MUSIQUE ENREGISTREE (Classe 2 - Rock et variétés)

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Modérateur : Lopez Noël

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2.53 DAN Heavy dark indus
DANZIG : Circle Of Snakes

« Glenn est revenu à ses premières amours avec ce disque » entend-je partout. Fan à mes heures de son dark heavy rock et de sa voix unique et puissante, je me jetai donc sans réfléchir sur ce nouvel opus, babines retroussées et crocs luisants. Et ce retour aux sources, je le cherche encore. Certes, l’album est plus rock que les moribonds essais de jeunisation indus perpétrés depuis le chef d’œuvre « 4 », même si quelques résidus subsistent, mais la bande du Evil Elvis n’a pas encore ratrappé le niveau. Et, plus grave, on en vient à se demander si les effets de style des albums précédents ne sortaient pas uniquement de cache-misère ; la voix de Glenn est soit mal mixée, soit pas assez poussée. On la sent cassée, abîmée, or c’était là l’un des principaux atouts du groupe, si ce n’est le principal. En définitive, « Circle Of Snakes » est un bon album par rapport aux successeurs de « 4 », et un album moyen mais plus violent par rapport à celui-ci. (Marc Poteaux)
Regain (dis. Regain) RR 046
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2.72 DAS Electro goth
DAS ICH : Lava

Tous les deux ans environ, Das Ich, géant de l’électro-goth teuton, nous gratifie d’un nouvel album. Et que ces gens-là sont fatigants ! N’y voyez surtout aucune lassitude de ma part, la musique du trio a toujours été bien accueilli chez moi, mais le fait est qu’un disque de Das Ich est toujours bon, que Bruno Kramm trouve toujours le gimmick, la rythmique, la phrase qui fera mouche. D’album en album, la formation opère de menus changements dans la continuité, si bien que leur musique noire et percussive ne laisse jamais le fan sombrer dans l’ennui. Ici, le côté électro est plus affirmé que sur le précédent (et relativement moyen) « Antichrist ». Bon, on est pas encore chez Benny Benassi, pas de panique. Et l’inspiration est au rendez-vous ! C’est vraiment l’album qu’on attendait, tous les ingrédients sont réunis pour le succès. (Marc Poteaux)
Nb : L’album est sorti sous deux formats, l’original et la version remixée dancefloor (en import uniquement). C’est l’original qui est chroniqué ici.
XIII Bis (dis. BMG) 640514 2
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2.23 GIR Pop rock
GIRLS IN HAWAII: From here to here

De Belgique, certains hérétiques ne retiennent que les moule-frites et l'accent. Mais lorsqu'on y regarde de plus près, ce petit pays transfrontalier recèle de grands trésors musicaux. Nous avions déjà généreusement accueilli Johnny, Axelle Red, Adamo et Maurane, il était effectivement temps de nous envoyer quelque chose de plus sérieux, non? Et bien c'est chose faite depuis les années 90. Dorénavant, c'est dit, en matière de pop rock inventif et talentueux, il faudra compter avec les Belges. Oui, mais voilà, depuis, le plat pays n'a de cesse de tirer la couverture à lui, d'attirer les spotlights, de squatter l'attention. Et ce n'est pas Girls In Hawaii qui me contredira. Auteur d'un premier album aimant à superlatifs, le groupe de pop douce et automnale s'impose comme un indispensable de la discographie de tout fan du genre. Certes, Girls In Hawaii ne possède pas le génie fou de la galaxie Deus, mais sait créer des climats si agréables que l'on y revient souvent, sait accomoder des ingrédients déjà connus pour recréer la magie d'un instant de beauté fragile…Un chef d'œuvre. (Marc Poteaux)
62 TV (dis. Naïve) NV 800211
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2.60 HIV Punk rock
HIVES (THE) : Tyrannosaurus Hives

Véritable phénomène venus du froid, les Hives ont l’art d’allier classe et sauvagerie au travers d’un punk rock accrocheur et plus protéiforme qu’il n’y paraît. Ici ça démarre en trombe avec « Abra-Cadaver », décrassage en règle des oreilles encombrées par la fange pop n’b formatée et grossière, et ça ne s’arrête qu’au bout du 12e titre plus conciliant mais pas moins jouissivement rock pour autant. Alors même si c’est très court, comme d’hab’ chez les jeunes suédois, force est de reconnaître que c’est du boulot bien fait. Pour les nostalgiques…et tous les autres ! (Marc Poteaux)
Polydor (dis.Universal) 9866987
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2.73 I A Electro pop
I AM X: Kiss + Swallow

Lorsque le leader des Sneaker Pimps s'ennuie dans son coin, il decide de s'attaquer à un projet solo, un vrai de vrai, qui ferait la part belle à l'électro-pop et les influences 80's revenues à la mode depuis peu. Bon, très franchement, la frontière avec son groupe d'origine (toujours en activité, rangez les mouchoirs!) n'est pas vraiment définie. Mais peut-être monsieur Corner avait-il envie de prouver qu'il n'avait besoin de personne (sur ses samplers qui tonnent…)? Ben euh…non plus, puisque d'autres membres de Sneaker Pimps participent au progès. Alors pourquoi? Ca reste un mystère…Les esprits chagrins diront que l'album était trop moyen pour être signé du nom de la formation, ou même du nom de Chris Corner. Bon, c'est sûr, le disque n'est pas une réussite complète, mais bon nombre de titres se laissent fredonner sans problème et coulent tout seul dans les oreilles, des titres plus dansants à ceux plus intimistes ou gothiques. On ne s'attardera pas sur l'artwork un peu…spécial de la chose, mais on osera affirmer que c'est globalement une réussite. (Marc Poteaux)
Recall (dis. Sony) RECALL 045 / RE 014-2
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2.73 MAG Electro pop
MAGNUS: [the] Body Gave You Everything[/size]
De la collaboration hautement improbable de Tom Barman et Cj Bolland, on attendait beaucoup. On imaginait une musique hybride et fantasque, un délire électro-rock tordu partant dans tous les sens en gardant toujours en vue une musicalité et une efficacité primordiales. Et on se trompait. Ce disque, constituant également la bande originale du premier film de monsieur Barman «Any Way The Wind Blows» (pas vu, désolé), n'est ni plus ni moins qu'un disque de musique électronique moyen, rencontrant parfois la pop et le rock, sans trop s'y frotter pour autant. A la limite, d'un autre artiste que Barman, on aurait pu accepter l'idée d'une récréation, d'un défouloir sans autre but que celui-ci, sans ambition de créer quelque chose de nouveau et d'unique. Alors on est immanquablement déçu, on essaie de se raccrocher aux quelques bonnes chansons du disque, sans trop y croire, mais on ne pense qu'à une chose; le prochain album de Deus sera-t-il, lui, à la hauteur? (Marc Poteaux)
Anti- (dis. Epitaph) 6717-2
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2.53 MEG Heavy thrash metal
MEGADETH : [the] System Has Failed

Oulà ! Je n’arrive pas à me souvenir depuis combien de temps je n’ai pas écouté un album de Megadeth. Si j’ai bonne mémoire, il s’appelait « Risk ». Et je me rappelle clairement avoir pensé que c’était le disque de trop, celui qui achèverait d’enterrer le groupe après le départ-surprise de Friedman. C’était sans compter sur la pugnacité de Mr Dave, qui a quand même survécu à une éviction de Metallica, excusez du peu ! Bref, le revoilà qui chatouille le riff velu, et cette fois il semblerait qu’il ait retrouvé le feu sacré. Entendons-nous bien : cet album n’égale toujours pas les classiques du groupe, mais Mustaine, en injectant encore un peu de heavy dans son thrash, a sû se renouveler et redonner à son style une fraîcheur et un bon goût bienvenus. Ainsi on peut enfin affirmer sans rougir que Megadeth a sorti un bon disque, et lui souhaiter à nouveau bonne route. (Marc Poteaux)
Sanctuary (dis. Sanctuary) SANCD297
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2.24 MUD Pop indé
MUD FLOW : A Life On Standby

Les belges de Mud Flow signent avec ce troisième album largement supporté (et à raison) par nos amis de Pure Fm une oeuvre majeure de la pop mélancolique. Décidément, la scène du plat pays a beaucoup à apporter dans un genre musical qui, il faut bien l'avouer, s'asphyxie en Europe. Comme leurs compatriotes, ils montrent un goût certains pour les titres beaux et emprunts de mélancolie. Ainsi même si certains morceaux sont plus "légers", l'ambiance générale du disque ne prête guère à sourire. Mud Flow est un groupe de rock ayant évolué vers un côté plus pop et non le contraire, il est donc naturel que l'on retrouve dans ce «A Life On Standby» un usage fréquent et intelligent de la guitare. La voix de Vincent, chaude et légèrement éraillée, s'adapte parfaitement à la musique douce-amère du groupe et la transcende par sa douceur sombre. Un sans faute de plus pour nos voisins. (Marc Poteaux)
Viva Disc (dis.Sony) 704037
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2.24 MUD Pop indé
MUD FLOW : A Life On Standby

Les belges de Mud Flow signent avec ce troisième album largement supporté (et à raison) par nos amis de Pure Fm une oeuvre majeure de la pop mélancolique. Décidément, la scène du plat pays a beaucoup à apporter dans un genre musical qui, il faut bien l'avouer, s'asphyxie en Europe. Comme leurs compatriotes, ils montrent un goût certains pour les titres beaux et emprunts de mélancolie. Ainsi même si certains morceaux sont plus "légers", l'ambiance générale du disque ne prête guère à sourire. Mud Flow est un groupe de rock ayant évolué vers un côté plus pop et non le contraire, il est donc naturel que l'on retrouve dans ce «A Life On Standby» un usage fréquent et intelligent de la guitare. La voix de Vincent, chaude et légèrement éraillée, s'adapte parfaitement à la musique douce-amère du groupe et la transcende par sa douceur sombre. Un sans faute de plus pour nos voisins. (Marc Poteaux)
Viva Disc (dis.Sony) 704037
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2.8 OSL Electro rock indé
OSLO TELESCOPIC: Short-Range Luv

Oslo telescopic est une entité rock indé mystérieuse et imprévisible. On ne sait ni qui sont ses membres, ni quand ils reviendront à la charge, ni avec quelle artillerie. Si bien qu'on a pas l'impression d'entendre le même groupe qu'il y a de ça quelques années. Voyageant en roue libre entre rock, électro, musique de film et post rock, le disque chamboule tous les shémas établis, évocant ici un Beck, là un Beastie Boys, là encore l'Artiste Au Nom Insaisissable®, (vous savez celui que vous aimez mais dont vous ne vous rappelez jamais du pseudonyme…). Bref, Oslo Telescopic est inclassable, étrange, jouissif, difficile et ludique (essayez la reprise de «Fade 2 Grey», vous m'en direz des nouvelles…), et c'est tout ça qui fait son charme. Un disque qui n'est pas immédiat mais qui recèle de très bonnes petites trouvailles sonores. (Marc Poteaux)
Labels (dis. Emi) 571369 21
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2.23 PHO Pop rock
PHOENIX: Alphabetical

J'avoue être passé totalement à côté de «United», le précédent opus des Versaillais de Phoenix, peu convaincu que j'étais par leur premier single «Too Young». Une erreur qu'il m'est aujourd'hui possible de réparer avec la découverte d'«Alphabetical», quatre ans après. Et une fois de plus, je dois reconnaître mon manque de discernement. Car Phoenix est ouisiblement un bon groupe de pop, sachant créer des structures intelligentes, manier des influences plus black music sans pour autant virer au ridicule et ne pas jouer la surenchère d'effets de style. Pas franchement révolutionnaire, mais pas déplaisant, loin s'en faut, ce deuxième album de Phoenix laisse augurer de bonnes soirées devant le feu de cheminée en compagnie de sa dulcinée ou de quelques amis, ambiance cocooning. (Marc Poteaux)
Source (dis. Virgin) 5986350
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2.73 PRO Electro rock
PRODIGY : Always Outnumbered, Never Outgunned

A force de l’attendre, cette arlésienne, on se demandait si Mr Liam n’avait pas recruté Mr Axl au chant…Mais bon, le nouveau Prodigy est là, et on ne va pas cracher dessus, même si la patience a quelque peu émoussé l’excitation…Prodigy, même s’il aime toujours à utiliser de grosses rythmiques breakbeat et à l’occasion de grosses grattes, a muté. Beaucoup plus électro, moins agressif et plus expérimental que par le passé (même si le disque garde un côté « coup de poing »), il cherche à retrouver la fraîcheur, l’avant-gardisme qui était sien à l’époque de « The Prodigy Experience » ou du formidable « Music For The Jilted Generation ». Oui, mais voilà, Liam Howlett a vieilli, et même en s’entourant de sang neuf (Kool Keith, Juliette Lewis, Princess Superstar, le beau-frère Liam de Liam…), le tout sonne un peu « déjà fait »…Si l’album se laisse écouter, on reste tout de même sur sa faim…Certes, Prodigy est et a toujours été la créature de Howlett, mais Maxim et Keith Flint auraient certainement pu (et dû) y ajouter une dimension interressante…On ne peut s’empêcher de voir ici une entorse à l’évolution naturelle du groupe, et d’en être frustré…Un bon album de Liam Howlett, un album moyen et décevant de Prodigy ? (Marc Poteaux)
XL (dis. Emi) 8664222
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2.73 RAT Electro rock
RATATAT: Ratatat

En entendant qualifier Ratatat de «rock new yorkais avec un peu d'électro», j'étais loin de m'imaginer ce disque. En effet, on a ces derniers temps tendance à associer la grosse pomme avec un rock garage punk dans la veine des Strokes, White Stripes et autres Kills. Or ici il n'en est rien. Le duo américain pratique une electro avec guitares samplées uniquement instrumentale, fortement rythmique au début du disque mais ayant tendance à devenir rêveuse en milieu et fin de parcours. Ratatat signe un bon disque, de la race de ceux qui laissent leur marque lentement mais sûrement au fur et à mesure des écoutes. (Marc Poteaux)
XL (dis. Xl) XLCD172
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2.24 WRI Pop indé
WRIGHT, Shannon : Over The Sun

J’avais été l’un des chanceux à découvrir cet artiste américaine sur son précédent album « Dyed By The Whool », et à être sacrément impressionné par la beauté désespérée de ses chansons. Le buzz autour de la demoiselle à la sortie de « Over The Sun » ne m’étonne donc guère. Dès le premier titre on se retrouve en terrain connu ; un rock indé, péchu et mélancolique, parfois soutenu par des cordes et un piano, et porté par la voix médium si attachante puisqu’imparfaite d’un auteur compositeur. Peut-être un peu moins révolté que le précédent, cet album ne s’écoute pas avec moins de plaisir et d’émotion, et confirme tous les espoirs qu’on avait placé dans ce petit bout de femme. (Marc Poteaux)
Quarterstick (dis. Vicious Circle / Wagram) Reverb 68
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2.00 DRE Rock baroque indé
DRESDEN DOLLS: Eponyme

Le terrifiant révérend Manson (bouh!) à moitié rangé des voitures, il fallait bien que quelqu'un récupère l'attirail gothico-baroque et lui rende sa raison d'être (non non, aucun rapport avec un chanteur français amputé du sourcil). Eh oui, car nous, les gens qui écrivons des chroniques de disques, ça nous manquait de ne plus coucher sur papier des expressions qu'on n'avait plus employées depuis les années 20 – 30 (car nous sommes immortels et colonisons votre planète, sachez-le). Or, voici qu'arrive un couple-duo qui ne fait pas dans le rock garage, formé d'un batteur et d'une chanteuse-bassiste, qui correspond à peu près à nos attentes. La vie, c'est bien foutu, quand même, hein les gars? Oups, je m'égare. Bon. The Dresden Dolls, c'est un peu Tori Amos qui rentre dans une boutique goth tenu par un percussionniste fan de pop à la Pulp. L'album est varié, pêchu et bien composé, l'interprétation est agréable et le packaging à l'avenant. Un bon disque pour ceux qui recherchent un peu de nouveauté, d'originalité et de personnalité dans ce monde de moutons! (Marc Poteaux)
8 Ft records (dis. Roadrunner) RR 8283-5
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