Chroniques d'avril 2008
Modérateur : Lopez Noël
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Chroniques d'avril 2008
2.52 ATR New wave metal
ATROCITY : Werk 80 II
On pourrait dire qu'Alex Krull a de la suite dans les idées. Ou juste qu'il en manque tellement, d'idées, qu'il est en train de cantoner sa formation autrefois respectable au statut de groupe de reprises un brin ringard. Quoi qu'il en soit, le fait est là : onze ans après un « Werk 80 » sympathique mais somme toute assez anecdotique, il remet le couvert pour une deuxième session. Entre temps, trois albums assez transparents sont passés par là. Autant dire qu'on ne trépigne pas d'impatience à l'idée d'écouter une nouvelle oeuvre des allemands. Et effectivement, on ne trouve rien de bien transcendant ici. Compilation de tubes des années 80 vaguement réhaussés d'éléments metal et de choeurs pseudo-grandiloquants, « Werk 80 II » se hisse certes plus haut que la première édition du concept, mais pas beaucoup plus non plus. La recette reste la même à peu de choses près (un côté un peu plus orchestral a été apporté), les résultats sont donc là. A réserver aux fondus de reprises. Et rendez-vous dans onze ans pour les autres, histoire de voir si le groupe se bonifie avec le temps...(Marc Poteaux)
Napalm (dis. Season Of Mist) NPR220
ATROCITY : Werk 80 II
On pourrait dire qu'Alex Krull a de la suite dans les idées. Ou juste qu'il en manque tellement, d'idées, qu'il est en train de cantoner sa formation autrefois respectable au statut de groupe de reprises un brin ringard. Quoi qu'il en soit, le fait est là : onze ans après un « Werk 80 » sympathique mais somme toute assez anecdotique, il remet le couvert pour une deuxième session. Entre temps, trois albums assez transparents sont passés par là. Autant dire qu'on ne trépigne pas d'impatience à l'idée d'écouter une nouvelle oeuvre des allemands. Et effectivement, on ne trouve rien de bien transcendant ici. Compilation de tubes des années 80 vaguement réhaussés d'éléments metal et de choeurs pseudo-grandiloquants, « Werk 80 II » se hisse certes plus haut que la première édition du concept, mais pas beaucoup plus non plus. La recette reste la même à peu de choses près (un côté un peu plus orchestral a été apporté), les résultats sont donc là. A réserver aux fondus de reprises. Et rendez-vous dans onze ans pour les autres, histoire de voir si le groupe se bonifie avec le temps...(Marc Poteaux)
Napalm (dis. Season Of Mist) NPR220
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2.531 CAV Death thrash moderne
THE CAVALERA CONSPIRACY : Inflikted
Après des années de séparation musicale pour des raisons diverses, les frangins Cavalera reviennent ensemble sur le devant de la scène avec "Inflikted", carton annoncé par monsieur Roadrunner. Dès les premières notes de la chanson-titre, on a du mal à croire que cette réunion n'est pas préparée depuis des années ; la moindre note sonne juste, les compositions envoient le bois comme au bon vieux temps de Sepultura, et même plus oserai-je dire. Cavalera Conspiracy est nettement plus extrême que ne l'était le Sepu' de Roots, plus actuel au niveau des influences. Death/ thrash bien violent sur le fond, hardcore ou punk dans l'intention, heavy dans certaines parties de grattes et soli (bravo Marc Rizzo), "Inflikted" frappe fort et devrait faire bien mal en live. Alors oui, certains pourront trouver ça un peu facile parfois, mais clairement, je dirai que les derniers Soulfly ou Sepultura ne volaient pas beaucoup plus haut, ceci sans leur enlever leurs qualités respectives. Carré, bien produit même si l'album aurait peut-être mérité un son plus massif et incisif (à la suédoise), ultra-efficace même si clairement pas original, ce retour est une réussite, et sera à coup sûr une des grosses machines 2008. Maintenant, savoir si les frangins Cavalera le méritent plus qu'un groupe moins médiatisé, c'est une autre histoire...(Marc Poteaux)
Roadrunner (dis. Season Of Mist) RR7955-2
THE CAVALERA CONSPIRACY : Inflikted
Après des années de séparation musicale pour des raisons diverses, les frangins Cavalera reviennent ensemble sur le devant de la scène avec "Inflikted", carton annoncé par monsieur Roadrunner. Dès les premières notes de la chanson-titre, on a du mal à croire que cette réunion n'est pas préparée depuis des années ; la moindre note sonne juste, les compositions envoient le bois comme au bon vieux temps de Sepultura, et même plus oserai-je dire. Cavalera Conspiracy est nettement plus extrême que ne l'était le Sepu' de Roots, plus actuel au niveau des influences. Death/ thrash bien violent sur le fond, hardcore ou punk dans l'intention, heavy dans certaines parties de grattes et soli (bravo Marc Rizzo), "Inflikted" frappe fort et devrait faire bien mal en live. Alors oui, certains pourront trouver ça un peu facile parfois, mais clairement, je dirai que les derniers Soulfly ou Sepultura ne volaient pas beaucoup plus haut, ceci sans leur enlever leurs qualités respectives. Carré, bien produit même si l'album aurait peut-être mérité un son plus massif et incisif (à la suédoise), ultra-efficace même si clairement pas original, ce retour est une réussite, et sera à coup sûr une des grosses machines 2008. Maintenant, savoir si les frangins Cavalera le méritent plus qu'un groupe moins médiatisé, c'est une autre histoire...(Marc Poteaux)
Roadrunner (dis. Season Of Mist) RR7955-2
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2.523 EAR Post rock doomesque
EARTH : The Bees Made Honey In The Lion's Skull
Earth ? Ah, oui, Earth, c'est de la musique de drogués, non ? Bon, effectivement, le groupe est leadé par l'ancien dealer de Kurt Cobain, et pratique un doom drone metal velu, ce qui laisse présager que...Mais voilà, avec ce troisième album, Earth a changé de voie, et si sa musique conserve des accents doom, on est loin du deuxième album du groupe qui, alors signé chez Sub Pop, avait suscité des vocations chez de futurs grands des scènes doom drone et noise (Sunn O))) en est le parfait exemple). Ici, la langueur et les ambiances « décor de western » ont envahi le champ sonore, et une moiteur étouffante a pris la place des volutes de fumée douteuse d'antan. Ce qui reste en revanche, c'est la longueur des titres, leur pouvoir hypnotique, leur propention à envahir le spectre sonore sans artifices, juste avec quelques notes égrenées par une guitare aérienne, des nappes de clavier discrètes, un rythme quasi-inexistant. Attention cependant, l'écoute d'un tel objet ne se fait pas sans mal, le disque nécessitant d'être dans des dispositions particulières pour ne pas sombrer dans l'ennui malgré ses qualités certaines. Malgré tout, cet album, on s'y attache, et on revient avec plaisir se délecter de son côté délassant et parfois mystique. (Marc Poteaux)
Southern Lord (dis. Differ-Ant) SUNN90CD
EARTH : The Bees Made Honey In The Lion's Skull
Earth ? Ah, oui, Earth, c'est de la musique de drogués, non ? Bon, effectivement, le groupe est leadé par l'ancien dealer de Kurt Cobain, et pratique un doom drone metal velu, ce qui laisse présager que...Mais voilà, avec ce troisième album, Earth a changé de voie, et si sa musique conserve des accents doom, on est loin du deuxième album du groupe qui, alors signé chez Sub Pop, avait suscité des vocations chez de futurs grands des scènes doom drone et noise (Sunn O))) en est le parfait exemple). Ici, la langueur et les ambiances « décor de western » ont envahi le champ sonore, et une moiteur étouffante a pris la place des volutes de fumée douteuse d'antan. Ce qui reste en revanche, c'est la longueur des titres, leur pouvoir hypnotique, leur propention à envahir le spectre sonore sans artifices, juste avec quelques notes égrenées par une guitare aérienne, des nappes de clavier discrètes, un rythme quasi-inexistant. Attention cependant, l'écoute d'un tel objet ne se fait pas sans mal, le disque nécessitant d'être dans des dispositions particulières pour ne pas sombrer dans l'ennui malgré ses qualités certaines. Malgré tout, cet album, on s'y attache, et on revient avec plaisir se délecter de son côté délassant et parfois mystique. (Marc Poteaux)
Southern Lord (dis. Differ-Ant) SUNN90CD
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2.64 HAT Emocore
HATE ME TENDER : In The Wake Of Reality
Premier album pour les toulousains de Hate Me Tender, après un premier ep qui leur aura permis de jouer les premières parties de Most Precious Blood, Amenra, Houston Swing Engine et consorts. Une première galette qui se place à la croisée des chemins entre punk, emo et emocore. Bien dans l'air du temps, quoi. Le chant crié est contrebalancé par des chœurs en chant clair, l'agressivité ne se départit jamais de mélodie, et les dix titres passent, sans grande surprise. Et c'est bien ce qu'on pourra reprocher au groupe ; un manque cruel d'originalité. Car oui, c'est carré, c'est relativement bon, certains titres sont plus sympa que d'autres ("An Inconvenient Truth"en particulier), mais rien ne détache vraiment le groupe de sa centaine de sosies, utilisant à peu de choses près la même recette. Retour en cuisine, ça sent le réchauffé ! (Marc Poteaux)
Customcore (dis. Season Of Mist) DRUG027
HATE ME TENDER : In The Wake Of Reality
Premier album pour les toulousains de Hate Me Tender, après un premier ep qui leur aura permis de jouer les premières parties de Most Precious Blood, Amenra, Houston Swing Engine et consorts. Une première galette qui se place à la croisée des chemins entre punk, emo et emocore. Bien dans l'air du temps, quoi. Le chant crié est contrebalancé par des chœurs en chant clair, l'agressivité ne se départit jamais de mélodie, et les dix titres passent, sans grande surprise. Et c'est bien ce qu'on pourra reprocher au groupe ; un manque cruel d'originalité. Car oui, c'est carré, c'est relativement bon, certains titres sont plus sympa que d'autres ("An Inconvenient Truth"en particulier), mais rien ne détache vraiment le groupe de sa centaine de sosies, utilisant à peu de choses près la même recette. Retour en cuisine, ça sent le réchauffé ! (Marc Poteaux)
Customcore (dis. Season Of Mist) DRUG027
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2.23 HOO Pop rock
THE HOOSIERS : The Trick To Life
The Hoosiers, c'est tout d'abord un single imparable, "Worried About Ray", ou la pop sautillante et la voix typique d'Irwin Sparkes (entre Mika et Jeff Buckley, pour schématiser) s'allient pour imprègner durablement le cortex de ses auditeurs d'une mélodie simple et efficace. Un genre défini par le groupe comme "odd pop", soit pop étrange ; terme assez discutable tant l'art des britanniques reste relativement classique. Je ne dis pas pour autant que cet album soit ennuyeux ou académique, non, mais il répond volontiers au format pop classique, tout en y ajoutant des éléments électro, rock ou fusion (un peu comme Orson, avec qui le groupe partage certainement quelques influences). Les onze titres de ce premier opus à l'odeur d'été, qu'ils soient accrocheurs ou plus intimistes, s'écoutent avec plaisir, et en font un disque qui, s'il n'est pas indispensable, s'affirme comme l'une des bonnes valeurs de la pop actuelle, et place d'emblée le groupe dans la catégorie "espoir à confirmer". (Marc Poteaux)
RCA (dis. Sony)7156912
THE HOOSIERS : The Trick To Life
The Hoosiers, c'est tout d'abord un single imparable, "Worried About Ray", ou la pop sautillante et la voix typique d'Irwin Sparkes (entre Mika et Jeff Buckley, pour schématiser) s'allient pour imprègner durablement le cortex de ses auditeurs d'une mélodie simple et efficace. Un genre défini par le groupe comme "odd pop", soit pop étrange ; terme assez discutable tant l'art des britanniques reste relativement classique. Je ne dis pas pour autant que cet album soit ennuyeux ou académique, non, mais il répond volontiers au format pop classique, tout en y ajoutant des éléments électro, rock ou fusion (un peu comme Orson, avec qui le groupe partage certainement quelques influences). Les onze titres de ce premier opus à l'odeur d'été, qu'ils soient accrocheurs ou plus intimistes, s'écoutent avec plaisir, et en font un disque qui, s'il n'est pas indispensable, s'affirme comme l'une des bonnes valeurs de la pop actuelle, et place d'emblée le groupe dans la catégorie "espoir à confirmer". (Marc Poteaux)
RCA (dis. Sony)7156912
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2.512 LIG Heavy thrash progressif
LIGHT PUPIL DILATE : Snake Wine
Puisant son inspiration dans des genres musicaux diversifiés, Light Pupil Dilate enfante avec ce deuxième opus de ces aventures sonores d'une oeuvre originale et attachante, tout en restant terriblement heavy. Ce "Snake Wine" évoque la rencontre entre Mastodon, Crowbar et Nine. Ambiancés, riches, subtilement complexes, les neuf titres ici présents sont tous de qualité. On retiendra plus particulièrement un jeu de batterie technique et démonstratif dans le bon sens du terme, un côté progressif dans les structures, et ce côté épique et heavy qui prend aux tripes. Au final, ce disque est une très bonne surprise, et met en lumière un groupe de talent avec qui il faudra compter à l'avenir ! (Marc Poteaux)
Lifeforce (dis. Season Of Mist) LFR077-2
LIGHT PUPIL DILATE : Snake Wine
Puisant son inspiration dans des genres musicaux diversifiés, Light Pupil Dilate enfante avec ce deuxième opus de ces aventures sonores d'une oeuvre originale et attachante, tout en restant terriblement heavy. Ce "Snake Wine" évoque la rencontre entre Mastodon, Crowbar et Nine. Ambiancés, riches, subtilement complexes, les neuf titres ici présents sont tous de qualité. On retiendra plus particulièrement un jeu de batterie technique et démonstratif dans le bon sens du terme, un côté progressif dans les structures, et ce côté épique et heavy qui prend aux tripes. Au final, ce disque est une très bonne surprise, et met en lumière un groupe de talent avec qui il faudra compter à l'avenir ! (Marc Poteaux)
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2.53 SEP Death orchestral atmosphérique
SEPTIC FLESH : Communion
Le reformation de Septic Flesh est certainement l'une des meilleures choses nouvelles de ces derniers mois dans le milieu metal. Les dieux grecs du death atmosphérique avaient avec leur dernier album en date « Sumerian Daemons » frappé très fort, en réussissant à la perfection l'hybridation neo classique et death metal. Un sommet qui les a certainement fait douter sur la capacité du groupe à égaler ou surpasser ce moment. Les doutes laissés derrière eux, revoilà les Athéniens avec un septième album grandiose. Côté style, ce « Communion » se situe à mi-chemin entre l'album suscité et « A Fallen Temple », soit un death orchestral et violent, agrémenté de vocaux en chant clair et d'éléments heavy et orientaux. Certes, l'effet de surprise est passé, et cet album aura certainement moins d'impact que l'excellent « Sumerian Daemons », mais il est pourtant d'une très grande qualité, à l'image de toutes les oeuvres du groupe. Et il présage d'un futur radieux. (Marc Poteaux)
Season Of Mist (dis. SOM) SOM174
SEPTIC FLESH : Communion
Le reformation de Septic Flesh est certainement l'une des meilleures choses nouvelles de ces derniers mois dans le milieu metal. Les dieux grecs du death atmosphérique avaient avec leur dernier album en date « Sumerian Daemons » frappé très fort, en réussissant à la perfection l'hybridation neo classique et death metal. Un sommet qui les a certainement fait douter sur la capacité du groupe à égaler ou surpasser ce moment. Les doutes laissés derrière eux, revoilà les Athéniens avec un septième album grandiose. Côté style, ce « Communion » se situe à mi-chemin entre l'album suscité et « A Fallen Temple », soit un death orchestral et violent, agrémenté de vocaux en chant clair et d'éléments heavy et orientaux. Certes, l'effet de surprise est passé, et cet album aura certainement moins d'impact que l'excellent « Sumerian Daemons », mais il est pourtant d'une très grande qualité, à l'image de toutes les oeuvres du groupe. Et il présage d'un futur radieux. (Marc Poteaux)
Season Of Mist (dis. SOM) SOM174
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2.63 SIM Pop punk
SIMPLE PLAN : Eponyme
La pop punk semble avoir encore de beaux jours devant elle. C'est du moins ce que doit penser Simple Plan, qui nous assène un troisième album dans le plus pur style mis en place par leurs grands frères américains. Ou pas. Car en plus d'une base clairement identifiable, le groupe québecquois s'est permis quelques incursions rythmiques dans des genres plus mainstream (R&B, variété eighties) pas toujours du meilleur goût d'ailleurs. En fait, si je cherchais à analyser cet album, j'y descellerai certainement un peu de mauvaise foi, un peu de roublardise, de la mièvrerie, de la facilité, des tas d'influences pop-punk, mais pas de talent, ou si peu... Si je voulais être méchant (honnête ?) je dirais que ce disque est une sombre bouse. Certains titres sont efficaces, mais ils sont tellement téléphonés qu'ils en deviennent aussi ennuyeux que le reste de cet album orientées minettes prépubères et mèches rebelles dont le tombé est étudié au millimètre près. Et au final, on est bien content qu'il s'agisse de pop punk ici. Au moins, notre calvaire n'aura pas été trop long, les chansons n'excédant pas les 4 minutes...(Marc Poteaux)
Lava (dis. Atlantic) 75677899565
SIMPLE PLAN : Eponyme
La pop punk semble avoir encore de beaux jours devant elle. C'est du moins ce que doit penser Simple Plan, qui nous assène un troisième album dans le plus pur style mis en place par leurs grands frères américains. Ou pas. Car en plus d'une base clairement identifiable, le groupe québecquois s'est permis quelques incursions rythmiques dans des genres plus mainstream (R&B, variété eighties) pas toujours du meilleur goût d'ailleurs. En fait, si je cherchais à analyser cet album, j'y descellerai certainement un peu de mauvaise foi, un peu de roublardise, de la mièvrerie, de la facilité, des tas d'influences pop-punk, mais pas de talent, ou si peu... Si je voulais être méchant (honnête ?) je dirais que ce disque est une sombre bouse. Certains titres sont efficaces, mais ils sont tellement téléphonés qu'ils en deviennent aussi ennuyeux que le reste de cet album orientées minettes prépubères et mèches rebelles dont le tombé est étudié au millimètre près. Et au final, on est bien content qu'il s'agisse de pop punk ici. Au moins, notre calvaire n'aura pas été trop long, les chansons n'excédant pas les 4 minutes...(Marc Poteaux)
Lava (dis. Atlantic) 75677899565
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2.55 SIN Pop metal
SINEW : The Beauty Of Contrast
Nouvelle signature allemande, Sinew définit sa musique comme du "rock alternatif cinémascopique". Mixant rock, pop, emo et neo metal, le groupe a sur ce premier album développé un style personnel à défaut d'être percutant. En effet, la voix claire assez banale aura du mal à accrocher l'attention, même lorsqu'elle se fera plus hargneuse, dans les passages un peu plus heavy. La formation de Sascha Junker se réclame de Dredg, Tool et Muse, mais même si elle en rappelle certains éléments, elle est encore très loin d'atteindre leur puissance évocatrice et leur talent. Pour vous situer la chose, j'évoquerai plutôt un croisement entre Manic Street Preachers, Nickelback et Fall Out Boy, en moins emo. Au final, même si un ou deux titres surnagent ("The Passage", "Charging Loki"), on reste tout de même assez tiède à l'écoute de ce premier album. (Marc Poteaux)
Alveran (dis. Plastic Head) ARPROMO76
SINEW : The Beauty Of Contrast
Nouvelle signature allemande, Sinew définit sa musique comme du "rock alternatif cinémascopique". Mixant rock, pop, emo et neo metal, le groupe a sur ce premier album développé un style personnel à défaut d'être percutant. En effet, la voix claire assez banale aura du mal à accrocher l'attention, même lorsqu'elle se fera plus hargneuse, dans les passages un peu plus heavy. La formation de Sascha Junker se réclame de Dredg, Tool et Muse, mais même si elle en rappelle certains éléments, elle est encore très loin d'atteindre leur puissance évocatrice et leur talent. Pour vous situer la chose, j'évoquerai plutôt un croisement entre Manic Street Preachers, Nickelback et Fall Out Boy, en moins emo. Au final, même si un ou deux titres surnagent ("The Passage", "Charging Loki"), on reste tout de même assez tiède à l'écoute de ce premier album. (Marc Poteaux)
Alveran (dis. Plastic Head) ARPROMO76
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2.24 A T Pop indé
...A TOYS ORCHESTRA : Technicolor Dreams
Premier album pour ces Italiens, qui ont fait le choix de ne pas chanter dans leur langue maternelle. On ne leur en tiendra pas rigueur, tant la botte a une assez mauvaise image d'un point de vue musical. « Technicolor Dreams », donc. Mêlant écriture pop classique au sens noble du terme et éléments électroniques, le groupe se situe quelque part entre The Servant, les Beatles (eh oui !) et les Devastations. Produit par un membre des Devics, ce troisième album a toutes les cartes en main pour faire un carton, et fait regretter de ne pas avoir découvert le groupe avant, de ne pas l'avoir vu évoluer pour devenir cette entité irrémédiablement vouée au succès. Car oui, du rock cinglant « Cornice Dance » à la ballade coldplayenne « Letter To Myself », en passant par l'électro-rock « Ease Off The Bit » ou le single potentiel « Amnesty International », ce « Technicolor Dream » en a sous le coude et n'est pas prêt de s'épuiser. Du talent et des idées à revendre ne suffisent cependant pas ; il faudra que ce soit vous qui fassiez le premier pas pour les apprécier à leur juste valeur, l'italie s'exportant plus facilement dans nos assiettes que dans nos enceintes ! (Marc Poteaux)
Urtovox (dis. Cargo) B000S5864E
...A TOYS ORCHESTRA : Technicolor Dreams
Premier album pour ces Italiens, qui ont fait le choix de ne pas chanter dans leur langue maternelle. On ne leur en tiendra pas rigueur, tant la botte a une assez mauvaise image d'un point de vue musical. « Technicolor Dreams », donc. Mêlant écriture pop classique au sens noble du terme et éléments électroniques, le groupe se situe quelque part entre The Servant, les Beatles (eh oui !) et les Devastations. Produit par un membre des Devics, ce troisième album a toutes les cartes en main pour faire un carton, et fait regretter de ne pas avoir découvert le groupe avant, de ne pas l'avoir vu évoluer pour devenir cette entité irrémédiablement vouée au succès. Car oui, du rock cinglant « Cornice Dance » à la ballade coldplayenne « Letter To Myself », en passant par l'électro-rock « Ease Off The Bit » ou le single potentiel « Amnesty International », ce « Technicolor Dream » en a sous le coude et n'est pas prêt de s'épuiser. Du talent et des idées à revendre ne suffisent cependant pas ; il faudra que ce soit vous qui fassiez le premier pas pour les apprécier à leur juste valeur, l'italie s'exportant plus facilement dans nos assiettes que dans nos enceintes ! (Marc Poteaux)
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2.55 AT Post metal
AT THE SOUNDAWN : Red Square : We Come In Waves
les Italiens de At The Soundawn sont des gens qui aiment prendre leur temps. Formé en 2000, le groupe sort son premier album. Il faut dire que ce n'est qu'à partir de 2005 que les cinq gusses ont décidé d'y travailler sérieusement. Et comme en témoigne ce « Red Square : We Come In Waves », la musique, c'est vraiment quelque chose de sérieux pour eux. Les sept titres de cet opus témoignent de la maturité et du talent de ses géniteurs. Entre Neurosis et Team Sleep, mixant influences post hardcore, rock, doomcore, ambiant, noise et metal extrême, le groupe parvient à se forger une identité et un son propre, et surtout à nous tenir en haleine, chose de plus en plus difficile dans un genre qui a tendance à jouer encore plus des automatismes que des genres à priori plus codifiés. Je n'irai pas jusqu'à citer Tool, Radiohead ou Mogwai dans les influences palpables de ce premier jet, mais il est certain que At The Soundawn est un groupe interessant, et sur lequel il faudra compter dans le futur. (Marc Poteaux)
Lifeforce (dis. Season Of Mist) LFR80-2
AT THE SOUNDAWN : Red Square : We Come In Waves
les Italiens de At The Soundawn sont des gens qui aiment prendre leur temps. Formé en 2000, le groupe sort son premier album. Il faut dire que ce n'est qu'à partir de 2005 que les cinq gusses ont décidé d'y travailler sérieusement. Et comme en témoigne ce « Red Square : We Come In Waves », la musique, c'est vraiment quelque chose de sérieux pour eux. Les sept titres de cet opus témoignent de la maturité et du talent de ses géniteurs. Entre Neurosis et Team Sleep, mixant influences post hardcore, rock, doomcore, ambiant, noise et metal extrême, le groupe parvient à se forger une identité et un son propre, et surtout à nous tenir en haleine, chose de plus en plus difficile dans un genre qui a tendance à jouer encore plus des automatismes que des genres à priori plus codifiés. Je n'irai pas jusqu'à citer Tool, Radiohead ou Mogwai dans les influences palpables de ce premier jet, mais il est certain que At The Soundawn est un groupe interessant, et sur lequel il faudra compter dans le futur. (Marc Poteaux)
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2.67 BAX Punk rock
BAXTER : Black Baccara...
Jeune groupe de Poitiers, Baxter s'affirme sur ce deuxième album comme l'un des espoirs de la scène punk rock française. Comment ? C'est tout simple ; de bons titres, des paroles intelligentes (mais qu'il faudrait creuser un peu plus, les gars !), un album court et sans temps mort. Le chant anglais est relativement maîtrisé, les titres sont efficaces et influencés par le skate punk, bref c'est jeune frais et ça donne envie de bouger. Si vous voulez découvrir ces talentueux poitevins, jetez-vous sur le site d'Eternalis Records, l'album est tiré à 500 exemplaires ! (Marc Poteaux)
Eternalis (dis. Eternalis) ER019
BAXTER : Black Baccara...
Jeune groupe de Poitiers, Baxter s'affirme sur ce deuxième album comme l'un des espoirs de la scène punk rock française. Comment ? C'est tout simple ; de bons titres, des paroles intelligentes (mais qu'il faudrait creuser un peu plus, les gars !), un album court et sans temps mort. Le chant anglais est relativement maîtrisé, les titres sont efficaces et influencés par le skate punk, bref c'est jeune frais et ça donne envie de bouger. Si vous voulez découvrir ces talentueux poitevins, jetez-vous sur le site d'Eternalis Records, l'album est tiré à 500 exemplaires ! (Marc Poteaux)
Eternalis (dis. Eternalis) ER019
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2.53 BUR Metal extrême
BURNING SKIES : Greed. Filth. Abuse. Corruption
Troisième album pour les sauvageons de Burning Skies, qui se sont imposés en assez peu de temps comme l'une des meilleures formations actuelles en terme de metal extrême. Violente, intelligente, précise, la musique du groupe ne laisse aucune place au hasard, et confirme la réputation de machine de guerre implacable de la formation britannique. D'année en année, le groupe perfectionne son art, en efface tous les moments de flottement ou de doute, le rend encore plus meurtrier et extrême. Et nous crache à la gueule toute sa rage et sa rancoeur à travers « Greed. Filth. Abuse. Corruption », un brulôt imparable et addictif en diable. Riffs en béton armé, rythme infernal, intensité exceptionnelle, tout dans ce disque est calculé pour vous casser les jambes et vous faire exploser le crâne. Et le pire c'est que non content de vous être fait bastonner les tympans pendant une demi-heure, vous rappuirez illico sur lecture pour une deuxième séance, tant cet album est bon ! (Marc Poteaux)
Lifeforce (dis. Season Of Mist) LFR 079-2
BURNING SKIES : Greed. Filth. Abuse. Corruption
Troisième album pour les sauvageons de Burning Skies, qui se sont imposés en assez peu de temps comme l'une des meilleures formations actuelles en terme de metal extrême. Violente, intelligente, précise, la musique du groupe ne laisse aucune place au hasard, et confirme la réputation de machine de guerre implacable de la formation britannique. D'année en année, le groupe perfectionne son art, en efface tous les moments de flottement ou de doute, le rend encore plus meurtrier et extrême. Et nous crache à la gueule toute sa rage et sa rancoeur à travers « Greed. Filth. Abuse. Corruption », un brulôt imparable et addictif en diable. Riffs en béton armé, rythme infernal, intensité exceptionnelle, tout dans ce disque est calculé pour vous casser les jambes et vous faire exploser le crâne. Et le pire c'est que non content de vous être fait bastonner les tympans pendant une demi-heure, vous rappuirez illico sur lecture pour une deuxième séance, tant cet album est bon ! (Marc Poteaux)
Lifeforce (dis. Season Of Mist) LFR 079-2
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Ce qui ne tue pas tes tympans rend plus forte ta discothèque...
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2.64 FTX Hardcore new old school
FTX : Between Ghosts And Shadows
1999, Nevers. Quatre potes désœuvrés décident de monter un groupe, et de tourner jusqu'à ce que mort s'ensuive. Après un premier album, un split et une bonne poignée de concerts, l'heure est venue de faire le bilan de cet engagement pour la cause hardcore au travers de ce deuxième opus. Un disque qui joue clairement la carte new old school, tant dans son style épuré, ses textes ou la courte durée de ses titres (de quatorze secondes à deux minutes, pour un total de vingt minutes !). Un genre sans surprise mais bien exécuté, qui s'adresse exclusivement aux fans du genre. (Marc Poteaux)
Come Dancing / Eternalis (dis. Eternalis) CDR005
FTX : Between Ghosts And Shadows
1999, Nevers. Quatre potes désœuvrés décident de monter un groupe, et de tourner jusqu'à ce que mort s'ensuive. Après un premier album, un split et une bonne poignée de concerts, l'heure est venue de faire le bilan de cet engagement pour la cause hardcore au travers de ce deuxième opus. Un disque qui joue clairement la carte new old school, tant dans son style épuré, ses textes ou la courte durée de ses titres (de quatorze secondes à deux minutes, pour un total de vingt minutes !). Un genre sans surprise mais bien exécuté, qui s'adresse exclusivement aux fans du genre. (Marc Poteaux)
Come Dancing / Eternalis (dis. Eternalis) CDR005
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2.63 HOR Punkabilly
HORRORPOPS : Kiss Kiss Kill Kill
De retour après un deuxième album en demi-teinte, les danois d'Horrorpops se devaient de séduire. Et pas seulement à l'aide de sa jolie chanteuse / contrebassiste Patricia. Heureusement, on est vite rassurés ; ce troisième opus possède et exploite toutes les qualités du groupe, et enchaîne les tubes sans jamais se répéter, ce qui est quand même un sacré exploit dans le genre. La voix de Patricia amène également un côté original à des compositions qui paraîtraient peut-être plus classiques interprétées par une voix masculine. Furieux ou mélancoliques, les titres ont tous ce petit quelque chose qui fait que l'auditeur adhère sans ciller. Et au final, on se demande même si cet album n'est pas le meilleur, le plus accrocheur et diversifié des trois. C'est en tout cas un très bon disque, bien meilleur que le précédent ! (Marc Poteaux)
Hellcat (dis. Epitaph) 80498
HORRORPOPS : Kiss Kiss Kill Kill
De retour après un deuxième album en demi-teinte, les danois d'Horrorpops se devaient de séduire. Et pas seulement à l'aide de sa jolie chanteuse / contrebassiste Patricia. Heureusement, on est vite rassurés ; ce troisième opus possède et exploite toutes les qualités du groupe, et enchaîne les tubes sans jamais se répéter, ce qui est quand même un sacré exploit dans le genre. La voix de Patricia amène également un côté original à des compositions qui paraîtraient peut-être plus classiques interprétées par une voix masculine. Furieux ou mélancoliques, les titres ont tous ce petit quelque chose qui fait que l'auditeur adhère sans ciller. Et au final, on se demande même si cet album n'est pas le meilleur, le plus accrocheur et diversifié des trois. C'est en tout cas un très bon disque, bien meilleur que le précédent ! (Marc Poteaux)
Hellcat (dis. Epitaph) 80498
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