2.55 RAM Metal electro
RAMMSTEIN : Liebe Ist Fur Alle Da
Rammstein est un bon groupe, mais un groupe inégal, et ce depuis ses débuts. Capable du meilleur comme du pire, on ne sait jamais à quoi s'attendre de la part des allemands. Si « Mutter » et « Reise, Reise » m'avaient séduit, « Rosenrot » m'avait sacrément refroidi. « Liebe Ist Fur Alle Da » se situe quelque part entre les deux époques, entre morceaux trop classiques pour convaincre et titres mieux construits ou juste plus inspirés. Les guitares lourdes de la première époque sont de retour, sans renier pour autant les aspects plus pop ou orchestraux développés ces dernières années. Au final, ce sixième album est un pot-pourri de Rammstein, présentant tour à tour les différentes facettes du groupe : bourrin, mélancolique, cru, drôle, provocateur ou décalé. Laissant de marbre à la première écoute, l'album révèle finalement quelques bonnes idées et titres en forme de futurs classiques, que chacun déterminera selon ce qu'il préfère chez le groupe. Eh oui, je vous le dit, il y a à boire et à manger sur les albums de Rammstein, et ceci pour tout le monde, c'est ce qui fait la force du groupe... (Marc Poteaux)
Universal (dis. Universal) 2719515
Chroniques de mars 2010
Modérateur : Lopez Noël
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2.73 SIM Electro pop
SIMON, Emilie : The Big Machine
Émilie Simon est une artiste à part sur la scène française. Reconnue mais toujours un peu underground, sur une major en gardant un côté très indé dans ses choix artistiques, discrète dans les médias, elle est un mystère que seuls ses disques permettent de percer à jour. On l'avait connue poète et fragile sur « Fleur de Saison », la voici grandiloquente et fantasque sur « The Big Machine », sur lequel plane de plus en plus l'influence de Kate Bush (prégnante sur un titre comme « Nothing To Do With You »). Cette fois, la belle, désormais New Yorkaise d'adoption, a choisi de s'exprimer en anglais. On sent d'ailleurs, tant dans la production que dans les arrangements, que les ambitions d'Émilie l'ont suivie de l'autre côté de l'Atlantique. Sans jamais céder au sirènes du succès commercial trop facile, les titres de ce quatrième album jouent tout de même la carte d'une electro-pop un peu plus accessible, moins intimiste et timide en tout cas. « The Big Machine » porte donc bien son titre, engageant la trentenaire sur un chemin qui la mènera probablement vers la reconnaissance mondiale de son talent flamboyant. (Marc Poteaux)
Barclay (dis. Universal) 5319718
SIMON, Emilie : The Big Machine
Émilie Simon est une artiste à part sur la scène française. Reconnue mais toujours un peu underground, sur une major en gardant un côté très indé dans ses choix artistiques, discrète dans les médias, elle est un mystère que seuls ses disques permettent de percer à jour. On l'avait connue poète et fragile sur « Fleur de Saison », la voici grandiloquente et fantasque sur « The Big Machine », sur lequel plane de plus en plus l'influence de Kate Bush (prégnante sur un titre comme « Nothing To Do With You »). Cette fois, la belle, désormais New Yorkaise d'adoption, a choisi de s'exprimer en anglais. On sent d'ailleurs, tant dans la production que dans les arrangements, que les ambitions d'Émilie l'ont suivie de l'autre côté de l'Atlantique. Sans jamais céder au sirènes du succès commercial trop facile, les titres de ce quatrième album jouent tout de même la carte d'une electro-pop un peu plus accessible, moins intimiste et timide en tout cas. « The Big Machine » porte donc bien son titre, engageant la trentenaire sur un chemin qui la mènera probablement vers la reconnaissance mondiale de son talent flamboyant. (Marc Poteaux)
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2.531 SLA Speed thrash metal
SLAYER : World Painted Blood
N'ayant jamais été un grand fan de Slayer, je continue tout de même à écouter chaque nouvelle sortie du groupe, en attendant l'éventuelle révélation. Hélas, ce n'est pas ce « World Painted Blood » qui changera la donne. On retrouve les soli typiques de Kerry King, la voix si particulière de Tom Araya, les thèmes chers au groupe (guerre, torture et horreurs en tous genres), les riffs musclés, les influences punk et hardcore. Mais Slayer a ralenti le rythme, semble un peu plus fatigué et globalement moins inspiré, comme si la machine tournait plus par habitude que par motivation. On décèlera aussi ça et là un peu plus de mélodie, quelques tentatives de modernisme assez réussies (dont un passage très intéressant sur « Human Strain ») et un chant plus varié pour Monsieur Araya (écoutez donc « Playing With Dolls » !). Un changement dans la continuité qui ne dérangera certainement pas les fans, les éléments clés de la musique des thrasheurs étant pour la plupart conservés (c'est le mot). Mais Slayer vieillit, c'est un fait. Et devrait peut-être apprendre à ralentir son rythme de croisière, ce qui lui permettrait aussi de proposer des albums plus percutants et réfléchis, plutôt que de sortir un disque tous les deux ans dont un bon tiers ne fait que remplir un contrat déjà honoré depuis longtemps. (Marc Poteaux)
American (dis. Sony) 413182
SLAYER : World Painted Blood
N'ayant jamais été un grand fan de Slayer, je continue tout de même à écouter chaque nouvelle sortie du groupe, en attendant l'éventuelle révélation. Hélas, ce n'est pas ce « World Painted Blood » qui changera la donne. On retrouve les soli typiques de Kerry King, la voix si particulière de Tom Araya, les thèmes chers au groupe (guerre, torture et horreurs en tous genres), les riffs musclés, les influences punk et hardcore. Mais Slayer a ralenti le rythme, semble un peu plus fatigué et globalement moins inspiré, comme si la machine tournait plus par habitude que par motivation. On décèlera aussi ça et là un peu plus de mélodie, quelques tentatives de modernisme assez réussies (dont un passage très intéressant sur « Human Strain ») et un chant plus varié pour Monsieur Araya (écoutez donc « Playing With Dolls » !). Un changement dans la continuité qui ne dérangera certainement pas les fans, les éléments clés de la musique des thrasheurs étant pour la plupart conservés (c'est le mot). Mais Slayer vieillit, c'est un fait. Et devrait peut-être apprendre à ralentir son rythme de croisière, ce qui lui permettrait aussi de proposer des albums plus percutants et réfléchis, plutôt que de sortir un disque tous les deux ans dont un bon tiers ne fait que remplir un contrat déjà honoré depuis longtemps. (Marc Poteaux)
American (dis. Sony) 413182
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2.65 STU Rock indépendant
STUCK IN THE SOUND : Shoegazing Kids
Troisième album pour le groupe de Seine Et Marne Stuck In The Sound révélés par le concours CQFD des Inrocks. N'ayant pas eu le privilège de découvrir le groupe auparavant, je me lance dans ce « Shoegazing Kids » les oreilles vierges. Et suis transporté de plaisir dès l'entrée en jeu de ce « Zap Ruder » instrumental noisy pop d'excellente facture. « Ouais » me permet de découvrir la voix haut perchée de Jose Reis Fontao, et un côté rock indé plus prononcé, qui peut évoquer Sonic Youth, Pavement, Calc ou...The Cure. Le groupe se paie le luxe de s'offrir quelques tubes immédiats (« Ouais », « Shoot Shoot », la trop courte « What?! », l'énorme « Erase », « Gore machine »), le reste oscillant entre pas mal et très bon. Un constat très encourageant pour ce jeune groupe, en phase de s'installer parmi ceux sur qui il faut compter sur la scène française, et qui n'a pas grand-chose à envier à ceux d'outre-manche d'ailleurs ! (Marc Poteaux)
It's Records (dis. Discograph) 6141602
STUCK IN THE SOUND : Shoegazing Kids
Troisième album pour le groupe de Seine Et Marne Stuck In The Sound révélés par le concours CQFD des Inrocks. N'ayant pas eu le privilège de découvrir le groupe auparavant, je me lance dans ce « Shoegazing Kids » les oreilles vierges. Et suis transporté de plaisir dès l'entrée en jeu de ce « Zap Ruder » instrumental noisy pop d'excellente facture. « Ouais » me permet de découvrir la voix haut perchée de Jose Reis Fontao, et un côté rock indé plus prononcé, qui peut évoquer Sonic Youth, Pavement, Calc ou...The Cure. Le groupe se paie le luxe de s'offrir quelques tubes immédiats (« Ouais », « Shoot Shoot », la trop courte « What?! », l'énorme « Erase », « Gore machine »), le reste oscillant entre pas mal et très bon. Un constat très encourageant pour ce jeune groupe, en phase de s'installer parmi ceux sur qui il faut compter sur la scène française, et qui n'a pas grand-chose à envier à ceux d'outre-manche d'ailleurs ! (Marc Poteaux)
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2.63 TOK Emo punk rock
TOKIO HOTEL : Humanoid
Qu'on les aime ou qu'on les déteste, Tokio Hotel aura marqué le rock des années 2000. Pas vraiment pour ses qualités musicales, je vous l'accorde. Mais le fait est là ; le groupe est une extraordinaire machine commerciale, suivie par une horde de fans hystériques. Ce troisième album est d'ailleurs bien parti pour connaître le même sort que ses prédécesseurs. Les jeunots donnent toujours dans ce mélange entre emo, punk rock et rock fm qui a fait leur succès. Les titres sont mélodiques et nerveux, souvent assez téléphonés mais assez efficaces pour rester dans la tête. Oui, Tokio Hotel sont un peu les héritiers de Toto ou Bon Jovi ; ils pratiquent un rock marqué mais suffisamment soft pour ne pas effrayer vos parents, avec ce soupçon de rébellion gentillette qui les rend sympathiques. Bon, une fois tout ceci dit, il faut reconnaître qu'« Humanoid » est un disque valable. Banal, ostensiblement fabriqué de toutes pièces, parfois lourdement chargé d'éléments à la mode qui rendront malade quiconque dans 6 mois (arrêtez avec ces voix vocodées et autotunées !), mais valable. Après, à chacun de voir s'il veut être pris pour une vache à lait... (Marc Poteaux)
Universal (dis. Universal) 2717276
TOKIO HOTEL : Humanoid
Qu'on les aime ou qu'on les déteste, Tokio Hotel aura marqué le rock des années 2000. Pas vraiment pour ses qualités musicales, je vous l'accorde. Mais le fait est là ; le groupe est une extraordinaire machine commerciale, suivie par une horde de fans hystériques. Ce troisième album est d'ailleurs bien parti pour connaître le même sort que ses prédécesseurs. Les jeunots donnent toujours dans ce mélange entre emo, punk rock et rock fm qui a fait leur succès. Les titres sont mélodiques et nerveux, souvent assez téléphonés mais assez efficaces pour rester dans la tête. Oui, Tokio Hotel sont un peu les héritiers de Toto ou Bon Jovi ; ils pratiquent un rock marqué mais suffisamment soft pour ne pas effrayer vos parents, avec ce soupçon de rébellion gentillette qui les rend sympathiques. Bon, une fois tout ceci dit, il faut reconnaître qu'« Humanoid » est un disque valable. Banal, ostensiblement fabriqué de toutes pièces, parfois lourdement chargé d'éléments à la mode qui rendront malade quiconque dans 6 mois (arrêtez avec ces voix vocodées et autotunées !), mais valable. Après, à chacun de voir s'il veut être pris pour une vache à lait... (Marc Poteaux)
Universal (dis. Universal) 2717276
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2.44 TOU Post rock
TOUNDRA : Eponyme
Toundra est une formation espagnole qui nous propose ici son premier album éponyme, soit une petite quarantaine de minutes d'un rock instrumental qui oscille entre accès de rage et parties plus atmosphériques. La formule type de Toundra, c'est une mélodie plutôt douce de guitare qui monte en puissance et se trouve bientôt doublée par le même riff joué de manière plus virile, le tout évoluant vers un magma sonore dont la puissance prend aux tripes. Et si ça peut sembler mécanique et simpliste expliqué de cette façon, c'est bien la façon dont le groupe a choisi de développer son art. Ce premier album n'en souffre d'ailleurs pas, il se révèle très plaisant à découvrir et redécouvrir, même si l'écoute en boucle d'un tel concentré de tension est difficilement envisageable. « Toundra », l'album, est véritablement une petite douceur pour les amateurs de rock instrumental, et c'est bien pour cette raison qu'il ne faut pas en abuser. En tout cas, ces ibères sont une valeur sûre. (Marc Poteaux)
Basement Apes (dis. Season Of Mist) APES022
TOUNDRA : Eponyme
Toundra est une formation espagnole qui nous propose ici son premier album éponyme, soit une petite quarantaine de minutes d'un rock instrumental qui oscille entre accès de rage et parties plus atmosphériques. La formule type de Toundra, c'est une mélodie plutôt douce de guitare qui monte en puissance et se trouve bientôt doublée par le même riff joué de manière plus virile, le tout évoluant vers un magma sonore dont la puissance prend aux tripes. Et si ça peut sembler mécanique et simpliste expliqué de cette façon, c'est bien la façon dont le groupe a choisi de développer son art. Ce premier album n'en souffre d'ailleurs pas, il se révèle très plaisant à découvrir et redécouvrir, même si l'écoute en boucle d'un tel concentré de tension est difficilement envisageable. « Toundra », l'album, est véritablement une petite douceur pour les amateurs de rock instrumental, et c'est bien pour cette raison qu'il ne faut pas en abuser. En tout cas, ces ibères sont une valeur sûre. (Marc Poteaux)
Basement Apes (dis. Season Of Mist) APES022
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2.23 WEE Pop adolescente indigne
WEEZER : Raditude
Rivers Cuomo n'est plus le songwriter génial de « My Name Is Jonas » ou « Tired Of Sex », ça, tout le monde en a conscience. Il a même tendance à s'enfermer dans une pop variétoche, à opérer une escalade vers le mauvais goût. « Raditude » n'échappera pas à ce constat alarmant. Si l'introductif « I Want You To » est assez agréable, que « I'm Your Daddy » donne le change sans plus, « The Girl Got Hot » sonne comme une chanson pop-punk écrite par des gosses de quinze ans, et « Can't Stop Partying » enterre tout espoir, avec la participation foireuse de Lil Wayne. A partir de là les titres s'enchaînent, tous plus plats les uns que les autres. « Raditude » est un disque de fête étudiante de série américaine, peuplé de chansons insipides et passe-partout, oubliées à peine terminées. Les seules dont on se souvient sont en fait les pires ; en plus de celle déjà citée, on ajoutera l'affreuse « Love Is The Answer » et ses couleurs world de supermarché, et « I Don't Want To Let You Go » aux allures de mauvaise chanson de Noël. Ce nouvel album est une calamité, et seule la première chanson et la pochette rigolote sont à sauver. Un bien triste constat... (Marc Poteaux)
Geffen / Interscope (dis. Universal) 27211190
WEEZER : Raditude
Rivers Cuomo n'est plus le songwriter génial de « My Name Is Jonas » ou « Tired Of Sex », ça, tout le monde en a conscience. Il a même tendance à s'enfermer dans une pop variétoche, à opérer une escalade vers le mauvais goût. « Raditude » n'échappera pas à ce constat alarmant. Si l'introductif « I Want You To » est assez agréable, que « I'm Your Daddy » donne le change sans plus, « The Girl Got Hot » sonne comme une chanson pop-punk écrite par des gosses de quinze ans, et « Can't Stop Partying » enterre tout espoir, avec la participation foireuse de Lil Wayne. A partir de là les titres s'enchaînent, tous plus plats les uns que les autres. « Raditude » est un disque de fête étudiante de série américaine, peuplé de chansons insipides et passe-partout, oubliées à peine terminées. Les seules dont on se souvient sont en fait les pires ; en plus de celle déjà citée, on ajoutera l'affreuse « Love Is The Answer » et ses couleurs world de supermarché, et « I Don't Want To Let You Go » aux allures de mauvaise chanson de Noël. Ce nouvel album est une calamité, et seule la première chanson et la pochette rigolote sont à sauver. Un bien triste constat... (Marc Poteaux)
Geffen / Interscope (dis. Universal) 27211190
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2.24 YOD Pop folk
YODELICE : Tree of Life
Yodelice, c'est la preuve que la télé réalité mène à tout, et que le mauvais goût n'est pas irréversible. Car derrière Yodelice, personnage inventé de toutes pièces, se cache Maxime Nucci. Pour ceux à qui ce nom ne dirait rien, voilà le topo : Maxime a été arrangeur pour les L5, a écrit des chansons pour sa compagne Jenifer (de la starac'), et la bande originale du film « Alive » (du r&b bien putassier). Après ça, le monsieur sort un disque éponyme mêlant ses différentes influences musicales, sans rencontrer le succès. Aujourd'hui, il fait table rase du passé et se présente avec cette identité d'emprunt sans jamais évoquer son nom dans l'artwork de « Tree Of Life ». Le single folk pop « Sunday With A Flu » comme carte de visite, l'album allèche le chaland, qui s'y laisse prendre et entre dans un univers tout en douceur et rythme berçant, y découvrant dix titres de grande qualité. Pop, folk, ballades plus intimistes, Yodelice a déjà posé des limites, installé son décor, et on y trouvera rien à redire tant ce premier album tient toutes ses promesses et sa place, pêchant juste par sa trop courte durée. Monsieur Nucci, vous m'avez rabattu le caquet de la plus belle des façons. (Marc Poteaux)
Mercury (dis. Universal) 5316265
YODELICE : Tree of Life
Yodelice, c'est la preuve que la télé réalité mène à tout, et que le mauvais goût n'est pas irréversible. Car derrière Yodelice, personnage inventé de toutes pièces, se cache Maxime Nucci. Pour ceux à qui ce nom ne dirait rien, voilà le topo : Maxime a été arrangeur pour les L5, a écrit des chansons pour sa compagne Jenifer (de la starac'), et la bande originale du film « Alive » (du r&b bien putassier). Après ça, le monsieur sort un disque éponyme mêlant ses différentes influences musicales, sans rencontrer le succès. Aujourd'hui, il fait table rase du passé et se présente avec cette identité d'emprunt sans jamais évoquer son nom dans l'artwork de « Tree Of Life ». Le single folk pop « Sunday With A Flu » comme carte de visite, l'album allèche le chaland, qui s'y laisse prendre et entre dans un univers tout en douceur et rythme berçant, y découvrant dix titres de grande qualité. Pop, folk, ballades plus intimistes, Yodelice a déjà posé des limites, installé son décor, et on y trouvera rien à redire tant ce premier album tient toutes ses promesses et sa place, pêchant juste par sa trop courte durée. Monsieur Nucci, vous m'avez rabattu le caquet de la plus belle des façons. (Marc Poteaux)
Mercury (dis. Universal) 5316265
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2.73 ZOO Electro pop
ZOOT WOMAN : Things Are What They Used To Be
J'ai découvert Zoot woman par le biais de son premier album « Living In A Magazine » franchement electro pop eighties, et les ai depuis perdu de vue le temps d'un deuxième album éponyme peut-être sorti de façon plus confidentielle. Ayant repéré depuis quelques semaines la sortie de ce « Things Are What They Used To Be » au titre qui regarde largement dans le rétroviseur, j'ai décidé de ne pas manquer le rendez-vous cette fois-ci. Grand bien m'en a pris ; ce troisième opus des anglais est une petite merveille du genre. Les claviers typés sont encore bien présents, la voix entre pop et new wave fait mouche, et le groupe a ajouté à cela une bonne dose de moyens et effets plus actuels, rendant le tout plus digeste pour les réfractaires à la décennie des looks risibles. Zoot Woman signe ici un très bon troisième album, qui ravira les fans de la première heure et fera adhérer à la cause les dancefloor-addicts ouverts aux sons rétro. (Marc Poteaux)
Citizen / Module (dis. Citizen) 00138852
ZOOT WOMAN : Things Are What They Used To Be
J'ai découvert Zoot woman par le biais de son premier album « Living In A Magazine » franchement electro pop eighties, et les ai depuis perdu de vue le temps d'un deuxième album éponyme peut-être sorti de façon plus confidentielle. Ayant repéré depuis quelques semaines la sortie de ce « Things Are What They Used To Be » au titre qui regarde largement dans le rétroviseur, j'ai décidé de ne pas manquer le rendez-vous cette fois-ci. Grand bien m'en a pris ; ce troisième opus des anglais est une petite merveille du genre. Les claviers typés sont encore bien présents, la voix entre pop et new wave fait mouche, et le groupe a ajouté à cela une bonne dose de moyens et effets plus actuels, rendant le tout plus digeste pour les réfractaires à la décennie des looks risibles. Zoot Woman signe ici un très bon troisième album, qui ravira les fans de la première heure et fera adhérer à la cause les dancefloor-addicts ouverts aux sons rétro. (Marc Poteaux)
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