MUSIQUE ENREGISTREE (Classe 4 - Musiques électroniques)

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Modérateur : Lopez Noël

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MUSIQUE ENREGISTREE (Classe 4 - Musiques électroniques)

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Veuillez faire figurer ici des chroniques de disques de la classe 4 des nouveaux PCDM : musiques électroniques.
Dernière modification par archive le lun. 13 juin 05 13:23, modifié 2 fois.
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4.6 COL
COLLEEN : Everyone Alive Wants Answers.
Le dépouillement de la pochette de cet album d'electronica n'a d'égal que l'ascétisme de son propos : des mélodies simples et belles, en boucle, sur des trames mixées de gratouillis, parfois de bruits. Certains titres évoquent des instruments anciens. D'autres invoquent des voix d'enfants s'exprimant en langue britannique. Mystérieux, relaxant. Intéressant. (Lucas Falchero)
Leaf (dis. [email protected]) SRC
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4.VID 21 Dark Ethno Ambient / Indus’
VIDNA OBMANA : Spore

Un univers très sombre, post-industriel et post-apocalyptique, fait de sonorités étranges tirées de quelque vieille usine putride. Vidna Obmana n’a pas l’intention de réjouir son auditoire, avec ses rythmes languissants, entre le marteau-piqueur en sourdine et stomp, ses mélodies inquiétantes et aux marges de l’ethno, qui mêlent la décadence d’Eyes Wide Shut et la terreur du Club Silencio de Mulholland Drive, les multiples tortures dont sont victimes trompette, flûte, guitares et autres instruments maltraités… Un purgatoire musical sans espérance. (Jedediah Sklower)
Relapse Records (dis. United Musics Company) RR6561 2
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4 LAI 43 Electro indus
LAIBACH : Wat
J’attendais le nouvel album des slovènes de Laibach comme le messie, encore tout émoustillé par la qualité intrinsèque de son prédécesseur
« Jesus Christ Superstar » dont la teneur metal indus grandiloquent enrichi de chœurs et d’une ambiance apocalyptique m’avait fait oublier le passé plus électronique et expérimental du groupe à géométrie variable. Et d’emblée, « B Mashina », le premier titre, me séduit. Mais le reste de l’album déçoit. Certes, le groupe réussit à être plus martial que jamais, nous rappelant qu’un certain groupe allemand rouleur de r le tient comme référence indéboulonable, mais son électro indus (les guitares ayant disparu…) fait un peu trop dans la facilité et le déjà-vu. (Marc Poteaux)
Mute (dis. Vital) CDStumm 223
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4 RED 22 Trip hop jazzy
RED SNAPPER : Eponyme
Cinquième album pour Red Snapper ? Que nenni ! Il ne s'agit que d'une friandise pour faire patienter les fans, en attendant un éventuel nouveau brûlot. Nous avons donc là une collection de titres rares, remixés, live ou inédits. on retrouve avec bonheur ce trip hop jazzy, groovy, à la basse chaude et ronflante, aux cuivres discrets mais efficaces, percutant sur scène (superbe version de "4 Dead Monks" !) comme sur disque (l'introductif "Regrettable"), toujours à la limite de l'acid jazz. Totalement instrumentale et plus axée vers le style "Making Bones", la musique de Red Snapper est ici parfaite pour les after et autres ambiances lounge. Et il serait effectivement regrettable de ne pas avoir l'occasion d'entendre s'exprimer le groupe dans la durée tant ce qu'il a à nous proposer est intéressant...(Marc Poteaux)
Lo recordings (dis. Lo recordings) LOCD35
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4.51 WIN Electro rock
WINTER, Thomas et BOGUE : Eponyme
Ou comment faire du neuf avec du vieux. De la rencontre de Thomas Winter, chanteur / parolier et musicien amateur et de Bogue, guitariste / compositeur et musicien mercenaire, est né cet album hybride entre chanson française, électro-pop et rock indé. Une musique basée et construite autour du texte et du chant du tatoué Winter. Celui-ci est grave et un peu maniéré, rappelant parfois un certain Murat dans ses heures sombres. Les textes sont essentiellement axés sur l’amour et les mille façons de le perdre ou de l’attirer, et forment un ensemble cohérent même si ce premier album éponyme n’est pas un concept à proprement parler. La musique, fort bien composée, sait jouer l’ambivalence, entre intimisme et moments plus extravertis et dansants. Alors si le duo a un peu le cul entre deux chaises et semble ne pas vouloir choisir son ghetto dans la jungle des musiques urbaines actuelles, on ne pourra que s’en réjouir, car il n’en est que plus remarquable. Mais de là à parler de révolution musicale et d’événement, il y a un pas que je ne franchirais pas…Un bon disque, point. (Marc Poteaux)
Source (dis.Universal) 5902292

4.51 RAP Electro rock
[THE] RAPTURE : Echoes
Après Interpol, nous gratifierait-on d’un nouveau chef d’œuvre mélancolique et prenant ses racines dans la cold wave des 80’s ? C’est du moins ce que laisse croire « Olio » qui introduit ce deuxième album des New Yorkais d’adoption de The Rapture. Par la suite, les choses se compliquent un peu, mais on y retrouve toujours ses billes. Post-punk, cold wave, electro-pop (décidément très à la mode de nos jours), rock indé noir, tout ça n’est pas si éloigné…Et malgré quelques passages purement pop d’ailleurs un peu lourdauds (« Open Up Your Heart », « Love Is All »), le fil conducteur nostalgique se retrouve aisément à travers le disque. Ok, The Rapture est un peu plus dansant, rock, ceci, cela, mais le dénominateur commun est toujours le même. Et cette voix ! Digne héritier de Robert Smith élevé à l’école punk, Luke Jenner aurait du mal à renier ses influences. Pourtant, malgré des qualités évidentes, la machine ne tourne pas encore à plein régime. On sent que quelque chose manque au groupe pour exploiter son potentiel à 100 %. Ils ont le groove, la patate, les capacités, mais le fait est que le carton annoncé est un peu exagéré. Un groupe qui devra (encore) plus affirmer sa personnalité pour pouvoir entrer dans la catégorie des leaders. Ou se contenter de rester parmi les élèves appliqués et imaginatifs sans être assez talentueux pour perdurer…(Marc Poteaux)
DFA (dis.Vertigo) 9865465
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4.34 RAS Garage hip-hop
RASCAL, Dizzee : Boy In Da Corner
Nouvelle coqueluche anglaise, Dizzee Rascal propose un hip-hop d’énervé sur fond de UK Garage minimaliste à souhait. C’est qu’il est tombé dedans jeune, le Dizzee, et qu’il a traîné avec des cadors de la scène (So Solid Crew, Roll Deep Crew dont on retrouve un membre en invité…). A grand renfort de samples, le jeune MC s’invente un monde fun et coloré à la Busta Rhymes / Ol’ Dirty Bastard, et rappelle souvent ce dernier de par son phrasé psychotique. Le disque n’est d’ailleurs pas dépourvu de titres immédiats ; « Jus’ A Rascal », « Sittin’ Here », « Hold Ya Mouf ». Mais si la formule fonctionne sur une partie de l’album, l’espace musical n’est pas assez rempli pour atteindre les coins de nos oreilles hexagonales non coutumières de ce dépouillement mélodique. Rien à dire par contre sur le flow, ludique, vif et tranchant. Un vrai talent à confirmer, à réserver pour l’instant aux amateurs de curiosités musicales avec un penchant pour le hip-hop dans ce qu’il a de plus expérimental plus qu’aux fans de rap pur. (Marc Poteaux)
Xl Recordings (dis.Xl) XLCD170
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4.22 UNK Trip hop électro
UNKLE : Never, Never Land

Voilà bien longtemps que l'on attendait (plus ?) le deuxième opus des oeuvres du duo Unkle. Moins ensoleillé que son prédécesseur, moins oscarisé également (comprenez : plus d'invités prestigieux), "Never, Never Land" n'en est pas moins une oeuvre assez grandiose. Inventif, torturé, sombre, hypnotique, Unkle n'a rien perdu en vieillisant. Son trip hop / électronica extra terrestre fait toujours mouche et assure aux fans du genre une heure de plaisir. Un soupçon de ci, une pincée de ça, la cuisine du groupe nous laisse le palais en extase, après des kilomètres de mets variés , succulents et inhabituels. (Marc Poteaux)
Mo' Wax (dis. Island) 986 554 4
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4.22 BON Trip hop jazzy
BONOBO : Dial “M” For Monkey

Espoir de l’écurie Ninja Tune, Bonobo pratique un trip hop / downtempo très cool aux consonances jazz. Même si ces touches sont très diffuses, elles font partie intégrante du processus de création des titres, et la tête pensante du projet Simon Green ne laisse aucun doute planer à ce sujet comme en atteste le titre de l’album, clin d’œil évident à Macéo Parker. Saxophone, flûte, beats subtils et travailés, claviers délicats… « Dial « M » For Monkey » est plein de qualités qui le rendent attachant et en font l’atout idéal de vos after. Douce, rêveuse, paisible, la musique de Bonobo vous fera entrer dans un délicieux mellow mood. (Marc Poteaux)
Ninja Tune (dis. Ninja Tune) ZEN CD80
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4.6 MAT Electronica
MATMOS : The Civil War

Les hurluberlus de Matmos nous viennent de Californie et mixent allègrement musique électronique et médiévale. Mais attention, on est pas chez Era ici, « The Civil War » est plutôt un sacré bordel, et pas toujours du meilleur goût. En fait, l’album s’adresse plus aux fans d’électronica triturée qu’à ceux plus conventionnels de ritournelles chevaleresques et autres amours platoniques. Matmos a des idées mais semble prendre un malin plaisir à se refuser de les hiérarchiser afin de nous laisser quelque chose de construit et de cohérent. Dommage, car la formation a un certain potentiel…(Marc Poteaux)
Matador (dis. Beggar’s Banquet) OLE 501-2
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4.43 SKI Electro indus
SKINNY PUPPY : The Greater Wrong Of The Right

Chers lecteurs, vous ne pouvez imaginer mon état de fébrilité en découvrant cette nouvelle oeuvre d'un des groupes que j'affectionne le plus au monde. Skinny Puppy, légende de l'électro indus, après avoir changé la vie de millions de fans et digéré le décès d'un de ses membres, semble décidé à remettre le couvert pour sa vingt-et-unième année d'existence. Ce nouvel album ne se contente pas de réssusciter les cauchemars d'antan. "The Greater Wrong Of The Right" reprend là où "The Process" s'était arrêté et pousse les machines un peu plus loin, comme l'ont toujours fait les Canadiens. Plus tribal, plus hip hop dans le phrasé, à la fois plus électro et plus metal, et tout ça sans renier son passé dont de nombreux éléments persistent. Il aurait été vraiment dommage que la mort de Dwayne mette un terme à une aventure musicale qu'on rêve désormais éternelle. Il suffit d'écouter "Empte", à la puissance émotionnelle incroyable, pour se convaincre que les survivants ont encore énormément à donner. La légende est plus que jamais en marche, et rien ne l'arrêtera. Exceptionnel. (Marc Poteaux)
Synthetic Symphony (dis. SPV) 80000678
Sortie le 24 mai
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4.22 I M Musique électronique
I MONSTER: Neveroddoreven

Amis téléphages, vous avez certainement déjà eu l'occasion d'entendre la douce musique de cette formation originaire de Sheffield, Angleterre. Car «Hey Mrs.», un des titres les plus réussis de ce premier album, qui on l'espère en appelera beaucoup d'autres, a été utilisé pour la publicité de la Toyota Yaris. Mais à bien y regarder, chacun dans leur genre, tous les titres de cet album sont des réussites. Du Jay-Jay Johannsonien «Who Is She?», au countrysant «Stobart's Blues» en passant par la reprise du Beta Band «Daydream In Blue» et quelques instrumentaux assez psychés et étranges. Ambiances incantatoires, festives ou drôles, I Monster sait manier les goûts et les couleurs avec brio et captiver son auditoire avec une musique originale. On pense parfois à Air ou Goldfrapp tant son univers est onirique et beau, mais la plupart du temps on se contente de se laisser porter par les sons aériens et les voix vocodées, loin, loin de la terre et de tous ses problèmes…(Marc Poteaux)
Dharma (dis. Discograph) DGCD 81115
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4.22 NUD Trip hop rock
NUD: Stuck Between A Rock And A Hard Place

Il faut bien l'avouer, dans le petit monde fabuleux du trip-hop, la France n'a jamais été en odeur de sainteté. Mais voici que l'on nous annonce une formation tricolore «dans la veine de Portishead, Massive Attack et Morcheeba» dénommée Nud. Bien, bien…Prêtons-y donc une oreille attentive. A première écoute, les jeunes gens n'ont pas encore totalement digéré leurs influences, (à part celle de Portishead, que je cherche toujours...) et semblent pourtant avoir tout compris à la recette du bon disque, selon leurs dires (cf. le premier morceau). Un petit peu plus de décence serait souhaitable pour le prochain disque…Mis à part ce léger manque de goût, la musique de Nud est très correcte. Le groupe pratique un trip hop ayant fusionné avec le rock, la pop, le rap et parfois même la musique de film (serait-ce ça l'influence Portishead?), le tout avec une chanteuse à la voix charmante et un DJ. Et malgré quelques approximations et facilités, erreurs de jeunesse bien pardonables, le disque est assez digeste pour survivre à quelques dizaines d'écoutes. A confirmer la prochaine fois. (Marc Poteaux)
Productions Spéciales (dis. Supermusic) 070268067-2
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4.22 OI Trip hop worldisant
OI VA VOI: Laughter Through Tears

Oi Va Voi est un collectif Londonien de religion juive pratiquant une musique apatride, entre traditions world diverses (juive, tzigane, orientale, que sais-je encore!), trip hop feutré, pop ouverte et musique électronique au sens large. Et qui le fait avec un talent certain. Dès le premier titre, on est littéralement porté par cet art sans âge et sans nom, d'une beauté qui fait frissoner et réchauffe à la fois. Et cela dure jusqu'au dernier titre, sans aucune faute de goût. Cet album est quasiment parfait, le seul gros point noir est qu'il va faire passer des nuits blanches à de nombreux discothécaires; mais où vais-je le classer ??? Une réussite totale, un premier album exceptionnel. (Marc Poteaux)
Outcaste (dis. PIAS) CASTE29CD
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