Chroniques d'août-septembre 2014

Ici se concentrent les chroniques concernant les partitions de musique classique.

Modérateur : Lopez Noël

Lopez Noël
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3. GIR 11.61
GIRARD, Anthony : L'Âme des feuillages pour guitare.
La poésie et le mysticisme ont déterminé et accompagné l’évolution de son langage. Ainsi, sans pour autant exclure les influences proprement musicales, l’école française moderne (Fauré, Ravel, Debussy), le chant grégorien et l’enfance de la polyphonie (Josquin des Prés), la musique de l’Inde ou le minimalisme, c’est à travers des rencontres et des affinités littéraires et spirituelles qu’il faut chercher les clés de son parcours. Cette pièces est issue d’une commande du Concours International de Guitare de la ville d'Antony, 2015.
Editions Gérard Billaudot (dis ; Billaudot) ; GB9567 : 6,80 euros
Aux mêmes éditions :
- Punctualizzando pour violoncelle et piano d’Antonio Galanti. (Collection Gautier Capuçon). GB9420 : 16,35 euros
- Concertino en sol majeur Op. 15 (Original pour violon et piano) de Ferdinand Küchler. Transcription pour alto et piano de Frédéric Lainé. (Collection Frédéric Lainé). GB9411. 8,30 euros
- Valso tango de Gilles Martin pour euphonium ou saxhorn. (Collection Philippe Fritsch). GB9469. 14,28 euros
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Noël Lopez
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3. TEL 11.72
TELEMANN, Georg Philipp : Zwölf Fantasien für Flöte solo TWV 40:2-13. Herausgeber Marion Beyer. Anmerkungen zur Aufführungspraxis Rachel Brown.
« Hormis la Partita en la mineur de Jean-Sébastien Bach (HN 457) et la Sonate en la mineur de son fils Carl Philipp Emanuel (HN 555), ce furent avant tout les douze Fantaisies de Telemann qui vinrent, durant la 1re moitié du XVIIIe siècle, enrichir le répertoire pour flûte seule. Le cycle de Telemann fit manifestement une forte impression dans le cercle des joueurs de traverso. Il fit imprimer ses Fantaisies vers 1727 (il est même possible qu’il grava l’édition personnellement). Cette œuvre devint rapidement emblématique et fit école. Notre édition se base sur l’édition imprimée de Telemann, que nous reproduisons par ailleurs dans notre édition sous forme de fac-similé. Un commentaire détaillé de Rachel Brown, experte du traverso, concernant la pratique d’exécution vient compléter notre édition » (texte issu du site de l’éditeur).
G. Henle (dis. G. Henle) ; HN556 : 15 euros
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Noël Lopez
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3. SCH 18
SCHUBERT, Franz : Oktett F-dur D 803 für Klarinette (B/C), Fagott, Horn (F/C), 2 Violinen, Viola, Violoncello und Kontrabass.
Herausgeber Peter Jost. (Studien Partitur).
« Pour cette composition, Schubert s’inspira du Septuor op. 20 de Beet¬hoven, dont il reprit le caractère divertissant et la structure en six parties, en rajoutant seulement un deuxième violon à l’instrumentation. Dans une lettre, il fit figurer son octuor parmi les œuvres de musique de chambre qui lui permettraient de se frayer «la voie vers la grande symphonie». On ne peut plus déterminer si la composition fut commandée par le comte Ferdinand Troyer, lequel tenait un salon musical à Vienne et jouait personnellement de la clarinette. En revanche, il est certain que Schubert composa l’œuvre en quelques semaines au début de l’année 1824 et que la création eut lieu peu après chez Troyer. Elle figure aujourd’hui parmi les œuvres les plus populaires pour les grands ensembles de musique de chambre » (texte issu du site de l’éditeur).
G. Henle (dis. G. Henle) ; HN9562 : 14,50 euros
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3. SCH 15.73
BRAHMS, Johannes : Klarinettensonaten op. 120. Herausgeber Johannes Behr, Egon Voss. Fingersatz Klaus Schilde
« En 1894, Johannes Brahms proposa au clarinettiste Richard Mühlfeld de lui rendre visite à Ischl, son lieu de villégiature préféré, en ajoutant: «ce serait formidable si vous pouviez apporter votre clarinette en si bémol et si vous n’étiez pas trop pressé» – car les deux Sonates op. 120 étaient prêtes à être testées. Les premières exécutions dans un cadre privé suivirent immédiatement, ce que la presse relata élogieusement: «Les Sonates [...] sont merveilleuses et feront sensation». Avec notre édition de ces œuvres majeures du répertoire des clarinettistes, nous poursuivons notre révision des sonates en duo de Brahms d’après la nouvelle édition complète des œuvres de Brahms » (texte issu du site de l’éditeur).
G. Henle (dis. G. Henle) ; HN987 : 20 euros
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3. CRA 12.43
CRAS, Jean : Largo en fa dièse mineur pour violon et piano.
« Très tôt formé à la technique du clavier et du violon, entouré de frères et sœurs pratiquant piano et cordes, Jean Cras en vint rapidement à composer de la musique de chambre. Ce sera d’abord un trio avec piano, Voyage symbolique, suivi au tournant du siècle par les trois sonates, L’Esprit (pour violon et piano), L’Âme (pour alto et piano) et La Chair (pour violoncelle et piano). C’est peu après ces débuts que Jean Cras entame la composition de ce Largo en fa dièse mineur, dans sa première version pour violoncelle et piano. Le manuscrit autographe qui a servi à établir la présente édition est déposé à la Médiathèque musicale Mahler à Paris. Il est complété par plusieurs autres sources manuscrites dont des parties séparées de violon et d’alto nous montrant que ces deux versions alternatives étaient bien la volonté du compositeur ».
Editions Symétrie, 2014. ISMN 979-0-2318-0389-1. 12 euros
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REICHA, Antoine : Grande sonate en ut. Edition Michael Bulley.
« Cette édition de la Grande Sonate en ut a été réalisée à partir de la seule source existante, à savoir le manuscrit Ms 2498 de la Bibliothèque nationale de France. Trois des sonates pour piano de Reicha portent le nom de « Grande Sonate ». Malgré ce titre français, elles furent composées alors que celui-ci vivait à Vienne, avant son installation définitive à Paris en 1808.
À cette époque, dans la capitale autrichienne, le compositeur renoua d’amitié avec Beethoven et, bien qu’il n’en existe aucune preuve documentaire, on peut imaginer qu’il fut influencé par l’exemple de son ami pour écrire des sonates pour piano plus grandioses que celles qu’il avait écrites précédemment » (Michael Bulley).
Editions Symétrie, 2014. ISMN 97892-2318-0760-8. 25 euros
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CASTAGNET, Yves : O salutaris pour choeur mixte (SATB) a cappella.
« Cette pièce a été composée en 1995 pour le chœur d’adultes de la maîtrise de Notre-Dame de Paris. Elle fut créée en la cathédrale sous la direction de mon grand ami Denis Rouger.
Le texte de ce motet est constitué des deux dernières strophes de l’hymne latine Verbum supernum composée au xiiie siècle par saint Thomas d’Aquin. En tant que « motet au Saint-Sacrement », ce texte est traditionnellement chanté dans la liturgie catholique pendant le rite de communion. Destinée à un chœur a cappella, cette pièce peut également être interprétée par quatre chanteurs solistes, en veillant cependant à une grande homogénéité des voix. Le tempo devra bien sûr être adapté à l’effectif vocal » (texte issu du site de l’éditeur)
Editions Symétrie, 2014. ISBN 979-0-2318-0764-6. 5 euros
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