2.73 OWL Electro pop
OWL CITY : Ocean Eyes
Owl City, c'est Adam Young. Et son truc à Adam, c'est l'électro-pop. Cet « Ocean Eyes », c'est son troisième album. Lumineuse, positive, douce, facile, la musique d'Owl City est une sorte de rencontre entre Phoenix, The Go Find et un groupe d'émo à mèche. Des tubes non-stop, des morceaux qui ont tendance à rappeler le précédent et préparer pour le suivant, une voix douce et posée, légèrement aiguë, très travaillée, vocodée à l'occasion... Bref. « Ocean Eyes » est un album sucré et estival, susceptible de plaire au plus grand nombre. Bien sûr, les plus exigeants le trouveront plat, inutile et sans surprise, doté d'un goût de réchauffé et truffé d'effets insupportables. Ce qui est mon cas. Mais ça n'empêchera pas Adam de poursuivre sa route... (Marc Poteaux)
Republic (dis. Universal) B0013141-02
Chroniques de Septembre 2010
Modérateur : Lopez Noël
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2.72 PER Cold wave
PERRY, Brendan : Ark
Revoici la moitié de feu Dead Can Dance pour un nouvel album solo, le deuxième seulement après la séparation du groupe culte, et onze ans après un « Eye Of The Hunter » ayant suscité plus de déception que d'intérêt. Brendan, c'est avant tout une voix, posée, profonde, retenue, et se départissant rarement d'un effet de réverbération déjà de mise dans les années faste de son groupe précédent. On retrouve aussi dès le premier titre les influences worldisantes et le goût pour les titres qui prennent le temps de se développer (entre 6 et 10 minutes). Forcément, le tout baigne dans une ambiance mystico-philosophique, en rapport d'ailleurs avec une très jolie pochette qui ne laissera aucun doute concernant l'agnosticisme du bonhomme. Mais, car il y a un mais, ça sonne parfois un peu limité. C'est le prix à payer quand on veut tout faire tout seul, et qu'on bossait auparavant avec une brochette de musiciens et un alter-ego féminin... Pour autant, cet « Ark » n'est pas désagréable ; il manque seulement parfois d'envergure. Heureusement, il est assez bien composé pour que chaque fan de Dead Can Dance trouve de quoi se mettre sous la dent. Pour moi par exemple qui n'apprécie vraiment que « Within The Realms Of A Dying Sun » (appelez-moi hérétique), c'est « This Boy » qui me transporte, et « Crescent » à un degré moindre. Cela justifie-t-il l'achat de l'album ? A vous de voir, mais un morceau exceptionnel tous les onze ans, on peut considérer que oui ! (Marc Poteaux)
Cooking Vinyl (dis. Essential music) COOKCD 520
PERRY, Brendan : Ark
Revoici la moitié de feu Dead Can Dance pour un nouvel album solo, le deuxième seulement après la séparation du groupe culte, et onze ans après un « Eye Of The Hunter » ayant suscité plus de déception que d'intérêt. Brendan, c'est avant tout une voix, posée, profonde, retenue, et se départissant rarement d'un effet de réverbération déjà de mise dans les années faste de son groupe précédent. On retrouve aussi dès le premier titre les influences worldisantes et le goût pour les titres qui prennent le temps de se développer (entre 6 et 10 minutes). Forcément, le tout baigne dans une ambiance mystico-philosophique, en rapport d'ailleurs avec une très jolie pochette qui ne laissera aucun doute concernant l'agnosticisme du bonhomme. Mais, car il y a un mais, ça sonne parfois un peu limité. C'est le prix à payer quand on veut tout faire tout seul, et qu'on bossait auparavant avec une brochette de musiciens et un alter-ego féminin... Pour autant, cet « Ark » n'est pas désagréable ; il manque seulement parfois d'envergure. Heureusement, il est assez bien composé pour que chaque fan de Dead Can Dance trouve de quoi se mettre sous la dent. Pour moi par exemple qui n'apprécie vraiment que « Within The Realms Of A Dying Sun » (appelez-moi hérétique), c'est « This Boy » qui me transporte, et « Crescent » à un degré moindre. Cela justifie-t-il l'achat de l'album ? A vous de voir, mais un morceau exceptionnel tous les onze ans, on peut considérer que oui ! (Marc Poteaux)
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2.531 SOU Thrashcore
SOULFLY : Omen
Max Cavalera est toujours très enthousiaste à propos de ses albums, mais ceux qui le suivent depuis quelques années ont appris à s'en méfier. J'aborde donc cet « Omen » au titre évocateur avec toute la circonspection dont je suis capable. Le premier titre, basique mais efficace, me donne assez raison ; c'est du réchauffé, du déjà entendu, du thrashcore au kilomètre. Heureusement, le deuxième titre, « Rise Of The Fallen », déjà pas mal troussé, accueille le chanteur de Dillinger Escape Plan pour un résultat plutôt très bon. Par la suite, « Great Depression », « Kingdom » et « Mega-Doom » s'en tirent assez bien, et le reste est du Soulfly heavy, sans concessions et sans surprise. Tous les riffs se ressemblent, tout comme les soli, les thèmes des chansons... Rien de bien étonnant lorsqu'on connaît les autres disques de Soulfly. Et c'est bien dommage ; s'il prenait un peu plus de temps, Max pourrait nous proposer un très bon disque tous les quatre ans plutôt qu'un moyen tous les deux ans. (Marc Poteaux)
Roadrunner (dis. Warner) RR7791-2
SOULFLY : Omen
Max Cavalera est toujours très enthousiaste à propos de ses albums, mais ceux qui le suivent depuis quelques années ont appris à s'en méfier. J'aborde donc cet « Omen » au titre évocateur avec toute la circonspection dont je suis capable. Le premier titre, basique mais efficace, me donne assez raison ; c'est du réchauffé, du déjà entendu, du thrashcore au kilomètre. Heureusement, le deuxième titre, « Rise Of The Fallen », déjà pas mal troussé, accueille le chanteur de Dillinger Escape Plan pour un résultat plutôt très bon. Par la suite, « Great Depression », « Kingdom » et « Mega-Doom » s'en tirent assez bien, et le reste est du Soulfly heavy, sans concessions et sans surprise. Tous les riffs se ressemblent, tout comme les soli, les thèmes des chansons... Rien de bien étonnant lorsqu'on connaît les autres disques de Soulfly. Et c'est bien dommage ; s'il prenait un peu plus de temps, Max pourrait nous proposer un très bon disque tous les quatre ans plutôt qu'un moyen tous les deux ans. (Marc Poteaux)
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2.532 SVA Black metal viking
SVARTAHRID : Ex-inferi
Cinquième album pour les norvégiens de Svartahrid, qui œuvre dans un black metal viking tel qu'on le pratiquait au début des années 90. Thrashy, basique, doté de claviers discrets rehaussant juste ce qu'il faut l'ambiance et d'une voix criardes qui à l'occasion ne rechigne pas à effectuer quelques grunts, le groupe est pile poil dans la grande tradition de l'époque, rappelant volontiers une formation comme Throne Of Ahaz. Le groupe partage certainement les mêmes influences, et possède un son analogue. Au niveau de la composition, ça se ressemble beaucoup aussi ; du travail propre, appliqué et soigné, mais qui manque souvent de génie ; ça peut passer, qu'on soit nostalgique ou qu'on découvre le genre, mais c'est loin de valoir les originaux. Le voici donc, l'album qui ne sert pas à grand-chose du mois... (Marc Poteaux)
Soulseller (dis. Plastic Head) SSR023
SVARTAHRID : Ex-inferi
Cinquième album pour les norvégiens de Svartahrid, qui œuvre dans un black metal viking tel qu'on le pratiquait au début des années 90. Thrashy, basique, doté de claviers discrets rehaussant juste ce qu'il faut l'ambiance et d'une voix criardes qui à l'occasion ne rechigne pas à effectuer quelques grunts, le groupe est pile poil dans la grande tradition de l'époque, rappelant volontiers une formation comme Throne Of Ahaz. Le groupe partage certainement les mêmes influences, et possède un son analogue. Au niveau de la composition, ça se ressemble beaucoup aussi ; du travail propre, appliqué et soigné, mais qui manque souvent de génie ; ça peut passer, qu'on soit nostalgique ou qu'on découvre le genre, mais c'est loin de valoir les originaux. Le voici donc, l'album qui ne sert pas à grand-chose du mois... (Marc Poteaux)
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2.32 VIL Folk rock
VILLAGERS : Becoming A Jackal
Quelquefois, on se lance, sur la foi d'un titre, d'un pochette, à l'assaut d'un album, en fantasmant son contenu. Et Et quelquefois, ça marche. D'autres fois, on tombe sur quelque chose de différent, mais auquel on accroche quand même. C'est dans cette deuxième catégorie que je rangerais le premier album de l'irlandais Conor J. O'Brien, alias Villagers. Oh, je n'étais pas très loin de la solution, moi qui m'attendais à une américana limite gothique à la Murder By Death : on est bien en terrain folk. Pour le côté gothique, on repassera, sauf sur l'introductif (et trompeur) « I Saw The Dead ». Non, à vrai dire, si cet album se pare volontiers de douce mélancolie, l'espoir y garde une place importante du début à la fin. Pour le côté fantasme par contre, on est en plein dedans. Beau, poétique, varié, « Becoming A Jackal » est une très bonne surprise, une réussite sans ombre, un album à découvrir absolument. Rien à redire, c'est évident et intelligent, frais et classique à la fois. Bravo. (Marc Poteaux)
Domino (dis. Pias) WIGCD253
VILLAGERS : Becoming A Jackal
Quelquefois, on se lance, sur la foi d'un titre, d'un pochette, à l'assaut d'un album, en fantasmant son contenu. Et Et quelquefois, ça marche. D'autres fois, on tombe sur quelque chose de différent, mais auquel on accroche quand même. C'est dans cette deuxième catégorie que je rangerais le premier album de l'irlandais Conor J. O'Brien, alias Villagers. Oh, je n'étais pas très loin de la solution, moi qui m'attendais à une américana limite gothique à la Murder By Death : on est bien en terrain folk. Pour le côté gothique, on repassera, sauf sur l'introductif (et trompeur) « I Saw The Dead ». Non, à vrai dire, si cet album se pare volontiers de douce mélancolie, l'espoir y garde une place importante du début à la fin. Pour le côté fantasme par contre, on est en plein dedans. Beau, poétique, varié, « Becoming A Jackal » est une très bonne surprise, une réussite sans ombre, un album à découvrir absolument. Rien à redire, c'est évident et intelligent, frais et classique à la fois. Bravo. (Marc Poteaux)
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2.532 WAT Black dark metal
WATAIN : Lawless Darkness
Trois ans après un « Sworn To The dark » qui marquait un virage vers plus d'efficacité et de brutalité, Watain nous revient avec un album tout aussi heavy mais plus varié et moins évident. On peut également y percevoir un côté progressif plus prononcé ; Watain, tout puriste du black soit-il dans sa musique comme dans sa façon de vivre prend la liberté de construire ses morceaux comme des chansons, les rendant certes moins immédiates mais plus profondes et intéressantes. Tout ça nous donne un album de dark black metal moins bourrin et durant plus d'une heure, avec en son sein un morceau-titre instrumental loin d'être anecdotique, et un titre-fleuve de 14 minutes pour fin. Nous voici donc bien loin des rivages de Setherial et Dark Funeral dont Watain avait foulé le territoire ! Restent dix titres d'excellente facture pour un album qui fera date dans le genre. Watain a réussi un tour de force et se hisse au niveau de son modèle Dissection. Ce n'est pas rien... (Marc Poteaux)
Season Of Mist (dis. Season Of Mist) SOM203
WATAIN : Lawless Darkness
Trois ans après un « Sworn To The dark » qui marquait un virage vers plus d'efficacité et de brutalité, Watain nous revient avec un album tout aussi heavy mais plus varié et moins évident. On peut également y percevoir un côté progressif plus prononcé ; Watain, tout puriste du black soit-il dans sa musique comme dans sa façon de vivre prend la liberté de construire ses morceaux comme des chansons, les rendant certes moins immédiates mais plus profondes et intéressantes. Tout ça nous donne un album de dark black metal moins bourrin et durant plus d'une heure, avec en son sein un morceau-titre instrumental loin d'être anecdotique, et un titre-fleuve de 14 minutes pour fin. Nous voici donc bien loin des rivages de Setherial et Dark Funeral dont Watain avait foulé le territoire ! Restent dix titres d'excellente facture pour un album qui fera date dans le genre. Watain a réussi un tour de force et se hisse au niveau de son modèle Dissection. Ce n'est pas rien... (Marc Poteaux)
Season Of Mist (dis. Season Of Mist) SOM203
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2.23 WE Pop rock
WE ARE SCIENTISTS : Barbara
Revoilà les New-Yorkais de We Are Scientists avec un quatrième album sous le bras, et le deuxième à tomber dans mon escarcelle. "Brain Thrust Mastery" m'avait laissé une très bonne impression, celle d'un groupe pop rock pas prise de tête et sans aucune prétention, autre que celle d'écrire de bonnes chansons immédiates. En toute logique, je m'attendais à trouver peu ou prou la même chose sur ce "Barbara". Et c'est effectivement le cas, même si ce nouvel opus est objectivement encore plus réussi que le précédent, dont le titre qui m'avait le plus séduit était également le plus atypique, le plus déconnecté des habitudes du groupe. Ici, l'unité est au rendez-vous, et si la pochette a quelque chose de kitch, rien ne la rappelle musicalement parlant. We Are Scientists signe un album exemplaire, exempt de toute fausse note. (Marc Poteaux)
Masterswan (dis. Pias) MSR01CD
WE ARE SCIENTISTS : Barbara
Revoilà les New-Yorkais de We Are Scientists avec un quatrième album sous le bras, et le deuxième à tomber dans mon escarcelle. "Brain Thrust Mastery" m'avait laissé une très bonne impression, celle d'un groupe pop rock pas prise de tête et sans aucune prétention, autre que celle d'écrire de bonnes chansons immédiates. En toute logique, je m'attendais à trouver peu ou prou la même chose sur ce "Barbara". Et c'est effectivement le cas, même si ce nouvel opus est objectivement encore plus réussi que le précédent, dont le titre qui m'avait le plus séduit était également le plus atypique, le plus déconnecté des habitudes du groupe. Ici, l'unité est au rendez-vous, et si la pochette a quelque chose de kitch, rien ne la rappelle musicalement parlant. We Are Scientists signe un album exemplaire, exempt de toute fausse note. (Marc Poteaux)
Masterswan (dis. Pias) MSR01CD
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2.32 WOV Folk rock
WOVEN HAND : [the] Threshing Floor
David Eugene Edwards ne revient pas toujours en très grande forme, mais il a au moins pour lui de ne jamais faire patienter bien longtemps ses fans. Dans la droite lignée de ses précédentes productions, il continue d'explorer le folklore américain, le métissant cette fois encore plus avec les autres traditions. Il avait déjà puisé dans les sons et ambiances des indiens d'Amérique du Nord sur quelques titres de « Ten Stones » et « Mosaic ». Il y revient plus largement ici, à coup de percussions, flutes et psalmodies. Mais il se frotte également à des ambiances plus new wave (« Truth », reprise de New Order, pour le coup bien transformée, mais dont l'origine chronologique est reconnaissable à la rythmique), d'autres plus world (la magnifique chanson-titre), pour finir sur un blues rock (« Denver City »). Bref, un album plus surprenant qu'il ne le laisse à penser. Et surtout, un disque tout à fait réussi, même si, comme d'habitude, quelques titres sont un peu moins convainquants («Singing Grass », « Wheatstraw » et peut-être « Sinking Hands »). (Marc Poteaux)
Glitterhouse (dis. Pias) GRCD713
WOVEN HAND : [the] Threshing Floor
David Eugene Edwards ne revient pas toujours en très grande forme, mais il a au moins pour lui de ne jamais faire patienter bien longtemps ses fans. Dans la droite lignée de ses précédentes productions, il continue d'explorer le folklore américain, le métissant cette fois encore plus avec les autres traditions. Il avait déjà puisé dans les sons et ambiances des indiens d'Amérique du Nord sur quelques titres de « Ten Stones » et « Mosaic ». Il y revient plus largement ici, à coup de percussions, flutes et psalmodies. Mais il se frotte également à des ambiances plus new wave (« Truth », reprise de New Order, pour le coup bien transformée, mais dont l'origine chronologique est reconnaissable à la rythmique), d'autres plus world (la magnifique chanson-titre), pour finir sur un blues rock (« Denver City »). Bref, un album plus surprenant qu'il ne le laisse à penser. Et surtout, un disque tout à fait réussi, même si, comme d'habitude, quelques titres sont un peu moins convainquants («Singing Grass », « Wheatstraw » et peut-être « Sinking Hands »). (Marc Poteaux)
Glitterhouse (dis. Pias) GRCD713
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