MUSIQUE ENREGISTREE (Classe 2 - Rock et variétés)

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Modérateur : Lopez Noël

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2.JOH 53 Metalcore
JOHNNY TRUANT : The Repercussions Of A Badly Planned Suicide
L’alchimie du métal dans ce qu’elle a de plus violent : Johnny Truant mélange de rythmes, chants, riffs hard core, death, grind , néo et émo, avec un travail sérieux de composition, qui ouvre au genre tout un champ d’explorations complexes et imprévisibles. Les structures sont chiadées au possible, avec d’une part, ce cheminement à travers les genres, et d’autre part, un travail très « post » (post rock, post hard core, post ce que vous voulez) qui ajoute à l’avant-gardisme du groupe. The Repercussions Of A Badly Planned Suicide, dans la lignée d’un Dillinger Escape Plan, d’un Burnt By The Sun ou d’un Hopesfall, est à la pointe des innovations du métal moderne. (Jedediah Sklower)
Undergroove Records (dis. United Musics Company) UGCD007
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2.KLO 53 Power Metal Nouvelle Génération
KLONE : Sans Titre
Klone, nouveau venu au sein de Sugar Management (Biocide, Shirka, Dollybird dans nos colonnes –les miennes, pour être franc- il n’y a pas si longtemps), pour apporter une dose un peu plus extrême dans leur catalogue. Plus extrême, mais non moins technique et . Dans la lignée évidente de Pantera pour la voix granuleuse et rauque et de Fear Factory pour l’usage très véloce et saccadé de la double pédale, quelques samples, et de Gojira et Hertz & Silence de ce côté-ci (une brutalité précieuse qui commence à s’ancrer profondément dans le paysage français), le groupe varie les genres. Il passe avec fluidité des rythmes effrénés et des contretemps du power metal moderne à des éléments plus mélodiques hérités des débuts du genre et même du heavy metal, des rythmes et riffs « scandinaves » à la Meshuggah à d’autres atmosphères, acoustiques et inquiétantes… Du très bon son, polymorphe et complexe. On attend l’album. (Jedediah Sklower)
Démo (album à suivre). Klonosphère (idem Anthurus – 06.12.53.11.87) / Sugar Management
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2.NOT 53 Brutal Death Metal Expérimental
NOTRON : Necrospective (1992 – 2002) : Ten Years Of Weird Phonic Horrors
Notron, ou l’un des visages les plus extrêmes du brutal death metal. Dans la lignée de groupes comme Suffocation, Cannibal Corpse, le groupe cherche, par la torture des riffs, la frénésie des rythmes, la démence des cris, à transcender toutes les limites de la brutalité morbide. Et il va même au-delà : Notron, plutôt que de se confiner aux vieilles structures du genre, laisse libre cours à l’expérimentation et à la dissection des structures, donnant naissance à un genre ésotérique, aux tendances complètement centrifuges : les riffs changent à l’improviste, les rythmes se muent avec une spontanéité imprévisible, et c’est tout un éventail de sonorités, d’atmosphères et de styles qui se trouvent ainsi brassés par Notron, du death au grind core, du doom au black, sans oublier les longs intervalles expérimentaux. On retrouve sur Necrospective des versions remasterisées de Hung, Drawn & Quartered, le premier album, d’Unpure, un EP sorti sur un label italien il y a trois ans, de la démo A Taste Of Blood, de la première démo, Force, et enfin d’une nouvelle version de Elmer vs The Exhumer. Sans oublier trois titres live tirés du festival Nuclear de St-Paul-les-trois-Châteaux. Une créativité remarquable alliée à une réelle maîtrise technique pour plonger corps et âme dans l’horreur. (Jedediah Sklower)
Holy Records (dis. Wagram Music) 3079052 – WAG 331
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2.OLE 52 Heavy / Stoner Metal
OLEANDER : Joyride

Du métal qui tire son atmosphère, ses mélodies de la génération de la fin des années 1980, sans renier nombre d’éléments propres à la vague du néo. Entre les mélodies lourdes et les riffs carrés d’un Metallica du Black Album, les riffs d’Alice et Chains, des chants à la Corrosion Of Conformity, avec néanmoins quelques parcelles de néo-métal dans la rythmique qui se fait à l’occasion plus groovy. Quelques ballades : les mélodies flottent avec langueur, le chant est moins rugueux, la batterie plus effacée et caressante, les solos se teintent de nuances blues et années 1970… Un retour aux sources plein de créativité, et en rien passéiste. (Jedediah Sklower)
Sanctuary Records (dis. BMG) SANPR165
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2.SLI Compilation Ambient
VARIOUS ARTISTS : A Slight Touch Of Grace

Découvrez les vertus du centre de balnéothérapie « Release Entertainment », entrez dans le Center Park de la musique… Ou bien encore : « Détendez-vous la nuit, comme si vous étiez à la mer, en écoutant nos cassettes subliminales, sans faire d’effort… Un disque « chant des baleines, refrain des vagues, profondeurs des Océans » pour (pour moi ? après deux heures de chroniques de musique extrême, j’ai l’impression de passer du minéral au végétal)… rêver ? divaguer ? se relaxer ? On dirait ces musiques de documentaires animaliers, d’expos au Musée d’Histoire Naturelle (la section « astronomie »)… Ça peut plaire à certains, ce n’est pas désagréable à écouter, pour effectivement se détendre en riant… (Jedediah Sklower)
Release Entertainment / Relapse Records (dis. Tripsichord) RR 6557-2
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2.SOM 63 Punk
SOMEHOW HOLLOW : Busted Wings & Rusted Halos

Somehow Hollow, ou comment le punk américain se contente de surfer sur les vagues porteuses, sans chercher à faire dans le neuf, en se contentant de perpétuer les carcans d’un sous-genre qui est en train de se fossiliser à grande vitesse. Les riffs relativement variés, les structures parfois un peu vacillantes, un batteur assez actif rachètent constituent néanmoins quelques éléments qui rachètent Busted Wings & Rusted Halos. Les fans du punk mielleux apprécieront. (Jedediah Sklower)
Victory Records (dis. Tripsichord) VR 191
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2.TRI 53 Doom / Death
TRISTITIA : Garden Of Darkness

Un visage particulier du doom. Tristitia ne se contente pas de freiner le genre du death metal pour en tirer une version plus glauque, triste et déprimante. L’intro, sorte de marche funèbre revisitée, ouvre l’album sur une note à la fois morbide et triste, mais, grâce à l’ouverture sur un incipit acoustique, les guitares ramènent un peu plus d’intimité, de réconfort quasi chaleureux. Pour retomber immédiatement dans la désolation du premier morceau, les notes se teintent d’une solitude et d’une souffrance profondes. La langueur des riffs et des rythmes ne retrouvent jamais la consolation initiale, les chœurs creusent, le long du cheminement de Garden Of Darkness (les morceaux sont des « paths », des sentiers), de profondes tombes désespérées… Les multiples effets dont Tristitia se sert, surtout sur les guitares, et évidemment l’ambiance générale, les textes, la longueur des morceaux, ne font qu’augmenter le sentiment de mal-être, d’un mal-être qui n’est pas terreur, mais infinie tristesse, marche inexorable et solitaire vers le néant.Tristitia propose ses services pour enchanter vos anniversaires, vos noces et pour teinter d’une ambiance féerique les fêtes des petits et des grands. (Jedediah Sklower)
Holy Records (dis. Wagram Music) 3081872 – WAG 331 / HOLY80CD
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2.OCO 85
O'CONNOR, Sinead : She Who Dwells.
Le dernier album de Sinead O'Connor, comme les précédents, ravira sans aucun doute les amateurs de jolie voix sur musique rock aux influences celtiques. Comme d'habitude, Sinead livre un travail peaufiné, superbe et très poétique. Bravo. Double CD : 32 titres dont un avec Asian Dub Foundation. (Lucas Falchero)
Keltia musique (dis. Keltia musique) KMCD146
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2.TAG 64
TAGADA JONES : L'Envers du décor.
Après neuf ans d'existence, 600 concerts, 18 pays visités et trois albums, Tagada Jones continue de porter haut et fort son discours antisocial, libertaire et contestataire. A la croisée du punk, du hardcore, du métal et de l'électronique, c'est en tout cas haut et fort. Une grande claque dans le paysage underground français. A suivre. http://www.tagadajones.com (Lucas Falchero)
Enragé production / Small axe SMALL040
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2.ICU 73
I:CUBE : 3.
Treize titre d'electro-pop bien balancés. Plutôt intimiste que dancefloor. Parfois sous influence dépaysante. Nicolas Chaix, qui se cache derrière ce pseudo, semble vouloir définir son style et y parvient plutôt bien. Pour amateurs, sans hésiter. (Lucas Falchero)
Versatile Records VERCD011
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2.AGO 53 Grind Core
AGORAPHOBIC NOSEBLEED : Altered States Of America

Un disque de grind core tel que l’on n’en trouve plus que dans les faubourgs industriel des capitales de l’Europe de l’Est, ou en annexe de mauvais films de série Z. Altered States Of America, ce sont cent morceaux pour peut-être une demi-heure de musique nullissime, rabaissée par une dose grotesque de gore pornographique aux accents apocalyptiques et grossièrement immoraux. De la provoc’ surannée. (Jedediah Sklower)
Relapse Records (dis. Tripsichord) RR 6533-2



2.CHI 53 Néo / Power Metal
CHIMAIRA : The Impossibility Of Reason

Second album d’une des nouvelles révélations de Roadrunner : Chimaira, après l’explosif Passed Out Of Existence, nous livrent douze morceaux d’une brutalité assourdissante alliée à une maîtrise technique impressionnante, qui les placent tout haut dans le panorama du métal américain du XXIe siècle. Les Chimaira démontrent qu'ils ne veulent pas tomber dans les simplifications et l'aplatissement qu'une dizaine d’années de conformisme ont rapidement installés dans le paysage du néo-métal. Les éléments qui avaient fait le succès du premier album sont réutilisés et agencés avec brio, la violence est décuplée, la qualité et la cohérence de l’ensemble est agrémentée de prouesses techniques rares dans le monde du métal actuel. Les structures empruntent l’exubérance frénétique du grind core, les musiciens agrandissent leur répertoire en empruntant les sentiers du power et du death metal et même des années 1980 (l’ombre d’And Justice For All plane parmi le panel d’influences ressuscitées). Le batteur exploite toutes les ressources de son instrument (double grosse-caisse utilisée avec outrance et contrôle, contretemps, roulements incessants), les guitaristes multiplient les effets et les solos (c’est rare dans le milieu). Un ensemble complet, ahurissant. (Jedediah Sklower)
Roadrunner Records (dis. Sony Music) RR 8397-2



2.FEA 53 Power Metal
FEAR FACTORY : Hatefiles

Un second disque de remplissage en un an, c’est un peu trop… Les malheureux fans de Fear Factory qui n’auront probablement pas pu, avec Concrete, panser leur désespoir après la séparation du groupe, ne trouveront sûrement que d’amères consolations avec les Hatefiles. Quelques inédits (Terminate, leur dernier morceau ensemble, le bizarre duo avec Gary Numan Cars), des morceaux écrits pour des jeux vidéos (Frequency, Machine Debaser et Demolition Racer) et surtout des démos ou des « alternate takes » sans grand intérêt (Invisible Wounds, Resurrection, Body Hammer, Zero Signal, Dark Bodies) et des remixes technos ou rap ratés (Edgecrusher, Descent, mutilés au possible), un live de Replica (bien) etc. Combler un vide, en somme, inutilement décevant. (Jedediah Sklower)
Roadrunner Records (dis. Sony Music) 8398-2



2.HEL 64 Punk Rock
HELL IS FOR HEROES : The Neon Handshake

Hell Is For Heroes, un groupe sur lequel la nouvelle scène punk, sclérosée par la vague des gentils minets rebelles, se devra de compter. Une rage, une révolte sincère que le commerce rechigne à diffuser sur les ondes du conformisme ambiant, ingrédient principal du groupe qui cherche, sans passéisme stérile, à remettre le train du punk sur les rails du punk des origines. Hell Is For Heroes est un groupe jeune (une moyenne d’âge d’environ 18 ans) qui démontrera sûrement avec le temps que le punk intègre peut surprendre. www.hellisforheroes.net (Jedediah Sklower)
EMI Records


2.LIN 82 Néo-Métal / Fusion
LINKIN PARK : Meteora

Nouvel album de l’un des meneurs de la scène néo-métal américaine dans sa version fusionnelle. Linkin Park, dans la lignée d’un Limp Bizkit, mêlent métal, hip hop, pop et éléments électroniques avec une virtuosité reconnue par la presse spécialisée et un public de plus en plus large. La combinaison des scratchs et des éléments électroniques calqués sur les structures métal est souvent intéressante et fait preuve de réelles qualités de composition, mais les chants affichent trop souvent une sensiblerie mal placée, qui vire au ridicule lorsque le second chanteur prétend rapper comme un dur de dur… Le contraste entre les innovations électroniques et la platitude commerciale crée un sentiment assez étrange, et le résultat est fréquemment trop consensuel malgré quelques passages surprenants et un effort expérimental intéressant. (Jedediah Sklower)
Warner Music (dis. Warner Music) 9362-48462-2


2.TAP 53 Néo-Métal
TAPROOT : Welcome

Welcome, second album studio des Taproot ne fait pas vraiment preuve d’une volonté de renouvellement. Quelques fioritures électroniques trop consensuelles par-ci (sûrement imposées lors de l’enregistrement par le producteur), quelques cordes langoureuses par là, une alternance désormais éculée entre couplets mélodieux et refrains rageurs et braillards, une voix qui passe bien, mais parfois trop monocorde, un sentiment général de déjà-vu… Même si certains morceaux sont vraiment entraînants (c’est le but recherché), on ne peut que déplorer la monotonie de l’album, et l’absence d’évolution notable depuis le premier album. Recalable. (Jedediah Sklower)
Atlantic Records / Warner Music (dis. Warner Music) 7567-83561-2


2.WAT 82 ou 2. WAT 84 Néo-Métal en Fusion
WATCHA : Mutant

La nouvelle vague du métal français et sa recette hybride, Watcha en première ligne. Mutant, troisième album du groupe, suit ses directions de plus en plus fusionnelles, en mêlant les antistructures post-néo (refrains et couplets moins faciles à distinguer, tendances centrifuges), le brassage des genres : hip hop, éléments électroniques, chants qui virent au r’n’b, ainsi que des cultures (chants en v.o., anglais, russe !). Bref, du rock en mouvement, infatigable dans ses recherches alchimiques, mais sans pour autant tomber dans l’élitisme. Watcha ne fait pas dans l’expérimental cérébral, au contraire, ce jonglage musical ouvrira certainement le métal à des franges d’audience qui lui sont traditionnellement rétives. Tout un champ de possibilités du genre sont ouvertes, autant de portes sont enfoncées par la fougue, la vitalité, la bonne humeur et l’humour de Watcha. (Jedediah Sklower)
Yelen Musiques (dis. Sony Music)



2. WAT 64 Hard Core Metal / Metalcore
Waterdown : The Files You Have On Me

Victory continue sur sa lancée de découvertes de nouveaux talents de la scène metal / hard core internationale. Waterdown, sextet allemand, nous livre un mélange évolutif de violences métalliques, de frénésie hard core, d’expériences héritées des derniers soubresauts d’un genre en pleine évolution, avec une forte dose de rage militante et de mélodie inspirée par les trouvailles emocore. Les guitares offrent tour à tour les sons torturés du néo et la saturation du punk, la batterie, la volubilité rythmique du hard core, les chants, l’alternance entre hargne et sensiblerie mélancolique. Un représentant intéressant du courant. (Jedediah Sklower)
Victory Records (dis. Tripsichord) VR183
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chroniques octobre part 1

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2 BLU 53 Black metal
BLUT AUS NORD : [the] Work Wich Transforms God
Blut Aus Nord retrouve ici l’essence du black metal, et l’enrichit de son propre univers, pour faire de « The Work… » une œuvre qui sera peut-être considérée comme visionnaire dans le futur. Un gros travail de recherche et de composition a été fourni ; l’album repose sur l’usage de larsens, dissonances, atonalités…des techniques, gimmicks qui donnent à l’ensemble un aspect réellement dérangeant, en plus d’ajouter à la violence de l’expression. Ce qui confère également à l’œuvre une certaine unité, la rend plus compacte et difficilement considérable comme autre chose qu’une masse, une maison faite de haine et de chaos. Ne croyez pas pour autant que nous ayons affaire à un clone de Darkthrone ; le one-man band sait aussi jouer avec les ambiances, les tempos, voir même les silences le cas échéant. Un très bon disque, à ne toutefois pas écouter seul dans le noir si vous avez le cœur fragile ! (Marc Poteaux)
Appease me (dis. Adipocere) ?

2 BUS 63 Punk oï
[THE] BUSINESS : Hardcore Hooligan
Peut-on allier amour immodéré du ballon rond, hooliganisme et punk oï tout en restant classe et intelligent ? Eh ben non. Et pourtant The Business s’entête année après année à poursuivre sa quête ( ?), sa croisade contre la médiocrité footballistique. Mais rien n’y fait : The Business est un groupe de beaufs qui fait de la musique pour les beaufs. Et complètement inintéresante de surcroît. Au mieux les textes font sourire, au pire on trouve ça affligeant. La seule question existencielle que « Hardcore Hooligan » suscite, c’est : comment Burning Heart, boîte qui d’habitude fait dans la qualité, a pu signer un truc pareil ??? (Marc Poteaux)
Burning Heart (dis. Epitaph) BHR 189

2 CLI 73 Electronica pop
CLIENT : Eponyme
Pour moi simple projet élecytro de plus sur une scène déjà surpeuplée, Client démarre son premier effort par une séance d’autosatisfaction et de nombrilisme. De l’art ou du cochon ? on supposera, n’ayant que fort peu d’informations sur la formation, qu’il s’agit évidemment de second degré. Les deux titres suivants nous replongent avec bonheur (et sourire béat de circonstance) dans l’électro-pop 80’s. puis surprise, on repart dans l’électronica plus froide, expérimentale et contemplative, pour finalement associer les deux genres. Et on obtient un disque très correct, présentant quelques faiblesses compensées par de bons titres électro-pop. Et doté d’une certaine fraîcheur, en grande partie due au fait que le duo derrière les manettes et au chant est féminin, chose assez rare dans le milieu. (Marc Poteaux)
Toast Hawaii (distrib. Mute) th003cd

2 CUR 53 Grind indus (?)
CURSE OF THE GOLDEN VAMPIRES : Mass Destruction
Que se passe-t-il lorsque l’on fait s’accoupler le lapin duracel sous amphétamines, un sampler déglingué, un troll avec un micro, un mammouth guitariste et un ingénieur du son schizophrène ? Ah, décidément, Mike Patton aime les expériences musicales étranges. C’est donc le label Ipecac qui nous présente la dernière sauvagerie de Justin Broadrick (Godflesh, Techno Animal) et Kevin Martin (Techno Animal lui aussi). Une mixture ultraviolente et malsaine entre dub, techno hardcore, grind, punk-hardcore et indus. Et certainement l’un des disques les plus abrutissants de cette rentrée. Personnellement, j’ai rarement entendu une musique aussi insoutenable et hideuse, et pourtant si hypnotique, fascinante. COTGV va vous crever les yeux, vous éviscérer, vous rendre fou, faire ressortir ce qu’il y a en vous de plus cruel, bestial, vous posséder, vous transir jusqu’à l’os, vous dégoutter à jamais de la race humaine. Et vous trouverez dans cette folie furieuse du réconfort et de la jouissance. (Marc Poteaux)
Ipecac (dis. Caroline) IPEC42

2 ENT 53 Thrash metal
ENTOMBED : Inferno
Le Entombed 2003 est un grand cru. Sur la voie du retour vers la sauvagerie entamée avec le précédent « Morning Star », nos suédois retrouvent le son si caractéristique, et parfois même les automatismes de leurs glorieux débuts, même si on pense plus souvent à un « Wolverine Blues » modernisé. Au niveau textes, bien sûr, rien n’a changé ; satanisme, épouvante & compagnie sont au rendez-vous. A noter la présence inattendue (mais pas déplaisante) d’un intermède instrumental au piano en milieu de parcours. Et ça repart de plus belle jusqu’à la fin du disque. Tout mid-tempo et héritier des années stoner qu’il est, « Inferno » a ce petit quelque chose en plus, et toujours cette patte inimitable qui nous font rempiler, un sourire carnassier aux lèvres. Et nous dire que, décidément, ces enterrés-là ne sont pas près de gagner le repos éternel…(Marc Poteaux)
Music For Nations (dis. Music For Nations) CDMFN29-5

2 EPH 53 Neo black hardcore (?)
EPHEL DUATH : [the] Painter’s Palette
J’avoue être passé totalement à côté de ce groupe transalpin jusqu’ici, et c’est aujourd’hui avec un sentiment de culpabilité cuisante que je viens vous présenter ce chef d’œuvre du metal moderne. Car « The Painter’s Palette » n’est pas destiné à rester dans les oubliettes de la musique (ni d’Ecouter Voir). Quelle claque mes enfants ! (non, je ne vous reconnaîtrais pas…). Le groupe / one-man band (qui a su s’entourer à merveille !), qui officiait auparavant dans le black sympho, nous propose ici un néo hardcore black doom metal rock electro jazz , bref un vaste fourre-tout. Oui, mais voilà, les 8 titres où se conjuguent (et subjuguent) saxophone, chant clair ou hurlé, structures complexes rappelant le free jazz, riffs incisifs, belles accalmies et violentes tempêtes soniques ont un dénominateur commun : le talent. Ce qui en fait l’un des albums les plus excitants de l’année et qui l’installera comme référence d’un genre encore inédit, et également du metal avec un grand M. (Marc Poteaux)
Earache (dis.M10) MOSH-906CD

2 FOU 23 Pop rock
FOUNTAINS OF WAYNE : Welcome Interstate Managers
Je me souviens avec émotion du premier album (éponyme) des Fountains of Wayne, et de la façon dont j’avais été charmé par leur mélodies pop estivales modestes et simples. Et je me demande pourquoi je les ai perdu de vue aussi longtemps. Car à l’écoute de ce « Welcome Interstate Managers », troisième galette des américains, on retrouve la magie intacte. Pas celle, tape à l’œil et grandiloquente d’un Gandalf (pour prendre un exemple médiatique), mais plutôt celle d’un vieux mage conscient de ses limites, qui sait ce qu’il sait et peut faire et s’en contente. C’est à dire une pop fleurtant avec la powerpop et parfois empreinte d’une douce mélancolie, une pop qui fait se sentir à l’aise, juste bien. (Marc Poteaux)
S-Curve (dis. Virgin) 848392

2 GEN 63 Punk / hardcore
GENOCIDE SUPERSTARS : III
Motorhead s’est mis au hardcore ??? Ah non, ce n’est pas Lemmy qui beugle ? Nooon, trop brutal et uptempo…Et ma foi fort sympathique. Cette troisième galette des suédois de Genocide Superstars tombe à point nommé pour illustrer la raison pour laquelle on a choisi la voie du rock ; c’est immédiat, ça bastonne sévère, ça fait taper du pied et ça ne fait pas de concessions. Alors on oublie les quelques imperfections de la galette et on profite pleinement de ce hardcore punk n’ roll susceptible de plaire aux fans de heavy rock teigneux comme celui du trio sus-cité comme à ceux de Sick Of It All, pas révolutionnaire pour un sou mais qui remplit bien son contrat. (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Relapse) RR 6558-2

2 GRA 23 Pop rock
GRANDADDY : Sumday
Le retour des barbus s’avérait plein de promesses après le chef d’œuvre « The Sophtware Slump » et son improbable pop électro progressive. Alors que cache cette superbe pochette ? Une énorme déception, un gachis épouvantable, un suicide en direct. Vous y avez cru là ? Sérieusement ? mais même après un lavage de cerveau et en le souhaitant de toute leur âme ces gars-là n’arriveraient pas à faire une daube ! comme le suggère le titre, c’est un album plus gorgé d’espoir que le précédent. On y perd donc les mélopées chargées d’émotion et de mélancolie, même si on y revient un peu à la toute fin du disque, notamment avec la superbe « The Warming Sun ». pour le reste rien n’a changé ; voix fluettes, mélodies simples et kitch, - à la limite du franchement pourave parfois, voir « Stray Dog And The Chocolate Shake » - et talent indéniable pour trousser de jolies chansons. Grandaddy est là pour durer, et c’est tant mieux ! (Marc Poteaux)
V2 (dis. Sony) VVR 1022232

2 IRO 5 Heavy metal
IRON MAIDEN : Dance Of Death
Youpi, les papis du heavy sont de retour ! Ma chronique pourrait très bien s’achever ici, la messe est dite. La vierge de fer avec Dickinson applique toujours la même formule que par le passé ; morceaux de bravoure épiques et poignants aux refrains taillés pour le stade, falsettos et soli fulgurants, cavalcades rythmiques, basse claquante pour un heavy metal classe et clinquant. Plus passéiste et moins progressif que sur «Brave New World », le groupe remplit son contrat à la perfection, ni plus ni moins. Mais toujours aucune réminiscence des pourtants parfois excellents albums solo du chanteur ni du formidable potentiel technique que représente le fait de posséder trois gratteux en son sein. Bah, tant que les fans sont contents…(Marc Poteaux)
Emi (dis. Emi) 593 0102



2 NAS 53 Grind / Death
NASUM :Helvete
En suède, le black a Marduk, le grind a Nasum. On ressort d’un album comme « Helvete » fourbu mais ravi. La plupart du temps plus axé brutal death que franchement grind, (oui, je sais, la différence est subtile…), les 22 titres du disque ne souffrent pas de « l’effet magma » de la plupart des productions du genre et font mouche à chaque fois. Point ici de bouillie sonore, mais des titres concis, précis et hystériquement violents où l’influence hardcore est clairement présente (style que le groupe ne se prive pas de critiquer vertement d’ailleurs…). On se paie même le luxe d’avoir un morceau mid tempo (« The Final Sleep ») ! En bref, un album monstrueux qui vous fera exploser les oreilles ! (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Relapse) RR 6569-2


2 SET 53 Black metal
SETHERIAL : Endtime Divine
Revoilà nos poètes préférés, après un “Hell Eternal” tonitruant dont les lacérations tatouent encore nos tympans. Et dès le premier titre, c’est une évidence : Setherial n’a pas encore craqué pour la musique lounge. Une baisse perceptible du tempo, certes, mais une véhémence toujours omniprésente qui ne nous laisse souffler que le temps du changement de titre. Pourtant là où l’effort précédent se contentait de tirer dans le tas, jouant la carte de l’unité de blindés impénétrable s’abattant implacablement sur la maison des trois petits cochons (oui, je sais, c’est la canicule…), cet « Endtime Divine » se fait plus varié, rappelant les deux premiers albums du groupe, et amenant un peu de fraîcheur et d’ambiances épiques dans ce monde de brutes épaisses. Avis aux fans de la première heure donc, leurs attentes ont ici toutes les chances d’être comblées. Mais les grosbills du deuxième rang peuvent venir aussi, y’a de la place pour tout le monde…Un album à mi-chemin entre passé et présent pour (re)mobiliser les troupes ? (Marc Poteaux)
Regain (dis. Regain) RR0304-020

2 SIL 42 Rock indépendant
THE SILVER MT ZION MEMORIAL ORCHESTRA & TRA-LA-LA BAND : This Is Our Punk-Rock, These Rusted Satellites That Gather + Sing
Emanation du label canadien constellation et formé en partie des membres de l’activiste Godspeed You Black Emperor !, Silver Mt Zion revient un an à peine après le bon mais pas inoubliable « Born Into Trouble As The Sparks Fly Upward ». Même si le groupe a toujours du mal à sortir de l’ombre de l’entité créatrice sus-citée, son concept musical a été ici quelque peu peaufiné, personnalisé. Aux initiés, on dira donc que là ou GYBE joue sur la tension sous-jacente, l’émotion à fleur de peau et l’effet cocotte-minute TSMZMOATB reste axé sur la mélancolie, a une légère tendance à l’emphase, n’hésite pas à faire appel au chant pour donner plus d’impact à sa musique tout en lui donnant une tonalité plus pop. Une pop bâtarde, imaginative, étrange, un peu à la manière de nos voisins belges de Deus, le potentiel commercial en moins. Car ne nous y trompons pas ; la musique de TSMZMOATB ne s’adresse qu’aux passionnés de nouvelles sensations originales, bizarroïdes, à la limite de l’élitisme. Mais une élite libre et rebelle, où l’on entre par choix. A vous de voir…(Marc Poteaux)
Constellation (dis. Constellation) CST027-2

2 SKI 23 Pop rock
SKIN : Fleshwounds
Au grand jeu des séparations, et albums solo qui suivent, le public perd souvent ses billes et ses illusions. La séparation à l’amiable de Skunk Anansie semble faire exception à la règle. Nouvelle coupe et nouveaux atours musicaux, la gouailleuse Skin nous revient avec un premier effort solo plutôt réussi. Certes moins rock mais gardant toujours un pied sur la pédale de distorsion, et un goût pour des titres plus musclés que la moyenne des productions pop rock contemporaines. La demoiselle n’y a pas perdu en voix, et sait toujours parfaitement la poser sur des titres qui lui laissent toute latitude, et lui permettent d’explorer plus avant ses aptitudes vocales dans des genres plus soft et sensibles que par le passé. Une bonne nouvelle donc, qui ne laissera pas un goût amer dans la bouche des fans, trop heureux de retrouver la miss pour le meilleur. (Marc Poteaux)
Parlophone (dis.Emi) 5941362

2 SKI 53 Death gore technique
SKINLESS : From Sacrifice To Survival
Brutal, technique et somme toute assez original, Skinless s’adresse avant tout aux fans de death en mal de nouveautés pour patienter jusqu’au prochain Anata, Nile et consorts. Un second couteau donc, pas encore assez doué pour faire de l’ombre aux gros bonnets du death metal technique, mais suffisamment appliqué, inventif et éclectique (les éléments death, grind, thrash et parfois même heavy se mélangent) pour se creuser une cavité confortable dans le cœur malade des fans du genre. Avis aux amateurs…(Marc Poteaux)
Relapse (dis. Relapse) RR6567-2

2 TIG 12 Psychobilly
TIGER ARMY : [the] Power Of Moonlite
Psychobilly never dies !”. C’est par ce leitmotiv crié à l’assemblée que débute le deuxième opus des œuvres des américains de Tiger army. C’est clair, on reprend les choses là où on les avait laissées avec leur excellent premier effort éponyme. Leur psychobilly, ce sont des titres simples, pêchus, à l’attitude punk et aux sujets parfois assez goth. Un peu comme si Sixteen Horsepower, Social Distortion et Mark knopfler tapaient le bœuf dans un caveau familial. Pas révolutionnaire dans la forme mais bon dans son genre, cet album a des chances de vous faire hurler à la lune et battre la mesure avec les os de vos ennemis (bien lustrés, on est pas chez Cannibal Corpse ici !). Rock n’ roll !!!!! (Marc Poteaux)
Hellcat (dis.Epitaph) HELL-04392

2 TVA 53 Neo black metal
TVANGESTE : Firestorm
Même s’il n’est pas d’une actualité brûlante, il fallait que je vous parle de cet album. Si le précédent effort (« Damnation Of Regiomontum »)de ces russes oeuvrant dans l’art neo black metal avait déjà retenu toute mon attention, celui-ci a dépassé toutes mes espérances. Une orchestration faisant la part belle aux instruments classiques (piano, cordes), voix black maladive, section rythmique bien en place, chœurs renforçant les ambiances…Et surtout, des titres intelligents et très bien construits, privilégiant l’impact sur l’auditeur plutôt que l’expérimentation à tout va. Et quel impact ! Mélodie omniprésente, atmosphère baroque, presque transylvanienne, breaks mélancoliques, plendides parties de claviers et haine à fleur de peau…Tvangeste vient de signer l’un des meilleurs albums du genre, ne passez pas à côté ! (Marc Poteaux)
Worldchaos 4260037841533


2 WIC 53 Neo black metal
WICKED [THE] : For Theirs Is The Flesh
Le néo black metal a le vent en poupe, et ce n’est pas pour me déplaire. Et si je reviens aujourd’hui sur ce premier album d’une formation scandinave (pour changer), c’est que celui-ci est habité de qualités suffisantes pour sortir du lot. Comme ne le laisse pas supposer sa pochette, représentant un fier guerrier squelette crucifié sur un socle « industriel », le tout en image de synthèse, qui, bien que représentative du contenu musical, est assez moche. Mais revenons-en à la musique ; inquiétante, violente et fantasque, faisant appel à des orchestrations originales et variées bien que se raccrochant toujours à une ligne directrice commune. Un groupe que l’on pourrait qualifier de petit cirque de l’horreur, à la fois clown et bourreau, grandiloquent et tragique. Bien sûr très électronique et novateur, cet album (qui laisse augurer un futur radieusement noir) plaira aux aficionados des derniers Kovenant, Asgaroth, Arcturus et j’en passe. (Marc Poteaux)
Spikefarm / Spinefarm (dis. Universal) NAULA 029
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2 A.Dut 53 Compilation Grindcore
V/A : Dutch Assault
Relapse nous innonde de Grindcore Hollandais pas si pur et dur que ça puisque coupé, nous dit-on, d'éléments plus électroniques. Oui pour S.M.E.S., à la limite Suppository qui s'autorise quelques samples, mais les deux autres ??? A part donc pour le groupe sus - cité (formé d'un membre de Last Days Of Humanity, également sur la compil), on ne voit pas trop la différence...Le son est bon, les riffs classiques, les ours chantent avec plus ou moins de finesse, les paroles sont apparemment dans la grande tradition du genre...Tout pour plaire aux fans ? (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) RR 6574-2

2 ACT 53 Brutal death
ACT OF GODS : Dies Irae
Nouvelle signature pour Osmose, catégorie death brutal, Act Of Gods nous propose une première démo cd revisitant les classiques du genre avec suffisemment de brio pour interesser les fans du old school death légèrement violenté. Tiens, surprise, on y retrouve deux ex Mutilated et Abyssals, formations ayant connu leur heure de gloire tricolore pendant l'explosion du style dans les 90's...On perçoit bien la différence musicale avec la horde de tacherons qui pulullent dans le giron des Morbid Angel, Deicide, feu Death, etc...D'autant plus que la production impeccable de notre Stéphane Buriez national (et pour être chauvin, départemental) arrondit bellement les derniers angles. un groupe à suivre. (Marc Poteaux)
Osmose (dis. Next Music) OPCD 147

2 ALC 53 Thrash prog psyché
ALCHEMIST : Austral Alien
Cinquième album des australiens et premier parvenant à mes oreilles, cet "Austral Alien" vaut largement que l'on s'y arrête. Mixture réussie de thrash, progressif, rock psychédélique et influences diverses (jazz ?, world ?, hardcore ?), Alchemist impressionne et séduit, de l'artwork (proprement superbe) au "Letter To The Future" final, mea culpa d'une génération qui détruit peu à peu son monde "à l'insu de son plein gré". Alchemist confirme déjà les espoirs que l'on avait pas encore placé en lui, c'est un comble ! Si vous voulez vraiment des comparaisons, je dirais que c'est entre les passages psyché doom d'Anathema, la période "Angel Rat" de Voivod et la discographie complète de Psychotic Waltz. A retrouver avec encore plus de plaisir dans deux ans, un album un peu plus varié sous le bras ? (Marc Poteaux)
Relapse (dis. BOR) RR6577-2

2 ANC 53 Black dark pagan
ANCIENT RITES : And The Hordes Stood As One
Tremblez, voici venir les hordes belges, ivres de violence ! Bon, bien sûr, dit comme ça, ça a beaucoup lmoins d'impact...Trève de plaisanteries. Ancient Rites cultive depuis plus de 10 ans un heavy pagan sympho black un peu trop propret à mon goût, mais qui a le mérite de bien passer l'épreuve du feu des projecteurs. Plus heavy dark mélodique que réellement black, avec un rendu scénique que l'on suppose identique au contenu discographique tant le son est nickel et la mise en place parfaite. Mais décidément, la musique manque d'âme, de noirceur aussi peut-être, et tout ça ne joue pas en faveur des belges. on s'ennuie presque à l'écoute de ce "And The Hordes Stood As One", un comble pour un genre se voulant terrifiant et diaboliquement violent ! (Marc Poteaux)
Hammerheart (dis. Hammerheart) HHR090

2 A P 53 Metal alternatif
A PERFECT CIRCLE : Thirteenth Step
Maynard James Keenan restera certainement dans les annales du metal, et même du rock au sens large comme l'un des chanteurs de la transition d'un millénaire à un autre possédant le plus de charisme et d'aura magique. A Perfect Circle et Tool (dont on se demande lequel est la récréation de l'autre à présent) ont marqué et marqueront des générations de musiciens et de simples amateurs de bonnes choses. Se transformant peu à peu en supergroupe, APC, qui a déjà connu un succès fulgurant avec son premier album, remet le couvert avec un "Thirteenth Step" d'anthologie. Plus doux et rock que son frère ennemi (?), plus alternatif, moins introspectif et intellectuel, mais pas moins doué, le groupe sait jongler avec les atmosphères avec brio et nous emmener où il veut. Malgré une tendance au bavardage (un "Lullaby" franchement dispensable, et des micro-passages pesants), "Thirteenth Step" confirme le talent du monsieur et de la formation. Ce groupe va devenir énorme.(Marc Poteaux)
Emi (dis. Universal) 583439

2 AXI 53 Neo black metal
AXIS OF PERDITION : [the] Ichneumon Method
Le black metal de demain sera-t-il électronique ? Après le phénomène Aborym, le "Grand Declaration Of War" des incontestés maîtres du genre Mayhem et autres "Rebel Extravaganza" de Satyricon, il semble qu'une partie de l'aristocratie black y voit plus qu'une idée saugrenue ou fugace...Les anglais d'Axis Of Perdition, eux, choisissent la voie tracée par icelle et nous assènent un "The Ichneumon Method" exemplaire de haine intelligemment agencée et réhaussée d'atours digitaux du meilleur effet. Technique, violent, complexe, direct, mélodique, dissonant, malsain, étrange et pénétrant, l'album est une somme de paradoxes saisissants et jouissifs, et le groupe une redoutable machine à tuer. Un mélange entre l'Aborym de "Fire Walk With Us !" et le talent de l'Emperor de "Prometheus", excusez du peu...Effrayant, vénéneux, dangereux, indispensable. (Marc Poteaux)
Rage Of Achilles (dis. SPD) ILIAD-035

2 DES 53 Brutal death
DESECRATION : Gore And Perversion 2
Amis du bon goût, bonsoir. Onze ans et trois albums plus tard, Desecration, toujours par l'entremise de Copro Records (pour ne pas faire les choses à moitié...), nous propose une relecture de son premier album, le bien nommé "Gore And Perversion". Rejoué et remixé,le disque y gagne en impact ce qu'il perd en statut "d'oeuvre culte" ; censuré, interdit à la vente et bénéficiant d'un son à couper à la machette. On a donc affaire à un death brutal bien executé mais somme toute assez primaire et banal. les paroles étant toujours censurées, je n'aurais pas le plaisir de goûter à la prose du duo, mais les titres des chansons en disent long..."Raping The Corpse", "No More Room In The Freezer" et autres "Mutilated Genitalia" se disputent la vedette. Les fans du genre apprécieront. Encore une p'tite place pour le dessert ? (Marc Poteaux)
Copro Records (promo)

2 ELE 53 Heavycore indus rock hispanisant
ELETRIKA : S.O.B.
Un son de guitare crunchy, une voix claire sachant se faire aggressive, des influences big rock, heavycore, néo grunge et métal indus, un look "in" et sur la pochette une très jolie jeune femme dans une posture se voulant rebelle. Il y a au Brésil deux catégories de groupes ; ceux qui, formés de die hard fans, se contentant de copier bêtement leurs idoles , et ceux qui poussent les choses plus loin en y apportant leur âme. Et très franchement, après l'écoute de ce "S.O.B.", troisième album de la formation, on ne sait dans quelle catégorie placer Eletrika. Car le groupe est un concept ; prendre plein de petits trucs qu'on a déjà entendu 1000 fois et les assembler pour essayer de nous faire croire que ce qu'on a entre les oreilles c'est du neuf. Oui, mais voilà, Eletrika a oublié une chose : on ne peut pas tromper une personne mille fois..Enfin si, on peut tromper une fois mille personnes...Bref vous m'avez compris, leur musique a tout de la fausse bonne idée, et il en faudra bien plus pour convaincre. (Marc Poteaux)
Anvil Corp. (advance cd). sortie le 17/11

2 GAH 23 Pop rock
GAHAN, Dave : Paper Monsters
On attendait depuis longtemps l'album solo du chanteur de Depeche Mode, taraudés que nous étions par la question : qui est cet homme en dehors de la mythique entité ? Plus, beaucoup plus contemplatives que celles du groupe culte, les chansons de ce premier essai, qui ont muri des années durant dans les tiroirs du vocaliste, n'ont de monstrueux que le nom. Oscillant entre électronique et électro rock, elles sont susceptibles de plaire aux fans du monsieur "intra muros" tant son organe y prend ses aises. Pourtant on sent que Dave Gahan ne fera pas l'unanimité auprès de ce public. Il risque plutôt de souffrir du "syndrôme Perry Blake" ; certains trouveront son spleen de toute beauté, les autres s'ennuieront ferme. A vous de choisir votre camp, moi je retourne écouter "Music For The Masses". (Marc Poteaux)
Mute (dis. Mute) CD STUMM 216

2 IR8 53 Thrash défoulant
IR8 vs SEXOTURICA
Le document ici présent, même si sorti des placards et présenté façon split demo, est un résumé de la sensation d'étouffement et de frustration du désormais célèbre Jason Newsted au sein du géant Metallica. Datées respectivement de 1994 et 1995, les deux démos des groupes parallèles du sieur, d'un côté IR8 avec Devin Townsend (Strapping Young Lad, Zimmer's Hole, Devin Townsend Band, etc...), de l'autre Sexoturica avec Andreas Kisser (Sepultura). Aucune de ces deux démos ne changera la face du metal, mais elles témoignent bien de la volonté du bassiste (et chanteur pour l'occasion) de passer à autre chose. IR8 est orienté thrash indus, Sexoturica lorgne plus vers le punk hardcore et le riffing plus rock, mais toujours sur une base thrash. Des formations qui, si elles ne comptaient pas de stars en leurs rangs passeraient probablement inaperçues. Pour fans seulement ! (Marc Poteaux)
Chophouse (dis. Surfdog) 44014-2

2 SEN 8 Reprises pop latinos
SENOR COCONUT : Fiesta Songs
L'allemand exilé au Brésil le plus kitch et culte nous revient avec un album encore plus fou que le précédent "El Baile Alleman". Pour ceux qui ne connaîtraient pas l'énergumène, le concept Señor Coconut c'est de reprendre des titres classiques de variété internationale et les transformer en machines à remuer latinos (cha-cha, samba, salsa, etc...). Si sur son premier effort on avait eu droit qu'à des titres tirés du répertoire des compatriotes Kraftwerk, ce qui valait déjà son pesant de cacahuètes, ici il s'attaque aux intemporels "Riders On the Storm", "Smoke On The Water", "Smooth Operator", "Beat It" et j'en passe sur des rythmes endiablés. Heureusement, il nous laisse souffler (reprendre notre sérieux ?) le temps de compositions maison dans la même veine mais sensiblement moins ludiques. On applaudit bien fort et on en redemande ! (Marc Poteaux)
Naïve (dis. Naïve) NV 49911

2 STI 20 Pop rock
STING : Sacred Love
Après un épisode live consacré à la réorchestration de gloires plus ou moins passées, Sting nous revient avec un nouvel album dans un style plus conventionnel. "Sacred love" ne révolutionnera ni le genre ni la discographie du chanteur. C'est un album très correct, présentant quelques moments forts (le single "Send Your Love", vraie réussite du disque, mais aussi "Inside", "Never Coming Home" et "Stolen Car") que nous donne à entendre le quinquagénaire apaisé et apaisant. Plus calme donc, mais également de plus en plus ouvert à d'autres cultures et musiques (après Craig David, ici c'est Vicente Amigo, l'autoproclamée diva de la soul Mary J. Blige et la fille de, Anoushka Shankar). Sting est l'image même de l'artiste qui vieillit bien. La classe. (Marc Poteaux)
A & M (dis. Universal) 809733

2 SUB 53 Grindcore
SUBLIME CADAVERIC DECOMPOSITION : Eponyme
Greubllll...Kzdumwl...Baaararmedeubelkooorgl...22 titres indiscernables les uns des autres, 32 minutes 10 secondes, une pochette dégueulasse, un logo illisible, du grind quoi. N'étant pas fana du genre, je me contenterai de mettre en garde les imprudents qui voudraient passer cet album en boucle à travers leurs oreilles...De graves lésions physiques et mentales ne tarderaient pas à apparaître ; tremblements, coups de tête intempestifs, et enfin grognements et borborygmes ! Brouhvrablipdooooo...Grrrrl kzimdabeuk...Trop tard. (Marc Poteaux)
Osmose (dis. Next Music) OPCD 143

2 TIA 53 Gothic metal
TIAMAT : Prey
Après un "Skeleton Skeletron" franchement gothic metal mais manquant d'âme, un "Judas Christ" bon mais un peu trop pop et souriant pour emporter l'adhésion de tous les fans du style, Tiamat recentre le tir avec ce "Prey". Voix époque "A Deeper Kind Of Slumber", ambiances et parties instrumentales à la "Wildhoney", et toujours cette science infuse pour construire des tubes goth pop à la "Judas Christ", plus mid-tempo cependant. Un album beau et mélancolique, à la fois épuré et détaillé, susceptible de plaire à une large majorité d'adorateurs du groupe et du genre. Et puis ça fera une influence de plus à plagier pour les "love metalleux" ! (Marc Poteaux)
Century Media (dis. M10) 774808

2 TRI 53 Heavy thrash
TRIVIUM : Ember To Inferno
Premier album pour les thrasheurs floridiens de Trivium. A vrai dire, la frontière entre heavy metal musclé et thrash est ici assez ténue. la voix, elle, navigue entre chant clair, thrash et hardcore. Quand aux comparaisons faites dans le dossier de presse (In Flames, vieux Metallica, Killswitch Engage...), bon, même si ce premier disque est assez réussi, elles ne sont pas si évidentes que ça...Trivium sera mal accepté par les fans des uns car un peu trop typé heavy (à l'allemande, serait-on tenté d'ajouter), les autres trouveront la voix gutturale fort peu à propos. Pourtant le groupe tient à associer ces styles musicaux et y met la meilleure volonté du monde, ce qui s'entend ! Un espoir à confirmer, et peut-être un pas à faire vers plus de hargne ?. (Marc Poteaux)
Lifeforce (dis. Overcome) CD - LFR 040-2 / 5600402
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2 ZYK 53 Death black
ZYKLON : Aeon
Alors que le légendaire Ihsahn reste désespérément muet, l'autre moitié d'Emperor, Zyklon (alias Samoth, Trym + deux membres de Myrkskog) remet le couvert pour un second banquet atomique. Si on y retrouve encore quelques plans et automatismes comparables à ceux de la gloire Norvégienne, la musique du groupe s'oriente de plus en plus vers les premières amours du guitariste, le death metal. C'est donc à un death black virulent que nous avons ici affaire. un album qui fait parfois penser au "Gateways To Annihilation" de Morbid Angel au niveau des dissonances et de l'architecture des morceaux. N'ayez crainte cependant, Zyklon ne se contentera jamais de n'être qu'une imitation et garde son identité propre. Reste un bon album, "Aeon", qui plaira plus aux fans de brutal death et death technique qu'à ceux du regretté Emperor, qui devront chercher ailleurs un ersatz pour pallier au manque...(Marc Poteaux)
Candlelight (dis. Candlelight ) CAND - LE074CD[/i]
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2.DEV 53 Métal rétro et neuf
DEVIN TOWNSEND BAND : Accelerated Evolution


Devin Townsend continue sur sa lancée fulgurante de métal décalé, de kitches intrusions glams, d’une nostalgie assez humoristique pour les années 1980, sans négliger une étrange modernité qui place cette formation à la pointe d’un métal neuf n’empruntant pas les sentiers désormais traditionnels de la vague néo. Des cadences rythmiques binaires simplifiées mais se déchargeant violemment grâce à la double grosse caisse et à des roulements furieux, une exubérance amusante dans le sentimentalisme d’un chant aigu et mélodieux et de morceaux aux structures hybrides où s’entremêlent le style extraterrestre hérité de Strapping Young Lad, la ballade et le glam des clins d’œil synthétiques à des groupes comme Europe. Une recette fructueuse, un recyclage attractif qui ne cesse de faire de nouveaux émules. (Jedediah Sklower)
SPV (dis. Nothing To Say) SPV 089-65580 DCD



2.EVA 53 Néo-Métal
EVANESCENCE : Fallen


La torture, la solitude, l’abandon, le néant : la vacuité des textes. Les grosses guitares, la vague néo-métal, des cymbales, explosions et déchaînements : le conformisme des rythmes et des riffs. Deux ou trois notes (surtout, pas d’accords !) de piano, quelques cordes par-ci, des chœurs gothiques par-là une voix langoureuse pour couronner le tout : de quoi appâter la jeunesse sans repères. Evanescence, une formule, un non style strictement circonscrit. Le métal tel qu’il se vend. (Jedediah Sklower)
Wind Up / Epic (dis. Sony Music) 510879 2
Dernière modification par archive le sam. 15 nov. 03 22:40, modifié 1 fois.
Verrouillé