant toujours très live, et vous aurez une idée du petit bijou de pop pure et magnifique que vient de nous offrir FM. (Marc Poteaux)
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2.9 GON Variété pop
GONZALES : Soft Power
J'ai découvert Gonzales sur le tard, à l'occasion de son troisième album « Presidential Suite ». Et j'ai depuis suivi le bonhomme, autant dans les remixes (certes moyens mais amusants) de ce même album, que dans ses pièces à la Satie. Gonzales est, on le sait, hautement versatile dans ses choix musicaux, et à un talent à la mesure de son éclectisme. Mais là, il y est allé un peu fort ! Oubliés les accents hip hop, l'intimité touchante d'un homme et son piano, et entrée dans un univers totalement opposé, celui de la chanson pop mainstream. Vous ne me croyez pas ? Ecoutez donc « Working Together », premier single de ce cinquième album, ou encore « Slow Down », et vous serez calmés ! Tout au long de cet album, le français d'adoption clame son amour aux chansons de son enfance, celles des crooners, des chanteurs américains des années 70, des chantres des eighties. Et votre serviteur a beau adorer le bonhomme et son côté imprévisible et troisième degré, il ne peut prendre ça à la rigolade. Car il faut bien l'avouer, cet album est chiant. Oh, pas totalement, quelques titres surnagent largement. Comme ce « Unrequited Love », tube immédiat qui fait se rencontrer Abba et Supertramp, ou ce « Modalisa », instrumental au piano à l'ambiance trip hop, ou peut-être encore « Map Of The World », ballade classique mais efficace. Sortis de là, peu de choses à se mettre sous la dent, à part de constater une fois de plus que le monsieur sait jouer du piano, l'instrument étant au centre de toutes les compositions. « Soft Power »...Il est vrai que le titre en disait beaucoup. (Marc Poteaux)
Mercury (dis. Universal) 5307093
GONZALES : Soft Power
J'ai découvert Gonzales sur le tard, à l'occasion de son troisième album « Presidential Suite ». Et j'ai depuis suivi le bonhomme, autant dans les remixes (certes moyens mais amusants) de ce même album, que dans ses pièces à la Satie. Gonzales est, on le sait, hautement versatile dans ses choix musicaux, et à un talent à la mesure de son éclectisme. Mais là, il y est allé un peu fort ! Oubliés les accents hip hop, l'intimité touchante d'un homme et son piano, et entrée dans un univers totalement opposé, celui de la chanson pop mainstream. Vous ne me croyez pas ? Ecoutez donc « Working Together », premier single de ce cinquième album, ou encore « Slow Down », et vous serez calmés ! Tout au long de cet album, le français d'adoption clame son amour aux chansons de son enfance, celles des crooners, des chanteurs américains des années 70, des chantres des eighties. Et votre serviteur a beau adorer le bonhomme et son côté imprévisible et troisième degré, il ne peut prendre ça à la rigolade. Car il faut bien l'avouer, cet album est chiant. Oh, pas totalement, quelques titres surnagent largement. Comme ce « Unrequited Love », tube immédiat qui fait se rencontrer Abba et Supertramp, ou ce « Modalisa », instrumental au piano à l'ambiance trip hop, ou peut-être encore « Map Of The World », ballade classique mais efficace. Sortis de là, peu de choses à se mettre sous la dent, à part de constater une fois de plus que le monsieur sait jouer du piano, l'instrument étant au centre de toutes les compositions. « Soft Power »...Il est vrai que le titre en disait beaucoup. (Marc Poteaux)
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2.24 GUT Rock indépendant
THE GUTTER TWINS : Saturnalia
Je vous vois venir : « Qu'est-ce que c'est encore que ce groupe sorti de nulle part qu'il est allé nous chercher ? ». Et bien non. Car The Gutter Twins, c'est l'alliance de Greg Dulli, ci-devant frontman de feu Afghan Whigs et des Twilight Singers, et de Mark Lanegan, ayant fait ses armes chez les Screaming Trees et oeuvrant désormais en solo, entre deux participations à un disque des Queens Of The Stone Age. En bons vieux briscards de la scène rock américaine, les deux compères savent ce qu'ils veulent autant que ce qu'ils sont capables d'obtenir en unissant leurs forces. Et ceux qui connaissent leur parcours respectif se doutent également de ce qu'ils pourront trouver sur ce premier opus d'un projet qui a tout de même vu le jour en 2003 ! Eh oui, « Saturnalia », c'est tout simplement du Twilight Singers mélangé à du Mark Lanegan rock, avec une pointe de Screaming Trees parfois. C'est simple, mais il fallait y penser ! Et concrètement, c'est très bon ! Etonnament, la sauce est assez liée pour qu'on n'aie pas l'impression d'écouter un split album, comme ça a pu être le cas sur le premier Raconteurs par exemple. Oh, bien sûr, c'est du côté de monsieur Dulli qu'il faut chercher l'influence majeure dans l'écriture des titres, mais l'union des deux voix des compères apporte vraiment quelque chose de magique au disque. Croisons les doigts pour que ce fantastique premier essai ne reste pas orphelin ! (Marc Poteaux)
Sub Pop (dis. PIAS) SPCD761
THE GUTTER TWINS : Saturnalia
Je vous vois venir : « Qu'est-ce que c'est encore que ce groupe sorti de nulle part qu'il est allé nous chercher ? ». Et bien non. Car The Gutter Twins, c'est l'alliance de Greg Dulli, ci-devant frontman de feu Afghan Whigs et des Twilight Singers, et de Mark Lanegan, ayant fait ses armes chez les Screaming Trees et oeuvrant désormais en solo, entre deux participations à un disque des Queens Of The Stone Age. En bons vieux briscards de la scène rock américaine, les deux compères savent ce qu'ils veulent autant que ce qu'ils sont capables d'obtenir en unissant leurs forces. Et ceux qui connaissent leur parcours respectif se doutent également de ce qu'ils pourront trouver sur ce premier opus d'un projet qui a tout de même vu le jour en 2003 ! Eh oui, « Saturnalia », c'est tout simplement du Twilight Singers mélangé à du Mark Lanegan rock, avec une pointe de Screaming Trees parfois. C'est simple, mais il fallait y penser ! Et concrètement, c'est très bon ! Etonnament, la sauce est assez liée pour qu'on n'aie pas l'impression d'écouter un split album, comme ça a pu être le cas sur le premier Raconteurs par exemple. Oh, bien sûr, c'est du côté de monsieur Dulli qu'il faut chercher l'influence majeure dans l'écriture des titres, mais l'union des deux voix des compères apporte vraiment quelque chose de magique au disque. Croisons les doigts pour que ce fantastique premier essai ne reste pas orphelin ! (Marc Poteaux)
Sub Pop (dis. PIAS) SPCD761
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2.21 LIG Pop rock
LIGHTSPEED CHAMPION : Falling Off The Lavender Bridge
Ancien membre des Test Icicles, groupe electro-rock à la courte existence, Dev Hynes change radicalement de direction avec ce premier album de son nouveau projet Lightspeed Champion. Car de musique électronique, il n'en est plus du tout question ici ; « Falling Off The Lavender Bridge » est un disque de pop, un vrai. Et qui sonne plutôt daté. Mais pas daté dans le sens vieillot, non, plutôt dans le sens classique. Dès « Galaxy Of The Lost », on se sent projeté trois décennies en arrière, quand la pop-song parfaite représentait pour la plupart des musiciens le Saint Graal. Des influences country, des ballades au piano, une voix féminine pour les choeurs, des cordes, des mélodies énormes, le tout concourt à donner un certain cachet aux compositions de Lightspeed Champion. Hors des modes, hors du temps, cet album puise son inspiration à une source qu'on aurait pu croire tarie depuis longtemps, et remet au goût du jour le genre pop avec une musique simple et dont le côté complètement anachronique est certainement le meilleur atout. (Marc Poteaux)
Domino (dis. PIAS) WIGCD186
LIGHTSPEED CHAMPION : Falling Off The Lavender Bridge
Ancien membre des Test Icicles, groupe electro-rock à la courte existence, Dev Hynes change radicalement de direction avec ce premier album de son nouveau projet Lightspeed Champion. Car de musique électronique, il n'en est plus du tout question ici ; « Falling Off The Lavender Bridge » est un disque de pop, un vrai. Et qui sonne plutôt daté. Mais pas daté dans le sens vieillot, non, plutôt dans le sens classique. Dès « Galaxy Of The Lost », on se sent projeté trois décennies en arrière, quand la pop-song parfaite représentait pour la plupart des musiciens le Saint Graal. Des influences country, des ballades au piano, une voix féminine pour les choeurs, des cordes, des mélodies énormes, le tout concourt à donner un certain cachet aux compositions de Lightspeed Champion. Hors des modes, hors du temps, cet album puise son inspiration à une source qu'on aurait pu croire tarie depuis longtemps, et remet au goût du jour le genre pop avec une musique simple et dont le côté complètement anachronique est certainement le meilleur atout. (Marc Poteaux)
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2.5 MIN Reprises metal industriel
MINISTRY : Cover Up
Ministry a décidé de tirer sa révérence après 27 ans de bons et loyaux sévices. Et comme pour me faire un dernier cadeau, la bande à Al sort une compilation de reprises en tant que chant du cygne. Au programme, quatorze reprises rock, avec une petite incursion jazz en fin de parcours (« What A Wonderful World », déclinée en trois version différentes !). Ces chansons, Ministry les a arrangées à sa sauce, c'est vrai. Mais à bien y regarder, il y a peu de différences entre version d'origine et version 2008. Oui, on trouvera ici des rythmiques plus électroniques, de grosses guitares, un côté plus agressif accentué par la voix saturée de monsieur Al, et puis quoi ? Ministry se résume-t-il à ça ? Si c'était le cas, le groupe n'aurait certainement pas connu une telle longévité ! Hélas donc, si les titres regroupés ici sont sympathiques (en particulier « Under My Thumb » et les déjà connues « Lay Lady Lay » et « Supernaut »), ce « Cover Up » constitue quand même une déception pour tout fan, qui préfèrera garder en mémoire les derniers albums du pape du metal industriel, bien plus inspirés et subversifs. (Marc Poteaux)
13th Planet (dis. Soulfood) THP008
MINISTRY : Cover Up
Ministry a décidé de tirer sa révérence après 27 ans de bons et loyaux sévices. Et comme pour me faire un dernier cadeau, la bande à Al sort une compilation de reprises en tant que chant du cygne. Au programme, quatorze reprises rock, avec une petite incursion jazz en fin de parcours (« What A Wonderful World », déclinée en trois version différentes !). Ces chansons, Ministry les a arrangées à sa sauce, c'est vrai. Mais à bien y regarder, il y a peu de différences entre version d'origine et version 2008. Oui, on trouvera ici des rythmiques plus électroniques, de grosses guitares, un côté plus agressif accentué par la voix saturée de monsieur Al, et puis quoi ? Ministry se résume-t-il à ça ? Si c'était le cas, le groupe n'aurait certainement pas connu une telle longévité ! Hélas donc, si les titres regroupés ici sont sympathiques (en particulier « Under My Thumb » et les déjà connues « Lay Lady Lay » et « Supernaut »), ce « Cover Up » constitue quand même une déception pour tout fan, qui préfèrera garder en mémoire les derniers albums du pape du metal industriel, bien plus inspirés et subversifs. (Marc Poteaux)
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2.63 PEN Punk rock
PENNYWISE : Reason To Believe
Vieux routier du punk rock, Pennywise a beaucoup fait parler de lui à l'occasion de ce neuvième album, disponible en téléchargement gratuit par le biais de myspace. Il faut dire que c'est un peu le seul moyen de faire parler de soi quand on pratique un punk rock certes très bon et efficace mais qui utilise la même recette depuis les débuts du groupe. Un album des californiens, c'est un peu comme un album de Bad Religion ; politisé, bien écrit, accrocheur, mélodique. Et c'est tout. Encore une fois, on écoutera ce disque avec plaisir, sans rien lui reprocher. Comme tous les autres. Pennywise est indéniablement un des meilleurs groupes punk de ces 20 dernières années. Immuable, sans surprise, mais très bon. (Marc Poteaux)
Myspace records (dis. Epitaph) 6957-2
PENNYWISE : Reason To Believe
Vieux routier du punk rock, Pennywise a beaucoup fait parler de lui à l'occasion de ce neuvième album, disponible en téléchargement gratuit par le biais de myspace. Il faut dire que c'est un peu le seul moyen de faire parler de soi quand on pratique un punk rock certes très bon et efficace mais qui utilise la même recette depuis les débuts du groupe. Un album des californiens, c'est un peu comme un album de Bad Religion ; politisé, bien écrit, accrocheur, mélodique. Et c'est tout. Encore une fois, on écoutera ce disque avec plaisir, sans rien lui reprocher. Comme tous les autres. Pennywise est indéniablement un des meilleurs groupes punk de ces 20 dernières années. Immuable, sans surprise, mais très bon. (Marc Poteaux)
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2.23 SUP Powerpop
SUPERGRASS : Diamond Hoo Ha
Retour en grande forme pour les frangins Coomns qui, après un « Road To Rouen » taxé d' « album de la maturité » car bien plus tranquille que le reste de la discographie du groupe (mais pas moins bon pour autant), revient à un rock plus percutant pour ce sixième album. Assez proche des premiers disques du groupe, et toujours peuplé de pépites pop, « Diamond Hoo Ha » est un sacré bon disque. Oui, mais. S'il reste bien au-dessus de la moyenne des productions du genre, si aucun autre groupe n'égale Supergrass, s'il parvient à merveille à marier pop, glam et rock, il reste un groupe qu'on écoute plus ou moins distraitement, et sur lequel on ne revient que ponctuellement. Pourquoi ? Là je sèche. Cet album n'est pas parfait mais compte des titres vraiment formidables (« Diamond Hoo Ha », « Bad Blood », « When I Needed You », « Butterfly ») qui accrochent immédiatement et durablement l'oreille. C'est juste que, en parfait bonbon acidulé, Supergrass est une sucrerie qui laisse un souvenir excellent en bouche, mais doit se déguster une fois de temps en temps, pour avoir le plaisir de redécouvrir ses nombreuses qualités, et ne pas s'habituer à l'excellence, qui est par essence ponctuelle. Ce qui ne doit pas être une raison suffisante pour bouder ce sixième opus proprement énorme. (Marc Poteaux)
Parlophone (dis. Emi) 5197342
SUPERGRASS : Diamond Hoo Ha
Retour en grande forme pour les frangins Coomns qui, après un « Road To Rouen » taxé d' « album de la maturité » car bien plus tranquille que le reste de la discographie du groupe (mais pas moins bon pour autant), revient à un rock plus percutant pour ce sixième album. Assez proche des premiers disques du groupe, et toujours peuplé de pépites pop, « Diamond Hoo Ha » est un sacré bon disque. Oui, mais. S'il reste bien au-dessus de la moyenne des productions du genre, si aucun autre groupe n'égale Supergrass, s'il parvient à merveille à marier pop, glam et rock, il reste un groupe qu'on écoute plus ou moins distraitement, et sur lequel on ne revient que ponctuellement. Pourquoi ? Là je sèche. Cet album n'est pas parfait mais compte des titres vraiment formidables (« Diamond Hoo Ha », « Bad Blood », « When I Needed You », « Butterfly ») qui accrochent immédiatement et durablement l'oreille. C'est juste que, en parfait bonbon acidulé, Supergrass est une sucrerie qui laisse un souvenir excellent en bouche, mais doit se déguster une fois de temps en temps, pour avoir le plaisir de redécouvrir ses nombreuses qualités, et ne pas s'habituer à l'excellence, qui est par essence ponctuelle. Ce qui ne doit pas être une raison suffisante pour bouder ce sixième opus proprement énorme. (Marc Poteaux)
Parlophone (dis. Emi) 5197342
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2.23 TEE Rock indépendant
THE TEENAGERS : Reality Check
Nouvelle sensation indé française boostée par un single plébiscité par le NME, « Homecoming », les Teenagers sont trois Parisiens qui ont décidé de séduire les filles à grand coup de pop songs insouciantes et savamment ironiques. Des pop songs parfois parsemées d'effluves de musique électronique, habillées façon eighties (« Make It Happen », quand même bien ringarde, et quelques autres), de tics vocaux parfois énervants, ou d'un chant parlé façon Whipping Boy. Rien de bien nouveau donc. D'ailleurs, objectivement, à part ledit single, plutôt amusant il est vrai, le reste de l'album est assez plat, s'apparentant un peu à un croisement entre Air, Whipping Boy et CSS en moins bien. Et donc, vous ne serez pas étonnés de me voir passer mon chemin assez vite, sans même un regard en arrière. (Marc Poteaux)
Merok (dis. XL) MECD10
THE TEENAGERS : Reality Check
Nouvelle sensation indé française boostée par un single plébiscité par le NME, « Homecoming », les Teenagers sont trois Parisiens qui ont décidé de séduire les filles à grand coup de pop songs insouciantes et savamment ironiques. Des pop songs parfois parsemées d'effluves de musique électronique, habillées façon eighties (« Make It Happen », quand même bien ringarde, et quelques autres), de tics vocaux parfois énervants, ou d'un chant parlé façon Whipping Boy. Rien de bien nouveau donc. D'ailleurs, objectivement, à part ledit single, plutôt amusant il est vrai, le reste de l'album est assez plat, s'apparentant un peu à un croisement entre Air, Whipping Boy et CSS en moins bien. Et donc, vous ne serez pas étonnés de me voir passer mon chemin assez vite, sans même un regard en arrière. (Marc Poteaux)
Merok (dis. XL) MECD10
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