1.BOJ 372
BOJAN Z : Transpacifik
Fi de l’universel ! c’est dans le local que le « jazz » s’incarne, qu’il enfonce gaillardement ses racines. Il déploie ses ailes, et là ou il rencontre l’oreille, l’œil, le corps, surtout lorsque ceux-ci sont insoumis, il s’invite pour une jam. À des personnages comme Bojan Zulfikarpasic de le remodeler, encore et encore, de le marquer au fer rouge d’une culture, de le déposséder d’une part de ce qui n’a jamais été une « essence » fixe pour l’enrichir d’une part d’eux-mêmes, de leur histoire. De leurs révoltes aussi : le Yougoslave ne vient-il pas d’un monde qui voyait en le jazz la musique des impérialistes yankees ?
Après les clubs de Belgrade, le pianiste s’installe à Paris en 1984, et rencontre Henri Texier, qui l’intègre à son Azur Quintet, participe à Banlieues Bleues (création de Koreni – « racines », tableau vivant de ses influences et désirs musicaux), avant de collaborer avec l’ONJ, Michel Portal, Julien Lourau et Noël Akchoté. Et après deux albums en quartet, un avec huit musiciens et un solo, le cinquième, Transpacifik, enregistré à New York, avec le contrebassiste de Herbie Hancock (excusez du peu) et le batteur Nasheet Waits. Ce qui est fascinant dans l’écriture et le jeu de Bojan Z, dans leur interaction, c’est que l’on a l’heureuse impression d’avoir affaire à des standards immémoriaux, des morceaux dont on a déjà entendu d’autres versions, originelles, et que pourtant, on n’a aucune « reprise » (sauf un bel hommage ellingtonien). Tout est autochtone, et les mains de Bojan Z retravaillent la matière musicale créée tout en la recréant : conception et appropriation ne s’excluent plus (« Set It Up », « The Joker »).
Ou alors c’est le folklore balkanique qui accède patiemment au jazz, avec « Bulgarska », ou bien une part de Jarrett qui se bojanise avec « Z-Rays » (si l’on m’accorde cette atteinte au maître). À la batterie, Nasheet Waits est tempétueux et subtile, Scott Colley parfois un peu trop timide. Qu’importe. Un (dés)équilibre maîtrisé à la perfection, le trio détend le temps, qui semble vaciller, un temps qui titube en coulant mais jamais ne s’écroule (« Run René, Run ! »)… Splendide.
www.bojanz.com
Label Bleu LBLC 6654
MUSIQUE ENREGISTREE (Classe 1 - Musiques d'inf. afro-améric)
Modérateur : Lopez Noël
Bojan Z : Transpacifik
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Steve Coleman and Five Elements : Lucidarium
1.STE 372 « Creative Music », tout simplement ?
STEVE COLEMAN AND FIVE ELEMENTS : Lucidarium
Steve Coleman, toujours dans l’exploration. Au pluriel. L’introspection, l’ouverture de nouvelles portes vers « la lumière, la conscience et la vision », la plongée dans toute l’histoire de la musique, afro-américaine, et autre. Ce qui finalement ressort de Lucidarium, c’est une saine digestion, mais point ruminante. On est tout de suite frappé par la ressemblance avec certains disques de l’Art Ensemble Of Chicago. Ici, ce ne sont point les klaxons qui viennent parasiter la musique, mais les saxes de Coleman et de Ravi Coltrane qui prétendent se ravaler au rang de klax. Kl-s-ax. Plus généralement, en insistant de nouveau sur l’improvisation collective et l’égalité des musiciens sur le devant de la scène, sur l’absence de codes figés (bop), notamment par la volonté de ne créer aucune rupture trop nette entre les morceaux, qui s’enchaînent par de subtiles changements de rythme, d’atmosphère, c’est avec les années 1960 et l’avant-garde de l’époque dans sa totalité qu’il renoue. Avec les années 1970 aussi, un peu, les rythmes glissant parfois vers le binaire, ou combinant étonnamment celui-ci et le « swing » ternaire. La musique de Steve Coleman pourrait aussi rappeler, ici en France, les expérimentations récentes des membres de l’ARFI, celles les ex « free jazzmen » hexagonaux : Sclavis, Portal, Romano. La liberté contrôlée, la création d’une utopie dont la musique est le relais merveilleux. L’absence d’excès dans la maltraitance des instruments, et l’insistance de chœurs dignes de film d’épouvante psychédéliques, créent un climat d’inquiétante étrangeté, qui fait office de rite initiatique vers ces autres mondes que le meneur veut nous aider à découvrir. On se découvre des utopies inexplorées…
www.m-base.com, [email protected]
Label Bleu LBLC 6673
STEVE COLEMAN AND FIVE ELEMENTS : Lucidarium
Steve Coleman, toujours dans l’exploration. Au pluriel. L’introspection, l’ouverture de nouvelles portes vers « la lumière, la conscience et la vision », la plongée dans toute l’histoire de la musique, afro-américaine, et autre. Ce qui finalement ressort de Lucidarium, c’est une saine digestion, mais point ruminante. On est tout de suite frappé par la ressemblance avec certains disques de l’Art Ensemble Of Chicago. Ici, ce ne sont point les klaxons qui viennent parasiter la musique, mais les saxes de Coleman et de Ravi Coltrane qui prétendent se ravaler au rang de klax. Kl-s-ax. Plus généralement, en insistant de nouveau sur l’improvisation collective et l’égalité des musiciens sur le devant de la scène, sur l’absence de codes figés (bop), notamment par la volonté de ne créer aucune rupture trop nette entre les morceaux, qui s’enchaînent par de subtiles changements de rythme, d’atmosphère, c’est avec les années 1960 et l’avant-garde de l’époque dans sa totalité qu’il renoue. Avec les années 1970 aussi, un peu, les rythmes glissant parfois vers le binaire, ou combinant étonnamment celui-ci et le « swing » ternaire. La musique de Steve Coleman pourrait aussi rappeler, ici en France, les expérimentations récentes des membres de l’ARFI, celles les ex « free jazzmen » hexagonaux : Sclavis, Portal, Romano. La liberté contrôlée, la création d’une utopie dont la musique est le relais merveilleux. L’absence d’excès dans la maltraitance des instruments, et l’insistance de chœurs dignes de film d’épouvante psychédéliques, créent un climat d’inquiétante étrangeté, qui fait office de rite initiatique vers ces autres mondes que le meneur veut nous aider à découvrir. On se découvre des utopies inexplorées…
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Label Bleu LBLC 6673
1.42 NER Rock funky
NERD : Fly Or Die
Prince, Lenny Kravitz, Faith No More, Mobb Deep (citation du texte de "Shook Ones" dans le premier titre), AC/DC...Les influences sont légion sur ce deuxième album des Neptunes sous le psudonyme de Nerd. Funky en diable, rock sans jamais l'être vraiment, utilisant ça et là quelques structures R & B modernes, tout ça en donnant une curieuse impression ; celle d'écouter une musique qui a déjà des années de vécu, tout en ne pouvant pas la rapprocher d'un artiste ou d'un mouvement quelquonque. Nerd signe là un dique hybride, entre pop rock, funk et nu soul, aux titres tubesques certes, mais peut-être trop original pour séduire une large part de fans de leur production pour d'autres artistes. Un album agréable et riche pour ceux que les mélanges n'effraient pas. (Marc Poteaux)
Virgin (dis. Emi) 98768
NERD : Fly Or Die
Prince, Lenny Kravitz, Faith No More, Mobb Deep (citation du texte de "Shook Ones" dans le premier titre), AC/DC...Les influences sont légion sur ce deuxième album des Neptunes sous le psudonyme de Nerd. Funky en diable, rock sans jamais l'être vraiment, utilisant ça et là quelques structures R & B modernes, tout ça en donnant une curieuse impression ; celle d'écouter une musique qui a déjà des années de vécu, tout en ne pouvant pas la rapprocher d'un artiste ou d'un mouvement quelquonque. Nerd signe là un dique hybride, entre pop rock, funk et nu soul, aux titres tubesques certes, mais peut-être trop original pour séduire une large part de fans de leur production pour d'autres artistes. Un album agréable et riche pour ceux que les mélanges n'effraient pas. (Marc Poteaux)
Virgin (dis. Emi) 98768
1.5 SWO Hip hop / Rap
SWOLLEN MEMBERS : Heavy
J'avais déjà entendu parler en des termes élogieux de Swollen Members à l'occasion de la sortie d'un précédent effort, "Bad Dreams", mais je n'avais pas eu l'occasion d'y jetter une oreille. Erreur réparée avec ce "Heavy" annonciateur de gros oeuvre. Et de constater que les superlatifs n'étaient pas superfététoires mais super mérités ! Le crew maîtrise un hip hop inventif et hyper efficace, aux mélodies hautes en couleurs, picorant un peu partout les bonnes idées, même si la tendance dominante est l'électro hip hop. Tour à tour cool ou speed, avec toujours cette impression de détachement attachante, Swollen Members sait sans mal de faire aimer et adopter des fans de rap original, aux productions soignées et tubesques. (Marc Poteaux)
Battle Axe (dis. Chronowax) BAX 1028
SWOLLEN MEMBERS : Heavy
J'avais déjà entendu parler en des termes élogieux de Swollen Members à l'occasion de la sortie d'un précédent effort, "Bad Dreams", mais je n'avais pas eu l'occasion d'y jetter une oreille. Erreur réparée avec ce "Heavy" annonciateur de gros oeuvre. Et de constater que les superlatifs n'étaient pas superfététoires mais super mérités ! Le crew maîtrise un hip hop inventif et hyper efficace, aux mélodies hautes en couleurs, picorant un peu partout les bonnes idées, même si la tendance dominante est l'électro hip hop. Tour à tour cool ou speed, avec toujours cette impression de détachement attachante, Swollen Members sait sans mal de faire aimer et adopter des fans de rap original, aux productions soignées et tubesques. (Marc Poteaux)
Battle Axe (dis. Chronowax) BAX 1028
1.5 BAN Rap
BANKS, Lloyd : The Hunger For More
Le voici donc, le poulain de 50 Cent, lui-même poulain d’Eminem, lui-même poulain de Dre… On s’y perd presque. Bref. Après le carton de l’album de 50 Cent, on voyait en celui-ci l’autre homme aux mains d’or du rap. On se trompait. 50 Cent est capable de polir, de redonner des couleurs, de mettre sous une bonne lumière, mais pas de transformer un morceau de charbon en diamant. Lloyd Banks n’est pas un mangeur de Werther’s Original (pour les néophytes : exceptionnel), et aurait été certainement éclipsé s’il ne s’était s’agit de l’ami d’un illustre rappeur. Bref, même si quelques titres surnagent ça et là, et malgré la présence, outre de son mentor, de Snoop, Eminem, Nate Dogg, et quelques autres, l’ensemble est bien moyen et ne fait pas honneur à son crew … Ca sent le bac à soldeur …. (Marc Poteaux)
G UNIT / Interscope (dis. Universal)
BANKS, Lloyd : The Hunger For More
Le voici donc, le poulain de 50 Cent, lui-même poulain d’Eminem, lui-même poulain de Dre… On s’y perd presque. Bref. Après le carton de l’album de 50 Cent, on voyait en celui-ci l’autre homme aux mains d’or du rap. On se trompait. 50 Cent est capable de polir, de redonner des couleurs, de mettre sous une bonne lumière, mais pas de transformer un morceau de charbon en diamant. Lloyd Banks n’est pas un mangeur de Werther’s Original (pour les néophytes : exceptionnel), et aurait été certainement éclipsé s’il ne s’était s’agit de l’ami d’un illustre rappeur. Bref, même si quelques titres surnagent ça et là, et malgré la présence, outre de son mentor, de Snoop, Eminem, Nate Dogg, et quelques autres, l’ensemble est bien moyen et ne fait pas honneur à son crew … Ca sent le bac à soldeur …. (Marc Poteaux)
G UNIT / Interscope (dis. Universal)
1.5 FIN Hip hop électro
FINGATHING: And The Big Red Nebula Band
Le mariage du deejaying et de la contrebasse au travers d'un hip hop électro instrumental m'ayant plus que séduit lors de la sortie de «Superhero Music» il y a deux ans, j'attendais ce nouvel opus du duo américain la bave aux lèvres. Après cette longue attente, j'estimais être en droit de réclamer une œuvre dans la lignée de son prédécesseur, et meilleur si possible. Et au vu du titre, je rêvais à un vrai groupe interprêtant des titres de hip hop dansant et expérimental à la fois. Espoirs à moitié déçus. La contrebasse est moins présente et le groupe était une chimère…Mais ça reste bon, expérimental et dansant. Alors que penser? Fingathing nous donne à entendre un disque plus électronique, aux structures plus recherchées, mais parfois moins facile d'écoute. Attention, je n'ai pas dit que Grand Central avait à rougir de son poulain, loin de là, mais il est dommage que Peter Parker et Sneaky ne soient pas allés plus loin dans leur délire. Malgré tout, les «Walk In Space», «Rock The Whole Planet», «Synergy» et consorts sont autants de perles à s'enfiler dans les conduits auditifs sans modération! (Marc Poteaux)
Grand central (dis. Grand Central) GCCD127
FINGATHING: And The Big Red Nebula Band
Le mariage du deejaying et de la contrebasse au travers d'un hip hop électro instrumental m'ayant plus que séduit lors de la sortie de «Superhero Music» il y a deux ans, j'attendais ce nouvel opus du duo américain la bave aux lèvres. Après cette longue attente, j'estimais être en droit de réclamer une œuvre dans la lignée de son prédécesseur, et meilleur si possible. Et au vu du titre, je rêvais à un vrai groupe interprêtant des titres de hip hop dansant et expérimental à la fois. Espoirs à moitié déçus. La contrebasse est moins présente et le groupe était une chimère…Mais ça reste bon, expérimental et dansant. Alors que penser? Fingathing nous donne à entendre un disque plus électronique, aux structures plus recherchées, mais parfois moins facile d'écoute. Attention, je n'ai pas dit que Grand Central avait à rougir de son poulain, loin de là, mais il est dommage que Peter Parker et Sneaky ne soient pas allés plus loin dans leur délire. Malgré tout, les «Walk In Space», «Rock The Whole Planet», «Synergy» et consorts sont autants de perles à s'enfiler dans les conduits auditifs sans modération! (Marc Poteaux)
Grand central (dis. Grand Central) GCCD127
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1.53 SHE Rap
SHEN, Kool : Dernier round
Un groupe avec quelques années d’existence, on le sait, a besoin de respirer d’une façon ou d’une autre. Certains se remettent en question en profondeur et liftent leur style musical, quitte à décevoir les fans (Metallica, Radiohead, Prodigy…). Pour d’autres, la survie passe par l’épanouissement personnel au cours de projets solo ou parallèles, causant une séparation plus ou moins longue (voire même définitive…). Et c’est le cas même pour le rap. Dont acte. Voilà le premier album solo de Kool Shen, la moitié « sympa » du Supreme NTM, entité honnie des médias et profondément anti-commerciale dans son attitude. Est-ce la fin du groupe pour autant ? L’avenir le dira…Mais cessons la polémique. Ce premier effort, avec bien sûr moult invités de 4 My People, se montre largement à la hauteur du personnage, et possède la qualité des travaux de la formation…La production est d’une précision rare, les instrumentaux sont riches, sombres et beaux (Madizm et Sec.Undo ont fait fort), les textes de Shen sont comme d’habitude intelligents et profonds (de nombreux pseudos rappeurs devraient d’ailleurs s’en inspirer au lieu de jouer la surenchère insipide…). Bref, on espère que c’est loin d’être le dernier round pour Kool Shen, mais plutôt le début d’une grande série de victoire sur le business et…lui-même. (Marc Poteaux)
IV MY PEOPLE (dis. Sony) MYP M24-2
SHEN, Kool : Dernier round
Un groupe avec quelques années d’existence, on le sait, a besoin de respirer d’une façon ou d’une autre. Certains se remettent en question en profondeur et liftent leur style musical, quitte à décevoir les fans (Metallica, Radiohead, Prodigy…). Pour d’autres, la survie passe par l’épanouissement personnel au cours de projets solo ou parallèles, causant une séparation plus ou moins longue (voire même définitive…). Et c’est le cas même pour le rap. Dont acte. Voilà le premier album solo de Kool Shen, la moitié « sympa » du Supreme NTM, entité honnie des médias et profondément anti-commerciale dans son attitude. Est-ce la fin du groupe pour autant ? L’avenir le dira…Mais cessons la polémique. Ce premier effort, avec bien sûr moult invités de 4 My People, se montre largement à la hauteur du personnage, et possède la qualité des travaux de la formation…La production est d’une précision rare, les instrumentaux sont riches, sombres et beaux (Madizm et Sec.Undo ont fait fort), les textes de Shen sont comme d’habitude intelligents et profonds (de nombreux pseudos rappeurs devraient d’ailleurs s’en inspirer au lieu de jouer la surenchère insipide…). Bref, on espère que c’est loin d’être le dernier round pour Kool Shen, mais plutôt le début d’une grande série de victoire sur le business et…lui-même. (Marc Poteaux)
IV MY PEOPLE (dis. Sony) MYP M24-2
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1.5 SKA Hip hop jazzy
SKALPEL: Skalpel
Auteur d'un premier album servant d'illustration sonore à un spectacle de danse, Skalpel est le nouveau bébé de Ninja Tune. Les dix titres de ce disque nous font voyager au travers des volutes d'un hip hop fortement connoté jazz. Un univers sombre et cotonneux, cotoyant la musique de film noir et l'électro, une œuvre vénéneuse susceptible de ravir un public varié et exigeant. (Marc Poteaux)
Ninja Tune (dis. Pias) ZENCD87
SKALPEL: Skalpel
Auteur d'un premier album servant d'illustration sonore à un spectacle de danse, Skalpel est le nouveau bébé de Ninja Tune. Les dix titres de ce disque nous font voyager au travers des volutes d'un hip hop fortement connoté jazz. Un univers sombre et cotonneux, cotoyant la musique de film noir et l'électro, une œuvre vénéneuse susceptible de ravir un public varié et exigeant. (Marc Poteaux)
Ninja Tune (dis. Pias) ZENCD87
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1.5 D12 Rap
D12 : D12 World
Porté par l’excellent single « My Band », ce deuxième album du collectif du grand rappeur blanc a soigné son retour et signe avec « D12 World », un album toujours aussi bon, mais un peu moins potache et dont les détails ont été plus peaufinés. Concrètement, cet album est un vrai travail de groupe sur un canevas instrumental proche de « The Eminem Show ». Exit les gimmicks faciles (mais sacrément efficaces) dont Eminem nous abreuve depuis son premier single, ici on joue plus sur les ambiances, tendance profil bas et atmosphères pesantes, le tout traversé de fulgurances humoristiques d’un goût parfois bien douteux. Dans l’ensemble, un album recommandable, mais à déconseiller aux féministes ! (Marc Poteaux)
Shady (dis. Interscope) 9862162
D12 : D12 World
Porté par l’excellent single « My Band », ce deuxième album du collectif du grand rappeur blanc a soigné son retour et signe avec « D12 World », un album toujours aussi bon, mais un peu moins potache et dont les détails ont été plus peaufinés. Concrètement, cet album est un vrai travail de groupe sur un canevas instrumental proche de « The Eminem Show ». Exit les gimmicks faciles (mais sacrément efficaces) dont Eminem nous abreuve depuis son premier single, ici on joue plus sur les ambiances, tendance profil bas et atmosphères pesantes, le tout traversé de fulgurances humoristiques d’un goût parfois bien douteux. Dans l’ensemble, un album recommandable, mais à déconseiller aux féministes ! (Marc Poteaux)
Shady (dis. Interscope) 9862162
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