2.55 ASH Metal alternatif
ASHES DIVIDE : Keep Telling Myself It's Alright
Les fans de A Perfect Circle seront comblés d'apprendre que Billy Howerdel, ci-devant guitariste et fondateur du groupe, a décidé de s'émanciper, de sortir de l'ombre du grand Maynard James Keenan pour présenter un projet personnel, Ashes Divide. Bon, concrètement, c'est la voix qui fait la différence ici. Plus claire, moins maniérée, la voix de Billy est plus accessible au commun des mortels, mais ne possède pas le même charme. La musique reste, elle, assez similaire, avec peut-être un côté pop plus prononcé. D'ailleurs on retrouvera ici le batteur de la formation suscitée, ainsi que le rejeton de Keenan venu prêter son talent de violoncelliste pour un titre. On pourrait comparer ce disque à un compromis entre A Perfect Circle et 30 Seconds To Mars. Dans tous les cas, il présente douze titres sensibles et efficaces, même si on regrettera qu'ils soient parfois un peu trop « faciles », qu'ils manquent d'un soupçon de folie. (Marc Poteaux)
Island (dis. Universal) 1761845
Chroniques d'août 2008
Modérateur : Lopez Noël
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2.53 SOI Metal extrême
SOILENT GREEN : Inevitable Collapse In The Presence Of Conviction
Venu de la Nouvelle Orléans et rassemblant des pointures (membres d'Eye Hate God, Crowbar, Acid Bath et Goatwhore), Soilent Green est avant tout, et ça s'entend, un groupe de potes. Non, je n'ai pas dit que cet album est mauvais, il est juste difficile à suivre. Grindcore, sludgecore, thrashcore, stoner sont les mamelles de la musique du groupe, qui est fermement décidé à ne pas trancher et utiliser toutes les cordes à son arc dans le même morceau. Vous ne vous étonnerez donc pas d'entendre le combo passer du groove à la brutalité sans crier gare. Les règles, Soilent Green s'en contrefout. Vous aurez bien du mal à distinguer le refrain du couplet la plupart du temps, mais ce qui est certain, c'est que vous n'aurez jamais entendu pareil bordel, que vous vous en prendrez plein les oreilles, et qu'au final vous trouverez ça plutôt agréable. Soilent Green, rien ne peux vous y préparer, et rien ne pourra vous en guérir, vous êtes prévenus ! (Marc Poteaux)
Metal Blade (dis.Season Of Mist) 14665-2
SOILENT GREEN : Inevitable Collapse In The Presence Of Conviction
Venu de la Nouvelle Orléans et rassemblant des pointures (membres d'Eye Hate God, Crowbar, Acid Bath et Goatwhore), Soilent Green est avant tout, et ça s'entend, un groupe de potes. Non, je n'ai pas dit que cet album est mauvais, il est juste difficile à suivre. Grindcore, sludgecore, thrashcore, stoner sont les mamelles de la musique du groupe, qui est fermement décidé à ne pas trancher et utiliser toutes les cordes à son arc dans le même morceau. Vous ne vous étonnerez donc pas d'entendre le combo passer du groove à la brutalité sans crier gare. Les règles, Soilent Green s'en contrefout. Vous aurez bien du mal à distinguer le refrain du couplet la plupart du temps, mais ce qui est certain, c'est que vous n'aurez jamais entendu pareil bordel, que vous vous en prendrez plein les oreilles, et qu'au final vous trouverez ça plutôt agréable. Soilent Green, rien ne peux vous y préparer, et rien ne pourra vous en guérir, vous êtes prévenus ! (Marc Poteaux)
Metal Blade (dis.Season Of Mist) 14665-2
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2.533 DAR Black ambient
DARKSPACE : III
Darkspace est un groupe suisse de black metal ambiant. Pour vous décrire la chose, j'évoquerai un mélange de Blut Aus Nord et de Vinterriket, soit une musique intense, extrême, volontairement crue et brouillon, laissant une grande place aux claviers, et laissant s'installer des atmosphères nébuleuses à travers de très longues plages séparées en plusieurs « mouvements ». Parfois, lorsque la musique se fait plus « accessible », on peut déceler des influences Limbonic Art. Dit comme ça, ça a l'air très compliqué, mais en fait c'est assez simple. Mais voilà, pour le constater, il faut y jeter une oreille. Et pour cela, il faut être à la fois fan de black (parce que le mix très « raw black » est fait pour les durs) et pas puriste pour un sou (parce que les claviers autant que le concept ou l'origine géographique du groupe vont à l'encontre de l'idée de « true black »). Pas facile donc pour cette formation talentueuse de trouver son public, et il faudra alors faire un pas vers l'univers de Darkspace pour l'installer définitivement dans le notre. (Marc Poteaux)
Avantgarde (dis. Season Of Mist) AV102
DARKSPACE : III
Darkspace est un groupe suisse de black metal ambiant. Pour vous décrire la chose, j'évoquerai un mélange de Blut Aus Nord et de Vinterriket, soit une musique intense, extrême, volontairement crue et brouillon, laissant une grande place aux claviers, et laissant s'installer des atmosphères nébuleuses à travers de très longues plages séparées en plusieurs « mouvements ». Parfois, lorsque la musique se fait plus « accessible », on peut déceler des influences Limbonic Art. Dit comme ça, ça a l'air très compliqué, mais en fait c'est assez simple. Mais voilà, pour le constater, il faut y jeter une oreille. Et pour cela, il faut être à la fois fan de black (parce que le mix très « raw black » est fait pour les durs) et pas puriste pour un sou (parce que les claviers autant que le concept ou l'origine géographique du groupe vont à l'encontre de l'idée de « true black »). Pas facile donc pour cette formation talentueuse de trouver son public, et il faudra alors faire un pas vers l'univers de Darkspace pour l'installer définitivement dans le notre. (Marc Poteaux)
Avantgarde (dis. Season Of Mist) AV102
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2.23 CAP Pop rock
CAPE, Joey : Bridge
Vous connaissez Lagwagon ? Me First And The Gimme Gimme's ? Sachez que derrière ces deux projets franchement punk rock, on trouve Joey Cape. Aujourd'hui, celui-ci présente un projet solo assez étonnant et réussi, acoustique à 95 %, dans la veine d'un Elliott Smith. Ok, en moins abouti, peut-être, mais l'idée est là, et l'album contient quelques titres franchement excellents, « No Little Pill » en tête. Derrière le vernis pop, on retrouve parfois l'essence punk du monsieur (« The Ramones Are Dead », « B Side », « Home »), mais rien qui ne dénote sur cet album où le talent du bonhomme, nu, sans fard, s'exprime au grand jour. Une guitare, une voix, des convictions, après tout le punk ça n'est pas grand-chose d'autre, non ? Un beau disque, qui donne envie d'en découvrier beaucoup plus sur son géniteur. (Marc Poteaux)
Bad Taste (dis. PIAS) BTR126
CAPE, Joey : Bridge
Vous connaissez Lagwagon ? Me First And The Gimme Gimme's ? Sachez que derrière ces deux projets franchement punk rock, on trouve Joey Cape. Aujourd'hui, celui-ci présente un projet solo assez étonnant et réussi, acoustique à 95 %, dans la veine d'un Elliott Smith. Ok, en moins abouti, peut-être, mais l'idée est là, et l'album contient quelques titres franchement excellents, « No Little Pill » en tête. Derrière le vernis pop, on retrouve parfois l'essence punk du monsieur (« The Ramones Are Dead », « B Side », « Home »), mais rien qui ne dénote sur cet album où le talent du bonhomme, nu, sans fard, s'exprime au grand jour. Une guitare, une voix, des convictions, après tout le punk ça n'est pas grand-chose d'autre, non ? Un beau disque, qui donne envie d'en découvrier beaucoup plus sur son géniteur. (Marc Poteaux)
Bad Taste (dis. PIAS) BTR126
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2.73 NOB Electro pop
NOBLESSE OBLIGE : In Exile
Formé en 2004 du côté de Londres, le duo germano-français Noblesse Oblige est revenu à Berlin pour concocter son deuxième album. Le groupe ne s'interdit rien, et on ne s'étonnera donc pas de croiser ici pas moins de trois langues, ainsi qu'un large panel musical ; pop, electro, trip-hop, rock, disco, cold wave... Mélodique, variée, avec des accents assez sombres, sur le papier, la musique de Noblesse oblige a tout pour me plaire. Pourtant, même si certaines idées font mouche, si certains morceaux sont agréables, l'ensemble reste plat. Tempo trop lent, titres trop ambitieux musicalement, ambiances trop hétérogènes, le tout concourt à faire de « In Exile » un fourre-tout bordélique, une tour de Babel qui menace de s'effondrer d'une seconde à l'autre. Comme quoi, la richesse musicale et l'audace ne sont pas les seuls garants de la qualité d'un disque. (Marc Poteaux)
Repo (dis. Season Of Mist) Repo020
NOBLESSE OBLIGE : In Exile
Formé en 2004 du côté de Londres, le duo germano-français Noblesse Oblige est revenu à Berlin pour concocter son deuxième album. Le groupe ne s'interdit rien, et on ne s'étonnera donc pas de croiser ici pas moins de trois langues, ainsi qu'un large panel musical ; pop, electro, trip-hop, rock, disco, cold wave... Mélodique, variée, avec des accents assez sombres, sur le papier, la musique de Noblesse oblige a tout pour me plaire. Pourtant, même si certaines idées font mouche, si certains morceaux sont agréables, l'ensemble reste plat. Tempo trop lent, titres trop ambitieux musicalement, ambiances trop hétérogènes, le tout concourt à faire de « In Exile » un fourre-tout bordélique, une tour de Babel qui menace de s'effondrer d'une seconde à l'autre. Comme quoi, la richesse musicale et l'audace ne sont pas les seuls garants de la qualité d'un disque. (Marc Poteaux)
Repo (dis. Season Of Mist) Repo020
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