Chroniques d'août-septembre 2008

Ici se concentrent les chroniques concernant les partitions de musique classique.

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Lopez Noël
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3. DIS 11.31
DISTLER, Hugo : Sämtliche Orgelwerke Band 2 : Kleinere Orgelchoralbearbeitungen op. 8 Nr. 3, unveröffentlichte Werke. Herausgegeben von Armin Schoof
Hugo Distler (né le 24 juin 1908 à Nuremberg, décédé le 1er novembre 1942 à Berlin) était un compositeur allemand, de musique chorale sacrée. Il étudia le piano au conservatoire de Leipzig, puis sur les conseils d'un professeur, la composition et l'orgue. Il devint organiste de St Jakob à Lübeck en 1931. Il a aussi enseigné à l'école de musique sacrée de Spandau, puis à Stuttgart en 1940. Déprimé par la mort de ses amis sur le front, les bombardements aériens, les difficultés de travail, et la menace pressante de sa mobilisation, il se suicida en s'asphyxiant au gaz. Le lendemain il allait être réformé. Son œuvre est polyphonique est souvent mélismatique, basée sur une gamme pentatonique, ce qui avait amené les nazis à stigmatiser son œuvre comme « art dégénéré ». Les éditions Bârenreiter nous proposent l’intégrale de ses opus pour orgue et sortent en cet été le second volume qui rassemble les sept pièces de son choral opus 8 n°3.
Editions Bärenreiter (distribution Bärenreiter) ; BA 9232 : 24,95 euros
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3. HAY 24-84
HAYDN, Joseph : Sinfonie in Es-Dur, Hob. I:84 : Partitur. Herausgegeben von Klaus Lippe, Sonja Gerlach.
Relativement peu connues, cette symphonie numéro 84 en mi bémol majeur fait appel comme les trois précédentes à une flûte, deux hautbois, deux bassons, deux cors et aux cordes.
Editions Bärenreiter (distribution Bärenreiter) ; BA 4688 : 32,95 euros
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3. TIS 11.61
TISSERAND, Thierry : Celtic dreams : quatre pièces pour guitare solo.
Thierry Tisserand a étudié au Conservatoire National de Région de Lille où il obtient une médaille d'or en guitare classique, dans la classe de Jean-Philippe Gruneissen. Parallèlement, il travaille le jazz, l'harmonie et l'arrangement au C.I.M., à Paris, dans la classe de Pierre Cullaz. En concert, il a joué dans différentes formations, du quintette de jazz au quatuor. de guitares, en passant par l'accompagnement de chanteurs. Depuis plusieurs années, il se consacre plus particulièrement à l'écriture pour guitare, composant de nombreuses pièces pour tous les niveaux, du débutant au concertiste, ainsi que des duos, trios, quatuors... Actuellement, il enseigne la guitare dans plusieurs écoles de musique de Lille et ses environs.
Editions Henry Lemoine (distribution H. Lemoine) ; HL26640 : 10,20 euros
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3. GRA 12.72
GRANADOS Enrique : Danses espagnoles pour flûte et harpe (ou piano). Arrangements de Jung Wha Lee et Georges Lambert.
Les danses rassemblées dans cette partitions sont la Villanesca, l’Andaluza, l’Oriantale et la Jota (Rondalla Aragonesa).
Editions Henry Lemoine (distribution H. Lemoine) ; HL28627 : 13,50 euros
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399 A.
28 Italian Songs and Arias of the 17th and 18th Centuries : Medium Low, Book Only: Based on the original editions by Alessandro Parisotti
Une bien belle sélection d’airs d’opéras italiens proposée pour voix hautes et basses et avec et sans CD d'accompagnement : Alma del core (Caldara) ; Amarilli, mia bella (Caccini) ; Caro mio ben (Giordani) ; Che fiero costume (Legrenzi) ; Come raggio di sol (attr. Caldara) ; Danza, danza, fanciulla gentile (Durante) ; Delizie contente, che l'alma beate (Cavalli) ; Gi? il sole dal Gange (A. Scarlatti) ; Intorno all'idol mio (Cesti) ; Lasciatemi morire! (Monteverdi) ; Le Violette (Scarlatti) ; Nel cor pi? non mi sento (Paisiello) ; Nina (Anon.) ; Non posso disperar (Bononcini) ; O cessate di piagarmi (A. Scarlatti) ; O del mio dolce ardor (Gluck) ; O leggiadri occhi belli (Anon.) ; Per la gloria d'adorarvi (Bononcini) ; Piet ?, Signore ! (attr. Stradella) ; Pur dicesti, o bocca bella (Lotti) ; Quella fiamma che m'accende (Marcello) ; Se Florindo ? fedele (A. Scarlatti) ; Se tu m'ami, se sospiri (Parisotti) ; Sebben, crudele (Caldara) ; Sento nel core (A. Scarlatti) ; Tu lo sai (Torelli) ; Vergin, tutt'amor (Durante) ; Vittoria, mio core! (Carissimi). Relevés piano-chant.
Editions Schirmer (distribution multiple) ; HL50485628 (voix hautes) ; HL50485629 (voix basses) ; HL50485630 (voix hautes avec CD) ; HL50485631 (voix basses avec CD)
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3. BEE 11.11
BEETHOVEN, Ludwig van : Klaviersonate Nr.15 D-dur Opus 28 (Pastorale). Herausgegeben von Norbert Gertsch, Murray Perahia.
«Mes compositions me rapportent beaucoup et je puis dire que j’ai plus de commandes qu’il ne m’est presque possible d’y satisfaire», écrit Beethoven, en 1801, à un ami. À peine a-t-il achevé sa sonate «Clair de lune» op. 27 no 2 qu’il travaille déjà aux premières esquisses de sa Sonate op. 28. Des éléments de musique pastorale rappellent la Symphonie no 6 composée ultérieurement, entre autres la mesure à trois temps dansante ainsi que les pédales et les quintes à la basse semblant imiter la cornemuse ou la musette. Cette couleur champêtre a valu à l’œuvre l’appellation de «Sonate Pastorale».
Ediitions G. Henle (distribution G. Henle) ; HN725 : 6 euros
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3. DVO 11.11
DVORAK, Anton : Dumky-Klaviertrio Opus 90 : Fassung für Klavier zu vier Händen. Herarusgegeben von Klaus Döge.
«Une bonne musique doit aussi rester bonne au piano» … Telle était la conviction de Dvorák. C’est pourquoi il se déclare volontiers prêt à satisfaire la demande de son éditeur et réalise une réduction pour piano à quatre mains à partir de la version originale du trio Dumky. La version pour piano devait non seulement rendre la substance musicale, mais aussi tirer parti des possibilités de cette formation sur le plan de la sonorité; comme le dit Dvorák, «une tâche ardue que je suis le seul en mesure de réaliser». Et en effet il s’est acquitté magistralement de cette tâche: le trio original est devenu une œuvre à part entière tenant compte de la sonorité pianistique spécifique dans les figures d’accompagnement, les notations dynamiques et l’accentuation rythmique. De plus, cette version est aisément jouable et réjouissante pour tout duo pianistique ! (Le trio original est disponible sous la ref. HN 799.)
Editions G. Henle (distribution G. Henle) ; HN822 : 21 euros
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3. WAG 35
WAGNER, Richard : Lohengrin, Romantic Opery in three acts : piano-chant.
De nombreux amateurs de Wagner désirent avoir les piano-chants des opéras de compositeur basés sur l’édition complète qui est en voie d’achèvement. C’est pourquoi les éditions Schott se sont fixés comme but de publier jusqu’au 200ème anniversaire de Wagner en 2013 tous les piano-chant de ses principaux opéras. Après avoir éditées le Vaisseau fantôme (ED8065 : 29,95 euros), Schott sortent aujourd’hui Lohengrin.
Editions Schott (distribution Schott) ; ED8065 : 34,95 euros
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3. GER 11.11
GERSHWIN, George : Preludes for Piano. Ed. Norbert Gertsch, Doigtés Andreas Boyde
« Jusqu’ici Gershwin n’a ni publié ni exécuté plusieurs de ses plus belles inspirations. La composition des 24 Préludes lui vaudra probablement un rang encore plus élevé parmi la multitude des compositeurs contemporains ». C’est en ces termes qu’en 1925, un admirateur annonce dans la revue Vanity Fair le grand projet nourri par George Gershwin de composer sur les traces de Bach et Chopin des préludes couvrant toutes les tonalités. Le 4 décembre de l’année suivante, Gershwin joue en public cinq de ces pièces, mais de son vivant, le compositeur favori de Broadway, très occupé, ne publiera pourtant que les célèbres trois Preludes for Piano (1927), que nous présentons ici, selon toutes les règles de l’art éditorial, dans une édition Urtext.
Editions G. Henle (distribution Henle) ; HN858 : 6,50 euros
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3. MON 41
CHARPENTIER, Marc-Antoine : Motets pour chœur, vol. 8 : Motets à 6 voix, 2 dessus instrumentaux et basse continue. Editions Théodora Psychoyou.
" Ce volume réunit les motets destinés à un petit choeur de 6 parties (8 voix sont nécessaires) accompagné par un trio instrumental. Ils ont été composés entre 1684 et 1687 pour la musique de la prestigieuse maison de Mlle de Guise. Charpentier met à profit l’effectif important et haut en couleurs pour jouer des timbres et de la spatialisation. Il traite d’un côté un trio de voix de femmes, de l’autre un trio de voix d’hommes qui vont, tout au long des oeuvres, dialoguer, se répondre, se poursuivre et se compléter. Les récits associent en duo et en trio l’ensemble de ces voix pour faire sonner les multiples possibilités. Cet effectif vocal inhabituel (que l’on retrouvera dans sa Missa Assumpta est), permet à Charpentier de développer un contrepoint extrêmement fin. L’intitulé des voix de femmes fait ici référence à la partie contrapuntique et non à la tessiture. Quant aux instrumentistes, l’éditeur scientifique suggère un ensemble de chambre composé de deux dessus de viole et de la basse continue. Dans son introduction, Théodora Psychoyou s’attache tout particulièrement à l’étude des différentes strates que révèlent les sources de Marc-Antoine Charpentier. Un remarquable travail qui éclaire sur le métier du compositeur confronté à la reprise de ses oeuvres dans des contextes très différents (et donc avec des effectifs différents), et qui résout les contradictions des nombreuses annotations de Charpentier, tout particulièrement dans le Miserere mei Deus [H.193] plus connu sous le nom de Miserere des Jésuites, restitué ici dans la version initiale composée pour la maison de Mlle de Guise " (commentaire issu du site de l'éciteur).
Editions du Centre de Musique Baroque de Versailles (dis. CMBV) ; CMBV033 : 120 euros
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3. COL 41
COLIN DE BLAMONT, François (1690-1760) : Motets à dessus, basse et basse continue : Exaltabo te Deus meus ; Regina caeli. (Collection : Voix soliste / ensemble vocal)
François Colin de Blamont (ou Collin de Blamont) est né en 1690 à Versailles de parents musiciens (tous deux ordinaires de la Musique du roi). Son apprentissage est confié à Lalande, ami de son père. Il participe, comme Bernier, aux concerts donnés par la duchesse du Maine à Sceaux et, dès 1709, entre au service de la Cour : haute-contre des choeurs de la Chapelle royale, puis taille à la Chambre du roi en 1717. Deux ans plus tard, il reprend la charge de Surintendant de la Musique de la Chambre du roi (celle du fils Lully) aux côtés de Destouches. Il écrit pour l’Académie royale de musique et, par ses charges, pour les divertissements de cour que suscitent les mariages et naissances qui marquent le début du règne de Louis XV. À la mort de Lalande, il partage, toujours avec Destouches, la responsabilité de l’éducation des Pages. Il participe également aux fameux Concerts de la reine que Marie Leczynska remet au goût du jour. En 1732, l’exécution de son Te Deum, souvent repris durant tout le 18e siècle, participe à la querelle de préséance qui oppose les musiciens de la Chambre à ceux de la Chapelle du roi. C’est à partir de 1744 qu’il se retire progressivement de ses charges au profit de François Francoeur et Bernard de Bury, son filleul et protégé. Il est encore sollicité par la Cour, notamment pour le mariage du Dauphin (le futur Louis XVI) et les représentations de la marquise de Pompadour sur son Théâtre des Petits-Appartements. Dans les années 50, retiré de la Cour du fait de sa santé, il participe encore à la Querelle des Bouffons. Il meurt en 1760 à Versailles, anoblit et décoré du cordon de l’ordre de Saint-Michel par Louis XV. Les deux petits motets de ce volume sont destinés à un duo de chanteur : une soprano et une basse accompagnés de la seule basse continue. L’Exaltabo te Deus meus, tiré du psaume 144, fait la part belle à la voix de basse, notamment dans le registre aigue. Les duos alternent avec les récits de dessus et de basse, de nombreuses ruptures de timbres, de rythmes et de tons permettant d’illustrer le texte et et d’en souligner les différents affects. L’antienne à la Vierge Regina cæli lætare est de caractère jubilatoire.
Editions du Centre de Musique Baroque de Versailles (dis. CMBV) ; Cahier-161 : 16 eurosVient également de paraître :
- Motet à un dessus avec symphonie. Cahiers 160 : 13 euros
- Motet à deux dessus et basse continue. Cahier 162 : 11,90 euros
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3. BER 41
BERNIER, Nicolas : (1665-1734) : Cum invocarem, motet. (Collection : Chœur et orchestre)
Nicolas Bernier fait partie des grands compositeurs français à la charnière des 17e et 18e siècles. Né en 1665 à Mantes-sur-Seine (aujourd’hui Mantes-la-Jolie), il fut probablement formé dans la collégiale de la ville ainsi qu’à la cathédrale d’Evreux. Il aurait également fait le voyage de Rome pour étudier auprès d’Antonio Caldara. Sa présence à Paris est attestée dès 1692 où il exerce comme maître de clavecin. Pour son premier poste officiel, il est nommé à la maîtrise de la cathédrale de Chartres en 1694, qu’il quittera 4 ans plus tard pour Saint-Germain-l’Auxerrois à Paris, en face du château du Louvre. En 1704, il démissionne pour succéder à Marc-Antoine Charpentier à la Sainte-Chapelle de Paris. Il fréquente par ailleurs le cercle de l’Abbé Mathieu, curé de Saint-André-des-Arts qui rassemble en sa paroisse les ultramontins, celui de Philippe d’Orléans, futur régent et mécène des arts dont il est également maître de musique, et enfin celui de la duchesse du Maine, pour qui il compose notamment les Nuits de Sceaux. En 1712, il épouse Marie Catherine Marais, fille du compositeur Marin Marais. Enfin, à 58 ans il est nommé sous-maître de la Chapelle Royale de Versailles, aux côtés de Lalande, Gervais et Campra.Tout au long de sa carrière, il a bénéficié de la protection de nombreuses personnalités dont il a su, par son talent, s’attirer les grâces. Il s’éteint à Paris en juillet 1734 à l’age de 69 ans. Jean Serré de Rieux fait de cet ardent défenseur du style italien l’apôtre des « goûts réunis » dans Les Dons des Enfants de Latone : « La France admire en lui l’Italique science ; /Rome revere en lui l’ornement de la France ». Il est également unanimement reconnu pour ses dons d’écriture et notamment pour la fugue. Ses petits motets furent joués à Saint-Cyr comme en Nouvelle-France. Ce fut enfin un excellent pédagogue, qui écrivit un remarquable traité de composition. Le grand motet Cum invocarem de Nicolas Bernier est l’un des rares à nous être parvenu dans son intégralité, avec les parties intermédiaires de l’orchestre (hautes-contre, tailles et quintes de violon). Il provient de la collection de l’Académie des Beaux-Arts de Lyon dont une grande partie est conservée aujourd’hui à la bibliothèque municipale de cette ville. Il nécessite un effectif typiquement français à cinq parties, avec 6 solistes ou petit choeur, le choeur à 5 parties et l’orchestre, comme le Lauda Jerusalem d’Henry Desmarest, contemporain.
Editions du Centre de Musique Baroque de Versailles (dis. CMBV) ; Cahiers-171 : 20 euros
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3. DUM 41
DU MONT, Henry (1610-1684) : Motets à II, III et IV parties (1681). Editeur Laurence Decobert. (Collection : Edition critique – Monumentales)
Ce recueil, publié par Christophe Ballard en 1681, rassemble un échantillon représentatif du répertoire exécuté à la messe de Louis XIV avant l’installation de la Cour à Versailles. En effet, Henry Du Mont, qui a alors 70 ans, présente au public 37 motets et 3 pièces instrumentales majoritairement composés pour la messe quotidienne du roi. Le compositeur organise et supervise de près cette édition : le choix des oeuvres est somptueux, le sous-maître de la Chapelle royale, en fin de carrière, pouvant se targuer d’un catalogue important. Le volume contient des motets pour des effectifs vocaux allant de 2 à 4 voix, mais aussi des pièces à 1 voix et 4 motets pouvant s’exécuter « à deux choeurs ». La plupart sont accompagnés par des instruments ad libitum – souvent 1 ou 2 violons (ou violes, le compositeur laissant planer une ambiguïté par l’usage de l’abréviation « viol. ») – et certains nécessitent des « symphonies ». On trouvera là des oeuvres élégantes, de caractères variés et d’une exécution relativement aisée. Dans une préface très détaillée, l’éditeur scientifique présente les nombreuses sources imprimées et manuscrites de ces motets en les décrivant et les comparant très précisément. La question de la circulation des oeuvres est abordée – notamment des copies de la main du compositeur anglais John Blow qui furent elles-mêmes copiées jusqu’au début du 19e siècle – la datation des oeuvres, les corrections que le compositeur a portées sur les exemplaires imprimés, ses précisions méticuleuses pour les interprètes. Sont également traités la question des effectifs vocaux et instrumentaux, les innovations techniques d’écriture (liaison des chiffrages de basse continue), les ossia, les chiffres de mesure, l’origine et les attributions des textes utilisés, etc. Ce volume contient, outre la préface en français et en anglais et la musique, tous les textes des motets (avec leur traduction en français et anglais), 13 fac-similés et, en fin de volume, un appareil critique.
Editions du Centre de Musique Baroque de Versailles (dis. CMBV) ; CMBV050 : 140 euros
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3. MON 41
MONTECLAIR, Michel Pignolet de (1667-1737) : Motets manuscrits. (Collection : Voix soliste / ensemble vocal)
Ses compositions connurent un beau succès : pièces instrumentales, airs, opéras-ballets, cantates, son opéra biblique, Jephté, fut très souvent repris au cours du 18e siècle. Ses deux petits motets sont parmi les rares vestiges de sa production de musique sacrée. « O sacrum convivium », motet pour le Saint-Sacrement en sol mineur, est destiné à un duo de femmes avec basse continue à l’orgue. « Properate huc o popul »i est un motet de Noël en la majeur pour deux voix de femmes et une voix de basse accompagnées par deux violons et la basse continue. Il peut également être interprété par 3 voix de femmes, où la voix de basse sera chantée à l’octave supérieure par une voix d’alto.
Editions du Centre de Musique Baroque de Versailles (dis. CMBV) ; Cahiers 144 : 13 euros
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3. DIE 19
DIEUPART, François (CA 1667 - CA 1740) : Concerto a due cori.Collection : Orchestre)
François Dieupart, également connu sous le nom de Charles Dieupart, est un compositeur français qui fit carrière en Angleterre. On le retrouve notamment dans une entreprise pour la promotion de l’opéra italien à Londres. Ce projet sera mis à mal par le succès des oeuvres lyriques de Haendel à partir de 1710.Toutefois, Dieupart semble jouir d’une solide réputation d’interprète, musicien d’orchestre et professeur de clavecin. Ses oeuvres connurent un certain succès, notamment ses 6 suites pour le clavecin largement distribuées en Europe et qui auraient inspiré les suites anglaises de Jean-Sébastien Bach. Le Concerto a due cori oppose deux groupes de violonistes soutenus par les basses instrumentales. Ceux du Coro primo sont renforcés par les flûtes (indépendantes ou en doublure) et ceux du Coro secondo par une partie d’alto. En cinq mouvements (1. Andante – 2. Largo – 3.Vivace – 4. Grave e staccato – 5.Allegro) l’oeuvre, en mi mineur, est relativement aisée et donne à jouer équitablement à tous. Avoisinant le quart d’heure, elle servira à mettre en valeur l’orchestre dans un programme vocal. Ce concerto s’ajoute aux 2 autres concerto grosso, l’un en si mineur, l’autre en si bémol majeur, ainsi qu’aux deux concertos à cinq, l’un pour violon, l’autre pour flûte ou hautbois, déjà parus.
Editions du Centre de Musique Baroque de Versailles (dis. CMBV) ; Cahiers 36 : 7,80 euros
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