MUSIQUE ENREGISTREE (Classe 2 - Rock et variétés)
Modérateur : Lopez Noël
2.53 NEP Brutal death
NEPHASTH: Conceived By Inhuman Blood
D'une violence exemplaire, ce troisième album des brésiliens de Nephasth est un bijou de death brutal et compréhensible, ce qui ne va pas forcément de pair, et prive souvent une part du public (dont votre serviteur) du plaisir d'apprécier le travail de composition des formations du genre. La production et le mixage sont donc ici à la hauteur, et l'auditeur pourra à loisir apprécier la dextérité du batteur (cf. l'intro de «Hate Earth»), les growls sans faille du vocaliste, la rythmique rigoureuse, les riffs apocalyptiques et les soli fulgurants, et ceci simultanément. Nephasth s'est donné avec ce «Conceived By Inhuman Blood» les moyens de compter parmi les cadors du brutal death, et rivaliser avec les monstres US. Et c'est là tout le mal qu'on lui souhaite. (Marc Poteaux)
Mighty Music (dis. Adipocere) PMZ028-
NEPHASTH: Conceived By Inhuman Blood
D'une violence exemplaire, ce troisième album des brésiliens de Nephasth est un bijou de death brutal et compréhensible, ce qui ne va pas forcément de pair, et prive souvent une part du public (dont votre serviteur) du plaisir d'apprécier le travail de composition des formations du genre. La production et le mixage sont donc ici à la hauteur, et l'auditeur pourra à loisir apprécier la dextérité du batteur (cf. l'intro de «Hate Earth»), les growls sans faille du vocaliste, la rythmique rigoureuse, les riffs apocalyptiques et les soli fulgurants, et ceci simultanément. Nephasth s'est donné avec ce «Conceived By Inhuman Blood» les moyens de compter parmi les cadors du brutal death, et rivaliser avec les monstres US. Et c'est là tout le mal qu'on lui souhaite. (Marc Poteaux)
Mighty Music (dis. Adipocere) PMZ028-
2.53 MOR Doom goth
MORGION: Clocked By Ages, Crowned In Earth
J'avais déjà croisé Morgion dans les couloirs du doom à l'occasion de la sortie de son superbe "Solinari". Mais, l'ayant perdu de vue depuis, je pensais (à regret) qu'il s'y était perdu à jamais. Je découvre aujourd'hui avec bonheur que je me trompais. Pourtant, je dois mettre un bémol à cette excitation passagère. Car Morgion a changé. Moins monolithique, plus rock ayant ajouté un timbre de voix plus clair à son art, essayant à l'occasion d'être un peu plus rentre-dedans, ou plus gothique su d'autres titres, la formation californienne (!) a préféré la mutation à une mort certaine dans un genre où les places sont chères et rares. Et y a hélas perdu de son âme, de sa magie. "Clocked By Ages, Crowned In Earth" est un bon album, sans plus. L'ensemble reste assez classique, comme si le premier Theatre Of Tragedy rencontrait un My Dying Bride moyen. Eh oui, n'est pas Swallow The Sun qui veut, et c'est bien dommage pour un groupe sur qui on aurait aimé pouvoir compter à l'avenir… (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) promo
MORGION: Clocked By Ages, Crowned In Earth
J'avais déjà croisé Morgion dans les couloirs du doom à l'occasion de la sortie de son superbe "Solinari". Mais, l'ayant perdu de vue depuis, je pensais (à regret) qu'il s'y était perdu à jamais. Je découvre aujourd'hui avec bonheur que je me trompais. Pourtant, je dois mettre un bémol à cette excitation passagère. Car Morgion a changé. Moins monolithique, plus rock ayant ajouté un timbre de voix plus clair à son art, essayant à l'occasion d'être un peu plus rentre-dedans, ou plus gothique su d'autres titres, la formation californienne (!) a préféré la mutation à une mort certaine dans un genre où les places sont chères et rares. Et y a hélas perdu de son âme, de sa magie. "Clocked By Ages, Crowned In Earth" est un bon album, sans plus. L'ensemble reste assez classique, comme si le premier Theatre Of Tragedy rencontrait un My Dying Bride moyen. Eh oui, n'est pas Swallow The Sun qui veut, et c'est bien dommage pour un groupe sur qui on aurait aimé pouvoir compter à l'avenir… (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) promo
2.53 BLO Death old school
BLOODBATH : Nightmares Made Flesh
Bloodbath est ce qu'on appelle un supergroupe. Imaginez un peu; en son sein, on trouve Dan Swano (Edge Of Sanity, Godsend, Nightingale, etc…et accessoirement l'un des meilleurs producteurs de métal extrême), Peter Tagtgren (Hypocrisy, Pain, et producteur également), Andréas Nystrom (Katatonia, Diabolical Masquerade, Bewitched), Jonas Renkse (Katatonia, October Tide) et enfin Martin Axenrot (Nifelheim, Witchery, etc…). Et tout ce petit monde est réuni pour s'adonner au culte du death old school, celui des 90's, violent et accrocheur à la fois. Déjà le premier album de la formation avait fait souffler pas mal de blizzard, mais celui-ci risque de déchaîner la fureur des anciens dieux, tant il est diaboliquement génial. La voix est parfaite, oscillant entre growls puissants et cris black. Les riffs sont terrassants et mélodiques. Et ce son! C'est simple, tout me fait replonger 13 ans en arrière, la première fois que j'écoutais le «Clandestine» d'Entombed…Oui, bon, ça ne nous rajeunit pas tout ça…Mais comme on dit, c'est avec les vieilles tronçonneuses qu'on fait les plus beaux massacres…(Marc Poteaux)
Century Media (dis. M10) Promo
BLOODBATH : Nightmares Made Flesh
Bloodbath est ce qu'on appelle un supergroupe. Imaginez un peu; en son sein, on trouve Dan Swano (Edge Of Sanity, Godsend, Nightingale, etc…et accessoirement l'un des meilleurs producteurs de métal extrême), Peter Tagtgren (Hypocrisy, Pain, et producteur également), Andréas Nystrom (Katatonia, Diabolical Masquerade, Bewitched), Jonas Renkse (Katatonia, October Tide) et enfin Martin Axenrot (Nifelheim, Witchery, etc…). Et tout ce petit monde est réuni pour s'adonner au culte du death old school, celui des 90's, violent et accrocheur à la fois. Déjà le premier album de la formation avait fait souffler pas mal de blizzard, mais celui-ci risque de déchaîner la fureur des anciens dieux, tant il est diaboliquement génial. La voix est parfaite, oscillant entre growls puissants et cris black. Les riffs sont terrassants et mélodiques. Et ce son! C'est simple, tout me fait replonger 13 ans en arrière, la première fois que j'écoutais le «Clandestine» d'Entombed…Oui, bon, ça ne nous rajeunit pas tout ça…Mais comme on dit, c'est avec les vieilles tronçonneuses qu'on fait les plus beaux massacres…(Marc Poteaux)
Century Media (dis. M10) Promo
2.53 DIS Death metal
DISMEMBER: Where Ironcrosses Grow
Dismember est l'un des plus anciens groupes de death scandinave en activité. Et aussi l'un des plus malchanceux. Car Dismember n'a jamais bénéficié de la reconnaissance du public, faute de label ayant vraiment envie de s'investir, et d'attitudes parfois antipathiques. Le groupe est toujours resté dans l'ombre, à parfaire son art death en attendant son heure, sans faux espoirs mais avec acharnement. Et si avec ce «Where Ironcrosses Grow» la chance lui souriait enfin? C'est en tout cas tout le mal qu'on lui souhaite, tant ce disque est plein de promesses et de qualités. Certes, la musique du groupe n'a que peu évolué au cours des années. Quelques touches hardcore par-ci, une pointe de riffing heavy par-là, mais l'essentiel est ancré dans le death 90's, avec une production plus actuelle. Un très bon disque à conseiller à tous les fans de death avec une pointe de mélodie. (Marc Poteaux)
Karmageddon (dis. Season Of Mist) KARMA025
DISMEMBER: Where Ironcrosses Grow
Dismember est l'un des plus anciens groupes de death scandinave en activité. Et aussi l'un des plus malchanceux. Car Dismember n'a jamais bénéficié de la reconnaissance du public, faute de label ayant vraiment envie de s'investir, et d'attitudes parfois antipathiques. Le groupe est toujours resté dans l'ombre, à parfaire son art death en attendant son heure, sans faux espoirs mais avec acharnement. Et si avec ce «Where Ironcrosses Grow» la chance lui souriait enfin? C'est en tout cas tout le mal qu'on lui souhaite, tant ce disque est plein de promesses et de qualités. Certes, la musique du groupe n'a que peu évolué au cours des années. Quelques touches hardcore par-ci, une pointe de riffing heavy par-là, mais l'essentiel est ancré dans le death 90's, avec une production plus actuelle. Un très bon disque à conseiller à tous les fans de death avec une pointe de mélodie. (Marc Poteaux)
Karmageddon (dis. Season Of Mist) KARMA025
2.53 PAP Rock
PAPA ROACH: Getting Away With Murder
Après le semi-échec de "Lovehatetragedy", album pourtant bon mais s'aventurant en dehors du giron heavycore, puisqu'y incluant un peu plus de rock que de raison aux yeux des puristes, on pensait que Papa Roach, subissant une certaine pression de la part de sa maison de disques, reviendrait à des intentions plus belliqueuses, plus psychotiques. Que nenni! Jacoby a vraiment envie de s'exprimer librement par sa voix, et non plus de placer ça et là quelques lignes de chant clair entre borborygmes et gueulantes franches. Et le groupe enfonce donc le clou sur ce disque en pratiquant un style ressemblant plus à un big rock à l'américaine fricotant avec le metal que le contraire. Pas désagréable, mais moins réussi que le précédent (l'effet de surprise étant passé…), un album aux chansons simples et accrocheuses, que l'on imagine parfait pour la tournée des stades et pour faire de la route, mais sur lequel on ne reviendra pas forcément tous les jours…(Marc Poteaux)
Geffen (dis.Universal) 4505127
PAPA ROACH: Getting Away With Murder
Après le semi-échec de "Lovehatetragedy", album pourtant bon mais s'aventurant en dehors du giron heavycore, puisqu'y incluant un peu plus de rock que de raison aux yeux des puristes, on pensait que Papa Roach, subissant une certaine pression de la part de sa maison de disques, reviendrait à des intentions plus belliqueuses, plus psychotiques. Que nenni! Jacoby a vraiment envie de s'exprimer librement par sa voix, et non plus de placer ça et là quelques lignes de chant clair entre borborygmes et gueulantes franches. Et le groupe enfonce donc le clou sur ce disque en pratiquant un style ressemblant plus à un big rock à l'américaine fricotant avec le metal que le contraire. Pas désagréable, mais moins réussi que le précédent (l'effet de surprise étant passé…), un album aux chansons simples et accrocheuses, que l'on imagine parfait pour la tournée des stades et pour faire de la route, mais sur lequel on ne reviendra pas forcément tous les jours…(Marc Poteaux)
Geffen (dis.Universal) 4505127
2.53 DEM Black death / thrash
DEMONOID: Riders Of The Apocalypse
Lorsque des ex (ou pas) Therion, Soilwork et Chimaira se rencontrent, s'apprécient et décident de monter un groupe ensemble, font-ils du heavy thrashcore opera ? Non. Ils s'orientent vers un style beaucoup plus violent que celui de leur formation d'origine, entre thrash, black et death, le tout saupoudré de mélodies efficaces et de technicité de bon alloi. Le tout sans se sentir obligé d'appuyer à fond sur l'accélérateur à longueur de temps, ce qui peut s'avérer assez lassant. Demonoïd possède des qualités évidentes (un niveau technique assez démentiel, un certain sens de la mélodie, un éclectisme bienvenu), mais il lui manque encore l'étincelle qui fait la différence entre les bons groupes et les incontournables. On appréciera malgré tout la puissance, l'originalité et les ambiances très réussies de certains titres. (Marc Poteaux)
Nuclear Blast (dis. M10) NB1314
DEMONOID: Riders Of The Apocalypse
Lorsque des ex (ou pas) Therion, Soilwork et Chimaira se rencontrent, s'apprécient et décident de monter un groupe ensemble, font-ils du heavy thrashcore opera ? Non. Ils s'orientent vers un style beaucoup plus violent que celui de leur formation d'origine, entre thrash, black et death, le tout saupoudré de mélodies efficaces et de technicité de bon alloi. Le tout sans se sentir obligé d'appuyer à fond sur l'accélérateur à longueur de temps, ce qui peut s'avérer assez lassant. Demonoïd possède des qualités évidentes (un niveau technique assez démentiel, un certain sens de la mélodie, un éclectisme bienvenu), mais il lui manque encore l'étincelle qui fait la différence entre les bons groupes et les incontournables. On appréciera malgré tout la puissance, l'originalité et les ambiances très réussies de certains titres. (Marc Poteaux)
Nuclear Blast (dis. M10) NB1314
2.53 WOL Raw black metal
WOLOK: Universal Void
Wolok, nouveau venu sur la scène française (mais avec des membres déjà expérimentés), soulève avec perspicacité dans ce «Universal Void» le problème du mixage et de l'enregistrement. Et pourtant, cette démo de la formation n'est pas un «concept album». Non, c'est juste l'un de ces groupes underground (on parle ici de «raw black metal») qu'on a l'impression d'entendre depuis ses toilettes, porte fermée, avec des boules kiès et un casque anti-bruit, alors qu'il joue deux étages plus bas dans les mêmes conditions. Un son qui d'emblée rebute (certes, c'est l'idée du black, mais il y a des limites…) et donne envie d'aller voir ailleurs. Ce qui est dommage pour le groupe car ce qu'il a à proposer n'est pas forcément dénué d'intérêt, bien que manquant encore un peu de personnalité. Blut Aus Nord sur le quelques titres, Bewitched sur le deuxième, Axis Of Perdition sur quelques autres, les influences sont rapidement décelables, mais le groupe n'en est pas moins doté d'un certain talent pour installer une ambiance et proposer des titres étranges, violents et originaux. Mais ce son gâche vraiment tout. Vite, un label! (Marc Poteaux)
Autoproduction
Contact : [email protected]
WOLOK: Universal Void
Wolok, nouveau venu sur la scène française (mais avec des membres déjà expérimentés), soulève avec perspicacité dans ce «Universal Void» le problème du mixage et de l'enregistrement. Et pourtant, cette démo de la formation n'est pas un «concept album». Non, c'est juste l'un de ces groupes underground (on parle ici de «raw black metal») qu'on a l'impression d'entendre depuis ses toilettes, porte fermée, avec des boules kiès et un casque anti-bruit, alors qu'il joue deux étages plus bas dans les mêmes conditions. Un son qui d'emblée rebute (certes, c'est l'idée du black, mais il y a des limites…) et donne envie d'aller voir ailleurs. Ce qui est dommage pour le groupe car ce qu'il a à proposer n'est pas forcément dénué d'intérêt, bien que manquant encore un peu de personnalité. Blut Aus Nord sur le quelques titres, Bewitched sur le deuxième, Axis Of Perdition sur quelques autres, les influences sont rapidement décelables, mais le groupe n'en est pas moins doté d'un certain talent pour installer une ambiance et proposer des titres étranges, violents et originaux. Mais ce son gâche vraiment tout. Vite, un label! (Marc Poteaux)
Autoproduction
Contact : [email protected]
2.53 CAT Hardcore metal
CATARACT: With Triumph Comes Loss
Cataract est la preuve bien vivante que la suisse ne produit pas que des banquiers, des horlogers et des mangeurs de barre énergétique. Cherchant la symbiose parfaite entre hardcore et metal, le groupe n'hésite pas à mettre les mains dans le cambouis pour équiper sa machine de guerre de nouveaux équipements destructeurs. Guitares tranchantes, rythmique marteau-pilon, cri qui tue, tout est mis au service d'un hardcore virulent et amer qui ne laisse guère de répit à l'auditeur. On pourra regretter que les riffs et structures soient quelques peu répétitives, mais mis à part cela, on peut affirmer que Cataract, c'est de la dynamite! (Marc Poteaux)
Metal Blade (dis. M10) 14503cd
CATARACT: With Triumph Comes Loss
Cataract est la preuve bien vivante que la suisse ne produit pas que des banquiers, des horlogers et des mangeurs de barre énergétique. Cherchant la symbiose parfaite entre hardcore et metal, le groupe n'hésite pas à mettre les mains dans le cambouis pour équiper sa machine de guerre de nouveaux équipements destructeurs. Guitares tranchantes, rythmique marteau-pilon, cri qui tue, tout est mis au service d'un hardcore virulent et amer qui ne laisse guère de répit à l'auditeur. On pourra regretter que les riffs et structures soient quelques peu répétitives, mais mis à part cela, on peut affirmer que Cataract, c'est de la dynamite! (Marc Poteaux)
Metal Blade (dis. M10) 14503cd
2.53 PYR Deathcore
PYREXIA: Cruelty Beyond Submission
Pyrexia est une formation américaine formée de cadors du death (Malevolent Creation, Insatanity, Catastrophic) qui pratique un deathcore classique et efficace. Les deux éléments (hardcore et death metal, pour les néophytes) sont si bien agencés que l'on ne saurait dire lequel a débordé sur l'autre. Les rythmiques et la scansion sonnent clairement hardcore, mais le son, une partie des voix et les soli rappellent le death. Cet album, compilation des meilleurs titres agrémentée de quelques inédits, peut donc s'adresser aux fans des deux genres ouverts à d'autres sonorités. (Marc Poteaux)
Crash music (dis. Rex records) Promo
PYREXIA: Cruelty Beyond Submission
Pyrexia est une formation américaine formée de cadors du death (Malevolent Creation, Insatanity, Catastrophic) qui pratique un deathcore classique et efficace. Les deux éléments (hardcore et death metal, pour les néophytes) sont si bien agencés que l'on ne saurait dire lequel a débordé sur l'autre. Les rythmiques et la scansion sonnent clairement hardcore, mais le son, une partie des voix et les soli rappellent le death. Cet album, compilation des meilleurs titres agrémentée de quelques inédits, peut donc s'adresser aux fans des deux genres ouverts à d'autres sonorités. (Marc Poteaux)
Crash music (dis. Rex records) Promo
2.53 DEC Brutal death
DECAPITATED: The Negation
Decapitated est un groupe polonais qui, à l'instar de ses voisins Vader, pratique un brutal death sans fioritures. Très classique mais doté de jolis petits soli, ce troisième album de la formation montante plaira aux fans du genre bestial et hypervitaminé, avec ses riffs efficaces et ses rythmiques implacables. (Marc Poteaux)
Earache (dis. M10) Mosh 274
DECAPITATED: The Negation
Decapitated est un groupe polonais qui, à l'instar de ses voisins Vader, pratique un brutal death sans fioritures. Très classique mais doté de jolis petits soli, ce troisième album de la formation montante plaira aux fans du genre bestial et hypervitaminé, avec ses riffs efficaces et ses rythmiques implacables. (Marc Poteaux)
Earache (dis. M10) Mosh 274
2.53 KEV Hardcore metal
KEVORKIA : Elusive
Tout commence avec une pièce mélancolique au piano qui, bien que très réussie et bienvenue en ouverture, nous fait douter du caractère hardcore de la galette. Bien, les petits jeunes ont l’esprit ouvert, donc. Et pourtant, durant le reste du brûlot, on voyage en terrain connu, celui du hardcore metal relevé d’un soupçon de deathcore. On notera d’abord la très bonne production de la chose, au son massif sans être étouffant, laissant la place aux détails sans perdre de vue l’essentiel, à savoir un déchirement en règle des tympans. On regrettera cependant le côté trop classique et linéaire de la formation qui, malgré quelques effets de style intéressants (growls, moments de furie, essais atmosphériques), ne se détache pas assez de ses influences, et n’a pas encore développé la science du riff qui tue. Reste un premier album bien maîtrisé, une œuvre de jeunesse dont le groupe n’aura pas à rougir d’ici quelques années. Et ça n’est déjà pas donné à tout le monde. (Marc Poteaux)
Kevorkia (dis. Overcome) KVK02
KEVORKIA : Elusive
Tout commence avec une pièce mélancolique au piano qui, bien que très réussie et bienvenue en ouverture, nous fait douter du caractère hardcore de la galette. Bien, les petits jeunes ont l’esprit ouvert, donc. Et pourtant, durant le reste du brûlot, on voyage en terrain connu, celui du hardcore metal relevé d’un soupçon de deathcore. On notera d’abord la très bonne production de la chose, au son massif sans être étouffant, laissant la place aux détails sans perdre de vue l’essentiel, à savoir un déchirement en règle des tympans. On regrettera cependant le côté trop classique et linéaire de la formation qui, malgré quelques effets de style intéressants (growls, moments de furie, essais atmosphériques), ne se détache pas assez de ses influences, et n’a pas encore développé la science du riff qui tue. Reste un premier album bien maîtrisé, une œuvre de jeunesse dont le groupe n’aura pas à rougir d’ici quelques années. Et ça n’est déjà pas donné à tout le monde. (Marc Poteaux)
Kevorkia (dis. Overcome) KVK02
2.53 SEQ Emocore
SEQUOIA : The Forgotten Link
Le jeune label toulousain Eternalis, apparemment désireux de s’impliquer dans la scène crossover hardcore metal hexagonale, nous présente ici sa deuxième production, le premier ep d’une formation perpignanaise oeuvrant dans un emocore / hardcore metal de qualité. Le groupe garde de l’émo une certaine puissance évocatrice et un refus du cloisonnement purement hardcore mais conserve la rage et la frustration créatrice inhérentes au genre. Et, s’il n’évite pas quelques redondances et facilités dues à des influences un peu trop encombrantes, Sequoia signe tout de même une première œuvre de qualité. Un peu plus d’expérience et de personnalité et la formation pourra compter parmi les espoirs français. (Marc Poteaux)
Eternalis (dis. Overcome) ER002
SEQUOIA : The Forgotten Link
Le jeune label toulousain Eternalis, apparemment désireux de s’impliquer dans la scène crossover hardcore metal hexagonale, nous présente ici sa deuxième production, le premier ep d’une formation perpignanaise oeuvrant dans un emocore / hardcore metal de qualité. Le groupe garde de l’émo une certaine puissance évocatrice et un refus du cloisonnement purement hardcore mais conserve la rage et la frustration créatrice inhérentes au genre. Et, s’il n’évite pas quelques redondances et facilités dues à des influences un peu trop encombrantes, Sequoia signe tout de même une première œuvre de qualité. Un peu plus d’expérience et de personnalité et la formation pourra compter parmi les espoirs français. (Marc Poteaux)
Eternalis (dis. Overcome) ER002
2.60 UNF Rock
UNFINISHED SYMPATHY (THE) : Rock For Food
De l’Espagne, vous ne connaissez que la paella et un trio gay friendly ? Bcore, label de Barcelone, est là pour parfaire votre éducation. Car voici qu’il nous balance une petite bombe rock avec un grand R, troisième œuvre de ce groupe dont le nom ne circulait jusqu’alors dans nos contrées que sous le sous-pull. Ca fait beaucoup de sous ça me direz-vous. Et bien apparemment non, puisque nos quatre musiciens ne se sont toujours pas arrêté de jouer pour manger. Trêve de Roucasseries. The Unfinished Sympathy a tout pour plaire. Emo, punk, pop, rock indé, les influences se bousculent et s’harmonisent au sein de titres intelligents, entraînants et non dépourvus de groove, chose rare de nos jours. D’ailleurs un certain John Peel (R.I.P.) ne s’y est pas trompé, les invitant à deux reprises, ce qui constitue un record ! Vous l’aurez compris, The Unfinished Sympathy est bien plus qu’un feu de paille, et on espère ce « Rock For Food » annonciateur de beaucoup d’autres réussites pour les ibères ! Par contre, si lesdites réussites pouvaient atteindre voir dépasser les trois quarts d’heure, ce serait pas mal, parce que là, on reste un peu sur sa faim messieurs…(Marc Poteaux)
Bcore (dis. Overcome) BC116
UNFINISHED SYMPATHY (THE) : Rock For Food
De l’Espagne, vous ne connaissez que la paella et un trio gay friendly ? Bcore, label de Barcelone, est là pour parfaire votre éducation. Car voici qu’il nous balance une petite bombe rock avec un grand R, troisième œuvre de ce groupe dont le nom ne circulait jusqu’alors dans nos contrées que sous le sous-pull. Ca fait beaucoup de sous ça me direz-vous. Et bien apparemment non, puisque nos quatre musiciens ne se sont toujours pas arrêté de jouer pour manger. Trêve de Roucasseries. The Unfinished Sympathy a tout pour plaire. Emo, punk, pop, rock indé, les influences se bousculent et s’harmonisent au sein de titres intelligents, entraînants et non dépourvus de groove, chose rare de nos jours. D’ailleurs un certain John Peel (R.I.P.) ne s’y est pas trompé, les invitant à deux reprises, ce qui constitue un record ! Vous l’aurez compris, The Unfinished Sympathy est bien plus qu’un feu de paille, et on espère ce « Rock For Food » annonciateur de beaucoup d’autres réussites pour les ibères ! Par contre, si lesdites réussites pouvaient atteindre voir dépasser les trois quarts d’heure, ce serait pas mal, parce que là, on reste un peu sur sa faim messieurs…(Marc Poteaux)
Bcore (dis. Overcome) BC116
2.23 Rock indé
INTERPOL : Antics
Le premier Interpol m’avait séduit, hypnotisé, paralysé. Sa beauté froide, sa noirceur m’avaient fait traverser des contrées désolées avec un étrange sentiment de déjà-vu. Une impression de chez-soi aui met presque mal à l’aise, le chez-soi dont on rêve de s’enfuir mais auquel on revient toujours. Alors quand ce « Antics » s’est profilé à l’horizon, mon cœur s’est emballé, et j’imaginais mon nouveau groupe fétiche atteindre des sommets jusque-là interdits au commun des mortels. Mais la grosse vilaine voix qui squatte parfois mon cerveau me disait, elle, de me préparer à une grosse déception, dans la grande tradition des deuxièmes albums. Et j’avoue avoir attendu plus que de raison avant de me décider à découvrir la vérité, c’est que cet album ne correspond à aucune hypothèse. « Antics » comporte de très bonnes chansons dans la lignée de « Turn On The Bright Lights », mais recentre souvent (hélas !) le tir vers un rock moins coldwave, moins sombre, sans convaincre pleinement dans ce registre qui ne lui va pas au teint. Certes, les éléments sont les mêmes, la voix de Paul Banks sonne toujours aussi goth, mais ce côté plus léger fait, pour ma part, plus pencher la balance du côté semi-échec que de celui de la semi-réussite. (Marc Poteaux)Labels (dis.Emi) 38663652
INTERPOL : Antics
Le premier Interpol m’avait séduit, hypnotisé, paralysé. Sa beauté froide, sa noirceur m’avaient fait traverser des contrées désolées avec un étrange sentiment de déjà-vu. Une impression de chez-soi aui met presque mal à l’aise, le chez-soi dont on rêve de s’enfuir mais auquel on revient toujours. Alors quand ce « Antics » s’est profilé à l’horizon, mon cœur s’est emballé, et j’imaginais mon nouveau groupe fétiche atteindre des sommets jusque-là interdits au commun des mortels. Mais la grosse vilaine voix qui squatte parfois mon cerveau me disait, elle, de me préparer à une grosse déception, dans la grande tradition des deuxièmes albums. Et j’avoue avoir attendu plus que de raison avant de me décider à découvrir la vérité, c’est que cet album ne correspond à aucune hypothèse. « Antics » comporte de très bonnes chansons dans la lignée de « Turn On The Bright Lights », mais recentre souvent (hélas !) le tir vers un rock moins coldwave, moins sombre, sans convaincre pleinement dans ce registre qui ne lui va pas au teint. Certes, les éléments sont les mêmes, la voix de Paul Banks sonne toujours aussi goth, mais ce côté plus léger fait, pour ma part, plus pencher la balance du côté semi-échec que de celui de la semi-réussite. (Marc Poteaux)Labels (dis.Emi) 38663652
2.53 ROT Dark metal
ROTTING CHRIST : Sanctus Diavolos
Rotting Christ, groupe culte de la scène grècque, signe ici son 9eme en 17 ans d’existence dédiés au dark metal, décliné en version death, black ou goth, selon l’envie du moment. Et ce disque est assez bon, il faut le reconnaître, mais quelque chose dérange. Car si on a suivi l’actualité musicale grecque ces toutes dernières années (je vous parle du métal, pas des dernières compilations de bouzouki et touberleki), on trouvera plus d’une similitude entre ce « Sanctus Diavolos » et un certain « Sumerian Daemons » de feu leurs voisins Septic Flesh. Outre un titre ressemblant, on a vraiment l’impression de se taper des chutes de studio des cousins machins. Les ingrédients sont les mêmes ; titres échevelés ou ambiances dark pesantes avec chant déclamatoire faon ours des pyrénées, cassures de rythmes, influences black évidentes, et surtout cet usage de parties orchestrales et de chœurs d’opéra. Alors, plagiat ou pas ? en tout cas un album dans la lignée du dernier Septic Flesh, mais moins bien composé et qui ne jouit pas de l’effet de surprise de la grande œuvre suscitée. Dommage pour un retour dont on attendait mieux. (Marc Poteaux)
Century Media (dis. M10) CM 77514-2
ROTTING CHRIST : Sanctus Diavolos
Rotting Christ, groupe culte de la scène grècque, signe ici son 9eme en 17 ans d’existence dédiés au dark metal, décliné en version death, black ou goth, selon l’envie du moment. Et ce disque est assez bon, il faut le reconnaître, mais quelque chose dérange. Car si on a suivi l’actualité musicale grecque ces toutes dernières années (je vous parle du métal, pas des dernières compilations de bouzouki et touberleki), on trouvera plus d’une similitude entre ce « Sanctus Diavolos » et un certain « Sumerian Daemons » de feu leurs voisins Septic Flesh. Outre un titre ressemblant, on a vraiment l’impression de se taper des chutes de studio des cousins machins. Les ingrédients sont les mêmes ; titres échevelés ou ambiances dark pesantes avec chant déclamatoire faon ours des pyrénées, cassures de rythmes, influences black évidentes, et surtout cet usage de parties orchestrales et de chœurs d’opéra. Alors, plagiat ou pas ? en tout cas un album dans la lignée du dernier Septic Flesh, mais moins bien composé et qui ne jouit pas de l’effet de surprise de la grande œuvre suscitée. Dommage pour un retour dont on attendait mieux. (Marc Poteaux)
Century Media (dis. M10) CM 77514-2