3.32 CAP
CAPRICORNUS, Samuel : Theatrum Musicum et Leçons de Ténèbres.
Né en Bohême en 1628, Samuel Capricornus ne vécut que 36 ans pour léguer une œuvre prolifique doublement influencée par l’Italie et l’Italie. Du Theatrum Musicum sont livrées 12 pièces, poèmes sacrés théâtralisés, au lyrisme exacerbé, dominés par le contemplatif Dulcissime, amantissime. Les Zwey Lieder von dem Leyden und Tode Jesu sont des Leçons de Ténèbres en langue allemande où le dolorisme des textes de Paul Gerhardt est traité avec une grande économie de moyens source de déchirante émotion. On (re)découvre un maître incontesté du premier Baroque, injustement oublié et servi ici de façon exemplaire par la Chapelle Rhénane dirigée par le ténor Benoît Haller. 2006, durée : 1h13 (Pierre Thirion-Vallet)
Fondation France Télécom K 617
Chroniques de septembre 2006
Modérateur : Lopez Noël
3.35 PUC
PUCCINI, Giacomo : Edgar.
Créé en 1889, cet essai de jeunesse confirme la veine lyrique du futur auteur de la Bohème et de Tosca. Dirigée par Alberto Veronesi, cette version offre au grand ténor Placido Domingo la création puccinienne qui manquait à sa discographie, et s’impose par sa qualité sonore et sa cohérence artistique. Assumant l’héritage de Meyerbeer et Verdi, Puccini est magnifié par un Orchestre de l’Académie nationale Santa Cecilia en grande forme. L’illustre ténor encore maître de son éclatant instrument, donne tout son relief au rôle-titre tandis que les autres solistes assument chacun les difficultés de leurs incarnations sans démériter, faisant regretter que si peu de Théâtres ne se penchent sur cette partition pour nous en livrer les magnificences. 2005. (Pierre Thirion-Vallet)
Deutsche Grammophon
PUCCINI, Giacomo : Edgar.
Créé en 1889, cet essai de jeunesse confirme la veine lyrique du futur auteur de la Bohème et de Tosca. Dirigée par Alberto Veronesi, cette version offre au grand ténor Placido Domingo la création puccinienne qui manquait à sa discographie, et s’impose par sa qualité sonore et sa cohérence artistique. Assumant l’héritage de Meyerbeer et Verdi, Puccini est magnifié par un Orchestre de l’Académie nationale Santa Cecilia en grande forme. L’illustre ténor encore maître de son éclatant instrument, donne tout son relief au rôle-titre tandis que les autres solistes assument chacun les difficultés de leurs incarnations sans démériter, faisant regretter que si peu de Théâtres ne se penchent sur cette partition pour nous en livrer les magnificences. 2005. (Pierre Thirion-Vallet)
Deutsche Grammophon
