MUSIQUE ENREGISTREE (Classe 2 - Rock et variétés)
Modérateur : Lopez Noël
MUSIQUE ENREGISTREE (Classe 2 - Rock et variétés)
Veuillez faire figurer ici des chroniques de disques de la classe 2 des nouveaux PCDM : Rock et variétés internationales apparentées.
Dernière modification par archive le lun. 13 juin 05 19:39, modifié 3 fois.
2.RAD 74
RADIOHEAD : Hail To The Thief.
Le nouvel opus de Radiohead, un par an, environ ne cesse de surprendre. Enfin, après deux albums exceptionnels et franchement musicaux, la voix de Thom Yorke reprend le dessus tandis que la matière musicale expérimentale s'efface un peu. Parfois même, comme dans Go To Sleep, le groupe revient à une formule simple : une base rythmique, une guitare et la voix mâture de Yorke. Bref, cet album n'est pas aussi révolutionnaire que Kid A, mais il est dans le droit chemin de ce que Radiohead sait faire, et fait si bien. Incontournable ! (Lucas Falchero)
EMI (dis. EMI Music) 724358454420
RADIOHEAD : Hail To The Thief.
Le nouvel opus de Radiohead, un par an, environ ne cesse de surprendre. Enfin, après deux albums exceptionnels et franchement musicaux, la voix de Thom Yorke reprend le dessus tandis que la matière musicale expérimentale s'efface un peu. Parfois même, comme dans Go To Sleep, le groupe revient à une formule simple : une base rythmique, une guitare et la voix mâture de Yorke. Bref, cet album n'est pas aussi révolutionnaire que Kid A, mais il est dans le droit chemin de ce que Radiohead sait faire, et fait si bien. Incontournable ! (Lucas Falchero)
EMI (dis. EMI Music) 724358454420
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2.OBE 63
OBERKAMPF : Animal Factory.
Oberkampf n'en finit pas de disparaître et de ressusciter. En 1978, sa création se faisait sur les cendres d'Asphalt Jungle, Metal urbain, Stinky Toys avec Joe Hell au chant, Pat Kebra à la guitare, Buck-Dali à la basse et Dominik à la batterie... En 1983, P.L.C. pressent la fin de l'aventure Oberkampf qui s'achève effectivement en 1985 avec la sortie de Cris sans thème. En 2000, Joe Hell reforme le concept, comme on dit. En janvier 2001 sort l'intégrale d'Oberkampf pour la première fois en CD. Enfin, voici aujourd'hui le nouvel album : Animal Factory. Enragé à souhait. http://www.oberkampf.net (Lucas Falchero)
Enragé production (dis. Tripsichord) ENR022
OBERKAMPF : Animal Factory.
Oberkampf n'en finit pas de disparaître et de ressusciter. En 1978, sa création se faisait sur les cendres d'Asphalt Jungle, Metal urbain, Stinky Toys avec Joe Hell au chant, Pat Kebra à la guitare, Buck-Dali à la basse et Dominik à la batterie... En 1983, P.L.C. pressent la fin de l'aventure Oberkampf qui s'achève effectivement en 1985 avec la sortie de Cris sans thème. En 2000, Joe Hell reforme le concept, comme on dit. En janvier 2001 sort l'intégrale d'Oberkampf pour la première fois en CD. Enfin, voici aujourd'hui le nouvel album : Animal Factory. Enragé à souhait. http://www.oberkampf.net (Lucas Falchero)
Enragé production (dis. Tripsichord) ENR022
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2.ANT 82 Fusion Libre Rock / Jazz / Noise
ANTHURUS D’ARCHER : Démo
Un objectif : en finir avec le conservatisme bourgeois qui règne sur l’actuelle critique musicale (l’on ne peut que boire de telles paroles, mais je crois bien que le groupe sous-entend qu’Écouter Voir, pionniers de la lutte révolutionnaire contre la réaction dans ce domaine, ne fait pas partie du lot, c’est évident), pour faire descendre de leur piédestal les affameurs qui monopolisent le marché et les ondes avec leur jazz snob et leur musique classique coincée (les cibles sont bien choisies). Puisant dans une vieille tradition de grands écrivains qui s’amusaient à plonger leur plume dans la fange de la critique (mais tout créateur ne devient-il pas critique par l’acte même de créer ? huhuhu), de Sainte-Beuve à Robbe-Grillet, en passant par Rimbaud et Proust (non… ! un critique métal, une telle culture ? il aura tout pompé dans quelque mauvais Anabac des années… 1930 ?), Anthurus nous propose un petit détour farfelu par les sentiers de tous les jazz, de toutes les musiques électriques (rock, punk, garage, métal…) et électro-acoustiques (indus’, noise…), pour arriver à un ensemble hétérogène et spontané, fondé sur le collage (Anthurus est au rock, pourrait-on dire, ce que les dessins animés des Monty Python sont à l’humour –la référence est explicite), la récupération et l’improvisation. Le résultat présente de réelles qualités de composition (derrière la libre déambulation, il y a les structures), grâce à la coordination des différents musiciens du groupe, formé de trois guitaristes –dont un percussionniste, d’un flûtiste, et d’un saxophoniste. On nous promène à travers les langueurs de ballades jazzys, des passages parfaitement noisy, plus difficiles à ingurgiter, où tous les instruments se mettent en branle, et dans lesquels interviennent les distorsions d’éléments électroniques, sans oublier des moments plus ou moins furieux où le rock, le punk et le métal se voient accouplés à quelques bizarreries à la flûte ou au sax. C’est vraiment intéressant, les membres d’Anthurus sont de vrais musiciens, même s’il arrive fréquemment –je crains le passage à l’action directe, un plasticage de mon noble atelier de critique- ça vire à la soupe, à l’inaudible, tellement c’est centrifuge. C’est racheté par le talent de l’ensemble (je m’en sors, là, je serai en vie demain matin ?). www.anthurus.fr.fm (Jedediah Sklower)
Klonosphère (Parc du Verger – 86100 Châtellerault), contact groupe : Hugues Andriot au 06 70 78 96 83 / 7 rue des Résistants - 86000 Poitiers – [email protected]
ANTHURUS D’ARCHER : Démo
Un objectif : en finir avec le conservatisme bourgeois qui règne sur l’actuelle critique musicale (l’on ne peut que boire de telles paroles, mais je crois bien que le groupe sous-entend qu’Écouter Voir, pionniers de la lutte révolutionnaire contre la réaction dans ce domaine, ne fait pas partie du lot, c’est évident), pour faire descendre de leur piédestal les affameurs qui monopolisent le marché et les ondes avec leur jazz snob et leur musique classique coincée (les cibles sont bien choisies). Puisant dans une vieille tradition de grands écrivains qui s’amusaient à plonger leur plume dans la fange de la critique (mais tout créateur ne devient-il pas critique par l’acte même de créer ? huhuhu), de Sainte-Beuve à Robbe-Grillet, en passant par Rimbaud et Proust (non… ! un critique métal, une telle culture ? il aura tout pompé dans quelque mauvais Anabac des années… 1930 ?), Anthurus nous propose un petit détour farfelu par les sentiers de tous les jazz, de toutes les musiques électriques (rock, punk, garage, métal…) et électro-acoustiques (indus’, noise…), pour arriver à un ensemble hétérogène et spontané, fondé sur le collage (Anthurus est au rock, pourrait-on dire, ce que les dessins animés des Monty Python sont à l’humour –la référence est explicite), la récupération et l’improvisation. Le résultat présente de réelles qualités de composition (derrière la libre déambulation, il y a les structures), grâce à la coordination des différents musiciens du groupe, formé de trois guitaristes –dont un percussionniste, d’un flûtiste, et d’un saxophoniste. On nous promène à travers les langueurs de ballades jazzys, des passages parfaitement noisy, plus difficiles à ingurgiter, où tous les instruments se mettent en branle, et dans lesquels interviennent les distorsions d’éléments électroniques, sans oublier des moments plus ou moins furieux où le rock, le punk et le métal se voient accouplés à quelques bizarreries à la flûte ou au sax. C’est vraiment intéressant, les membres d’Anthurus sont de vrais musiciens, même s’il arrive fréquemment –je crains le passage à l’action directe, un plasticage de mon noble atelier de critique- ça vire à la soupe, à l’inaudible, tellement c’est centrifuge. C’est racheté par le talent de l’ensemble (je m’en sors, là, je serai en vie demain matin ?). www.anthurus.fr.fm (Jedediah Sklower)
Klonosphère (Parc du Verger – 86100 Châtellerault), contact groupe : Hugues Andriot au 06 70 78 96 83 / 7 rue des Résistants - 86000 Poitiers – [email protected]
2.BLI 53 Néo-Métal
BLIGHT : Without A Break
Du néo-métal typique, qui oscille entre les couplets énervés, avec grosses guitares, rythmes lourds et puissants, cris rauques, et les refrains aux riffs moins agressifs, aux rythmes plus bondissants et au chant mélodique, sans oublier les breaks aux effets « aquatiques » sur les guitares, et aux rythmes langoureux un peu à la Korn. Blight ne s’arrêt pas là, en ajoutant à cette base des éléments plus emo / hardcores, grâce à de fréquents changements de rythmes et de tonalités. L’ensemble est encourageant (techniquement et mélodiquement notamment), il suffirait que le groupe cherche un peu plus à s’émanciper de ses origines musicales pour mieux définir son image à travers ses compositions. Le site : www.blight.fr.st. (Jedediah Sklower)
Autoproduction. Contact : Julien Ceruti au 06 85 84 04 50, [email protected].
BLIGHT : Without A Break
Du néo-métal typique, qui oscille entre les couplets énervés, avec grosses guitares, rythmes lourds et puissants, cris rauques, et les refrains aux riffs moins agressifs, aux rythmes plus bondissants et au chant mélodique, sans oublier les breaks aux effets « aquatiques » sur les guitares, et aux rythmes langoureux un peu à la Korn. Blight ne s’arrêt pas là, en ajoutant à cette base des éléments plus emo / hardcores, grâce à de fréquents changements de rythmes et de tonalités. L’ensemble est encourageant (techniquement et mélodiquement notamment), il suffirait que le groupe cherche un peu plus à s’émanciper de ses origines musicales pour mieux définir son image à travers ses compositions. Le site : www.blight.fr.st. (Jedediah Sklower)
Autoproduction. Contact : Julien Ceruti au 06 85 84 04 50, [email protected].
2.BUR 63 Punk Rock
BURNING HEADS : Taranto
Du bon punk excentrique, qui réussit, grâce à des structures relativement neuves et à une multiplicité d’influences, à sortir de certains carcans du genre. Militantisme, passages mélodiques, fougue et joie, les Burning Heads jonglent avec les sous-genres, power pop, hard core, emocore, avec intelligence et créativité. Pour ceux qui en ont marre de l’uniformité de certaines tendances nord-américaines. (Jedediah Sklower)
Yelen Musiques / Opposite Productions (dis. Sony Music) YEL5108442 5108442000
BURNING HEADS : Taranto
Du bon punk excentrique, qui réussit, grâce à des structures relativement neuves et à une multiplicité d’influences, à sortir de certains carcans du genre. Militantisme, passages mélodiques, fougue et joie, les Burning Heads jonglent avec les sous-genres, power pop, hard core, emocore, avec intelligence et créativité. Pour ceux qui en ont marre de l’uniformité de certaines tendances nord-américaines. (Jedediah Sklower)
Yelen Musiques / Opposite Productions (dis. Sony Music) YEL5108442 5108442000
2.CAN 82-83 Fusion Métal / Jazz / Hip Hop / Ambient et autres styles
CANDIRIA : The COMA Imprint
Candiria est l’un des groupes, à mon sens, les plus intéressants et les plus innovateurs dans le genre métal depuis très, très longtemps. Nous avions eu les tentatives de John Zorn avec Napalm Death, mais qui n’étaient restées qu’à l’état d’ébauche. On a eu la vague hop core, rap metal, qui n’ont fait qu’ajouter un phrasé hip hop et quelques scratches à de grosses guitares… Candiria ne se limite pas à superposer les genres, il les met mutuellement en relief par leur fusion, par leur addition, par leur entrelacement. Le quintet, formation rock classique (guitares, basse, batterie et voix) d’une part se voit secondé par toute une panoplie de musiciens (9 plus un orchestre d’orgues) et d’autre part se livre à nombre incalculable d’expérimentations, de digressions, d’improvisations à l’aide de leurs divers talents de mélomanes. Ce sont ainsi trompettes, saxophones, digeridoo, un synthé, des éléments électroniques, des percussions de toutes sortes qui viennent apporter une contribution étonnante à cette musique, qui plus on l’écoute, plus elle nous semble rétive à toute définition et à toute circonscription. On ne « passe » pas d’un genre à un autre, on les met ensemble, selon les humeurs des compositions, et c’est une sorte de libre parcours, de déambulation extatique à travers rock, métal, jazz, hip hop, musiques électroniques qui constituent l’essence de The COMA Imprint. Tous les instruments sont maniés à la perfection, les compositions donnent l’impression d’une spontanéité inédite dans le genre du métal et même, au-delà, du rock. Pour preuve des capacités des musiciens de Candiria, leur engagement dans de nombreux autres projets, à travers leur label, comme Ghosts Of The Canal (free jazz fusionnel), The Moons Project (ambient – électro), des formations hip hop… à découvrir sur le second disque de l’album. Une véritable étape, historique, dans l’histoire du rock. (Jedediah Sklower)
Import É.-U. Lakeshore Records / C.OM.A. Imprint (The COMA Imprint – 19 Rockhouse Road – Wilton, CT – 06897 USA) LAK 33701
CANDIRIA : The COMA Imprint
Candiria est l’un des groupes, à mon sens, les plus intéressants et les plus innovateurs dans le genre métal depuis très, très longtemps. Nous avions eu les tentatives de John Zorn avec Napalm Death, mais qui n’étaient restées qu’à l’état d’ébauche. On a eu la vague hop core, rap metal, qui n’ont fait qu’ajouter un phrasé hip hop et quelques scratches à de grosses guitares… Candiria ne se limite pas à superposer les genres, il les met mutuellement en relief par leur fusion, par leur addition, par leur entrelacement. Le quintet, formation rock classique (guitares, basse, batterie et voix) d’une part se voit secondé par toute une panoplie de musiciens (9 plus un orchestre d’orgues) et d’autre part se livre à nombre incalculable d’expérimentations, de digressions, d’improvisations à l’aide de leurs divers talents de mélomanes. Ce sont ainsi trompettes, saxophones, digeridoo, un synthé, des éléments électroniques, des percussions de toutes sortes qui viennent apporter une contribution étonnante à cette musique, qui plus on l’écoute, plus elle nous semble rétive à toute définition et à toute circonscription. On ne « passe » pas d’un genre à un autre, on les met ensemble, selon les humeurs des compositions, et c’est une sorte de libre parcours, de déambulation extatique à travers rock, métal, jazz, hip hop, musiques électroniques qui constituent l’essence de The COMA Imprint. Tous les instruments sont maniés à la perfection, les compositions donnent l’impression d’une spontanéité inédite dans le genre du métal et même, au-delà, du rock. Pour preuve des capacités des musiciens de Candiria, leur engagement dans de nombreux autres projets, à travers leur label, comme Ghosts Of The Canal (free jazz fusionnel), The Moons Project (ambient – électro), des formations hip hop… à découvrir sur le second disque de l’album. Une véritable étape, historique, dans l’histoire du rock. (Jedediah Sklower)
Import É.-U. Lakeshore Records / C.OM.A. Imprint (The COMA Imprint – 19 Rockhouse Road – Wilton, CT – 06897 USA) LAK 33701
2.CAN 53 Néo-Métal
CANDYCAINE : All My Friends Are Strangers
Candycaine sort une petite démo de quatre titres sympathiques, qui dénotent de fortes tendances à faire dans le néo-métal mélodique à la Incubus. La même fougue, la même énergie, un chanteur qui se débrouille, des guitares qui passent de l’acoustique mélodique à la vitalité électrique, des rythmes qui eux aussi, oscillent entre calme apaisant et dynamisme poignant. De bons débuts, il faudrait seulement s’éloigner un peu plus des sentiers tracés par leurs prédécesseurs. (Jedediah Sklower)
Import G.-B. Skin The Sun Records / Hero Pr
CANDYCAINE : All My Friends Are Strangers
Candycaine sort une petite démo de quatre titres sympathiques, qui dénotent de fortes tendances à faire dans le néo-métal mélodique à la Incubus. La même fougue, la même énergie, un chanteur qui se débrouille, des guitares qui passent de l’acoustique mélodique à la vitalité électrique, des rythmes qui eux aussi, oscillent entre calme apaisant et dynamisme poignant. De bons débuts, il faudrait seulement s’éloigner un peu plus des sentiers tracés par leurs prédécesseurs. (Jedediah Sklower)
Import G.-B. Skin The Sun Records / Hero Pr
2.CAT 53 Metalcore
CATARACT : Great Days Of Vengeance
Dans la lignée d’un Hatebreed, d’un Dead To Fall, et se plaçant à côté de groupes de plus en plus nombreux à œuvrer dans cette voie en Europe, comme Nostromo, Inside Conflict, et toute la scène anglaise du hard core metal (le label Loudspeaker, par exemple, découvert il y a peu dans ces colonnes), Cataract se livre aux riffs meurtriers du metalcore, ce mélange de métal, de hard core, et d’éléments empruntés au grind core (les rythmes ultrarapides, les voix), et même au death ou au power (pour l’usage saccadé de la double grosse-caisse). La violence est contrôlée avec une finesse et une précision dans la composition qui se situe à la pointe du genre, les structures sont imprévisibles, la violence contenue et effrénée à la fois… Une très bonne découverte. (Jedediah Sklower)
Lifeforce Records (dis. Overcome Distribution) LIFE 035/036
CATARACT : Great Days Of Vengeance
Dans la lignée d’un Hatebreed, d’un Dead To Fall, et se plaçant à côté de groupes de plus en plus nombreux à œuvrer dans cette voie en Europe, comme Nostromo, Inside Conflict, et toute la scène anglaise du hard core metal (le label Loudspeaker, par exemple, découvert il y a peu dans ces colonnes), Cataract se livre aux riffs meurtriers du metalcore, ce mélange de métal, de hard core, et d’éléments empruntés au grind core (les rythmes ultrarapides, les voix), et même au death ou au power (pour l’usage saccadé de la double grosse-caisse). La violence est contrôlée avec une finesse et une précision dans la composition qui se situe à la pointe du genre, les structures sont imprévisibles, la violence contenue et effrénée à la fois… Une très bonne découverte. (Jedediah Sklower)
Lifeforce Records (dis. Overcome Distribution) LIFE 035/036
2.CLA 23 Pop Rock en Évolution
CLANN ZÙ : Demo
Faut-il le répéter ? Clann Zù est une valeur sûre et certaine de la nouvelle scène du pop rock expérimental. Ce serait vraiment, vraiment stupide, et lâche, de la part d’une institution censée promouvoir de véritables musiciens, dans un esprit d’indépendance vis-à-vis de l’industrie musicale et des tendances du public, de ne pas chercher à aider un groupe avec un tel talent, mais dont les moyens ne lui permettent pas encore de diffuser sa musique à grande échelle. Aussi bien qu’un Radiohead, Clann Zù mêle les sonorités langoureuses et excitées d’une pop triste et revendicative, grâce à un travail de composition d’une rare richesse, une voix, celle de Declan de Barra, qui oscille entre l’anglais et l’irlandais, la parole tranquille, le chant angélique et quelques moments d’exultation plus furieuse. Grâce aussi à la mélomanie polyglotte des cinq musiciens du groupe –à la base rock s’ajoute le violon, sublimement allié au reste, le piano, le bodhràn, le shruti…- leurs multiples inspirations et provenances (rock, folk, jazz, classique, électronique) et à l’incroyable synthèse que cet ensemble de sensibilités et de formations réussit à créer, au-delà de tout ce qui a été fait depuis bien longtemps. Cette démo admirable, qui prépare un second album, n’est que le premier faisceau de rayons qui s’apprêtent à éclore. (Jedediah Sklower)
Import Irlandais. Démo autoproduite (album à suivre). Contact : Cri Martin au 00 353 85 731 58 70 / [email protected] / [email protected]
CLANN ZÙ : Demo
Faut-il le répéter ? Clann Zù est une valeur sûre et certaine de la nouvelle scène du pop rock expérimental. Ce serait vraiment, vraiment stupide, et lâche, de la part d’une institution censée promouvoir de véritables musiciens, dans un esprit d’indépendance vis-à-vis de l’industrie musicale et des tendances du public, de ne pas chercher à aider un groupe avec un tel talent, mais dont les moyens ne lui permettent pas encore de diffuser sa musique à grande échelle. Aussi bien qu’un Radiohead, Clann Zù mêle les sonorités langoureuses et excitées d’une pop triste et revendicative, grâce à un travail de composition d’une rare richesse, une voix, celle de Declan de Barra, qui oscille entre l’anglais et l’irlandais, la parole tranquille, le chant angélique et quelques moments d’exultation plus furieuse. Grâce aussi à la mélomanie polyglotte des cinq musiciens du groupe –à la base rock s’ajoute le violon, sublimement allié au reste, le piano, le bodhràn, le shruti…- leurs multiples inspirations et provenances (rock, folk, jazz, classique, électronique) et à l’incroyable synthèse que cet ensemble de sensibilités et de formations réussit à créer, au-delà de tout ce qui a été fait depuis bien longtemps. Cette démo admirable, qui prépare un second album, n’est que le premier faisceau de rayons qui s’apprêtent à éclore. (Jedediah Sklower)
Import Irlandais. Démo autoproduite (album à suivre). Contact : Cri Martin au 00 353 85 731 58 70 / [email protected] / [email protected]
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
2.CON 50 Compilation Métal Extrême
VARIOUS ARTISTS : Contaminated
Une contamination compilée en deux disques, pour présenter les quarante-cinq groupes qui constituent la communauté vénéneuse du label Relapse. On retrouve ainsi tous les styles brassés par l’un des leader en matière d’ultra violence, du death metal au hard core et au metalcore, du grind core au doom et au black . Avec quelques grosses pointures, tels les Dillinger Escape Plan et leur hard core metal schizophrène avant-gardiste, les Nile et leur death metal scandinave, également avant-gardiste, Suffocation et son brutal death metal de pionniers, Neurosis et leurs glauques expérimentations… De nouvelles valeurs, avec Burnt By The Sun et son hard core / grind core, Origin et son death metal technique, Uphill Battle (metalcore), Today Is The Day (metalcore aux influences stoner), Amber Asylum (gothique expérimental) et bien d’autres encore. Plus de deux heures de musique extrême, à bas prix, pour découvrir la face la plus sublime et répugnante que la musique ait jamais pu proposer à l’ouïe de l’homme quelconque. Relapse démontre ainsi avec ostentation combien il est à la pointe de la nouvelle génération de la terreur musicale. (Jedediah Sklower)
Relapse Records (dis. United Musics Company) RR 6550 2
VARIOUS ARTISTS : Contaminated
Une contamination compilée en deux disques, pour présenter les quarante-cinq groupes qui constituent la communauté vénéneuse du label Relapse. On retrouve ainsi tous les styles brassés par l’un des leader en matière d’ultra violence, du death metal au hard core et au metalcore, du grind core au doom et au black . Avec quelques grosses pointures, tels les Dillinger Escape Plan et leur hard core metal schizophrène avant-gardiste, les Nile et leur death metal scandinave, également avant-gardiste, Suffocation et son brutal death metal de pionniers, Neurosis et leurs glauques expérimentations… De nouvelles valeurs, avec Burnt By The Sun et son hard core / grind core, Origin et son death metal technique, Uphill Battle (metalcore), Today Is The Day (metalcore aux influences stoner), Amber Asylum (gothique expérimental) et bien d’autres encore. Plus de deux heures de musique extrême, à bas prix, pour découvrir la face la plus sublime et répugnante que la musique ait jamais pu proposer à l’ouïe de l’homme quelconque. Relapse démontre ainsi avec ostentation combien il est à la pointe de la nouvelle génération de la terreur musicale. (Jedediah Sklower)
Relapse Records (dis. United Musics Company) RR 6550 2
2.CON 53 Metalcore Psychotique
CONVERGE : Unloved And Weeded Out
Le genre en vogue dans l’underground des moshpits américains, le metalcore, et son vaste panel d’influences, qui va du hard core au métal, du grind core au death… Converge participe de ces tendances centrifuges, mêlant avec brio les atmosphères, les genres… On pourrait croire qu’il ne s’agit que d’un nouveau nom qui s’ajoute à la liste, si ce n’était par le degré particulièrement impressionnant de folie avec lequel Converge, avec derrière soi onze ans d’expérience, se livre aux brassages du genre. La voix du chanteur allient la violence extrême à l’humour, en passant de cris rauques et aigus à un chant qui, dans sa tentative d’être mélodique, en devient ironiquement torturé. Les structures des morceaux font apparaître ici des éléments hard core entrelacés de riffs métalliques, là une exubérance psychotique, qui donne l’illusion d’une désorganisation complète, avec éléments emocore, mélodiques, rythmes plus bondissants… Entre The Dillinger Escape Plan et Black Bomb A, Unloved And Weeded Out est d’une complexité vraiment étonnante. (Jedediah Sklower)
Deathwish (dis. United Musics Company) DW 15.0
CONVERGE : Unloved And Weeded Out
Le genre en vogue dans l’underground des moshpits américains, le metalcore, et son vaste panel d’influences, qui va du hard core au métal, du grind core au death… Converge participe de ces tendances centrifuges, mêlant avec brio les atmosphères, les genres… On pourrait croire qu’il ne s’agit que d’un nouveau nom qui s’ajoute à la liste, si ce n’était par le degré particulièrement impressionnant de folie avec lequel Converge, avec derrière soi onze ans d’expérience, se livre aux brassages du genre. La voix du chanteur allient la violence extrême à l’humour, en passant de cris rauques et aigus à un chant qui, dans sa tentative d’être mélodique, en devient ironiquement torturé. Les structures des morceaux font apparaître ici des éléments hard core entrelacés de riffs métalliques, là une exubérance psychotique, qui donne l’illusion d’une désorganisation complète, avec éléments emocore, mélodiques, rythmes plus bondissants… Entre The Dillinger Escape Plan et Black Bomb A, Unloved And Weeded Out est d’une complexité vraiment étonnante. (Jedediah Sklower)
Deathwish (dis. United Musics Company) DW 15.0
2.COU 63 Punk Rock
COUNT THE STARS : Never Be Taken Alive
Du punk optimiste, qui a la pêche, mais (paradoxe de Count The Stars, des discours sur la trahison, l’amour, l’amour trahi, l’amitié trahie, et… peut-être encore et encore les mêmes choses. Des riffs keupons, parfois plus heavy metal (à la Sum 41), un certain balancement entre punk, émo, rock… Rien de neuf, vraiment, mais de quoi bondir un peu si l’on en sent l’envie. (Jedediah Sklower)
Victory Records (dis. Tripsichord) VR 188
COUNT THE STARS : Never Be Taken Alive
Du punk optimiste, qui a la pêche, mais (paradoxe de Count The Stars, des discours sur la trahison, l’amour, l’amour trahi, l’amitié trahie, et… peut-être encore et encore les mêmes choses. Des riffs keupons, parfois plus heavy metal (à la Sum 41), un certain balancement entre punk, émo, rock… Rien de neuf, vraiment, mais de quoi bondir un peu si l’on en sent l’envie. (Jedediah Sklower)
Victory Records (dis. Tripsichord) VR 188
2.DAN 64 Hard Core
DANDARE : Define It, Defeat It
Du bon vieux hard core, dans la tradition de la scène new-yorkaise, à la suite de Sick Of It All. La rage, les cris gutturaux, les guitares saturées, les rythmes rapides et violents et leurs petites variations, pour Dandare, groupe leader de la scène néerlandaise… Le label Madskull Records reste fidèle aux valeurs du hard core pur et dur, fidèle aussi à son esprit d’indépendance, chose de plus en plus rare de nos jours. Define It, Defeat It n’offre rien de bien innovateur, mais sa fougue plaira aux fans des origines ainsi qu’aux dingues des moshpits.(Jedediah Sklower)
Madskull Records (dis. United Musics Company) MAD200215
DANDARE : Define It, Defeat It
Du bon vieux hard core, dans la tradition de la scène new-yorkaise, à la suite de Sick Of It All. La rage, les cris gutturaux, les guitares saturées, les rythmes rapides et violents et leurs petites variations, pour Dandare, groupe leader de la scène néerlandaise… Le label Madskull Records reste fidèle aux valeurs du hard core pur et dur, fidèle aussi à son esprit d’indépendance, chose de plus en plus rare de nos jours. Define It, Defeat It n’offre rien de bien innovateur, mais sa fougue plaira aux fans des origines ainsi qu’aux dingues des moshpits.(Jedediah Sklower)
Madskull Records (dis. United Musics Company) MAD200215
2.HOL 50 Compilation Métal Extrême
HOLY BIBLE (THE) : Volume IV
Un index sonore de toutes les bizarreries produites par le label Holy Records. On suit essentiellement les excroissances les plus monstrueuses et glauques du death et du gothique, du doom indus’ de Division Alpha au dark symphonique expérimental de Chaostar, du death gothique de Soulgrind au doom swédois de Tristitia et aux expérimentations extrêmes de Natron, sans oublier le passage obligé par les piliers comme Septic Flesh (dark death metal) ou S.U.P. (deathwave). Mais on découvre également les volants moins métalliques du label comme le gothique ethno à la Dead Can Dance de Rajna et d’Am’Ganesha’n, la chanson traditionnelle d’inspiration médiévale de Stille Volk. Tout un panel de genres composites et syncrétiques qui dénotent la glaciale exubérance de Holy. (Jedediah Sklower)
Holy Records (dis. Wagram Music) 3081892 – WAG 329
HOLY BIBLE (THE) : Volume IV
Un index sonore de toutes les bizarreries produites par le label Holy Records. On suit essentiellement les excroissances les plus monstrueuses et glauques du death et du gothique, du doom indus’ de Division Alpha au dark symphonique expérimental de Chaostar, du death gothique de Soulgrind au doom swédois de Tristitia et aux expérimentations extrêmes de Natron, sans oublier le passage obligé par les piliers comme Septic Flesh (dark death metal) ou S.U.P. (deathwave). Mais on découvre également les volants moins métalliques du label comme le gothique ethno à la Dead Can Dance de Rajna et d’Am’Ganesha’n, la chanson traditionnelle d’inspiration médiévale de Stille Volk. Tout un panel de genres composites et syncrétiques qui dénotent la glaciale exubérance de Holy. (Jedediah Sklower)
Holy Records (dis. Wagram Music) 3081892 – WAG 329