Chroniques de mars 2005
Modérateur : Lopez Noël
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Chroniques de mars 2005
2.82 ATA
ATACH TATUQ : La guerre des tuqs.
Atach Tatuq est ce groupe de rap minimaliste québécois, moins connu que leur confrères Loco Loccass mais faisant véhiculer des messages tout aussi percutants. La guerre des tuqs fait allusion à un titre de film à grand succès au Québec. Mais en l’occurrence c’est surtout le nom du groupe qui fait sourire car il fait allusion explicitement à l’idée que les choses vont bouger. Sur cette pochette rouge, le groupe d’une dizaine de musiciens en noirs est fort évocateur. Sur Introspection rapiale le groupe introduit leur pièce par une vocalise d’influence tibétaine connue. Sur Grouppez le "band" joue sur son côté minimaliste. Les membres sont d’origines variées et livrent malheureusement peu de renseignements sur leur identités. D’ailleurs la pochette, très belliqueuse dans son contenu, reflétant un peu les problématiques des paroles auraient pu justement reproduire les paroles des chansons, qui sont, on le sait, chez les rappeurs, souvent très porteuses de sens politiques. Que ce soit par la contestation ou l’approbation, le rappeur vote toujours malgré lui même dans l’indifférence…pour la guerre ou la paix…sinon la laliberté. Un disque qu’il vaut bien de découvrir car la rap québécois n’est pas la dominante des pratiques chansonnières en vogue et surtout sans reproduction car la mise en garde est explicitement vulgaire. (Jean-Nicolas De Surmont)
Atachtatuq (dis. www.atmusique.com) AT 02
ATACH TATUQ : La guerre des tuqs.
Atach Tatuq est ce groupe de rap minimaliste québécois, moins connu que leur confrères Loco Loccass mais faisant véhiculer des messages tout aussi percutants. La guerre des tuqs fait allusion à un titre de film à grand succès au Québec. Mais en l’occurrence c’est surtout le nom du groupe qui fait sourire car il fait allusion explicitement à l’idée que les choses vont bouger. Sur cette pochette rouge, le groupe d’une dizaine de musiciens en noirs est fort évocateur. Sur Introspection rapiale le groupe introduit leur pièce par une vocalise d’influence tibétaine connue. Sur Grouppez le "band" joue sur son côté minimaliste. Les membres sont d’origines variées et livrent malheureusement peu de renseignements sur leur identités. D’ailleurs la pochette, très belliqueuse dans son contenu, reflétant un peu les problématiques des paroles auraient pu justement reproduire les paroles des chansons, qui sont, on le sait, chez les rappeurs, souvent très porteuses de sens politiques. Que ce soit par la contestation ou l’approbation, le rappeur vote toujours malgré lui même dans l’indifférence…pour la guerre ou la paix…sinon la laliberté. Un disque qu’il vaut bien de découvrir car la rap québécois n’est pas la dominante des pratiques chansonnières en vogue et surtout sans reproduction car la mise en garde est explicitement vulgaire. (Jean-Nicolas De Surmont)
Atachtatuq (dis. www.atmusique.com) AT 02
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2.24 DIV Rock au sens large
ARTISTES DIVERS : Bcore 15th Anniversary 1990-2005
Peu de labels peuvent se vanter d'être actifs depuis 15 ans, l'âge de Bcore, label Barcelonais éclectique qui a permis à quelques très bons groupes de se faire mieux connaître d'un public toujours très friand de sensations fortes (At The Drive-In, Green Day, The Unfinished Sympathy…). Car 15 ans, ça signifie avoir traversé les modes et les épreuves ; désaffection pour un genre, puis pour un support, obligation d'augmenter son prix de vente d'où risque que le public ne se concentre que sur les " grosses " sorties, faute de moyen, départ ou split des groupes fétiches…La liste est longue. Et pourtant, Bcore est toujours là. Au travers de cette compilation, le label espagnol nous offre ce qu'il juge être la crème de ses plus récentes productions. Ainsi, du punk rock au revival 80's, du rock alternatif à la pop racée, on retrace un peu l'histoire de la scène indépendante européenne, en en (re)découvrant les principaux mouvements. Tout n'est pas excellent, mais l'ensemble se tient et recèle quelques morceaux de très bonne facture. Un bon moyen en tout cas de faire connaissance avec des formations exotiques ! (Marc Poteaux)
Bcore (dis.Overcome) BC.120
ARTISTES DIVERS : Bcore 15th Anniversary 1990-2005
Peu de labels peuvent se vanter d'être actifs depuis 15 ans, l'âge de Bcore, label Barcelonais éclectique qui a permis à quelques très bons groupes de se faire mieux connaître d'un public toujours très friand de sensations fortes (At The Drive-In, Green Day, The Unfinished Sympathy…). Car 15 ans, ça signifie avoir traversé les modes et les épreuves ; désaffection pour un genre, puis pour un support, obligation d'augmenter son prix de vente d'où risque que le public ne se concentre que sur les " grosses " sorties, faute de moyen, départ ou split des groupes fétiches…La liste est longue. Et pourtant, Bcore est toujours là. Au travers de cette compilation, le label espagnol nous offre ce qu'il juge être la crème de ses plus récentes productions. Ainsi, du punk rock au revival 80's, du rock alternatif à la pop racée, on retrace un peu l'histoire de la scène indépendante européenne, en en (re)découvrant les principaux mouvements. Tout n'est pas excellent, mais l'ensemble se tient et recèle quelques morceaux de très bonne facture. Un bon moyen en tout cas de faire connaissance avec des formations exotiques ! (Marc Poteaux)
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2.23 ART Pop rock
ARTHUR, Joseph : Our Shadows Will Remain
D'album en album, Joseph Arthur ne cesse de surprendre. De se bonnifier ? Pas forcément. Comme souvent, il y a à boire et à manger sur ce disque, mais la pop du chouchou de Peter Gabriel se trouve tout de même un cran au-dessus de celle de ses suivants. Tour à tour rentre-dedans ou intimiste, trouvant toujours de nouveaux chemins à arpenter, de nouvelles façons de s'enrichir, la musique du monsieur a cependant un peu tendance à partir dans tous les sens, à s'égarer parmi les mille idées que celui-ci pond à la seconde, se rapprochant en cela de son mentor. Et pourtant, au sortir du disque, on en garde un bon souvenir et on ne tient pas rigueur à monsieur Arthur pour ses fantaisies musicales parfois approximatives. (Marc Poteaux)
Realworld (dis. Vector) 70000-2
ARTHUR, Joseph : Our Shadows Will Remain
D'album en album, Joseph Arthur ne cesse de surprendre. De se bonnifier ? Pas forcément. Comme souvent, il y a à boire et à manger sur ce disque, mais la pop du chouchou de Peter Gabriel se trouve tout de même un cran au-dessus de celle de ses suivants. Tour à tour rentre-dedans ou intimiste, trouvant toujours de nouveaux chemins à arpenter, de nouvelles façons de s'enrichir, la musique du monsieur a cependant un peu tendance à partir dans tous les sens, à s'égarer parmi les mille idées que celui-ci pond à la seconde, se rapprochant en cela de son mentor. Et pourtant, au sortir du disque, on en garde un bon souvenir et on ne tient pas rigueur à monsieur Arthur pour ses fantaisies musicales parfois approximatives. (Marc Poteaux)
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2.31 BAN Folk pur
BANHART, Devendra : Rejoicing In The Hands
Le voilà, le nouveau trésor cache de la folk lo-fi ! Devendra a beau n'avoir que 25 ans, il a déjà gagné le respect de ses pairs grâce à un remarqué premier album, " Oh Me Oh My ", qui jouait un peu plus la carte du minimalisme semble-t-il. A l'écoute de ce deuxième album, on se demande vraiment à quelle époque on vit tant la musique du grand barbu est atypique et paraît " vieillote ". Au moins, on ne se perd pas en conjectures, c'est du folk, du vrai de chez vrai. Les mélodies fragiles, la voix hésitante et le côté " artisanal " de la chose (je ne suis pas certain que les " chboiiiing " soient tous volontaires…) ont plus tendance à plaire qu'à rebuter, il est vrai. Et l'originalité de la mise en forme (quand on vous dit un mec avec une guitare, on vous dit pas " et des effets et des overdubs et des chœurs et caetera ", on vous dit juste un mec avec une guitare, et même le médiator doit être banni !) apporte un plus niveau crédibilité et authenticité. Reste que, personnellement, passée la surprise et l'incrédulité des débuts, le style me laisse assez froid. Une expérience intéressante à tenter tout de même, que l'on réservera aux fans de folk roots. (Marc Poteaux)
XL (dis.Yound God) XLCD180
BANHART, Devendra : Rejoicing In The Hands
Le voilà, le nouveau trésor cache de la folk lo-fi ! Devendra a beau n'avoir que 25 ans, il a déjà gagné le respect de ses pairs grâce à un remarqué premier album, " Oh Me Oh My ", qui jouait un peu plus la carte du minimalisme semble-t-il. A l'écoute de ce deuxième album, on se demande vraiment à quelle époque on vit tant la musique du grand barbu est atypique et paraît " vieillote ". Au moins, on ne se perd pas en conjectures, c'est du folk, du vrai de chez vrai. Les mélodies fragiles, la voix hésitante et le côté " artisanal " de la chose (je ne suis pas certain que les " chboiiiing " soient tous volontaires…) ont plus tendance à plaire qu'à rebuter, il est vrai. Et l'originalité de la mise en forme (quand on vous dit un mec avec une guitare, on vous dit pas " et des effets et des overdubs et des chœurs et caetera ", on vous dit juste un mec avec une guitare, et même le médiator doit être banni !) apporte un plus niveau crédibilité et authenticité. Reste que, personnellement, passée la surprise et l'incrédulité des débuts, le style me laisse assez froid. Une expérience intéressante à tenter tout de même, que l'on réservera aux fans de folk roots. (Marc Poteaux)
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2.23 COH Pop rock
COHEN, Leonard : Dear Heather
Qu'il est douloureux de se tromper. " Songs From A Room ", la précédente rondelle de monsieur Léonard, m'avait rassuré sur son état de santé musicale, et laissé entrevoir une retraite douce, paisible et assez agréable aux oreilles de ses admirateurs perpétuels ou occasionnels. Hélas, trois fois hélas, ce " Dear Heather " nous laisse l'image d'un boxeur fatigué, ayant choisi de raccrocher les gants, une bonne dose d'amertume dans les yeux et un goût de cendre dans la bouche. Certes, il y a quelques moments agréables, la flamme n'est pas totalement éteinte, mais elle est tout de même bien chancelante, et on a tendance plus souvent qu'on ne le voudrait à détourner le regard plutôt que de voir une légende s'abîmer dans le banal et le convenu…(Marc Poteaux)
Columbia (dis. Sony) 514768 2
COHEN, Leonard : Dear Heather
Qu'il est douloureux de se tromper. " Songs From A Room ", la précédente rondelle de monsieur Léonard, m'avait rassuré sur son état de santé musicale, et laissé entrevoir une retraite douce, paisible et assez agréable aux oreilles de ses admirateurs perpétuels ou occasionnels. Hélas, trois fois hélas, ce " Dear Heather " nous laisse l'image d'un boxeur fatigué, ayant choisi de raccrocher les gants, une bonne dose d'amertume dans les yeux et un goût de cendre dans la bouche. Certes, il y a quelques moments agréables, la flamme n'est pas totalement éteinte, mais elle est tout de même bien chancelante, et on a tendance plus souvent qu'on ne le voudrait à détourner le regard plutôt que de voir une légende s'abîmer dans le banal et le convenu…(Marc Poteaux)
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2.53 CRA Black symphonique
CRADLE OF FILTH : Nymphetamine
Aussi précis qu'une horloge Suisse, Cradle Of Filth nous livre son nouveau recueil de blasphèmes, avec peu ou prou la même formule ; parties orchestrales grandiloquentes en mid-tempo, explosions de violence et passages très ambiancés avec une option sur les narrations diaboliques et/ou terrifiantes. Globalement, on est jamais déçu par ces AC/DC du black symphonique, et une fois de temps en temps on a même droit à un album exemplaire. Manque de pot, ce ne sera pas pour cette fois. Ici on a droit à un album moyen, au son peut-être un peu trop " roots " pour le groupe sur les passages plus speed. Un bon disque, mais dont les idées n'ont pas eu le temps de mûrir pour s'épanouir pleinement. (Marc Poteaux)
Abracadaver / Roadrunner (dis.Roadrunner) RR 8282 2
CRADLE OF FILTH : Nymphetamine
Aussi précis qu'une horloge Suisse, Cradle Of Filth nous livre son nouveau recueil de blasphèmes, avec peu ou prou la même formule ; parties orchestrales grandiloquentes en mid-tempo, explosions de violence et passages très ambiancés avec une option sur les narrations diaboliques et/ou terrifiantes. Globalement, on est jamais déçu par ces AC/DC du black symphonique, et une fois de temps en temps on a même droit à un album exemplaire. Manque de pot, ce ne sera pas pour cette fois. Ici on a droit à un album moyen, au son peut-être un peu trop " roots " pour le groupe sur les passages plus speed. Un bon disque, mais dont les idées n'ont pas eu le temps de mûrir pour s'épanouir pleinement. (Marc Poteaux)
Abracadaver / Roadrunner (dis.Roadrunner) RR 8282 2
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2.32 GIR Folk rock
[A] GIRL CALLED EDDY : Eponyme
Rares sont les premiers albums à avoir autant de qualités que cet album eponyme de la fragile Erin Moran, jeune américaine originaire du New Jersey. Entre pop et folk, entre intimité et désirs d'ailleurs, les onze chansons de ce disque redonnent un peu foi en l'être humain en charmant celui qui les écoute par leur simplicité et ce côté lumineux sans être aveuglant, poppy sans être niais. Ecouté et approuvé. (Marc Poteaux)
Anti- (dis.Epitaph) 6719-2
[A] GIRL CALLED EDDY : Eponyme
Rares sont les premiers albums à avoir autant de qualités que cet album eponyme de la fragile Erin Moran, jeune américaine originaire du New Jersey. Entre pop et folk, entre intimité et désirs d'ailleurs, les onze chansons de ce disque redonnent un peu foi en l'être humain en charmant celui qui les écoute par leur simplicité et ce côté lumineux sans être aveuglant, poppy sans être niais. Ecouté et approuvé. (Marc Poteaux)
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2.53 HEL Thrashcore death excellent
HELL WITHIN : Asylum Of The Human Predator
Hell Within est un quintette américain oeuvrant dans un metalcore " mi-Slayer mi-Hatebreed, brutal, technique et abrasif " dixit la bio officielle Tout ce qu'il y a de plus classique ces derniers temps, me direz-vous. Et bien non, et là je me fais un plaisir de contredire la biographie beaucoup trop réductrice à mon goût. Certes, la base est hardcore, mais dans la forme, c'est une beaucoup plus vaste palette d'émotions que nous offre Hell Within. Entre le Soilwork de " Figure n°5 ", voix claires comprises, et le Carcass d' " Heartwork " (excusez du peu !), les ex Twytch, déjà auteurs d'une œuvre autoproduite sous ce patronyme puis d'un mini-lp, entrent dans la cour des grands avec ce " Asylum Of The Human Predator " et pourraient bien la mettre à sac. Un très bon disque d'une formation qu'il est urgent de découvrir ! (Marc Poteaux)
Lifeforce (dis.Overcome) CD-LFR 052-2
HELL WITHIN : Asylum Of The Human Predator
Hell Within est un quintette américain oeuvrant dans un metalcore " mi-Slayer mi-Hatebreed, brutal, technique et abrasif " dixit la bio officielle Tout ce qu'il y a de plus classique ces derniers temps, me direz-vous. Et bien non, et là je me fais un plaisir de contredire la biographie beaucoup trop réductrice à mon goût. Certes, la base est hardcore, mais dans la forme, c'est une beaucoup plus vaste palette d'émotions que nous offre Hell Within. Entre le Soilwork de " Figure n°5 ", voix claires comprises, et le Carcass d' " Heartwork " (excusez du peu !), les ex Twytch, déjà auteurs d'une œuvre autoproduite sous ce patronyme puis d'un mini-lp, entrent dans la cour des grands avec ce " Asylum Of The Human Predator " et pourraient bien la mettre à sac. Un très bon disque d'une formation qu'il est urgent de découvrir ! (Marc Poteaux)
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2.73 KIL Rock revival 80's
[THE] KILLERS : Hot Fuss
Les Killers sont la nouvelle sensation en matière de rock revival 80, option tubes à gogo. Ses membres, originaires de Las Vegas (si c'est pas glamouille, ça !) sont bien décidés à nous faire remuer jusqu'à ce que mort s'ensuive. Et du premier au dernier titre, ça fonctionne parfaitement. Je ne sais pas ce que l'avenir réserve aux Killers, mais ce qui est certain, c'est que ce premier album, s'il ne rencontre pas le succès de " Turn On The Bright Lights " d'Interpol ou du premier album de Franz Ferdinand, ne démérite pas pour autant, malgré quelques titres un peu plus faibles ou faciles. Entrez dans la danse avec le rock hybride des Killers ! (Marc Poteaux)
Island (dis.Universal) 9863524
[THE] KILLERS : Hot Fuss
Les Killers sont la nouvelle sensation en matière de rock revival 80, option tubes à gogo. Ses membres, originaires de Las Vegas (si c'est pas glamouille, ça !) sont bien décidés à nous faire remuer jusqu'à ce que mort s'ensuive. Et du premier au dernier titre, ça fonctionne parfaitement. Je ne sais pas ce que l'avenir réserve aux Killers, mais ce qui est certain, c'est que ce premier album, s'il ne rencontre pas le succès de " Turn On The Bright Lights " d'Interpol ou du premier album de Franz Ferdinand, ne démérite pas pour autant, malgré quelques titres un peu plus faibles ou faciles. Entrez dans la danse avec le rock hybride des Killers ! (Marc Poteaux)
Island (dis.Universal) 9863524
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2.61 LIB Rock garage
[THE] LIBERTINES : Eponyme
Forts d'un premier album ayant remporté un succès phénoménal et ayant engendré un buzz incroyable, les Libertines profitent de l'absence temporaire des gros titres et des geôles anglaises de leur forte tête Pete Doherty pour nous offrir ce deuxième album dans la droite lignée du premier. Un peu trop même diront certains. Il est entendu que nos garage-pop-punkers sont de grosses feignasses, et ils se contentent donc d'appliquer la formule qui a les a mis sur les podiums du revival garage. En découle un album inégal que les fans du premier adopteront sans mal, et que les réfractaires oublieront sans mal. (Marc Poteaux)
Rough Trade (dis.Emi) RTRADC166
[THE] LIBERTINES : Eponyme
Forts d'un premier album ayant remporté un succès phénoménal et ayant engendré un buzz incroyable, les Libertines profitent de l'absence temporaire des gros titres et des geôles anglaises de leur forte tête Pete Doherty pour nous offrir ce deuxième album dans la droite lignée du premier. Un peu trop même diront certains. Il est entendu que nos garage-pop-punkers sont de grosses feignasses, et ils se contentent donc d'appliquer la formule qui a les a mis sur les podiums du revival garage. En découle un album inégal que les fans du premier adopteront sans mal, et que les réfractaires oublieront sans mal. (Marc Poteaux)
Rough Trade (dis.Emi) RTRADC166
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2.60 MAR Rock grungy et bluesy
MARK LANEGAN BAND : Bubblegum
Mark Lanegan, homme de l'ombre de la galaxie rock à tendance grunge, livre ici son nouvel album en toute sobriété. C'est que le monsieur a de la bouteille, tant dans la voix que derrière la guitare, et n'a pas besoin de jouer l'esbrouffe pour impressionner ses pairs. Mark est un rockeur, un vrai. On retrouve dans les bulles noires de ce " Bubblegum ", sixième album solo, tout ce qu'il aime et a aimé ; un peu du superbe rock grungy des Screaming Trees de " Dust ", une pincée de la furie rock des Queens Of The Stone Age, et surtout ce rock bluesy crasseux et actuel d'une authenticité renversante. Au final, " Bubblegum " est un bon album que l'on aime à écouter seul, en soirée, en admirant un coucher de soleil sur un paysage désertique, en se disant que le lendemain n'est qu'un jour de plus qui nous rapproche de la faucheuse…(Marc Poteaux)
Beggars Banquet (dis. Naïve) BBQCD237
MARK LANEGAN BAND : Bubblegum
Mark Lanegan, homme de l'ombre de la galaxie rock à tendance grunge, livre ici son nouvel album en toute sobriété. C'est que le monsieur a de la bouteille, tant dans la voix que derrière la guitare, et n'a pas besoin de jouer l'esbrouffe pour impressionner ses pairs. Mark est un rockeur, un vrai. On retrouve dans les bulles noires de ce " Bubblegum ", sixième album solo, tout ce qu'il aime et a aimé ; un peu du superbe rock grungy des Screaming Trees de " Dust ", une pincée de la furie rock des Queens Of The Stone Age, et surtout ce rock bluesy crasseux et actuel d'une authenticité renversante. Au final, " Bubblegum " est un bon album que l'on aime à écouter seul, en soirée, en admirant un coucher de soleil sur un paysage désertique, en se disant que le lendemain n'est qu'un jour de plus qui nous rapproche de la faucheuse…(Marc Poteaux)
Beggars Banquet (dis. Naïve) BBQCD237
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2.85 NOU Reprises rock bossa !
NOUVELLE VAGUE : Eponyme
A priori, la démarche de Nouvelle Vague se rapproche fortement de celle du sémillant allemand Señor Coconut. Des reprises décalées de classiques du rock, revus façon easy listening et bossa-nova. Les instigateurs de ce projet français, Marc Collin et Olivier Libaux, ne sont pas des nouveaux venus. On a pu les croiser il y a quelques années au sein de groupes pop et aux côtés de " futurs grands " de la musique électronique (Air, Bang Gang, Alex Gopher…). Ils se sont donc entourés de huit charmantes demoiselles (dont la chanteuse Camille) pour relifter des chansons aussi prestigieuses que " Guns Of Brixton ", " Marian ", " Making Plans For Nigel ", " A Forest " et autres " Love Will Tear Us Apart ". Le résultat est plutôt agréable même s'il ne reste pas forcément dans l'oreille bien longtemps. Une bonne initiative donc, qu'un fan de reprises comme moi aimerait voir réitérée bientôt. (Marc Poteaux)
Nouvelle vague / Peacefrog (dis. Discograph) PFG051CD
NOUVELLE VAGUE : Eponyme
A priori, la démarche de Nouvelle Vague se rapproche fortement de celle du sémillant allemand Señor Coconut. Des reprises décalées de classiques du rock, revus façon easy listening et bossa-nova. Les instigateurs de ce projet français, Marc Collin et Olivier Libaux, ne sont pas des nouveaux venus. On a pu les croiser il y a quelques années au sein de groupes pop et aux côtés de " futurs grands " de la musique électronique (Air, Bang Gang, Alex Gopher…). Ils se sont donc entourés de huit charmantes demoiselles (dont la chanteuse Camille) pour relifter des chansons aussi prestigieuses que " Guns Of Brixton ", " Marian ", " Making Plans For Nigel ", " A Forest " et autres " Love Will Tear Us Apart ". Le résultat est plutôt agréable même s'il ne reste pas forcément dans l'oreille bien longtemps. Une bonne initiative donc, qu'un fan de reprises comme moi aimerait voir réitérée bientôt. (Marc Poteaux)
Nouvelle vague / Peacefrog (dis. Discograph) PFG051CD
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2.91 STE Variétoche
STEFANI, Gwen : Love.Angel.Music.Baby
Ou : comment se faire avoir par un single et un buzz. Car je le dis haut et fort, ce premier disque solo de la magnifiquement belle Gwen Stefani, sex-symbol assumé et charismatique représentante d'une jeunesse hype, décomplexée et insouciante, est un échec intellectuel. Oui, le single est entraînant, efficace, oui, le clip est très réussi, mais voilà, le reste de l'album est loin d'être du même tonneau. En fait, on passe immédiatement du champagne millésimé au potage- minute. Les paroles sont insipides, les thèmes musicaux se veulent originaux et à la pointe de la mode (grosses pointures de la production oblige) mais sentent les arrangements financiers plus que les arrangements orchestraux, les pieds plus que le sang et la sueur. Même la présence d'André 3000 est éclipsée par médiocrité de l'ensemble. On en vient à se demander pourquoi on est si cruel envers les arbres et le plastic…Découpez les photos du livret, copiez " What you waiting for ? " et faites don du reste au musée du mauvais goût ! (Marc Poteaux)
Interscope (dis. Universal) 2103175
STEFANI, Gwen : Love.Angel.Music.Baby
Ou : comment se faire avoir par un single et un buzz. Car je le dis haut et fort, ce premier disque solo de la magnifiquement belle Gwen Stefani, sex-symbol assumé et charismatique représentante d'une jeunesse hype, décomplexée et insouciante, est un échec intellectuel. Oui, le single est entraînant, efficace, oui, le clip est très réussi, mais voilà, le reste de l'album est loin d'être du même tonneau. En fait, on passe immédiatement du champagne millésimé au potage- minute. Les paroles sont insipides, les thèmes musicaux se veulent originaux et à la pointe de la mode (grosses pointures de la production oblige) mais sentent les arrangements financiers plus que les arrangements orchestraux, les pieds plus que le sang et la sueur. Même la présence d'André 3000 est éclipsée par médiocrité de l'ensemble. On en vient à se demander pourquoi on est si cruel envers les arbres et le plastic…Découpez les photos du livret, copiez " What you waiting for ? " et faites don du reste au musée du mauvais goût ! (Marc Poteaux)
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2.73 TER Electro pop
TERRANOVA : Digital Tenderness
Les allemands de Terranova profitent du revival 80's pour revenir nous chatouiller les oreilles avec un album franchement electro-pop régressif. Et on pourrait même rajouter " la queue entre les jambes ", tant ces douze titres restent au ras du sol sans jamais susciter autre chose qu'un plaisir diffus qui s'efface bien vite, plus vite même qu'il n'est venu. Tout ici sent le réchauffé ; des sons usés jusqu'à la corde jusqu'aux mélodies en accès libre chez triphopdupauvre.net, en passant par la voix de Jayney Klimek, chanteuse invitée sur cet album, qui ressemble à un enfant non reconnu entre Beth Gibbons de Portishead et Massive Attack. Alors oui, ça se laisse écouter, mais c'est vraiment trèèèès loin de la qualité habituelle des productions de Terranova, à la limite de la mauvaise parodie. Beurk. (Marc Poteaux)
Recall (dis.Sony) Recall051/ Re 020-2
TERRANOVA : Digital Tenderness
Les allemands de Terranova profitent du revival 80's pour revenir nous chatouiller les oreilles avec un album franchement electro-pop régressif. Et on pourrait même rajouter " la queue entre les jambes ", tant ces douze titres restent au ras du sol sans jamais susciter autre chose qu'un plaisir diffus qui s'efface bien vite, plus vite même qu'il n'est venu. Tout ici sent le réchauffé ; des sons usés jusqu'à la corde jusqu'aux mélodies en accès libre chez triphopdupauvre.net, en passant par la voix de Jayney Klimek, chanteuse invitée sur cet album, qui ressemble à un enfant non reconnu entre Beth Gibbons de Portishead et Massive Attack. Alors oui, ça se laisse écouter, mais c'est vraiment trèèèès loin de la qualité habituelle des productions de Terranova, à la limite de la mauvaise parodie. Beurk. (Marc Poteaux)
Recall (dis.Sony) Recall051/ Re 020-2
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2.24 TIE Rock indé
TIERSEN, Yann / WRIGHT, Shannon : Eponyme
A l'écoute de cette première oeuvre éponyme d'un duo qu'on aurait il y a quelques mois cru improbable, une évidence crève les tympans : ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. La musique rêveuse et hautement mélancolique du petit magicien Tiersen et le rock échevelé et tendu de la muse Shannon Wright, toujours à la limite de l'explosion, se marient parfaitement et subjuguent les sens de l'auditeur qui n'en espérait pas tant. Concrètement, les deux musiciens n'ont pas chamboulé leurs méthodes de composition, ils se sont contentés d'adapter leurs lignes mélodiques à la présence d'un autre instrument. Et pourtant ça marche parfaitement. Ce premier album est une vraie merveille que l'on espère suivi d'effets et de séquelles ! (Marc Poteaux)
Ici d'Ailleurs (dis. Discograph) IDA030
TIERSEN, Yann / WRIGHT, Shannon : Eponyme
A l'écoute de cette première oeuvre éponyme d'un duo qu'on aurait il y a quelques mois cru improbable, une évidence crève les tympans : ces deux-là étaient faits pour se rencontrer. La musique rêveuse et hautement mélancolique du petit magicien Tiersen et le rock échevelé et tendu de la muse Shannon Wright, toujours à la limite de l'explosion, se marient parfaitement et subjuguent les sens de l'auditeur qui n'en espérait pas tant. Concrètement, les deux musiciens n'ont pas chamboulé leurs méthodes de composition, ils se sont contentés d'adapter leurs lignes mélodiques à la présence d'un autre instrument. Et pourtant ça marche parfaitement. Ce premier album est une vraie merveille que l'on espère suivi d'effets et de séquelles ! (Marc Poteaux)
Ici d'Ailleurs (dis. Discograph) IDA030
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