MUSIQUE ENREGISTREE (Classe 2 - Rock et variétés)

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Modérateur : Lopez Noël

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2.23 CUR Pop rock
CURE (THE) : The Cure

Le renouveau pour Cure ? « L’album ultime », celui dont Robert Smith est si fier, arrive enfin entre mes oreilles attentives et impatientes. Car, même sans être un die hard fan de la formation, je lui reconnais(sais ? ) un talent indéniable pour composer des chansons accriocheuses et mélancoliques. Pourtant, ces dernières années, les anglais semblaient fatigués, en panne d’inspiration, comme l’attestent des albums franchement mauvais comme « Wild Mood Swings » ou moyens comme « Bloodflowers » (n’en déplaise aux fans, je cherche encore la cloture de la doublette « Pornography » / « Disintegration »…). Ayant choisi le changement radical (producteur « de gros son », méthodes de composition différentes, démocratie dans le groupe), Robbie savait que nous, les musiciens frustrés, scribouillards faute de mieux, l’attendions au tournant, prêts à cracher notre bile. Et là, je dis bien joué, monsieur. Car « The Cure », l’album, même s’il est inégal, possède en son sein de vrais moments forts, dignes du passé glorieux du groupe. Réminiscences du passé remises au goût du jour sans passer par de l’auto-parodie, clins d’oeils appuyés mais jamais lourds, goût retrouvé pour le rock hybride des débuts, le tout avec plus de légèreté mais pas moins de talent. Le piège à éviter : se laisser décourager par le premier titre, pas formidable. Mais le reste vaut le coup. (Marc Poteaux)
Iam (dis. Geffen) 602498628317
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2.53 AMO Doom folk
AMORPHIS: Elegy

La réédition des premières œuvres d'Amorphis me permet de redécouvrir ce troisième album de la formation Finlandaise. Partis d'un doom death folk avec leur premier et excellent album «Tales From The Thousand Lakes», les six (!) sympathiques jeunes gens ont peu à peu dévié vers le heavy folk. Ici, la métamorphose a déjà commencé, mais subsistent encore quelques lignes de chant death, et des riffs rappelant la première œuvre («Against Widows», «Of Rich And Poor»…). Mais les influences un peu plus psyché sont déjà perceptibles. Aujourd'hui comme hier, «Elegy» est un bon disque d'un déjà grand groupe. En ce qui concerne les bonus, il est déplorable qu'il ne s'agisse que de versions live (la version acoustique de «My Kantele» figurait déjà sur la version limitée de l'album à sa sortie), et que sur ces titres la voix death soit quasi-inaudible. Cela méritait-il vraiment une réédition? (Marc Poteaux)
Relapse (dis. Season Of Mist) 7666352
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2.53 ANA Black punk
ANAAL NATHKRATH: Domine Non Es Dignus

Les revoilà, les furieux anglais, prêts à en découdre avec le monde entier au travers de leur neo black punk ultraviolent et ultrarapide. Toujours aussi intense et virulent redéfinissant la haine en dix actes. C'est simple, Anaal Nathkrath est au black ce que le grind est au death, un émissaire de la plus extrême brutalité, un exterminateur implacable et intraitable (oui, comme le traiteur). Pourtant, on déplorera un manque de mélodies accrocheuses, de riffs qui tuent comme ils le faisaient dans les épisodes précédents. (Marc Poteaux)
Season Of Mist (dis. Season Of Mist) 822603108927
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2.53 AGA Gothic Black
AGATHODAIMON: Serpent's Embrace

Agathodaimon, formation allemande oeuvrant dans le black teinté de multiples influences et dont «Serpent's Embrace» est le quatrième rejeton, fait partie de la catégorie «seconds couteaux», de ceux qui n'ont pas inventé la poudre mais font tout leur possible pour l'utiliser au mieux. Ainsi au long des neufs titres qui composent ce disque, se déclinent des atmosphères et mélodies tantôt black symphonique, black électro, neo black ou gothic black, histoire de contenter tout le monde. Et je dois avouer que ça marche. L'album, sans faire sauter de joie ni laisser une empreinte indélébile dans le conduit auditif, est un bon disque bien calibré qui s'apprécie sans mal. Facile mais plaisant. (Marc Poteaux)
Nuclear Blast (dis. Warner) 6112572
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2.53 CEL Black metal
CELESTIA: Apparitia – Somptuous Spectre

Voici un pur produit de la scène underground. Voix irritante, batterie manquant tellement de pêche qu'on croirait parfois entendre une boîte à rythme, riffs déjà entendu cent fois…Il ne manquerait plus qu'un son inaudible pour que l'on croie à une parodie, une blague de potaches du genre jouant l'autodérision. Mais, si le mixage reste approximatif, tout est parfaitement clair au niveau prise de son sur ce premier album des suédois. Et pourtant on l'aurait adopté, cette excuse pour ne pas mener l'écoute à son terme! Avis aux amateurs donc: Celestia pratique un black assez lent, caricatural et sans aucun intérêt. La messe est dite, rangez les crucifix inversés, les couteaux sacrificiels et laissez-moi ce bouquetin tranquille! (Marc Poteaux)
Drakkar (dis. Full Moon) promo
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2.00 CHA Neo classique
CHAOSTAR: The Scarlet Queen
Le nom de Chaostar n'est pas étranger aux fans de Septic Flesh, et pour cause. D'abord projet parallèle de Spiros, préposé aux parties orchestrales, Chaostar s'est très vite doté d'une identité propre, pour finalement se détacher de Septic Flesh, et même y survivre. Ce troisième album marque le début d'une nouvelle ère pour le one-man band, puisque, faisant fi de ses influences rock, Spiros se concentre sur un neo classique orchestral fortement teinté de musique de film. Ceux qui ont adoré «Sumerian Daemons», le chant du cigne du monstre qui a engendré Chaostar, ne seront pas dépaysés et retrouveront même dans ce «The Scarlet Queen» des éléments et procédés stylistiques analogues. Beau, profond, inquiétant, puissant, sombre, poignant, l'art de Chaostar impose son auteur comme l'un des meilleurs compositeurs contemporain, incontestablement. Facilement d'un niveau d'Howard Shore sur le seigneur des anneaux, ce disque s'adresse à un large public avide de frissons, et il y a fort à parier qu'on entendra bientôt la musique de Spiros dans nos salles de cinéma. Une grande œuvre. (Marc Poteaux)
Holy Records (dis. Wagram) HOLY83CD
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2.53 DEC Brutal death
DECAPITATED: The Negation
Decapitated est un groupe polonais qui, à l'instar de ses voisins Vader, pratique un brutal death sans fioritures. Très classique mais doté de jolis petits soli, ce troisième album de la formation montante plaira aux fans du genre bestial et hypervitaminé, avec ses riffs efficaces et ses rythmiques implacables. (Marc Poteaux)
Earache (dis. SPV) 00652741
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2.64 DOG Skacore fusion
DOGGED SKANKERS: This Is Coming On Today

Voilà qui fait plaisir à entendrede bon matin! Dogged Skankers est une formation Parisienne pratiquant un skacore fusion avec des passages metal d'une efficacité certaine. Lorsqu'on entend des titres comme «A boire», «Globalisacion» ou «This Is Coming On Today», on se demande vraiment pourquoi le groupe n'est toujours pas signé. Car, après quatre ans d'existence et des centaines de concerts à travers l'hexagone, la formation a acquis un savoir-faire indéniable, distillant son message festif et social au travers d'uns musique qui fait bouger le corps et la tête chantée en français, anglais ou espagnol. Un petit bijou! (Marc Poteaux)
Autoproduction
Contact management: Régis 06.61.78.20.36.
Site web: www.dogged skankers.fr.st
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2.24 GHI Rock pop
GHINZU: Blow
Découverts il y a un an ou deux sur la foi d'une chanson échouée sur une compilation quelconque, et tout excité ces derniers temps par la scène pop rock indé belge, je trépignais d'impatience de découvrir cette deuxième œuvre d'un groupe si prometteur. Mon attente n'aura pas été vaine. Dès le premier titre, je suis conquis par cette voix qui se rapproche parfois de celle de Mud Flow, ces influences variées qui démarquent le groupe de ses petits camarades et fait tout son charme, ces mélodies imparables, ces ambiances mélancoliques traversées de fureur. Ghinzu, c'est tout ça et beaucoup plus. Puisant dans la pop, l'electro, le stoner et parfois même le metal, le sextuor n'a peur de rien et surtout pas de faire vibrer son auditeur, emporté par un maelström de sentiments. Quelque part entre Muse et Mud Flow, Ghinzu s'impose avec «Blow» comme une nouvelle référence du rock belge…et du rock tout court. Un grand album. Et quand on pense à l'imminent nouveau Deus, on se dit qu'on est pas près d'arrêter de fumer du belge…(Marc Poteaux)
Dragoon (dis. Atmosphériques) 9822854
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2.60 MOL
MOLLER PLESSET: Rather Drunk Than Quantum
Moller Plesset est français et porte l'étendard d'un genre peu représenté dans l'hexagone, le rock noise. Mélodies tordues et expérimentations, attitude anti-commerciale et démarche artistique poussée sont présentes du son au packaging, mais cela ne sauvera pas le quartet dont l'art a une certaine tendance à m'irriter dès les premiers titres, faute de ligne mélodique accrocheuse. Pour des sons exotiques et noisy, préférez donc les compilations Fat Butt Without Love. (Marc Poteaux)
K-Fuel (dis. Overcome) Promo
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2.53 RAM Heavy thrash indus
RAMMSTEIN: Reise Reise
Après le terrassant «Mutter», nos allemands préférés avaient le vent en poupe, les projos braqués sur eux et plutôt intérêt à réussir un autre coup d'éclat, puisque des milliers de fans mécontents, ça n'est jamais très bon pour la suite d'une carrière. Et ça, Rammstein l'a bien compris apparemment, puisque ce nouvel album tient toutes ses promesses. Beau, heavy, plus éclectique, moins clinique mais toujours aussi martial (merci Till de ne pas avoir changé!), versant toujours dans l'ironie grinçante avec talent, ce «Reise Reise», certes pas forcément très original lorsqu'on y regarde de près (quelques mélodies ou architectures musicales font immanquablement penser aux œuvres précédentes) est l'album qu'attendaient les fans. Quelques nouveautés dans l'instrumentation (un Rammstein quasi-unplugged!), des ballades touchantes, des riffs bien plombés, et un talent inchangé. Wunderbar! (Marc Poteaux)
Universal (dis. Universal) 9868150
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2.53 RHA Heavy symphonique
RHAPSODY: Symphony of enchanted land part 2: the dark secret

Cela fait des années que je n'écoute plus de heavy metal qu'épisodiquement. Et ces épisodes ont souvent un nom: Rhapsody. Les Italiens, à un rythme régulier, m'impressionnent et me convainquent avec leur style cinématographique affirmé. Et avec les années, le groupe se bonnifie, et propose des sagas d'héroïc fantasy toujours plus grandioses, à l'orchestration touchant au sublime et à l'interprétation fabuleuse. Et les grands ne s'y trompent pas. Imaginez un peu; le grand Christopher Lee himself nous gratifie de narrations classieuses! cet album est tout simplement parfait, chaque détail est pensé, chaque seconde sert l'intrigue et génère de l'émotion. Moquez-vous de leur look et de leurs clips parfois «cheap», mais appréciez leur musique comme elle le mérite. Peut-être le meilleur groupe de heavy metal au monde. (Marc Poteaux)
Steamhammer (dis. SPV) 69612
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2.24 SOU rock pop electro
SOULWAX: Any Minute Now
S'il a été quelque peu occulté par le génial projet de bastard pop 2 Many Dj's, Soulwax est et restera le premier et principal défouloir musical de ces concepteurs. Et il y a bien des accointances entre les deux formations; Soulwax pratique un electro rock hybride et assez sauvage. Le groupe juxtapose ou mélange avec intelligence les éléments purement electronica ou franchement rock, et nous offre avec ce «Any Minute Now» un album d'un genre nouveau. La pop de demain alors? Pas si sûr. Certes, les morceaux sont bons, les escarmouches rock / electro amusantes et rafraîchissantes, et pourtant sur la longueur Soulwax a tendance à fatiguer. Trop, trop vite? Peut-être. Réponse au prochain épisode. (Marc Poteaux)
PIAS PIAS 060 CD
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2.53 OOM Heavy indus trash
OOMPH!: Warheit Oder Pflicht

Oomph! a eu beau faire, son heavy indus goth<a toujours eu du mal à passer les frontières de son Allemagne natale. C'est ce qu'on a qualifié d'«effet Rammstein»; lorsqu'une contrée surtout connue pour ses formations de heavy metal, d'électro goth ou de fête de la bière, avance un pion monstrueux sur l'échiquier du metal musclé chanté en Allemand et que, grâce à ce succès, des tas de groupes arrivent derrière, on a tendance à les traiter de vils suiveurs. C'est vrai quoi, pourquoi on en avait pas entrendu parler avant, de ces Oomph! , Megaherz et autres Hate Squad (même si ces derniers ont choisi l'anglais)? Et pourtant. Ceci est le 8eme album de la carrière des Allemands, commencée en 1991, donc avant la sortie du premier Rammstein.Voilà donc pour les mauvaises langues. A part ça, Oomph pratique un style beaucoup plus «classique» que ses cousins, même si la voix de Dero prend quelquefois des intonations martiales, et que les deux formations partagent quelques influences. Plus classique mais d'une qualité certaine, ce «Warheit Oder Pflicht» sait jouer sur différents tableaux pour mieux attraper l'auditeur dans ses filets. Et c'est chose faite sans mal avec un album dont on attendait pas autant de variété et d'efficacité. (Marc Poteaux)
Supersonic (dis.BMG) 6589372
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