Chroniques d'août 2008
Modérateur : Lopez Noël
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2.72 PON Electro cold wave punk
PONI HOAX : Images Of Sigrid
Il y a deux ans, les français de Poni Hoax avaient su tirer leur épingle du jeu sur un terrain revival eighties où la concurrence était pourtant rude. A l'heure du deuxième album, les crocs de nombreux critiques sont sortis, prêts à déchiqueter l'aura des parisiens à la moindre faute de goût. « The Paper Bride » installe dans nos enceintes un son electro cold wave rappelant les années 80, mais beaucoup moins que par le passé. Il semble que Poni Hoax ait modifié son approche, trouvé sa propre voie. Les titres s'enchaînent, tous aussi bons les uns que les autres, et cet « Images Of Sigrid » s'impose comme une réussite totale. Les influences punk, rock, new wave, électro et cold wave se télescopent au cœur de titres intelligents et efficaces en diable. Au final, ce deuxième album se révèle même largement plus réussi que le premier, même s'il ne chasse pas dans la même catégorie, et qu'il n'attirera pas le même public, puisque beaucoup plus progressif et novateur que son prédécesseur. (Marc Poteaux)
Tigersushi (dis. Discograph) TSRCD016
PONI HOAX : Images Of Sigrid
Il y a deux ans, les français de Poni Hoax avaient su tirer leur épingle du jeu sur un terrain revival eighties où la concurrence était pourtant rude. A l'heure du deuxième album, les crocs de nombreux critiques sont sortis, prêts à déchiqueter l'aura des parisiens à la moindre faute de goût. « The Paper Bride » installe dans nos enceintes un son electro cold wave rappelant les années 80, mais beaucoup moins que par le passé. Il semble que Poni Hoax ait modifié son approche, trouvé sa propre voie. Les titres s'enchaînent, tous aussi bons les uns que les autres, et cet « Images Of Sigrid » s'impose comme une réussite totale. Les influences punk, rock, new wave, électro et cold wave se télescopent au cœur de titres intelligents et efficaces en diable. Au final, ce deuxième album se révèle même largement plus réussi que le premier, même s'il ne chasse pas dans la même catégorie, et qu'il n'attirera pas le même public, puisque beaucoup plus progressif et novateur que son prédécesseur. (Marc Poteaux)
Tigersushi (dis. Discograph) TSRCD016
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2.531 RAU Metalcore electro
RAUNCHY : Wasteland Discothèque
Je suis Raunchy depuis ses débuts, et le groupe s'est petit à petit fait une place dans mes colonnes à cd, passant d'un metalcore assez classique à une musique hybride en constante évolution, même si toujours assez gentille. Je ne m'attendais donc à rien de particulier en mettant ce disque dans ma platine, si ce n'est à une bonne dose de bonnes chansons. Première constatation : le groupe a encore évolué. Vers plus de brutalité, plus d'efficacité, plus de mélodie, plus de contrastes. Les titres ont toujours ce côté répétitif (Raunchy sait parfaitement brouiller les pistes, mais n'a pas inventé la poudre), mais tout est optimisé pour que le fan de décibels et de tubes metal soit aux anges. Les douze titres de ce quatrième album des danois sont autant réussis que faciles d'écoute. Comprenez que le style développé ici n'est pas fait pour les oreilles des plus brutes d'entre-vous, mais que ceux qui apprécient à la fois In Flames et Linkin Park trouveront ici le disque idéal. (Marc Poteaux)
Lifeforce (dis. Season Of Mist) LFR083-2
RAUNCHY : Wasteland Discothèque
Je suis Raunchy depuis ses débuts, et le groupe s'est petit à petit fait une place dans mes colonnes à cd, passant d'un metalcore assez classique à une musique hybride en constante évolution, même si toujours assez gentille. Je ne m'attendais donc à rien de particulier en mettant ce disque dans ma platine, si ce n'est à une bonne dose de bonnes chansons. Première constatation : le groupe a encore évolué. Vers plus de brutalité, plus d'efficacité, plus de mélodie, plus de contrastes. Les titres ont toujours ce côté répétitif (Raunchy sait parfaitement brouiller les pistes, mais n'a pas inventé la poudre), mais tout est optimisé pour que le fan de décibels et de tubes metal soit aux anges. Les douze titres de ce quatrième album des danois sont autant réussis que faciles d'écoute. Comprenez que le style développé ici n'est pas fait pour les oreilles des plus brutes d'entre-vous, mais que ceux qui apprécient à la fois In Flames et Linkin Park trouveront ici le disque idéal. (Marc Poteaux)
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2.531 SOU Thrashcore
SOULFLY : Conquer
Après un premier Cavalera Conspiracy très réussi même si assez téléphoné, Max nous revient en pleine forme pour le sixième album de Soulfly. L'album commence sur les chapeaux de roues avec un titre ultra-violent même si bien trop long, « Blood Fire War Hate », qui plaît les trente premières secondes mais fatigue vite. C'est ce qui se passe généralement quand on étire un bon riff le temps de tout un morceau. Heureusement, le reste du disque recentre le tir ; thrash, hardcore, power metal, influences death, tout est bon pourvu que ça bastonne. Et ça marche sans problème, même quand Max décide de ralentir le rythme pour un « Touching The Void » très réussi, dédié à ses idoles Black Sabbath, ou de la très étonnante « Soulfly VI », ballade rock instrumentale qui clôt l'album sur une note plus légère. Si ce n'est pas le meilleur album du groupe, ce « Conquer » ne doit pas en être loin, et représente en tout cas un sacré challenge à relever pour le prochain ! (Marc Poteaux)
Roadrunner (dis. Warner) RR7942-2
SOULFLY : Conquer
Après un premier Cavalera Conspiracy très réussi même si assez téléphoné, Max nous revient en pleine forme pour le sixième album de Soulfly. L'album commence sur les chapeaux de roues avec un titre ultra-violent même si bien trop long, « Blood Fire War Hate », qui plaît les trente premières secondes mais fatigue vite. C'est ce qui se passe généralement quand on étire un bon riff le temps de tout un morceau. Heureusement, le reste du disque recentre le tir ; thrash, hardcore, power metal, influences death, tout est bon pourvu que ça bastonne. Et ça marche sans problème, même quand Max décide de ralentir le rythme pour un « Touching The Void » très réussi, dédié à ses idoles Black Sabbath, ou de la très étonnante « Soulfly VI », ballade rock instrumentale qui clôt l'album sur une note plus légère. Si ce n'est pas le meilleur album du groupe, ce « Conquer » ne doit pas en être loin, et représente en tout cas un sacré challenge à relever pour le prochain ! (Marc Poteaux)
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2.24 SWE Pop indépendante
SWELL : South Of The Rain And Snow
Je ne suis pas un die hard fan de Swell. Je reconnais, depuis « Too Many Days Without Thinking », leur indéniable talent à créer des chansons magnifiques et simples avec pas grand-chose d'autre qu'une guitare et une voix. Mais à part quelques bonnes chansons disséminées sur des albums moyens, je n'ai plus trouvé depuis de chef d'œuvre à la hauteur de l'album précité. Hélas, le début de ce huitième album ne va pas me contredire ; Swell tutoie à nouveau une musique dépouillée, aride. Pourtant, petit à petit, le désormais one-man band égrène quelques titres formidables comme la chanson-titre, « Good Good Good » ou « Tell Us All ». Petites pépites qui ne transformeront pas mon jugement sur cet album, mais justifieront certainement son achat pour le fan. (Marc Poteaux)
Talitres (dis. Differ-Ant) TAL040
SWELL : South Of The Rain And Snow
Je ne suis pas un die hard fan de Swell. Je reconnais, depuis « Too Many Days Without Thinking », leur indéniable talent à créer des chansons magnifiques et simples avec pas grand-chose d'autre qu'une guitare et une voix. Mais à part quelques bonnes chansons disséminées sur des albums moyens, je n'ai plus trouvé depuis de chef d'œuvre à la hauteur de l'album précité. Hélas, le début de ce huitième album ne va pas me contredire ; Swell tutoie à nouveau une musique dépouillée, aride. Pourtant, petit à petit, le désormais one-man band égrène quelques titres formidables comme la chanson-titre, « Good Good Good » ou « Tell Us All ». Petites pépites qui ne transformeront pas mon jugement sur cet album, mais justifieront certainement son achat pour le fan. (Marc Poteaux)
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2.23 WEE Powerpop
WEEZER : The Red Album
Ne nous le cachons pas, si Weezer sort globalement toujours des albums corrects, voir bons, il est tout de même en perte de vitesse depuis quelques années. Aujourd'hui, quand Cuomo nous annonce un album « rouge », après un excellent « bleu » et un plutôt très bon « vert », que doit-on comprendre ? Qu'il doit s'agir d'un album de la même trempe, d'un classique immédiat, de la fin parfaite d'un cycle ? On serait tenté de le penser, mais non. Peut-être le groupe est-il persuadé de bien faire, et peut-être même n'a-t-il pas tort sur toute la ligne, lui qui sait encore nous surprendre agréablement avec des titres comme « The Greatest Man That Ever Lived », titre-fleuve limite progressif, ou « The Angel And The One », ballade touchante. Oui, mais voilà, deux bonnes chansons dans un album, c'est peu. Et les huit autres sonnent au mieux comme du déjà entendu, au pire comme de la soupe infâme. Le voilà donc, l'album de Weezer raté. (Marc Poteaux)
Polydor (dis. Universal) 1774492
WEEZER : The Red Album
Ne nous le cachons pas, si Weezer sort globalement toujours des albums corrects, voir bons, il est tout de même en perte de vitesse depuis quelques années. Aujourd'hui, quand Cuomo nous annonce un album « rouge », après un excellent « bleu » et un plutôt très bon « vert », que doit-on comprendre ? Qu'il doit s'agir d'un album de la même trempe, d'un classique immédiat, de la fin parfaite d'un cycle ? On serait tenté de le penser, mais non. Peut-être le groupe est-il persuadé de bien faire, et peut-être même n'a-t-il pas tort sur toute la ligne, lui qui sait encore nous surprendre agréablement avec des titres comme « The Greatest Man That Ever Lived », titre-fleuve limite progressif, ou « The Angel And The One », ballade touchante. Oui, mais voilà, deux bonnes chansons dans un album, c'est peu. Et les huit autres sonnent au mieux comme du déjà entendu, au pire comme de la soupe infâme. Le voilà donc, l'album de Weezer raté. (Marc Poteaux)
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2.55 SCA Metal alternatif
SCARS ON BROADWAY : Eponyme
System Of A Down plus qu'entre parenthèses, quoi qu'en disent ses membres, il est logique de voir débarquer un nouveau projet émanant de Daron Malakian, lui qui prenait de plus en plus de place dans le groupe, au grand dam des fans de Serj. Le voilà donc qui débauche le batteur John Dolmayan pour nous livrer les quinze titres de ce premier album en droite lignée des dernières œuvres du groupe culte. Plus pop, plus électro, plus rock, le style de System est pourtant tout à fait identifiable sur cet album éponyme. Sans surprise, certains titres sont vraiment bons, d'autres juste moyens, mais tous manquent de ce petit grain de folie, de cette alchimie qui faisait de System un groupe magique. Au final, les fans s'y retrouveront, c'est sûr, mais Scars On Broadway n'est pour l'instant encore qu'un bon prix de consolation. Le temps qu'il trouve ses marques, qu'il marque son identité, qu'il identifie exactement ses points faibles et qu'il y remédie ? Ou le temps que les fans oublient quel est le potentiel de ses géniteurs dans une autre configuration ? Car ne nous voilons pas la face, un « Chemicals », déjà très bon, aurait une tout autre gueule avec Serj au micro. « Scars On Broadway » est donc une réussite teintée de regrets. Pas facile pour un nouveau départ... (Marc Poteaux)
Interscope / Polydor (dis. Universal) 1778380
SCARS ON BROADWAY : Eponyme
System Of A Down plus qu'entre parenthèses, quoi qu'en disent ses membres, il est logique de voir débarquer un nouveau projet émanant de Daron Malakian, lui qui prenait de plus en plus de place dans le groupe, au grand dam des fans de Serj. Le voilà donc qui débauche le batteur John Dolmayan pour nous livrer les quinze titres de ce premier album en droite lignée des dernières œuvres du groupe culte. Plus pop, plus électro, plus rock, le style de System est pourtant tout à fait identifiable sur cet album éponyme. Sans surprise, certains titres sont vraiment bons, d'autres juste moyens, mais tous manquent de ce petit grain de folie, de cette alchimie qui faisait de System un groupe magique. Au final, les fans s'y retrouveront, c'est sûr, mais Scars On Broadway n'est pour l'instant encore qu'un bon prix de consolation. Le temps qu'il trouve ses marques, qu'il marque son identité, qu'il identifie exactement ses points faibles et qu'il y remédie ? Ou le temps que les fans oublient quel est le potentiel de ses géniteurs dans une autre configuration ? Car ne nous voilons pas la face, un « Chemicals », déjà très bon, aurait une tout autre gueule avec Serj au micro. « Scars On Broadway » est donc une réussite teintée de regrets. Pas facile pour un nouveau départ... (Marc Poteaux)
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2.65 CSS Rock indépendant
CSS : Donkey
L'électro rock a encore de beaux jours devant lui. Si les brésiliens avaient impressionné la planète avec un premier disque dansant, furieux et pop, entre maîtrise et folie, ils avaient également installé le doute quant à la réédition d'un tel exploit sur un hypothétique second album. Passés les inévitables prises de tête, changement de line-up, discussions sur l'avenir musical du combo, les revoilà avec un deuxième disque plus calculé mais qui garde toujours son lot de bonnes chansons. Certes, l'effet de surprise est passé, et plus jamais on ne prendra la musique du groupe comme un uppercut. On connait à présent les ficelles du rock atypique de Sao Paulo, et la voix toujours aussi fraîche de Lovefoxxx ne suffit pas à nous tenir en haleine tout au long de l'album, même si quelques exceptions sont notables (« How I Became Paranoid », « I Fly », « Air Painter »). Bref, un deuxième album en demi-teinte, qui tient ses promesses sans nous emmener plus loin dans l'univers de CSS. (Marc Poteaux)
Sub Pop (dis. PIAS) SP770
CSS : Donkey
L'électro rock a encore de beaux jours devant lui. Si les brésiliens avaient impressionné la planète avec un premier disque dansant, furieux et pop, entre maîtrise et folie, ils avaient également installé le doute quant à la réédition d'un tel exploit sur un hypothétique second album. Passés les inévitables prises de tête, changement de line-up, discussions sur l'avenir musical du combo, les revoilà avec un deuxième disque plus calculé mais qui garde toujours son lot de bonnes chansons. Certes, l'effet de surprise est passé, et plus jamais on ne prendra la musique du groupe comme un uppercut. On connait à présent les ficelles du rock atypique de Sao Paulo, et la voix toujours aussi fraîche de Lovefoxxx ne suffit pas à nous tenir en haleine tout au long de l'album, même si quelques exceptions sont notables (« How I Became Paranoid », « I Fly », « Air Painter »). Bref, un deuxième album en demi-teinte, qui tient ses promesses sans nous emmener plus loin dans l'univers de CSS. (Marc Poteaux)
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2.55 ONE Rap rock metal
ONE DAY AS A LION : Eponyme
A l'heure où Rage Against The Machine se reforme, à l'heure où on attend plus rien de l'hypothétique album de Zach de la Rocha, celui-ci nous revient avec un nouveau projet, en compagnie de l'ex-batteur de The Mars Volta, Jon Theodore. One Day As A Lion, donc. Impossible de ne pas faire la comparaison avec les dernières livraisons du combo culte, même si tout est ici réactualisé, modernisé, transformé. Les cinq titres de ce premier ep sont parfaitement calibrés, la voix de Zach est intacte, voir même plus nuancée que par le passé. Le groove et la rage sont présents, dans une expression forcément plus rythmée par la batterie. Mais si les titres sont bons, on est pas encore totalement convaincus, et on prend plus ce mini comme un bon galop d'essai avant de passer aux choses sérieuses. (Marc Poteaux)
Anti (dis. Epitaph) 86978
ONE DAY AS A LION : Eponyme
A l'heure où Rage Against The Machine se reforme, à l'heure où on attend plus rien de l'hypothétique album de Zach de la Rocha, celui-ci nous revient avec un nouveau projet, en compagnie de l'ex-batteur de The Mars Volta, Jon Theodore. One Day As A Lion, donc. Impossible de ne pas faire la comparaison avec les dernières livraisons du combo culte, même si tout est ici réactualisé, modernisé, transformé. Les cinq titres de ce premier ep sont parfaitement calibrés, la voix de Zach est intacte, voir même plus nuancée que par le passé. Le groove et la rage sont présents, dans une expression forcément plus rythmée par la batterie. Mais si les titres sont bons, on est pas encore totalement convaincus, et on prend plus ce mini comme un bon galop d'essai avant de passer aux choses sérieuses. (Marc Poteaux)
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2.64 CAT Hardcore metal
CATARACT : Eponyme
10 ans au compteur, et l'arrivée d'un album éponyme pour Cataract, Autant d'indices qui nous amènent à penser que ce disque marquera certainement les esprits. Et ce n'est pas le premier titre, « The Separation Of Life And Time », qui viendra me contredire. Synthèse parfaite de thrashcore et de hardcore metal, il arrache la tête avec ses riffs massifs, son chant parfait, sa rythmique qui en impose. A partir de là, tout s'enchaîne très vite ; du riff, de la violence, de la diversité, des classiques immédiats. Ne tiendrait-on pas là l'album ultime des suisses ? C'est fort possible ! Pour tout dire, on a l'impression d'assister à une renaissance du groupe au travers de cet excellent cinquième album, qui allie le meilleur du « vieux » Cataract à de (grosses) influences Machine Head ou Pantera bienvenues, voir même à Entombed sur certains titres. Alors certes, ces influences étaient déjà présentes sur les autres disques du groupe, mais elles sont ici utilisées au mieux, pour faire ressortir tout le potentiel destructeur du combo. Tout est là pour que ce disque entre dans le top des meilleurs albums de l'année, et du genre. (Marc Poteaux)
Metal Blade (dis.Nocturne) 14672-0
CATARACT : Eponyme
10 ans au compteur, et l'arrivée d'un album éponyme pour Cataract, Autant d'indices qui nous amènent à penser que ce disque marquera certainement les esprits. Et ce n'est pas le premier titre, « The Separation Of Life And Time », qui viendra me contredire. Synthèse parfaite de thrashcore et de hardcore metal, il arrache la tête avec ses riffs massifs, son chant parfait, sa rythmique qui en impose. A partir de là, tout s'enchaîne très vite ; du riff, de la violence, de la diversité, des classiques immédiats. Ne tiendrait-on pas là l'album ultime des suisses ? C'est fort possible ! Pour tout dire, on a l'impression d'assister à une renaissance du groupe au travers de cet excellent cinquième album, qui allie le meilleur du « vieux » Cataract à de (grosses) influences Machine Head ou Pantera bienvenues, voir même à Entombed sur certains titres. Alors certes, ces influences étaient déjà présentes sur les autres disques du groupe, mais elles sont ici utilisées au mieux, pour faire ressortir tout le potentiel destructeur du combo. Tout est là pour que ce disque entre dans le top des meilleurs albums de l'année, et du genre. (Marc Poteaux)
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2.85 GAB Pop world
GABRIEL, Peter & Friends : Big Blue Ball
Longtemps Peter Gabriel a évoqué des collaborations avec de nombreux musiciens, auteurs, poètes venus des quatre coins du monde, et parlé d'une sortie prochaine. Avec le temps, on avait fini par croire que ce « Big Blue Ball » faisait la course avec le « Chinese Democracy » des Guns n' Roses pour obtenir le prix d'arlésienne des trente dernières années. Mais voilà qu'aujourd'hui, soit dix-sept ans après sa genèse, la promesse est tenue, et le fruit des efforts de l'incroyable casting d'artistes et co-auteurs tient aussi toutes les siennes. Sinead O'Connor, Papa Wemba, Deep Forest, Natasha Atlas, Joseph Arthur, Vernon Reid, Jah Wobble, peu de gens peuvent se targuer d'avoir de tels amis, à part sur myspace ! Ils sont 75 à se bousculer sur onze titres pour notre plus grand plaisir, créant une musique universelle, mélangeant les traditions, les langues, les ethnies, délivrant un message de paix et de fraternité à un monde qui va mal. Les fans de Peter ne seront pas déçus, puisque c'est son style musical qui domine, et qu'il prête sa voix à quatre titres. Riche, positif et beau, cet album appelle l'adhésion inconditionnelle de tous les fans du monsieur, de world music, de métissages, et de bonne musique, tout simplement. (Marc Poteaux)
Realworld (dis. Harmonia Mundi) CDRW150
GABRIEL, Peter & Friends : Big Blue Ball
Longtemps Peter Gabriel a évoqué des collaborations avec de nombreux musiciens, auteurs, poètes venus des quatre coins du monde, et parlé d'une sortie prochaine. Avec le temps, on avait fini par croire que ce « Big Blue Ball » faisait la course avec le « Chinese Democracy » des Guns n' Roses pour obtenir le prix d'arlésienne des trente dernières années. Mais voilà qu'aujourd'hui, soit dix-sept ans après sa genèse, la promesse est tenue, et le fruit des efforts de l'incroyable casting d'artistes et co-auteurs tient aussi toutes les siennes. Sinead O'Connor, Papa Wemba, Deep Forest, Natasha Atlas, Joseph Arthur, Vernon Reid, Jah Wobble, peu de gens peuvent se targuer d'avoir de tels amis, à part sur myspace ! Ils sont 75 à se bousculer sur onze titres pour notre plus grand plaisir, créant une musique universelle, mélangeant les traditions, les langues, les ethnies, délivrant un message de paix et de fraternité à un monde qui va mal. Les fans de Peter ne seront pas déçus, puisque c'est son style musical qui domine, et qu'il prête sa voix à quatre titres. Riche, positif et beau, cet album appelle l'adhésion inconditionnelle de tous les fans du monsieur, de world music, de métissages, et de bonne musique, tout simplement. (Marc Poteaux)
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2.532 IHS Black metal progressif
IHSAHN : Angl
Juger la carrière solo d'un de ses héros est toujours une chose délicate. Surtout lorsque celle-ci ne comble pas nos attentes. Ce fut le cas pour moi avec « The Adversary », premier album solo franchement inspiré heavy metal du norvégien. Ce « Angl », présenté comme plus sombre et proche du metal extrême développé par l'ancien groupe du bonhomme, changera-t-il la donne ? A l'écoute du premier titre, « Misanthrope », on retrouve en effet l'atmosphere des dernières oeuvres du combo culte. Impression confirmée par la suite. « Angl » est un savant mélange entre black technique et metal progressif à la Opeth, alliant le savoir-faire de l'artiste et ses ambitions. Et s'il n'est pas un chef d'œuvre, il reste un très bon album. Le tout est de savoir si, connaissant le potentiel du bonhomme, les fans s'en contenteront... (Marc Poteaux)
Mnemosyne / Candlelight (dis. Season Of Mist) CANDLE218CD
IHSAHN : Angl
Juger la carrière solo d'un de ses héros est toujours une chose délicate. Surtout lorsque celle-ci ne comble pas nos attentes. Ce fut le cas pour moi avec « The Adversary », premier album solo franchement inspiré heavy metal du norvégien. Ce « Angl », présenté comme plus sombre et proche du metal extrême développé par l'ancien groupe du bonhomme, changera-t-il la donne ? A l'écoute du premier titre, « Misanthrope », on retrouve en effet l'atmosphere des dernières oeuvres du combo culte. Impression confirmée par la suite. « Angl » est un savant mélange entre black technique et metal progressif à la Opeth, alliant le savoir-faire de l'artiste et ses ambitions. Et s'il n'est pas un chef d'œuvre, il reste un très bon album. Le tout est de savoir si, connaissant le potentiel du bonhomme, les fans s'en contenteront... (Marc Poteaux)
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2.532 MAL Black metal
MALNATT : La Voce Dei Morti
Rares sont les bons groupes de metal à nous venir d'Italie. Malnatt, parti d'une base thrash, pourrait être perçu comme un groupe girouette tant il a connu de concepts différents : folk, thrash, black, expérimental, avec accordéon, sans, avec textes pagan, sans, poétique ou pas... Pourtant, on ne leur en tiendra pas rigueur. Car à l'écoute d'un disque de la trempe de « La Voce Dei Morti », on pardonne tout à son géniteur. Sombre, glacial, s'attachant à donner du sens à son art, concevant ses chansons comme des pièces musicales à la progression dramatique évidente, le groupe est digne de figurer parmi les plus grands groupes du genre. Il faut ajouter que les textes utilisés sont bien souvent ceux de grands poètes nationaux, et qu'ils collent parfaitement à l'ambiance du disque. On trouvera certes parfois les choix du groupe un peu trop faciles au niveau du riffing, et on le comparera certainement par moment à son grand frère Aborym (comparaison d'autant plus flagrante sur un titre comme « Penombre », ou la même poésie est utilisée...), mais les faits sont là : « La Voce Dei Morti » est un très bon disque du genre, qui mérite d'être plébiscité. (Marc Poteaux)
CCP (import) CCP100280-2
MALNATT : La Voce Dei Morti
Rares sont les bons groupes de metal à nous venir d'Italie. Malnatt, parti d'une base thrash, pourrait être perçu comme un groupe girouette tant il a connu de concepts différents : folk, thrash, black, expérimental, avec accordéon, sans, avec textes pagan, sans, poétique ou pas... Pourtant, on ne leur en tiendra pas rigueur. Car à l'écoute d'un disque de la trempe de « La Voce Dei Morti », on pardonne tout à son géniteur. Sombre, glacial, s'attachant à donner du sens à son art, concevant ses chansons comme des pièces musicales à la progression dramatique évidente, le groupe est digne de figurer parmi les plus grands groupes du genre. Il faut ajouter que les textes utilisés sont bien souvent ceux de grands poètes nationaux, et qu'ils collent parfaitement à l'ambiance du disque. On trouvera certes parfois les choix du groupe un peu trop faciles au niveau du riffing, et on le comparera certainement par moment à son grand frère Aborym (comparaison d'autant plus flagrante sur un titre comme « Penombre », ou la même poésie est utilisée...), mais les faits sont là : « La Voce Dei Morti » est un très bon disque du genre, qui mérite d'être plébiscité. (Marc Poteaux)
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2.532 NAC Black metal
NACHTMYSTIUM : Assassins
Qui aurait cru que le black metal soit à ce point capable d'évolution ? Nachtmystium, parti d'une base black metal, a considérablement modifié sa formule originelle, donnant à sa musique plus d'espace, et surtout un méchant côté rock n' roll, voir même psyché ou stoner. Soit une sorte de mélange entre un Enslaved période « Eld », le Entombed de « Clandestine » pour l'esprit rock, et... plein d'autres bonnes choses ! Vous l'aurez compris, inutile d'essayer de comparer le combo, il est unique et c'est tant mieux ! L'album, lui, est très réussi, et réserve à ses auditeurs de nombreuses surprises ; saxophone, guitares goth, parties atmosphériques, et un final en trois parties simplement génial. La violence est bien présente, le chant est haineux à souhait, mais les titres restent écoutables par les metalleux de passage. Nachtmystium sort du carcan black pour rejoindre les nombreux musiciens qui ne se satisfont plus de l'immobilisme inhérent voir prôné par le genre, et aspirent à une musique sans ornières. On ne peut que les féliciter et les encourager dans leur entreprise qui déjà donne des fruits délicieux ! (Marc Poteaux)
Candlelight (dis. Season Of Mist) CANDLE217CD
NACHTMYSTIUM : Assassins
Qui aurait cru que le black metal soit à ce point capable d'évolution ? Nachtmystium, parti d'une base black metal, a considérablement modifié sa formule originelle, donnant à sa musique plus d'espace, et surtout un méchant côté rock n' roll, voir même psyché ou stoner. Soit une sorte de mélange entre un Enslaved période « Eld », le Entombed de « Clandestine » pour l'esprit rock, et... plein d'autres bonnes choses ! Vous l'aurez compris, inutile d'essayer de comparer le combo, il est unique et c'est tant mieux ! L'album, lui, est très réussi, et réserve à ses auditeurs de nombreuses surprises ; saxophone, guitares goth, parties atmosphériques, et un final en trois parties simplement génial. La violence est bien présente, le chant est haineux à souhait, mais les titres restent écoutables par les metalleux de passage. Nachtmystium sort du carcan black pour rejoindre les nombreux musiciens qui ne se satisfont plus de l'immobilisme inhérent voir prôné par le genre, et aspirent à une musique sans ornières. On ne peut que les féliciter et les encourager dans leur entreprise qui déjà donne des fruits délicieux ! (Marc Poteaux)
Candlelight (dis. Season Of Mist) CANDLE217CD
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2.55 PRO Heavy emo expérimental
PROTEST THE HERO : Fortress
Si le heavy metal est aujourd'hui considéré par beaucoup comme un genre ringard et indigne d'intérêt, n'oublions pas que ce genre a permis toutes les évolutions du genre metal que nous apprécions. Il est donc logique que nous retrouvions ça et là des éléments et influences heavy metal dans la musique actuelle. Protest The Hero (passons sur ce nom un peu douteux) est un groupe canadien qui pourrait être considéré comme le digne héritier d'un Psychotic Waltz, adepte d'un heavy actuel, en contact permanent avec du mathcore, du thrash, de l'émo, du deathcore. Je sais, ça a l'air un peu bancal sur le papier, et c'est un peu étrange lorsqu'on n'est pas prévenu, mais concrètement, c'est plutôt très bon. Les musiciens impressionnent par leur technique et leur inventivité, et le chant, qu'on pourrait autrement taxer d'anachronique, cadre parfaitement avec l'ensemble. Vous qui aimez la nouveauté et l'audace, tentez l'expérience Protest The Hero, vous ne serez pas déçus ! Le seul risque que vous courrez, c'est de trouver beaucoup d'autres groupes fades après un disque aussi bon que ce « Fortress »... (Marc Poteaux)
Vagrant (dis. Pias) VR483
PROTEST THE HERO : Fortress
Si le heavy metal est aujourd'hui considéré par beaucoup comme un genre ringard et indigne d'intérêt, n'oublions pas que ce genre a permis toutes les évolutions du genre metal que nous apprécions. Il est donc logique que nous retrouvions ça et là des éléments et influences heavy metal dans la musique actuelle. Protest The Hero (passons sur ce nom un peu douteux) est un groupe canadien qui pourrait être considéré comme le digne héritier d'un Psychotic Waltz, adepte d'un heavy actuel, en contact permanent avec du mathcore, du thrash, de l'émo, du deathcore. Je sais, ça a l'air un peu bancal sur le papier, et c'est un peu étrange lorsqu'on n'est pas prévenu, mais concrètement, c'est plutôt très bon. Les musiciens impressionnent par leur technique et leur inventivité, et le chant, qu'on pourrait autrement taxer d'anachronique, cadre parfaitement avec l'ensemble. Vous qui aimez la nouveauté et l'audace, tentez l'expérience Protest The Hero, vous ne serez pas déçus ! Le seul risque que vous courrez, c'est de trouver beaucoup d'autres groupes fades après un disque aussi bon que ce « Fortress »... (Marc Poteaux)
Vagrant (dis. Pias) VR483
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2.73 WE Electro-pop
WE ARE SCIENTISTS : Brain Thrust Mastery
Ils ne sont plus que deux après le récent départ de leur batteur, viennent de New York et produisent un electro-rock entraînant. Non, ce ne sont pas les Ratatat, chroniqués un peu plus loin, mais bien We Are Scientists, qui s'envient avec un deuxième album d'excellente facture. Regardant volontiers dans le rétroviseur, mais veillant à réactualiser sa formule et la contenir dans un moule pop parfaitement huilé, le groupe enchaîne des titres dansants et faciles, tendant presque la joue à ses détracteurs. On laissera ceux-là s'acharner, les taxer de prostitution musicale, les traiter d'opportunistes. Les fans de musique, eux, prendront plaisir à s'attarder sur les onze titres de ce disque, à les faire découvrir à leurs amis, à les écouter dans les bouchons, les transports en commun, au réveil, et à profiter des bienfaits de l'énergie et de la bonne humeur qu'ils génèrent. (Marc Poteaux)
Virgin (dis. Emi) 95213220
WE ARE SCIENTISTS : Brain Thrust Mastery
Ils ne sont plus que deux après le récent départ de leur batteur, viennent de New York et produisent un electro-rock entraînant. Non, ce ne sont pas les Ratatat, chroniqués un peu plus loin, mais bien We Are Scientists, qui s'envient avec un deuxième album d'excellente facture. Regardant volontiers dans le rétroviseur, mais veillant à réactualiser sa formule et la contenir dans un moule pop parfaitement huilé, le groupe enchaîne des titres dansants et faciles, tendant presque la joue à ses détracteurs. On laissera ceux-là s'acharner, les taxer de prostitution musicale, les traiter d'opportunistes. Les fans de musique, eux, prendront plaisir à s'attarder sur les onze titres de ce disque, à les faire découvrir à leurs amis, à les écouter dans les bouchons, les transports en commun, au réveil, et à profiter des bienfaits de l'énergie et de la bonne humeur qu'ils génèrent. (Marc Poteaux)
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