MUSIQUE ENREGISTREE (classe 8 - Chanson francophone)

Archives

Modérateur : Lopez Noël

archive
Messages : 0
Inscription : mar. 14 juin 05 8:52

Message par archive »

8 RUE 6
LA RUE KETANOU : Ouvert à double tour...
Dix sept titres en live de la Rue Kétanou : un album à ne pas rater ! Dans le style constamment réinventé par Les Têtes raides et quinze ans plus tôt par Jacques Higelin de la chanson de comptoir, poétique et engagée, vive et branchée, dans le style bien connu maintenant de cette chanson vivace et bravache qui ne se prend pas (trop) au sérieux, la Rue Kétanou creuse son sillon. Avec un talent fou. Une voix puissante, l'accent de la rue, du sud et de la Cité, des cris, une musique rythmée en diable et des refrains que l'on chantonne durant des heures. La formule fonctionne. Bravo. (Lucas Falchero)
Yelen Musique / L'insomniaque (dis.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
archive
Messages : 0
Inscription : mar. 14 juin 05 8:52

Message par archive »

8.62 KED Rock français
KEDEN : Ultraoïd

Premier album pour les Marseillais de Keden, dont le talent ne demandait qu'à s'exprimer. Rock, pop, nouvelle chanson française, un chouilla de metal, le groupe s'abreuve à des sources diverses, histoire de conserver un goût attrayant pour le chaland. Délicate attention de sa part, qui se voit récompensée par le plaisir pris à découvrir les richesses de ce disque. Gimmicks efficaces et élégants, textes intelligents et jamais trop envahissants, variété des mélodies, cet "Ultraoïd" s'impose comme un très bon album de rock français. Et il faut bien l'avouer, ces derniers temps, ils ne sont pas légion...Keden n'en a que plus de mérite. (Marc Poteaux)
Geisha (dis. Next Music) MDCD 773
archive
Messages : 0
Inscription : mar. 14 juin 05 8:52

Message par archive »

8.4 GIL

GILLES VIGNEAULT : Au bout du coeur

Depuis 1962 Vigneault multiplie les albums. Chef de file d’une génération de chansonnier et serveur de la chanson de tradition orale, Vigneault a su s’entourer des chanteurs qu’il a inspirés. Marie-Claire et Richard Séguin, Michel Faubert sans oublier son pianiste accompagnateur depuis 1995 Bruno Fecteau, aussi accompagnateur de Paule-André Cassidy font parti des nombreux musiciens présents sur ce disque. Vigneault sans perdre d’originalité a su renouveler son intérêt pour les chansons à personnages (« Théo l’orphelin ») tous en privilégiant comme toujours la tradition (le disque comporte deux reels, collaboration de Michel Faubert) ou la chanson autobiographique dans "La ballade du sans abri". Mais une tradition qui passe cette fois par la partition car ses interprètes au violon sont des violonistes et non des violoneux. On sait reconnaître la personnalité de Faubert dès les premières notes dans "Le premier soir des noces". Aussi étonnant que cela puisse paraître le thème du pays a fait place aux thèmes de la mort, de l’adoption et de l’amour. C’est le piano qui aussi, de manière emblématique, est devenu l’instrument fétiche d'une nouvelle génération de chansonniers au dépens de la guitare acoustique. (Jean-Nicolas De Surmont)

GSI Musique (dis. Sélect) GVNC-1828
(France et Europe (dis. EPM) EPM 306773)


8.4 GIL

GILLES VIGNEAULT : Au doux milieu de Vous, 40 ans de chansons

Deux disques d’une durée totale de 2h 38 minutes réunissent les plus belles chansons d’une cinquantaine de longs-jeu enregistrés depuis 1962. Vigneault s’exerce à la turlutte ("Les Arpilles"), décrit des personnages devenus légendaires ("Ti-cul Lachance", "Berlu", "Jack Monoloy"), emploie des figures arboricoles ("J’ai planté un chêne"), animalières. Il chante l’exil vers la Louisiane évoquant le Grand dérangement ("Quand nous partirons pour la Louisiane ") et l’épopée, pour reprendre les termes de Jean Royer ("La Manikoutai"). Bref, Vigneault est égal à sa prestance dans ce coffret magnifiquement réalisé. Le livret donne à lire des témoignages de poètes et politiciens comme Gérald Godin, d’écrivains (Michel Tremblay, Pierre Morency, etc.), de chanteurs (Robert Charlebois, Jean-Pierre Ferland). Plus de 45 chansons qui ont fait connaître Vigneault, le danseur, le poète et le conteur dans toute la francophonie au Québec surtout, où il a élevé au rang de chanteur national depuis l’adoption de " Gens du pays ", composé en 1975, comme hymne national officieux, mais aussi en France et en Belgique où il effectuait encore en mars 2004 une tournée. (Jean-Nicolas De Surmont)


EPM (dis. Universal) 1986 942

8.4 CLA

CLAIRE PELLETIER : Murmures d’histoire

Dans la veine de Lorenna McKennet ou d’Enya, Pelletier compose des musiques sur des paroles d’un professeur de philosophie et écrivain, Marc Chabot, qui s’exerce au métier de parolier depuis le milieu des années 1980. La chanson de Pelletier est fortement truffée de recours à la culture musicale et littéraires de l’Europe : les références au Moyen Âge chevaleresque y abondent. La musicalité de Pelletier convient bien à l’esthétique textuelle de l’interprète. Si Chabot avait commencé sa carrière de parolier avec Séguin, il la poursuit sur ce disque notamment dans "Poussière d’étoile". Mais à la différence des paroles écrites pour Séguin, qui est aussi, n’oublions le pas, auteur compositeur interprète, Chabot s’investi complètement dans un album thématique. Aux claviers la complicité de Pierre Duchesne et aux autres instruments celle du musicien polyvalent Rick Haworth ajoute à la qualité de l’album concept. (Jean-Nicolas De Surmont)

Ouë dire (dis. Octant Musique).

8.4 CLA

CLAIRE PELLETIER : En concert au St-Denis

Après deux albums ("Murmure d’histoire" et "Galiléo"), Pelletier sortait en 2003 un double album lauréat d’un prix de l’Académie Charles Cros. L’originalité de ce double DC c’est notamment d’inclure des titres inédits comme "La Manikoutai" de Gilles Vigneault que Pelletier interprétait régulièrement en concert. Ce n’est pas par hasard qu’une récente entente se soit conclue entre Coop Breizh et Pelletier, en effet les références à la culture celtique sont nombreuses : reprises de "Tri Martelod" et une chanson inspirée d’une mélodie irlandaise ("Trop loin l’Irlande"). Dans l’esprit de la démarche de son parolier Marc Chabot, Claire Pelletier multiplie les références à la culture médiévale : "Hildegarde von Bingen", "La belle est au jardin d’amour". Elle s’intéresse aussi à la culture autochtone d’Amérique du Nord dans "Kabir kouba" inspirée de la rivière Saint-Charles qui se jète dans le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Québec. C’est ainsi à la fois la mythologie québécoise, celtique qui est conviée dans l’univers musical de la chanteuse. Sur scène elle est accompagnée de Stéphanie Labbé, qui de son violon joue un peu le rôle de la belle au bois dormant, Michel Dupire qui sustente la rythmique de la poétique élégiaque, Pierre Duchesne, fidèle à la programmation musicale et à la direction, qui envoûte les mélodies de sonorités célestes et Réjean Bouchard, aux guitares et aux voix. Le choix des claviers restent contestable pour rendre parfaitement les ambiances voulues. Bref un style original qui témoigne du goût de Pelletier pour le chant grégorien et les pratiques culturelles du Moyen Âge. Une chanson culturelle pour averties mais aussi pour mélomanes un peu rêveurs. (Jean-Nicolas De Surmont)

Ouie dire (dis. Octant Musique). 2003.

8.4 DEL
DELCHAMBRE : Acte III

Mélodie ténue, retenue dans l’expression de la voix, la chanson de Delchambre est avant tout une chanson à texte accompagnée par des guitaristes (Jeff Smalllwood (guitares acoustiques, électriques, Fender) Roberto di Fernando (guitare nylon, acoustique, et électrique) ; Albert Delchambre lui même pratique la guitare acoustique. De plus Smalwood et di Fernando enrichissent le tout de claviers et synthés. Wallon d’origine, routard d’expérience, Delchambre est auteur interprète de la plupart des chansons. Il est accompagné de la voix feutrée de la splendide Marika Rezsek. (Jean-Nicolas De Surmont)


Dicksong (dis. www.disksong.com) 1011
Dernière modification par archive le mar. 18 mai 04 11:17, modifié 1 fois.
archive
Messages : 0
Inscription : mar. 14 juin 05 8:52

Message par archive »

8.4 JAM

JAMAIT : De verre en vers…

On écoute les chansons de Jamait les soirs de fêtes autour des verres qui se cumulent. Le titre suggestif à cet égard est pertinent car l’ivresse semble rythmer ces mélodies et ces textes. Habitué des festivals de chansons, le groupe Jamait porte le nom du chanteur et guitariste prénommé Yves. Les autres membres du groupes sont Marc Descloitres (basse et voix) Hervé Faisandaz (batterie, percussions, voix) et François Cogné (clavier, voix). Souvent la voix de Jamait se fait entendre avec ses compères créant une atmosphère bucolique. Déboires et joies du buveur sont épanchés au fil des rencontres rythmées par des percussions discrètes et nerveuses. Un groupe sans reproches qui se fait connaître avec raison par les festivals de chansons autant en Belgique qu’en France, à suivre…(Jean-Nicolas De Surmont)

Les yeux dans la soupe (dis. [email protected]) Jamait 001.

8.4 STE
STEPHANE COTE : Rue des balivernes

Il y a déjà quelques années que le québécois Stéphane Côté courtise l’Europe de festivals en festivals (Festival de Marne-la-Vallée (France, 2002), Mars en Chanson (Belgique 2004) ; mais déjà en 1999 il était lauréat du Festival en chanson de Petite Vallée au Québec. C’est plus précisément de la ville de Québec qu’a émergé ce chansonnier plein d’humour. Composant avec une orchestration plus complexe sur disque qu’en concert, Côté s’adjoint la collaboration de Simon Proulx (Paule-Andrée Cassidy, Gilles Vigneault), Bruno Fecteau (idem) sur son premier disque Rue des balivernes. Lancé en 2001 son premier album jongle avec les mots, des accords pianistiques fabuleux, une voix bien posée riche en variations. Surprenant, poétique Côté pratique la chanson avec des airs de déjà vu rappelant parfois Claude Dubois (parfois dis-je bien), d’autres fois Brassens ou Ferrer. Le chansonnier aborde des thèmes actuels avec un vocabulaire soutenu, imagé récité avec l’assurance d’un chanteur d’expérience. (Jean-Nicolas De Surmont)

Disques Bernie (www.stephanecote.com), DB2 14446. [/b]
archive
Messages : 0
Inscription : mar. 14 juin 05 8:52

Message par archive »

8.092 DAN

DANIEL DRAPEAU ET PIERRE ANTOINE RIVARD : Hommage à la chanson d’antan

Depuis janvier 2003, l’ensemble Notre chanson se produit dans la province de Québec interprétant le répertoire de la Bonne chanson. Il s’agit d’un duo composé de Daniel Drapeau, membre du Chœur Polyphnique de Lévis et Pierre-Antoine Rivard, pianiste qui complète sa formation à l’Université Laval (Québec). Le disque qu’il présente contient des chansons du début du siècle, des airs traditionnels. Parmi celles-ci, "A Saint Malo beau port de mer ", chanson de tradition orale avec un rythmique pianistique qui donne un cachet humoristique, plus vivante, sautillante composées de courts couplets "Au bois du rossignolet", avec ses allitérations. On y constate une simplicité harmonique d’ailleurs typique des arrangements du patrimoine de la Bonne Chanson. Contrairement à beaucoup d’enregistrements du début du siècle, les interprètes amateurs chantent l’ensemble des couplets des chansons. Les chansons sont essentiellement puisées dans le répertoire de l’abbé Charles-Emile Gadbois. (Jean Nicolas De Surmont avec la collaboration de Quentin Smit).

[DPA ANTAN 103-2 (dis. www://cf.geocities.com/noschansons) 2003
archive
Messages : 0
Inscription : mar. 14 juin 05 8:52

Message par archive »

8.0 REV

REVZANI : Les grains de beauté : intégrale des chansons 1

En mars 2004 est paru le premier volume de l’intégrale des chansons du chanteur à texte d’origine persane Rezvani. On peut entendre des célèbres chansons dont la popularité est associée au cinéma Nouvelle Vague parmi lesquelles "Le tourbillon de la vie" (Truffaut) qui figure sur ce premier disque. Le disque est le premier d’une intégrale qui paraîtra sous la forme de six CDs dont les sorties s’étaleront entre 2004 et 2006. A la fois peintre, dramaturge, chansonnier, Revzani nous fait découvrir ses chansons que l’on peut comparer à Vian, Bobby Lapointe ou Moustaki en certains passages. Revzani est accompagné à la guitare par Amaury Canovas Filliard. (Jean-Nicolas De Surmont)

Actes Sud (dis. UD : 1S 0502) AT 34106
archive
Messages : 0
Inscription : mar. 14 juin 05 8:52

Message par archive »

8.4 973

BARDOU : Qui fait souffler le vent…


Si vous avez l’occasion de fréquenter la Bretagne l’été vous croiserez sûrement ce duo de musiciens composé de Mariusz Radwanski, polonais établit en Belgique et James Kline étasunien partageant sa vie entre les Etat-Unis et la France. Radwanski joue sur un nyckelharpa, adaptation d’une vielle-à-roue jouée à l’archet au lieu de la roue. Trois rangées de clés en bois actionnées par la main gauche servent à changer la hauteur du son. Quant à lui, James Kline joue sur une arche harpe guitare de sa propre création comportant un total de 19 cordes, ce qui lui donne des sonorités originales. D’autres instruments comme la flûte apparaissent également sur le disque. Au total 14 pièces instrumentales et chansons dans un style médiéval, celtique, proche du répertoire irlandais et anglais, mais aussi folk. A preuve l’influence du folk, le duo reprend « Scarborough fair » de Simon & Garfunkel. Le groupe devrait entrer en studio à l’automne 2004 pour l’enregistrement d’un deuxième album. (Jean-Nicolas De Surmont)

Bardou/Chamber (dis www.bardou.be) Chamber CH CD 308.

8.4

LES POETES BELGES chantés par Julos Beaucarne, Barbara d’Alcantara et Béatrice Wilbaux


Si Julos n’est pas autant d’actualité que ses compatriotes Maurane, Jeff Bodart ou Philippe Lafontaine, c’est lui dont la voix et le style se prête le mieux en revanche à la déclamation et à l’interprétation d’un florilège des poètes belges présenté dans la collection du défunt chanteur et écrivain Marc Robine « Poètes & Chansons » chez EPM. Les poètes chantés par le chanteur et comédien d’Ecaussine sont de la génération des années 1880, puis celle des symbolistes, etc. Henri Michaux « J’ai vu l’eau » ouvre cette anthologie dans laquelle on retrouve aussi Maeterlinck, Emile Verhaeren, Michel de Ghelderode, etc. jusque des contemporains et amis de Beaucarne comme Liliane Wouters. Les poèmes mises en chansons, dont les musiques sont toute de Beaucarne, ont été sélectionnés sur un dizaine de disques en plus de trois textes inédits. Les chansons sont aussi interprétées par Barbara d’Alcantara et Béatrice Wilbaux. (Jean-Nicolas De Surmont)

EPM (dis. Universal) 198 0852 ; pour la Belgique Editions Louis-Hélène France (dis. AMG Records)

8.4
MARYSE LETARTE : En dedans


Ecrites, composées, arrangées par Maryse Letarte les chansons sont rééditées dans une pochette différente et sous son label distribué par Select. Formée à Grove School of Music de Los Angeles, Letarte fait partie des quelques auteures-compostrices-interprètes féminines prometteuses du Québec. La voix de la jeune chanteuse est chancelante, un brin nasillarde parfois empruntée mais à tout le moins témoigne d’un professionnalisme certain. Ex-chanteuse du groupe Rita-Rita, elle présente un premier album comme une musicienne versatile touchant le piano comme la guitare se détachant de la chanteuse psychédélique du temps de Rita-Rita. On la compare avantageusement à Alanis Morissette et la jeune québécoise a le talent dont témoigne la qualité des musiciens qui l’entourent : Rick Haworth aux guitares, Mario Légaré à la basse, Sylvain Clavette à la batterie. Le compact disque est vendu avec le DVD. (Jean-Nicolas De Surmont)

MJM (dis. Sélect) MJM-CD6873 (www.maryseletarte.com)

8.4

JEFF BODART : T’es rien ou t’es quelqu’un


Le chanteur belge réalise son premier album avec une production plus personnelle, tentant de sortir de la ligne « chanteur à casquette belge ». On lui doit malgré tout le succès de la Belgomania tant aux Francofolies de La Rochelle que celles de Spa. Le mot d’ordre de Bodart, simplicité et efficacité, mêlant à cela convivialité et ton festif. Bodart s’entoure de musiciens qui participent à la composition des pièces : Pierre Gillet, Olivier Bodson, Jacky Coppens en plus de Cécile Gonay aux violons. La chanson éponyme est de Bernheim/Delanoë et rivalise en effet avec la chanson rythmée « Canadair » qui n’est pas sans allusion à la situation française. Le talent de Bodart ne s’arrête pas à sa voix, il joue aussi de la guitare, les claviers, de l’harmonica. Un artiste atypique dont la voix rappelle parfois celle de Jim Corcoran. Des effets mêlant musique pop et world music font de cet album une œuvre à découvrir. (Jean-Nicolas De Surmont)

Stictly confidential (dis. VS Music) VS 10604


8.4

DANIEL LAVOIE : Comédies humaines

Deux événement principaux ont jalonné la carrière du franco-manitobain depuis trente ans, le succès de «Il s’aiment » et le rôle dans la comédie musicale de Plamondon/Cocciante Notre Dame de Paris . Lavoie va aussi interpréter le rôle de Félix Leclerc dans une fiction biographique du chanteur à qui les Francofolies de Larochelle ont particulièrement rendu hommage. Depuis 1997, Lavoie était devenu absent de la scène discographique mais restait actif sur la scène musicale. En janvier 2004, il lançait Comédies humaines , un album qui dénonce notre bêtise humaine. Le style de Lavoie a franchement évolué depuis les années 1980, mais reste sa voix tendre et profonde. Sa musique est sûrement plus lente et douce qu’avant et discrète. Dans « Bénies soient les femmes », il rend hommage aux femmes (une chanson réaliste qu n'a pas plus a tous de dire Lavoie lui-même) ; chaque chanson est un morceau des comédies humaines que tissent Lavoie avec ses complices Brice Homs (Fugain, Enzo) et Patrice Guirao (Mengo, Hallyday) auteurs des textes. Lavoie est en tournée en France en 2004. (Jean-Nicolas De Surmont)

Abacaba/Mercury France (dis. Universal) 9815184.

8.6 9.84
SUROÎT : Prends le temps


Le groupe Suroît fait partie des quelques groupes québécois néo-folkloriques des années 1970 qui, comme La Bottine Souriante, ont fait les riches heures des festivals européens et canadiens. Mais ce n’est qu’en 1993 que le groupe enregistre son premier album après s’être adjoint Félix Leblanc, Réal Longuépée et Kenneth Saulnier. Des membres fondateurs, il reste aujourd’hui Henri-Paul Bénard. Les madelinots offrent un mélange d’airs celtiques et influencés par la chanson de tradition orale française. On doit à la présence de Pierre Duchesne la programmation des synthétiseurs ce qui donne parfois un air de ressemblance avec la musique de Claire Pelletier. Prendre le temps est un hommage à feu Alcide Painchaud, membre fondateur du groupe. L’ensemble des paroles et musiques des 13 chansons et pièces instrumentales (une trentaine d’instruments sont joués par le groupe) qui figurent sur ce disques sont du groupe Suroît. (Jean-Nicolas De Surmont)

Octant Musique, Shaoline Music (dis. Coop Breizh) SHLCD 038

8.4
MAURANE : Quand l’humain danse


Sur la scène des chanteuses belges, Maurane est, avec Annie Cordy et Axelle Red, l’une des figures établies. Mais au sein de la diaspora des chanteuses francophones, les places sont très convoitées. Si l’on devait qualifier Maurane au sein de cette multitude de chanteuses, les unes pulpeuses, les autres séductrices, c’est celle de « bonne vivante » qui lui sied le mieux. Maurane a de la personnalité sur scène courtisant les monologues humoristiques avec succès et pratiquant l’autodérision à volonté. Son disque Quand l’humain danse fait appel des équipes variés autant sur la plan de la réalisation que pour les paroliers où par exemple Maurane s’est adjointe la collaboration de Jean-Jacques Goldman, Daniel Lavoie et Louise Forestier et des duos avec Marc Lavoine, Stéphane Eicher, etc. La voix de Maurane, tamisée, nous entraîne dans 16 chansons aux styles instrumentalement variés, des chansons sans confetis, sans surprises vocales malgré la présence de l’italo-belgo-québécoise Lara Fabian. Maurane se livre aussi la composition dans « Boire dans le même rêve » jeu de mots évocateurs et chanson qui dénote bien sa personnalité. (Jean-Nicolas De Surmont)

Polydor (dis. Universal) 076 101-2.

8.4

FRANCOFOLIES DE LAROCHELLE : 20 ans le bel âge


Cristal, une jeune et dynamique compagnies de disque de La Rochelle, à décidé de parrainer l’organisation de Jean-Louis Foulquier en présentant ce disque compilation de quelques-un(e)s, une vingtaine, des artistes d’horizons divers, qui ont participé aux Chantiers des Francos. Cette formule, aussi adoptée par les Francofolies de Spa, propose à de jeunes talents sélectionnés sur projets de perfectionner leur prestation scénique et leur connaissance du secteur lors de sessions de travail accompagnées sous la houlette notamment de Philippe Albaret. En partenariat avec le Ministère de la Culture et de la Communication, plusieurs chanteurs ont ainsi fait leur premières armes aux Chantiers. Parmi ceux-ci la ravissante Souad Massi et Cali et sa chanson « C’est quand le bonheur ». (Jean-Nicolas De Surmont)

Cristal records (dis. Cristal records) CR CD04-22


8.4
LA GRANDE SOPHIE : Et si c’était moi


Du haut de ses 1m 78, la Grande Sophie a de quoi être reconnue sans qu’on lui demande si c’est elle…Originaire de Port-de-Bouc près de Marseille, La Grande Sophie excelle dans des styles différents qui vont de l’alternatif à la chanson pop en passant par la chanson française dans un type qui ressemble parfois à Florence. Auteure-compositrice et interprète, La Grande Sophie possède les talents qui l’ont fait remarquer par une major Universal. Ses chansons sont accompagnées par des instruments comme la harpe, la clarinette, l’accordéon et le piano, parfois strident ; une variété impressionnante, sinon une originalité déroutante. Il s’agit pour elle d’un troisième disque récemment réédité avec trois titres en version acoustique : « Du courage » (qui figure 2 fois sur le disque), « Rien que nous au monde » et « Sa petite volonté ». Si La Grande Sophie n’a rien à envier à Zazie elle s’en distingue par un son plus guitare et une instrumentation plus sophistiquée bien que les mélodies ne sont pas des plus marquées. (Jean-Nicolas De Surmont)

AZ Universal (dis. Universal) 982 026-4


8.4
FRED : Sauter du Nil


Frédéric Métaxer laisse un peu à penser à un poète de la déchirure, voire de la délinquance. Dans « J’file j’trace », il s’exprime au « je » écrivant qu’il apprend à « trouver d’l’eau », à passer du traqueur au traqué dans cet environnement où tout le monde hurle comme des cinglés. Et quel monde que celui de ceux qui tracent pour de l’eau. Dans « Imbécile heureux » c’est de ceux qui ont l’habitude de se demander si ça va, ça va oui dont il parle. Sa poésie déchire, arrache plus que ses mélodies plutôt ténues. Dans « l’Homme bio » c’est le chien qui fait des siennes en complicité avec son autochtone puis les scooters et ces coups de klaxons dans cette histoire de voisinage où tous n’y voient pas clairs. Cet homme bio qui s’emmerde à la campagne et qui met finalement les voiles. Fred pousse la métaphore à son comble avec « Mister cop » où il présente les flics comme des mélomanes…parce que les menottes font de la musique. Un disque sobre, bien ficelé, sur des thématiques qui ont inspiré tant de musiciens. (Jean-Nicolas De Surmont)

Saint Georges (dis. Sony) San5127282

8.62
DIONYSOS : Whatever the weather concert électrique


Un rock incommensurable, au rythmes déglingués, pesant et électrisant, c’est l’ambiance qui se dégage de cet album digipack en trois volets, illustré par Joann Sfar d’après les personnage pour la bande dessinée Grand Vampire. Mais cette pochette n’ a rien de semblable à ce que l’on a l’habitude de voir car ni le nom des membres du groupes, ni les instruments ne sont inscrits, comme si le groupe n’avait plus besoin de présentation. Peu d’indications sinon une poésie en prose sur le disque lui-même et des titres souvent anglais même si les chansons sont en français. Bref un disque au minutage de 76 minutes, 18 morceaux qui est plein de surprises dont les voix féminines en back vocals qui viennent concerter avec le chanteur principal. (Jean-Nicolas De Surmont)

Trema (dis. Trema/Sony Music (France) ; pour la Belgiqie Distrisound et la Suisse Trema Music 710851


8.4
JULOS BEAUCARNE avec Barbara d’Alcantra : Chansons d’amour


Un coffret de deux disques, digipack en quatre volets, sûrement l’une des plus belles productions discographiques de Julos qui nous invite au hasard de ses objets détournés, ses pagodes et ses tipis avec un livret ponctué de dessins et de photos et des paroles de chansons à entendre ses plus belles chansons et monologues relatifs à l’amour. Fier de son amour des Québécois, le Brabançon chante aussi Raoul Duguay et Félix Leclerc. Les disques totalisent une cinquantaine de titres puisés dans son répertoire depuis son premier album en 1967. Il sont enregistrés en direct le jour de la Saint-Valentin 2002 avec sa complice Barbara d’Alcantra à Thorembais-les-Béguines. Le spectacle de Julos est digne de lui-même, dépouillé et intime qui va bien avec les chansons qu’il a sélectionnées. Il nous fait aussi entendre trois chansons inédites et les poètes qui ont marqués sa carrière de chansonnier : Victor Hugo, Apollinaire, Musset, etc. A ceux qui ne sont pas convaincus vous pourrez toujours entendre Julos qui présentera encore ce spectacle en 2004 et 2005. (Jean-Nicolas De Surmont)

EPM (dis. Universal) 1988372 ; pour la Belgique Editions Louis-Hélène France (dis. AMG Records)

8.6 984
EDITH BUTLER : Madame Butlerfly, légendes intemporelles.


L’allusion que fait l’Acadienne au drame lyrique de Puccini (Madame Buterfly) ne vient servir que l’élégance du jeu de mot. En fait il s’agit plutôt de présenter le « patrimoine génétique musicale » d’Edith Butler, celle qui se présente comme une ethnologue et interprète. Butler a toujours flirté c’est vrai avec la tradition depuis ses études en ethnomusicologie à l’Université Laval et sa rencontre avec Luc Lacourcière. Butler livre des interprétations originales de chants comme « A la claire fontaine », « Dans les prisons de Nantes ». Sa reprise de « Jesus Ahatounia » composée partiellement par Jean de Brébeuf qu’elle adapté en algonquin avec Catherine Lara, surprend pas ses chœurs. Butler délaisse un peu la veine typiquement acadienne et festive pour renouer avec ses racines et ses influences multiples et ses passions juvéniles. Edith Butler possède un site web : www.edithbutler.com. (Jean-Nicolas De Surmont)

Kappa/ (dis. Coop Breizh) KACD 2079
archive
Messages : 0
Inscription : mar. 14 juin 05 8:52

Message par archive »

8.5 MAN Chanson française
MANSET, Gérard: [le] Langage oublié

Ah, le cas Manset! Artiste incompris devant l'éternel, adulé par une poignée de fidèles qui essaient de résister contre vent et marées, malgré le temps qui passe et le comportement parfois, euh, pour le moins étrange de leur icône… Son grand retour sur le devant de la scène a fait jaser les journalistes musicaux, fans ou pas. Car Manset, on le sait, est capable du meilleur comme du pire, tant dans ses dires que dans ses disques. Des textes poétiques et sombres au pseudo-existentialisme lourdaud, il n'y a parfois qu'un pas…Dont acte. Il signe ici un disque très moyen, gorgé de titres qui font immanquablement naître chez l'auditeur un ennui profond. Quelques sursauts de bon goût donnent parfois le change, mais c'est insuffisant pour faire de ce «langage oublié» un langage universel…ou même seulement un bon disque. Est-ce ainsi que les artistes meurent? Et leur parfum au loin demeure…(Marc Poteaux)
Capitol (dis. Emi) 59520223
archive
Messages : 0
Inscription : mar. 14 juin 05 8:52

Message par archive »

8.3, 8.4 ou 8.5 ( !) SUP Chanson française décalée
SUPER, Didier : Vaut mieux en rire que s’en foutre

Amis et amants du mauvais goût et du troisième degré, chez vous Didier Super sera bientôt plus populaire que Jésus Christ. Le douaisien est bien décidé à redorer le blason du petit peuple, celui qui refait le monde à coup de lapalissades au café des sports et qui ne perd pas une occasion de faire rimer « parigot » avec « tête de veau » dans un éclat de rire gras. Il nous plonge dans des abîmes de réflexion, de perplexité et d’admiration incrédule en n’osant clamer de sa voix pleine d’émotion et d’authenticité tout ce que des milliers de gens pensent tout bas. Ainsi son esprit analytique s’attarde tantôt sur la fracture sociale (« Y’en a marre des pauvres »), les inégalités (« Arrête de t’la péter »), la solitude des personnes âgées (« Petit caniche peluche pour vieux ») …. Mais Didier Super c’est également un message fort. Un message de tolérance (« Y’en a des biens ») et d’espoir (« Rêves d’un monde »). Le tout sur des mélodies remarquables (et pour cause !). Respect ! (Marc Poteaux)
Chronowax (dis. V2)
archive
Messages : 0
Inscription : mar. 14 juin 05 8:52

Message par archive »

8.62 LUK
LUKE: [la] Tête en arrière

Revoilà Luke avec son deuxième effort discographique. Toujours fortement chargé d'influences Noir Désir, tant au niveau de la voix que de la musique, le groupe a quelque peu évolué dans sa démarche et se montre un peu plus personnel parfois. Bon soyons honnêtes, lorsqu'on écoute un album de Luke, c'est aussi un peu pour revivre les grands moments du groupe culte français par procuration, même si c'est un peu triste de réduire le quintet à une très bonne copie. Rien à redire à part ça, «La tête en arrière» est un album rock et rebelle parfaitement composé et joué, plein de titres forts et entraînants, qui enchantera tous ceux à qui un rock français n'ayant pas peur de cracher sa rage et crier sa détresse manquait cruellement. (Marc Poteaux)
Village Vert (dis. BMG) 6604902
archive
Messages : 0
Inscription : mar. 14 juin 05 8:52

Message par archive »

8.62 AQM Heavycore rock
AQME: Polaroids & Pornographie

Deuxième album pour les français d'Aqme, toujours dans un genre heavycore rock et dans sa langue natale. J'avoue que, plus attaché à la musique qu'au texte, la présence d'un chant en français m'a toujours dérangé, déconcentré. Et ce «Polaroids & Pornographie» ne changera pas la donne. Le son a beau y être très bon, les titres émocore / heavycore bien ficelés (imaginez Kyo qui n'aurait pas oublié d'être rock, voir plus, et vous aurez un aperçu d'Aqme), le chant balançant sans forcer entre émotion et brutalité, il reste toujours la barrière de la langue, quasi-insurmontable pour moi quand je n'adhère déjà pas à 100% à la musique…Un bon album pour les fans du genre. (Marc Poteaux)
At(h)ome (dis. Universal) 6897013
archive
Messages : 0
Inscription : mar. 14 juin 05 8:52

Message par archive »

8.5 LET

LETARTE, Maryse : Motif


Lancé en août 2004, le titre du deuxième album de la chanteuse pop québécoise, Motif, rappelle la monographie d’Henry James Le motif dans le tapis où l’auteur soulignait l’épineuse question des rapports de l’écrivain et de son critique. Letarte a le don des titres percutants : « Tour de contrôle », « Le héros », « La combine », « Tu sais pas ce que tu manque », « Parmi les robots ». Dans « Tour de contrôle », elle chante « j’ai quitté ma tour de contrôle/Ne me cherche pas ». Letarte, auteure-compositrice-interprète dresse le portrait d’une vedette dans le « Héros » ; celui-ci doit s'affiche dans les milieux branchés, « camoufler sa nature » parce que « chaque geste qu’il pose transforme le monde ». Imaginer la combine parce que « ça doit changer/Le damné motif doit être brisé ». « Parmi les robots », le héros se dit déjà dans son royaume, en transit, « il écoute de la musique ». Maryse Letarte invite son auditeur à connaître son univers poétique. Elle est une parolière hors-pair dont les textes, sont d’une grande originalité. Pour ce nouveau cru de onze titres, Letarte a choisi de faire davantage le tour de sa personnalité, affirme elle-même la chanteuse québécoise, et s’est entouré pour se faire de sept musiciens. (Jean-Nicolas De Surmont)

Disques Rococo (dis. Select (Québec), en France www.maryseletarte.com, Librairie du Québec (Paris), ROCCD 772

8.9 MAR

MARIA PALATIN’ : Reflets


La chanteuse allemande sait conjuguer dans cet enregistrement, son sixième, le style world music, la musique new age et le style jazzé. Son sextuor est composé de percussions Oswaldo Hernandez, de claviers Bernard L’hoir, Barry Mc Neese à la basse et, au violoncelle, Kathy Adam. Enfin, Bernard Tirtiaux, maître verrier et chanteur, l’accompagne à la voix. Ce duo vocal se prolonge dans un spectacle « Les calendes de cristal » où elle chante certaines chanson de Tirtiaux dans un heureux mariage de création poétique avec le cristal. Le cristal en ce qu’il est parfois considéré comme le reflet de nous-même, emmagasinant une mémoire inestimable, n’est t-il pas à l’origine de cette métaphore filée autour du temps tout au long du spectacle. La harpe sert de conducteur entre cette dimension temporelle qui file et la vision mystique du cristal que donne à entendre l’œuvre de ce duo. Sur disque Palatin’ offre aussi des poésies de Rainer Maria Rilke et de Pablo Neruda. Elle chante en français, en allemand, en anglais et en espagnol. (Jean-Nicolas De Surmont)

Fz Prod 001 (dis. www.mariapalatin.de)

8.4 MAR
MARIE-JO THERIO : La maline


Deuxième album de Mari-Jo Thério, chanteuse acadienne du sud du Nouveau-Brunswick, La Maline est ce cours d’eau près de Verchères qui a inspiré les jam sessions de Mari-Jo et ses musiciens. Mari-Jo est du style chante comme une femme mature, une Marlène Dietrich et une Carole Laure en même temps, elle s’accompagne de la complicité de quelques musiciens, joue de l’accordéon, chante le chiac, s’abreuve de café, fume sa smoke. Mari-Jo écrit ses chansons, textes et musique, avec un touche d’accent acadien en mêlant, surtout en concert, les influences du patrimoine acadien et la chanson à texte moderne. Son accordéon n’a rien de l’accordéon d’une folkloriste, non la chanson de Therio est plutôt celle de la rencontre intimiste autour d’un feu pétillant et d’un piano à queue. Bien que Mari-Jo Thério soit entouré de quatre musiciens sur disques, il n’y a nul doute qu’il s’agit là d’une auteure- compositrice qui à la forte personnalité. Elle va même jusqu’à emprunter la formule du journal intime dans le livret qui accompagne le disque. (Jean-Nicolas De Surmont)

Audiogram (dis Librairie du Québec Paris , Select (Québec)) ADED 10128
archive
Messages : 0
Inscription : mar. 14 juin 05 8:52

Message par archive »

8.4 REV

REVZANI : Vivre étonné intégrale des chansons 2


Des chanteurs à textes, Revzani appartient à cette génération de chanteurs pour qui la musique ne fait véritablement que sous tendre les paroles. Partageant des traits de Moustaki, de Reggianni ou de Beaucarne, la chanson de Revzani serait peut-être plus proche du sud, avec ses arpèges et ses évocations de soleils corses. Quand il chante « l’homme du nord » et sa fortune, c’est pour parler des amours que les japonaises lui vouent. Sobrement, sans allitérations, avec pudeur, Revzani chante l’amour, « les plaisirs anonymes de l’amour », l’enfance dans « Vivre étonné », la chanson éponyme de l’album. Mais la chanson de Revzani s’inscrit aussi dans un décor rupestre : « Sous ma fenêtre il y a un square/Aux pelouses vertes en plastique/Et une pièce d’eau pleine de canards/Qui nagent d’une nage symétrique/L’herbe en plastique est toujours verte/Et la pièce d’eau un faux miroir/Et les canards de faux canards/Dont on remonte les mécaniques ». La poésie de Revzani est pleine de frivolités, rusée et subtile à la fois. Les chansons sont malheureusement non datées ce qui peut être un choix volontaire de l’auteur-compositeur-interprète. Le minutage est de 49 minutes et la pochette représente une jouvencelle à la chevelure ondoyante peinte par Revzani lui-même dans les années 1970. (Jean-Nicolas De Surmont)

Actes Sud (dis. Naïve) AT 34122


8.5 EDG

EDGAR BORI, Vire et valse la vie


Facilement identifiable à sa théâtralité étriquée et à son identité évanescente, Edgar Bori n’est guère de ceux qui aime qu’on lui colle une image. Ce n’est donc pas du style qui courtise le public avec son apparence, au contraire Bori a toute une personnalité et une originalité musicale que l’on ne saurait pas lui contester. Bori, d’origine montréalaise, écrit paroles et musiques avec des airs jazzés, sautillants, bien mesurés, impressionnistes. Tout l’univers de Bori semble se rattacher à l’impressionnisme chansonnier s’il en fut un sinon à un minimalisme. Depuis 5 ans il se fait connaître de festivals en festivals à Paris, à Fleurus, près de Charleroi, comme à Montréal surprenant toujours par cette volonté de se présenter sur scène sous des profils mêlant les ombres chinoises et tenues vestimentaires éclectiques. Le disques, de 48 minutes comprend les paroles de toutes les chansons. (Jean-Nicolas De Surmont)

Productions de l’Onde (dis. Librairie du Québec pour l’Europe, Select pour le Québec) PDLCD 7119
Verrouillé