chroniques de janvier 2007
Modérateur : Lopez Noël
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chroniques de janvier 2007
2.53 ANA Black metal
ANAAL NATHRAKH : Eschaton
Les anglais m'avaient quelque peu déçu avec leur précédent opus, moins original et plus bourrin que les débuts plus typés black indus. Tant pis pour moi, car le groupe a décidé de persévérer dans cette voie, en renforçant ça et là ses influences clairement heavy metal au travers de refrains en chant clair et de riffs plus intelligibles pour les non blackeux. Une idée intéressante bien que maladroitement exploitée, qui place le groupe quelque part entre un bon Myrksorg des familles et un Hammerfall fier, avec un chouilla d'Aborym pour pimenter la sauce. Mouais. Encore une fois, je reste sceptique quant au choix musical effectué sur cette galette, et je crains que, à l'instar du « IX Equilibrium » d'Emperor, le grand écart entre heavy et black (moins flagrant ici tout de même) ne lui soit dommageable et l'empêche de trouver son public. (Marc Poteaux)
Season Of Mist (dis. Season Of Mist) SOM 140
ANAAL NATHRAKH : Eschaton
Les anglais m'avaient quelque peu déçu avec leur précédent opus, moins original et plus bourrin que les débuts plus typés black indus. Tant pis pour moi, car le groupe a décidé de persévérer dans cette voie, en renforçant ça et là ses influences clairement heavy metal au travers de refrains en chant clair et de riffs plus intelligibles pour les non blackeux. Une idée intéressante bien que maladroitement exploitée, qui place le groupe quelque part entre un bon Myrksorg des familles et un Hammerfall fier, avec un chouilla d'Aborym pour pimenter la sauce. Mouais. Encore une fois, je reste sceptique quant au choix musical effectué sur cette galette, et je crains que, à l'instar du « IX Equilibrium » d'Emperor, le grand écart entre heavy et black (moins flagrant ici tout de même) ne lui soit dommageable et l'empêche de trouver son public. (Marc Poteaux)
Season Of Mist (dis. Season Of Mist) SOM 140
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2.53 AUD Roc
AUDIOSLAVE : Revelations
Quelques années après l'annonce fracassante du rapprochement des survivants de Rage Against The Machine et Soundgarden, que reste-t-il du supergroupe Audioslave ? On peut en effet se le demander, tant la formation semble peiner à trouver une place et un son bien à elle. Même si les douze titres de ce troisième album sonnent moins « patchwork » que par le passé, on ne peut s'empêcher de réagir au quart de tour aux automatismes musicaux, tant dans le chant de Cornell que dans le son et le jeu de Morello. Et de se dire que, quand même, les séparations des deux combos précités nous ont fait perdre beaucoup et gagner pas grand chose. Car « Revelations » et sa pochette spatiale sont loin d'avoir lees moyens de transcender l'auditeur. De bonnes idées ici et là, une voix magique certes, mais enfin, que tout cela reste plat et mièvre ! A quelques exceptions près (« Shape Of Things To Come », « Wide Awake », « Nothing Left To Say But Goodbye »), un coup pour rien. (Marc Poteaux)
Sony (dis.BMG) 697728
AUDIOSLAVE : Revelations
Quelques années après l'annonce fracassante du rapprochement des survivants de Rage Against The Machine et Soundgarden, que reste-t-il du supergroupe Audioslave ? On peut en effet se le demander, tant la formation semble peiner à trouver une place et un son bien à elle. Même si les douze titres de ce troisième album sonnent moins « patchwork » que par le passé, on ne peut s'empêcher de réagir au quart de tour aux automatismes musicaux, tant dans le chant de Cornell que dans le son et le jeu de Morello. Et de se dire que, quand même, les séparations des deux combos précités nous ont fait perdre beaucoup et gagner pas grand chose. Car « Revelations » et sa pochette spatiale sont loin d'avoir lees moyens de transcender l'auditeur. De bonnes idées ici et là, une voix magique certes, mais enfin, que tout cela reste plat et mièvre ! A quelques exceptions près (« Shape Of Things To Come », « Wide Awake », « Nothing Left To Say But Goodbye »), un coup pour rien. (Marc Poteaux)
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2.53 BLU Neo black metal
BLUT AUS NORD : Mort
Le one-man band Blut Aus Nord a déjà derrière lui une carrière bien remplie. Mais ce cinquième album est là pour prouver que le chemin parcouru n'est qu'une anecdote insignifiante face à la voie royale – impériale pourrait-on dire, en restant dans les arcanes du genre – qui s'ouvre à lui. Car le genre qu'il visite depuis quelques années, à savoir le black metal atonal, semble avoir encore beaucoup de choses à transmettre. Maladive, malsaine, effrayante, cette musique qui ne respecte aucun code, d'une indicible noirceur, correspond vraiment à l'expression black metal. Tant et si bien qu'on serait tentés de qualifier Blut Aus Nord de seul groupe de true black au monde. Anti-musical mais restant suffisemment « cyclique » pour accrocher l'oreille, « Mort » est une oeuvre difficile et fascinante, dont on ne ressort pas indemne, et dont la violence ne s'exprime pas par des attaques frontales mais insidieusement, détruisant touts les remparts formés par l'habitude ou la raison, et nous amenant sur un territoire où on ne peut et ne pourra jamais être en sécurité, un lieu oppressant où la folie n'est plus une idée mais une réalité palpable et visqueuse, et où l'espoir n'est qu'une chimère. Le bonheur a bien des visages...(Marc Poteaux)
Candlelight (dis. Season Of Mist) Candle108CD
BLUT AUS NORD : Mort
Le one-man band Blut Aus Nord a déjà derrière lui une carrière bien remplie. Mais ce cinquième album est là pour prouver que le chemin parcouru n'est qu'une anecdote insignifiante face à la voie royale – impériale pourrait-on dire, en restant dans les arcanes du genre – qui s'ouvre à lui. Car le genre qu'il visite depuis quelques années, à savoir le black metal atonal, semble avoir encore beaucoup de choses à transmettre. Maladive, malsaine, effrayante, cette musique qui ne respecte aucun code, d'une indicible noirceur, correspond vraiment à l'expression black metal. Tant et si bien qu'on serait tentés de qualifier Blut Aus Nord de seul groupe de true black au monde. Anti-musical mais restant suffisemment « cyclique » pour accrocher l'oreille, « Mort » est une oeuvre difficile et fascinante, dont on ne ressort pas indemne, et dont la violence ne s'exprime pas par des attaques frontales mais insidieusement, détruisant touts les remparts formés par l'habitude ou la raison, et nous amenant sur un territoire où on ne peut et ne pourra jamais être en sécurité, un lieu oppressant où la folie n'est plus une idée mais une réalité palpable et visqueuse, et où l'espoir n'est qu'une chimère. Le bonheur a bien des visages...(Marc Poteaux)
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2.53 ENT Thrash metal
ENTOMBED : When In Sodom
Un ep pour patienter jusqu'au prochain album longue durée, les suédois savent traiter leurs fans ! Il est vrai que, hormis un live sympathique, ceux-ci n'avaient plus grand-chose à se mettre sous la dent depuis un petit moment. On commence par le très classique « When In Sodom », dans la droite lignée de l'album « Morning Star ». On embraye ensuite par l'excellent « Carnage » qui rappelle les grandes heures de « Clandestine ». Suivent « Thou Shalt Kill », mid-tempo, peut-être le titre le plus faible de la sélection, « Heresy » dont les choeurs angéliques font mouche, et enfin l'atmosphérique « Amen » qui clot en douceur et en beauté un peu malsaine ce très agréable trou normand. (Marc Poteaux)
Threeman (dis. Season Of Mist) TRECDEP022
ENTOMBED : When In Sodom
Un ep pour patienter jusqu'au prochain album longue durée, les suédois savent traiter leurs fans ! Il est vrai que, hormis un live sympathique, ceux-ci n'avaient plus grand-chose à se mettre sous la dent depuis un petit moment. On commence par le très classique « When In Sodom », dans la droite lignée de l'album « Morning Star ». On embraye ensuite par l'excellent « Carnage » qui rappelle les grandes heures de « Clandestine ». Suivent « Thou Shalt Kill », mid-tempo, peut-être le titre le plus faible de la sélection, « Heresy » dont les choeurs angéliques font mouche, et enfin l'atmosphérique « Amen » qui clot en douceur et en beauté un peu malsaine ce très agréable trou normand. (Marc Poteaux)
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2.53 GLA Grind deathcore technique
GLASS CASKET : Desperate Man’s Diary
Voici un disque qui aime jouer avec son auditeur. Car une fois passée l’introductif « Phenomenon », longue intro dont la beauté rappelle le meilleur de formations comme Swallow The Sun ou Morgion à ses débuts, c’est à un tout autre genre musical que le doom auquel nous sommes confrontés ; un mélange de death brutal, de thrashcore et de grind, sans compromis mais non sans finesse. Une finesse qui s’exprime à travers de très (trop ?) rares passages mélodiques certes, mais surtout à travers une technicité certaine, qui les rapproche parfois d’un Necrophagist, le côté thrashcore en plus, et une dose de génie en moins. Ce qui ne doit pas amoindrir ses qualités. « Desperate Man’s Diary » est un bon album, qui montre des qualités certaines, et laisse entrevoir un potentiel d’évolution que le groupe ne semble pas décidé à exploiter pour le moment, trop affairé à proposer des morceaux techniques et violents à souhait. (Marc Poteaux)
Alveran (dis.Overcome) REALPR504
GLASS CASKET : Desperate Man’s Diary
Voici un disque qui aime jouer avec son auditeur. Car une fois passée l’introductif « Phenomenon », longue intro dont la beauté rappelle le meilleur de formations comme Swallow The Sun ou Morgion à ses débuts, c’est à un tout autre genre musical que le doom auquel nous sommes confrontés ; un mélange de death brutal, de thrashcore et de grind, sans compromis mais non sans finesse. Une finesse qui s’exprime à travers de très (trop ?) rares passages mélodiques certes, mais surtout à travers une technicité certaine, qui les rapproche parfois d’un Necrophagist, le côté thrashcore en plus, et une dose de génie en moins. Ce qui ne doit pas amoindrir ses qualités. « Desperate Man’s Diary » est un bon album, qui montre des qualités certaines, et laisse entrevoir un potentiel d’évolution que le groupe ne semble pas décidé à exploiter pour le moment, trop affairé à proposer des morceaux techniques et violents à souhait. (Marc Poteaux)
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2.53 INT Post metal
INTRONAUT : Void
Quelques mois après un premier ep, « Null », les quatres angelinos d’Intronaut repointent le bout de leurs riffs avec un « Void » hybride et puissant. Additionnez un frappeur venu du grind, un guitariste venu du doom, un guitariste-chanteur venu du death et un bassiste féru de jazz, de funk et de musique traditionnelle indienne, et vous obtiendrez huit titres alliant groove, mélodie et brutalité. Plusieurs écoutes seront nécessaires pour apprivoiser la bête, car cette musique peut de prime abord paraître assez abrupte. Mais on aurait tort de s’en priver, car le style quelque peu labyrinthique du groupe recèle des trésors d’ingénosité et une fraîcheur certaine. Polymorphe, étrange, progressive, barrée, oui, cette musique l’est assurément. Mais dénuée d’intérêt, certainement pas ! (Marc Poteaux)
Lifeforce (dis. Overcome) LFR 065-2
INTRONAUT : Void
Quelques mois après un premier ep, « Null », les quatres angelinos d’Intronaut repointent le bout de leurs riffs avec un « Void » hybride et puissant. Additionnez un frappeur venu du grind, un guitariste venu du doom, un guitariste-chanteur venu du death et un bassiste féru de jazz, de funk et de musique traditionnelle indienne, et vous obtiendrez huit titres alliant groove, mélodie et brutalité. Plusieurs écoutes seront nécessaires pour apprivoiser la bête, car cette musique peut de prime abord paraître assez abrupte. Mais on aurait tort de s’en priver, car le style quelque peu labyrinthique du groupe recèle des trésors d’ingénosité et une fraîcheur certaine. Polymorphe, étrange, progressive, barrée, oui, cette musique l’est assurément. Mais dénuée d’intérêt, certainement pas ! (Marc Poteaux)
Lifeforce (dis. Overcome) LFR 065-2
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2.53 MAS Heavy thrash stoner
MASTODON : Blood Mountain
Troisième œuvre pour Mastodon, qui compte bien conserver son statut de leader de la nouvelle vague metal stoner. Car si Phil Anselmo et son Superjoint Ritual avait essayé de remettre le genre au goût du jour de façon assez balourde, ce sont bien les ricains qui ont mis tout le monde d’accord en 2004 avec le surpuissant « Leviathan », qui mariait le genre avec un heavy thrash inventif et technique. Original, ce « Blood Mountain » l’est moins en apparence. Pourtant, en fouillant un peu, la magie est toujours là, et c’est juste l’effet de surprise qui est passé. Car des plans techniques de fou, des breaks échevelés, des riffs qui donnent des fourmis dans les jambes, ce nouvel opus n’en manque pas. Dans la droite lignée de son aîné, ce disque se « contente » de réutiliser la même recette, en faisant fi d’une quelconque idée d’évolution. Pourtant, ici et là, le groupe accentue son côté savant fou, complexifiant ses rythmiques, quitte à les faire ressembler à du Fantômas (« Bladecatcher ») ou tape franchement dans le rock, piquant une part de marché aux (énormes) Queens Of The Stone Age (« Colony Of Birchmen »). Le reste du temps, toujours monstrueusement heavy, les titres se suivent, se ressemblent un peu mais remplissent parfaitement leur office. Bien joué. (Marc Poteaux)
Reprise (dis. Warner) 44364-2
MASTODON : Blood Mountain
Troisième œuvre pour Mastodon, qui compte bien conserver son statut de leader de la nouvelle vague metal stoner. Car si Phil Anselmo et son Superjoint Ritual avait essayé de remettre le genre au goût du jour de façon assez balourde, ce sont bien les ricains qui ont mis tout le monde d’accord en 2004 avec le surpuissant « Leviathan », qui mariait le genre avec un heavy thrash inventif et technique. Original, ce « Blood Mountain » l’est moins en apparence. Pourtant, en fouillant un peu, la magie est toujours là, et c’est juste l’effet de surprise qui est passé. Car des plans techniques de fou, des breaks échevelés, des riffs qui donnent des fourmis dans les jambes, ce nouvel opus n’en manque pas. Dans la droite lignée de son aîné, ce disque se « contente » de réutiliser la même recette, en faisant fi d’une quelconque idée d’évolution. Pourtant, ici et là, le groupe accentue son côté savant fou, complexifiant ses rythmiques, quitte à les faire ressembler à du Fantômas (« Bladecatcher ») ou tape franchement dans le rock, piquant une part de marché aux (énormes) Queens Of The Stone Age (« Colony Of Birchmen »). Le reste du temps, toujours monstrueusement heavy, les titres se suivent, se ressemblent un peu mais remplissent parfaitement leur office. Bien joué. (Marc Poteaux)
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2.64 RIG Street hardcore
RIGHTEOUS JAMS : Business As Usual
« Du hardcore non influencé par le hardcore », c’est ainsi que le quatuor Righteous Jams décrit sa musique. Et on ne peut lui donner tort sur ce point. Le groupe pratique en fait une sorte de rock hardcore mâtiné de street punk. Pourtant, cela ne suffit pas à faire de ce « Business As Usual » un disque suffisamment intéressant pour atterrir régulièrement sur la platine. Malgré toute la bonne volonté de ses membres, le futur de Righteous Jams est chez moi fort compromis, tant les neuf titres qui composent ce deuxième album sont passés à travers mes oreilles à une vitesse proche de celle de la lumière. Plat. (Marc Poteaux)
Alveran (dis. Overcome) REALPR504
RIGHTEOUS JAMS : Business As Usual
« Du hardcore non influencé par le hardcore », c’est ainsi que le quatuor Righteous Jams décrit sa musique. Et on ne peut lui donner tort sur ce point. Le groupe pratique en fait une sorte de rock hardcore mâtiné de street punk. Pourtant, cela ne suffit pas à faire de ce « Business As Usual » un disque suffisamment intéressant pour atterrir régulièrement sur la platine. Malgré toute la bonne volonté de ses membres, le futur de Righteous Jams est chez moi fort compromis, tant les neuf titres qui composent ce deuxième album sont passés à travers mes oreilles à une vitesse proche de celle de la lumière. Plat. (Marc Poteaux)
Alveran (dis. Overcome) REALPR504
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2.53 NAH Doom progressif
NAHEMAH : The Second Philosophy
Le métal espagnol n'a jamais été très en vue. C'est bien simple, comme ça, de mémoire, pas un nom ne me vient à l'esprit. Nahemah, quintette ibère nourri au rock et au metal, en a conscience et, fort de ce constat, a donné le meilleur de lui-même pour que ce troisième album contribue à changer le regard du monde sur son beau pays. Dans la bio, on nous parle d'Opeth, de Dark Tranquility et de Mogwaï. Mouais. Pour le premier, d'accord, tant les chansons de Nahemah peuvent être qualifiées de riches et progressives. Mais l'influence funeral doom est également bien perceptible, et ça dès le premier titre, en particulier pour le chant, très proche d'un Swallow The Sun ou d'un Moonspell des débuts. Discrets mais omniprésents, les éléments électroniques renforcent les ambiances sombres et étranges. Le batteur, très bon, s'en donne à coeur joie, préfèrant la virtuosité et les contretemps au bucheronnage pur et simple, pour notre plus grand bonheur. Les guitares tissent des trames complexes, la basse joue la force tranquille, le chant alterne entre rugosité et clarté. Tous ces éléments oeuvrent de concert pour aboutir à un album très équilibré, qui sonne frais, puissant, original et doom à la fois, ce qui est loin d'être évident. Sur « Phoenix », on croirait presque assister à un croisement entre Swallow The Sun, Vintersorg et Ulver. Et ce batteur ! S'il continue sur ce chemin, ce groupe va devenir énorme. (Marc Poteaux)
Lifeforce (dis. Overcome) LFR067-2
Sortie le 29 Janvier !
NAHEMAH : The Second Philosophy
Le métal espagnol n'a jamais été très en vue. C'est bien simple, comme ça, de mémoire, pas un nom ne me vient à l'esprit. Nahemah, quintette ibère nourri au rock et au metal, en a conscience et, fort de ce constat, a donné le meilleur de lui-même pour que ce troisième album contribue à changer le regard du monde sur son beau pays. Dans la bio, on nous parle d'Opeth, de Dark Tranquility et de Mogwaï. Mouais. Pour le premier, d'accord, tant les chansons de Nahemah peuvent être qualifiées de riches et progressives. Mais l'influence funeral doom est également bien perceptible, et ça dès le premier titre, en particulier pour le chant, très proche d'un Swallow The Sun ou d'un Moonspell des débuts. Discrets mais omniprésents, les éléments électroniques renforcent les ambiances sombres et étranges. Le batteur, très bon, s'en donne à coeur joie, préfèrant la virtuosité et les contretemps au bucheronnage pur et simple, pour notre plus grand bonheur. Les guitares tissent des trames complexes, la basse joue la force tranquille, le chant alterne entre rugosité et clarté. Tous ces éléments oeuvrent de concert pour aboutir à un album très équilibré, qui sonne frais, puissant, original et doom à la fois, ce qui est loin d'être évident. Sur « Phoenix », on croirait presque assister à un croisement entre Swallow The Sun, Vintersorg et Ulver. Et ce batteur ! S'il continue sur ce chemin, ce groupe va devenir énorme. (Marc Poteaux)
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Sortie le 29 Janvier !
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2.53 A.BUT Reprises pop metal
VARIOUS ARTISTS : Butchering The Beatles – A Headbashing Tribute
J'avoue qu'avec la pochette et le titre, sans aucune information sur le contenu de la galette, je m'attendais à un disque beaucoup plus fun que ce que j'ai entre les oreilles en ce moment. Alors c'est sûr, les reprises sont très correctes, il y a du beau monde (pêle-mêle : Alice Cooper, Geoff Tate, Lemmy de Motorhead, Tim « Ripper » Owens, Billy Idol, Steve Vai, Steve Lukather, Billy Gibbons, Yngwie Malmsteen, Tony Levin, Stephen Carpenter des Deftones, et j'en passe beaucoup...), mais ce genre d'objet dont apparemment raffolent les américains ne revêt finalement que peu d'interêt, hormis celui de voir se réunir quelques dieux du metal. Certes, les pop-songs parfaites des Scarabées sont un peu malmenées ici et là, de façon à leur donner une couleur résolument metal (la prestation de Malmsteen sur « Magical Mystery Tour » est de ce côté-là assez impressionnante), mais les titres sont largement reconnaissables. Au final, un objet intéressant, mais qui manque de l'effronterie et de l'audace affichée par l'artwork. (Marc Poteaux)
Restless (dis. Rykodisc) REST73801
VARIOUS ARTISTS : Butchering The Beatles – A Headbashing Tribute
J'avoue qu'avec la pochette et le titre, sans aucune information sur le contenu de la galette, je m'attendais à un disque beaucoup plus fun que ce que j'ai entre les oreilles en ce moment. Alors c'est sûr, les reprises sont très correctes, il y a du beau monde (pêle-mêle : Alice Cooper, Geoff Tate, Lemmy de Motorhead, Tim « Ripper » Owens, Billy Idol, Steve Vai, Steve Lukather, Billy Gibbons, Yngwie Malmsteen, Tony Levin, Stephen Carpenter des Deftones, et j'en passe beaucoup...), mais ce genre d'objet dont apparemment raffolent les américains ne revêt finalement que peu d'interêt, hormis celui de voir se réunir quelques dieux du metal. Certes, les pop-songs parfaites des Scarabées sont un peu malmenées ici et là, de façon à leur donner une couleur résolument metal (la prestation de Malmsteen sur « Magical Mystery Tour » est de ce côté-là assez impressionnante), mais les titres sont largement reconnaissables. Au final, un objet intéressant, mais qui manque de l'effronterie et de l'audace affichée par l'artwork. (Marc Poteaux)
Restless (dis. Rykodisc) REST73801
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2.63 +44 Punk pop rock
+44 : When Your Heart Stops Beating
Le rock consensuel et pseudo-révolutionnaire de Angels And Airwaves, très peu pour Mark et Travis, les deux tiers restants de feu-Blink 182, qui n'ont pas non plus chômé depuis le split du groupe, puisque les voilà également avec un nouveau groupe et un nouvel album sous le bras. Assistés de fines gâchettes de l'écurie Hellcat, nos trublions continuent leur route, faisant évoluer la pop-punk de Blink vers des sphères plus rock sans jamais tourner le dos à son passé et son côté fun et immédiat. Et pour le coup, puisque comparaison il faut faire, enterrent complètement leur ex-collègue. « When Your Heart Stops Beating » est un très bon disque de rock, gorgé d'influences punk, pop et même eighties, dont les titres allient force et finesse avec une déconcertante facilité. Des douze titres ici présents, aucun ne présente de faiblesse, tous sont excellents. A n'en pas douter, +44 gagnera les faveurs des anciens fans de Blink, et élargira son public à tous les fans de pop-rock pêchu et ultra-efficace ! (Marc Poteaux)
Interscope (dis. Universal) 1712626
+44 : When Your Heart Stops Beating
Le rock consensuel et pseudo-révolutionnaire de Angels And Airwaves, très peu pour Mark et Travis, les deux tiers restants de feu-Blink 182, qui n'ont pas non plus chômé depuis le split du groupe, puisque les voilà également avec un nouveau groupe et un nouvel album sous le bras. Assistés de fines gâchettes de l'écurie Hellcat, nos trublions continuent leur route, faisant évoluer la pop-punk de Blink vers des sphères plus rock sans jamais tourner le dos à son passé et son côté fun et immédiat. Et pour le coup, puisque comparaison il faut faire, enterrent complètement leur ex-collègue. « When Your Heart Stops Beating » est un très bon disque de rock, gorgé d'influences punk, pop et même eighties, dont les titres allient force et finesse avec une déconcertante facilité. Des douze titres ici présents, aucun ne présente de faiblesse, tous sont excellents. A n'en pas douter, +44 gagnera les faveurs des anciens fans de Blink, et élargira son public à tous les fans de pop-rock pêchu et ultra-efficace ! (Marc Poteaux)
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2.23 GAI Pop rock
GAINSBOURG, Charlotte : 5:55
Troublé par la puissance du single « The Songs That We Sing », sa basse fretless, ses cordes voluptueuses, je me jette à corps perdu sur Charlotte Gainsbourg, ou plutôt sur "5:55", l'album de la demoiselle, sur qui je n'aurais pas misé un kopek il y a de ça quelques semaines. Toujours prêt à m'enflammer, j'entame l'écoute les oreilles grandes ouvertes. Et là, c'est le drame. Là où je rêvais d'un improbable mélange entre le meilleur de Gainsbourg père, des dernier Blonde Redhead et de Air, je me retrouve avec deux premiers titres mous du genou, limites irritants d'immobilisme, ou la coolitude poussée à son paroxysme confine à l'ennui. « The Operation » s'emploie à remonter la pente, « Tel Que Tu Es » entretient la flamme, le single déboule, emportant tous les suffrages, et puis on redescent d'un cran. L'instrumentation, le rythme, le ton de la voix sont les mêmes sur tous les titres ou presque, même si ça s'énerve le temps du refrain sur « Everything I Cannot See », un des titres les plus réussis de l'album. Ce « 5:55 » peut certes être qualifié d'intimiste, de crépusculaire, de carressant. Mais on peut aussi dire lent, long et ennuyeux. (Marc Poteaux)
Because (dis. Wagram) WAG813
GAINSBOURG, Charlotte : 5:55
Troublé par la puissance du single « The Songs That We Sing », sa basse fretless, ses cordes voluptueuses, je me jette à corps perdu sur Charlotte Gainsbourg, ou plutôt sur "5:55", l'album de la demoiselle, sur qui je n'aurais pas misé un kopek il y a de ça quelques semaines. Toujours prêt à m'enflammer, j'entame l'écoute les oreilles grandes ouvertes. Et là, c'est le drame. Là où je rêvais d'un improbable mélange entre le meilleur de Gainsbourg père, des dernier Blonde Redhead et de Air, je me retrouve avec deux premiers titres mous du genou, limites irritants d'immobilisme, ou la coolitude poussée à son paroxysme confine à l'ennui. « The Operation » s'emploie à remonter la pente, « Tel Que Tu Es » entretient la flamme, le single déboule, emportant tous les suffrages, et puis on redescent d'un cran. L'instrumentation, le rythme, le ton de la voix sont les mêmes sur tous les titres ou presque, même si ça s'énerve le temps du refrain sur « Everything I Cannot See », un des titres les plus réussis de l'album. Ce « 5:55 » peut certes être qualifié d'intimiste, de crépusculaire, de carressant. Mais on peut aussi dire lent, long et ennuyeux. (Marc Poteaux)
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2.44 ISI Post rock hardcore
ISIS : In The Absence Of Truth
Il y a encore quelques années, le terme post-hardcore n'était prononcé que par une minorité d'esthètes, et engendrait quolibets et mépris. Aujourd'hui que les formations pulullent, ce même terme est devenu monnaie courante et suscite plus d'ennui que d'excitation. Une surexposition qui finalement nuit à tout le mouvement, en noyant les bons groupes sous la masse, en donnant une vision tronquée du genre, comme cela a pu avoir lieu pour le punk, le black, le rap ou l'électro. Un processus naturel qui oblige les groupes talentueux à évoluer pour survivre. Isis, cador de la scène,a, à l'instar de Neurosis, choisi de privilégier les ambiances plutôt que l'agression sonore, tout en se réservant le droit de monter en puissance et en intensité le moment voulu. Cependant, Isis verse ici plus dans le post rock à tendance hardcore, là ou Neurosis est clairement plus ambiant. On oserait presque parler de rock tout court, tant les pièces musicales ressemblent parfois plus à des chansons qu'à des épopées. Tout cela n'enlève rien au talent du groupe ni à son intégrité, mais les faits sont là : Isis vient d'inventer le post pop rock...(Marc Poteaux)
Ipecac (dis. Southern) IPC-81
ISIS : In The Absence Of Truth
Il y a encore quelques années, le terme post-hardcore n'était prononcé que par une minorité d'esthètes, et engendrait quolibets et mépris. Aujourd'hui que les formations pulullent, ce même terme est devenu monnaie courante et suscite plus d'ennui que d'excitation. Une surexposition qui finalement nuit à tout le mouvement, en noyant les bons groupes sous la masse, en donnant une vision tronquée du genre, comme cela a pu avoir lieu pour le punk, le black, le rap ou l'électro. Un processus naturel qui oblige les groupes talentueux à évoluer pour survivre. Isis, cador de la scène,a, à l'instar de Neurosis, choisi de privilégier les ambiances plutôt que l'agression sonore, tout en se réservant le droit de monter en puissance et en intensité le moment voulu. Cependant, Isis verse ici plus dans le post rock à tendance hardcore, là ou Neurosis est clairement plus ambiant. On oserait presque parler de rock tout court, tant les pièces musicales ressemblent parfois plus à des chansons qu'à des épopées. Tout cela n'enlève rien au talent du groupe ni à son intégrité, mais les faits sont là : Isis vient d'inventer le post pop rock...(Marc Poteaux)
Ipecac (dis. Southern) IPC-81
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2.53 MY Doom metal
MY DYING BRIDE : A Line Of Deathless Kings
Depuis l'échec commercial de l'album « 34,799%...Complete », My Dying Bride ne s'embarasse plus du concept d'évolution, et se contente de faire – bien s'entend – son boulot, à savoir composer de bons albums de doom metal, pratiquant le changement dans la continuité. Rien de bien différent donc d'une chronique à l'autre. On trouvera dans ce 9e album studio des titres-fleuves mêlant chant dépressif, riffs doomesques au possible, claviers tragiques et/ou grandiloquents et passages plus énervés à la limite du doom/death. Ne nous voilons pas la face : c'est du réchauffé. Et pourtant, pour peu que l'on soit fan du genre, on se laissera piéger par ces neuf pièces musicales qui s'ajoutent à la discographie sans faille des anglais. (Marc Poteaux)
Peaceville (dis. PIAS) CDVILEF150
MY DYING BRIDE : A Line Of Deathless Kings
Depuis l'échec commercial de l'album « 34,799%...Complete », My Dying Bride ne s'embarasse plus du concept d'évolution, et se contente de faire – bien s'entend – son boulot, à savoir composer de bons albums de doom metal, pratiquant le changement dans la continuité. Rien de bien différent donc d'une chronique à l'autre. On trouvera dans ce 9e album studio des titres-fleuves mêlant chant dépressif, riffs doomesques au possible, claviers tragiques et/ou grandiloquents et passages plus énervés à la limite du doom/death. Ne nous voilons pas la face : c'est du réchauffé. Et pourtant, pour peu que l'on soit fan du genre, on se laissera piéger par ces neuf pièces musicales qui s'ajoutent à la discographie sans faille des anglais. (Marc Poteaux)
Peaceville (dis. PIAS) CDVILEF150
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2.8 POT Rock médiéval
POTENTIA ANIMI : Psalm 2
J’avais été agréablement surpris par le premier essai des allemands de Potentia Animi, qui se révélait entraînant et relativement audacieux par rapport à la horde de tâcherons oeuvrant dans le même genre musical, à savoir le rock médiéval en langue maternelle. Un genre peu apprécié dans nos terres, mis à part en tant que musique de fond pour les multiples fêtes médiévales des beaux jours. Et c’est à déplorer, car passée la barrière de la langue, ce genre a beaucoup plus à offrir que le rôle de bouche-trou musical qu’on lui réserve d’habitude. Pourtant, c’est avec une pointe d’amertume que je découvre ce nouvel album, qui amène certes de nouveaux éléments, mais pas forcément très à propos. En effet, outre l’instrumentation « classique » et les discrètes touches électroniques, des voix féminines et des guitares électriques ont fait leur apparition. Et c’est sur ce dernier point que l’auditeur tiquera un peu ; pourquoi vouloir se rapprocher du son des voisins d’In Extremo ou de Tanzwut alors que le côté « tout acoustique » leur donnait une légitimité rare ? Ce « Psalm 2 » a donc un côté plus dur et artificiel que son prédécesseur, même s’il recèle quelques grands moments de médiévalité retrouvée. (Marc Poteaux)
Staupa Musica (dis. Metal Blade) 20053-2
POTENTIA ANIMI : Psalm 2
J’avais été agréablement surpris par le premier essai des allemands de Potentia Animi, qui se révélait entraînant et relativement audacieux par rapport à la horde de tâcherons oeuvrant dans le même genre musical, à savoir le rock médiéval en langue maternelle. Un genre peu apprécié dans nos terres, mis à part en tant que musique de fond pour les multiples fêtes médiévales des beaux jours. Et c’est à déplorer, car passée la barrière de la langue, ce genre a beaucoup plus à offrir que le rôle de bouche-trou musical qu’on lui réserve d’habitude. Pourtant, c’est avec une pointe d’amertume que je découvre ce nouvel album, qui amène certes de nouveaux éléments, mais pas forcément très à propos. En effet, outre l’instrumentation « classique » et les discrètes touches électroniques, des voix féminines et des guitares électriques ont fait leur apparition. Et c’est sur ce dernier point que l’auditeur tiquera un peu ; pourquoi vouloir se rapprocher du son des voisins d’In Extremo ou de Tanzwut alors que le côté « tout acoustique » leur donnait une légitimité rare ? Ce « Psalm 2 » a donc un côté plus dur et artificiel que son prédécesseur, même s’il recèle quelques grands moments de médiévalité retrouvée. (Marc Poteaux)
Staupa Musica (dis. Metal Blade) 20053-2
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