Chroniques de octobre 2006

Chroniques de livres en rapport avec la musique.

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Lopez Noël
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DONVAL, Serge : Histoire de l’acoustique musicale : une analyse scientifique de la musique.
« Cet ouvrage est une analyse de l'acoustique musicale et de son évolution au cours de l'histoire, depuis la Grèce Antique jusqu'à nos jours. L'acoustique musicale, est l'ensemble des lois physiques qui régissent les fondements de la théorie musicale. Sur vingt chapitres, quatre sont consacrés à l'acoustique. D'autres expliquent les tempéraments (des éléments historiques sont utiles pour leur compréhension), les accords, la modalité, la consonance, etc. Un chapitre important traite les différents tempéraments de plus de 12 tons, conçus pour les besoins de l'intonation juste. Le 20e siècle (et sa révolution musicale) est largement traité dans le livre : atonalité, sérialisme, micro-tonalité, electro-acoustique, electronique et timbre, sans oublier les modes extra-européens dont les premiers signes sont apparus en Europe avec Bartok. Enfin, le livre nous amène jusqu'en Californie où la Micro-tonalité est très en vogue actuellement » (texte issu du site de l’éditeur).
Editions Jean-Marc Fuzeau (distribution Fuzeau) ; 6626 : 19 euros
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Chansons paillardes. (Collection Lectures Amoureuses)
« Paillarde, gaillarde, licencieuse, obscène, à boire, d'étudiants, d'artisans ou de carabins, la chanson érotique populaire - folklorique plutôt -, dont nous vous présentons aujourd'hui un copieux échantillonnage, remonte aux origines des civilisations. Mais mal vue vraisemblablement dès le début par les sociétés convenables, confinée dans les marges de l'expression, et donc effacée par les interdits divers, la chanson érotique est rarement évoquée dans la culture sérieuse. Pourquoi ? C'est un mystère, à notre époque soi-disant libérée. En chercher les raisons n'est pas notre objet. Nous avons simplement voulu remettre au jour une part importante de la culture érotique du XVIe siècle à nos jours. Ces chansons, nous les accompagnons souvent des partitions musicales, quelquefois ignorées - ou mal lues -, de leurs interprètes spontanés. Puissent nos lecteurs prendre autant de plaisir à la présente lecture que nous en avons eu nous-même à composer ce volume » (texte de quatrième de couverture). Ce livre de format poche est issu de la collection Lecture amoureuses, série de référence en littérature érotique, dirigée et présentée par Jean-Jacques Pauvert.
Edition La Musardine (diffusion Harmonia Mundi) ; 2-84271-310-9 : 7,89 euros
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CULPIN, Patrice : William Sheller : l’univers du symphoman.
Jack Hand est un soldat américain qui a préféré rester à Paris par amour pour une jeune Française, Paulette Desboeuf. De cette union naît William, leur fils unique, le 9 juillet 1946. Jack Hand est alors un contrebassiste de jazz amateur mais éclairé et fréquente ce qui se fait de mieux comme jazzmen américains installés dans le Paris de l'après-guerre. En 1949, la mère de William convainc son époux de retourner vivre aux Etats-Unis quelques années. C'est ainsi que toute la famille se retrouve à Cleveland, dans l'Ohio, jusqu'en 1953. De retour à Paris, William fréquente beaucoup ses grands-parents maternels qui travaillent tous les deux dans le milieu du théâtre. Sa grand-mère est ouvreuse au Théâtre des Champs-Elysées et son grand-père, Jean, est décorateur et chef de plateau à l'Opéra de Paris. William découvre donc ces années-là, les coulisses des plus beaux spectacles, les costumes, les décors et surtout la musique et les grandes interprétations du répertoire classique. C'est une révélation pour l'enfant qui à 10 ans se met au piano. Très vite, il est séduit par la composition plus que par le seul travail de l’instrument. A 16 ans, ses parents l'encouragent à se lancer dans une formation musicale à plein temps. William quitte alors l'école pour le conservatoire. Mais les accords des Beatles recouvrent bientôt les harmonies classiques dans la tête du jeune homme. Et de fil en aiguille, sa vocation fait place à des préoccupations nettement plus rock'n'roll. Nous suivons dans cette biographie l’ascension de cet artiste pas comme les autres… « L'univers du Symphoman est la première biographie paraissant sur William Sheller. Elle retrace trente ans de la carrière d'un homme heureux et discret, à mi-chemin entre le populaire et l'underground. Arrivé par la variété, il dit ne pas être "un chanteur qui fait des symphonies mais un compositeur de musique qui s'intéresse à la chanson ". Accompagné de guitares électriques, d'un quatuor à cordes, d'un orchestre symphonique ou seul au piano, l'artiste en baskets slalome entre les genres et les conjugue malicieusement. Il nous entraîne dans un univers futuriste peuplé de machines absurdes ou nous ramène dans un passé aux allures de paradis perdu, évoquant avec la même finesse dérives sentimentales, tourments existentiels ou parfums d'enfance. Sa discographie est foisonnante et son public suit » (texte de quatrième de couverture). Passionné de chanson française, Patrice Culpin est le témoin privilégié du parcours artistique de William Sheller. Il a consacré à cet artiste une discographie analytique complète, collaboré à Chemin de traverse, intégrale de l'œuvre gravée parue en 2005 chez Universal Music et créé un site Internet.
Editions Christian Pirot, 2006.0 ISBN 2-86808-238. 20 euros
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DREJAC, Jean : Comme elle est longue à mourir ma jeunesse.
Jean Dréjac est né à Grenoble en 1921, sous le nom de Jean Brun. À dix-sept ans il se lance dans la musique. Après cinq années de music-hall il rencontre, en 1943, le compositeur Borel-Clerc, avec lequel il écrit Ah! Le petit vin blanc, chantée par Lina Margy. Le succès de cette chanson ne viendra qu’après la guerre. Suite à ce triomphe il crée Le petit bal du samedi soir pour Georges Guétary en 1946 et Les quais de la Seine pour Lucienne Delyle en 1947. Parmi ses premiers interprètes, figurent également Jean Lumière (Maman, vous êtes jolie) et Jacques Hélian (plusieurs chansons dont L’amour vient de naître, en 1951 et Ainsi va le destin, en 1952). Cependant, il faut attendre les années cinquante pour que sa carrière prenne véritablement son ampleur. C’est en effet pendant cette période que la plus grande interprète d’alors, c’est-à-dire Édith Piaf, met à son répertoire des chansons de Jean Dréjac. Elle chante en 1955 Le chemin de forains mais c’est surtout L’homme à la moto, l’année suivante, qui remporte le succès. En 1950, une chanson sur Paris va devenir un symbole immortel de la capitale de France. Cette chanson est bien sûr Sous le ciel de Paris. « Voici réunis pour la première fois 82 textes de Jean Drejac : Ah! le petit vin blanc, Sous le ciel de Paris, L'Homme à la moto, La Chansonnette, Bleu blanc blond, l'été 42, Comme elle est longue à mourir ma jeunesse... ».
Editions Christian Pirot, 2006. ISBN 2-86808-240. 17 euros
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Message par Lopez Noël »

POINT, Elisa : Journal intime d’un cœur.
« Elisa Point chuchoteuse rare et singulière, à l'univers cinématographique et littéraire, se situe entre Nick Cave et Françoise Hardy. Miss Point est ce qu'on appelle une insaisissable, une inclassable. Sept albums de chansons ont déjà été enregistrés. Après Les Filles sont des garçons bizarres ! et Petits fragments de soi à l'abandon, parus chez le même éditeur, voici, de 1980 à 2005, le Journal intime et musical d'Elisa POINT. Ce recueil d'une centaine de textes inédits met en lumière la traversée du désir, de la passion et de la solitude. Scandé au fil des chansons, ce journal, le premier dans le genre, laisse entrevoir la face cachée d'un coeur, sa part d'ombres au féminin... Cette petite musique de l'âme, étrangement familière, pourrait faire date dans l'histoire des sentiments » (texte du quatrième de couverture).
Editions Christian Pirot, 2006. ISBN 2-86808-240. 18,50 euros
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Message par Lopez Noël »

PAU, Antonio : Tango : musique et poésie.
Durant un an et demi ont été radiodiffusés, précédés de quelques mesures d’un air de tango, ces textes qui forment aujourd’hui ce livre. Un total de 138 entrées qui nous font mieux connaître les grands hommes et femmes du genre (Gardel, Troilo, Piazzola, Corsini, Arenas, Maizani…), ses hauts lieux (Buenos Aires bien sûr) mais aussi tout ce qui gravite autour du tango (le bandonéon, les différentes formes de danses, les grands titres…). De-ci, de-là, on retrouve les textes des tangos incontournables ainsi que leurs traductions. « 1935. Gardel, qui tourne un film à New York, se repose dans sa chambre d'hôtel. Un enfant, soudain, s'introduit par la fenêtre, offre au chanteur une tête de bois sculptée qui le représente et se met à jouer du bandonéon. Séduit, Gardel lui offre un petit rôle dans son film... L'enfant s'appelle Astor Pantaleon Piazzola, il a treize ans. Gardel n'a plus que quelques mois à vivre. S'il laisse à chacun le soin d'élucider par quel sortilège le chant du tango - dont Satie disait qu'elle était la danse préférée du diable - s'est répandu des conventillos du Buenos Aires de 1900 aux scènes les plus prestigieuses du monde entier, Antonio Pau nous fait vivre ici ses étonnantes pérégrinations au travers d'anecdotes savoureuses où se côtoient auteurs et textes, compositeurs, interprètes, orchestres et musiciens. Le lecteur apprendra ainsi qu'Augustin Magaldi, mort en septembre 1938, enregistra très officiellement Siempre es caltaval en novembre de la même année. Que Japonais et Finlandais sont mordus de tango. Mais aussi combien de boutons compte le bandonéon, qui était Horacio Pettorossi, ou quel est le premier tango chanté jamais enregistré » (texte de quatrième de couverture).
Editions Christian Pirot, 2006. ISBN 2-86808-239 : 20 euros
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Message par Lopez Noël »

ASSAYAS, Michka : Les 1001 albums qu’il faut avoir écoutés dans sa vie : rock, hip-hop, soul, dance, world music, pop, techno…
C’est Robert Dimery qui a dirigé cette édition créée en Angleterre par un jury international. Sur les 1001 albums recensés, 12 seulement sont français, soit 1,2 % de l’ensemble. C’est à la fois peu mais d’une grande logique quand on prend conscience de l’image de la pop française en dehors de ses frontières... Cette sélection est étalée sur 50 ans avec un premier album mentionné qui date de 1955 avec « In the wee small hours » de Frank Sinatra. On peut discuter sans fin sur les choix sélectifs de ce livre mais on ne peut que rester admiratif devant un ouvrage si riche et si agréable à lire ou tout simplement à feuilleter. Le livre est structuré en six chapitres et autant de décennies concernées. Chaque notice comporte une ilustration photographique (souvant la reproduction de l'album), un commentaire situant le document ainsi que des informations techniques et son contenu. Michka Assayas a préfacé l'édition française de cet ouvrage, nous offrant ainsi en complément une liste de chefs-d'œuvre oubliés et sommets du rock français. Index des artistes, index des albums. « De la naissance du rock'n roll aux innovations technologiques du nouveau millénaire, de 1955 à 2005, voici un choix de 1 001 albums. Plus qu'un simple guide de musique, ce livre est une liste critique, comportant pour chaque album des points expliquant son intérêt, la liste des titres, les circonstances de sa création, l'accueil de la critique à sa parution et les raisons de sa durée. Le texte contient des anecdotes fascinantes qui vont surprendre même les passionnés les plus assidus. Les 900 photos de l'ouvrage ajoutent au plaisir de la découverte. La discothèque idéale indispensable à tous les fous de musique » (texte de 4ème de couverture).
Editions Flammarion, 2006. ISBN 2-0820-1539-4. 29,90 euros
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Message par Lopez Noël »

BOUSSON, Florent : Les mondes de la guitare. Préface de Joward S. Becker. (Musiques et champ social ; collection « Logiques Sociales », dirigée par Bruno Péquignot)
Florent Bosson est docteur en sociologie et chercheur rattaché au laboratoire ROMA (UPMF, Grenoble). Fondateur du collectif artistique franco-espagnol « Morpho prod », il est aussi musicien et producteur de musique. Il a écrit se livre en recueillant les données à la manière d’un ethnologue en cherchant l’information dans son cadre réel puis en la croisant avec les données issues des musées, des archives ou d’entretiens. Par le biais d’exemples et la description de 4 mondes spécifiques (le monde des luthiers ; le monde des guitaristes ; le monde de l’amour ; le monde des épreuves de réalité), il analyse en quoi la guitare participe à l’émergence d’un réseau produisant des informations qui contribuent à augmenter le capital connaissance de l’instrument. « Se basant sur une enquête de terrain auprès des luthiers, des musiciens, des collectionneurs ou des scientifiques, cet ouvrage traite d'un objet - la guitare - d'un point de vue socio-anthropologique. F. Bousson utilise le terme d' "objet-guitare" pour analyser la présence de l'instrument dans les processus et les formes d'action collective, le considérant comme un "bien commun" et fondateur de réseaux, d'institutions, de systèmes de qualification et d'échanges économiques et symboliques » (texte de 4ème de couverture).
L’Harmattan, 2006. ISBN 2-296-01109-8. 27 euros
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Message par Lopez Noël »

TERRIEN, Pascal : L’écoute musicale au collège : fondements anthropologiques et psychologiques. Préface de Frédéric Billiet. (Collection Sciences de l’Education musicale dirigée par Frédéric Billiet).
L’auteur est entre autre docteur en musicologie de l’Université Paris IV Sorbonne et occupe la chaire de professeur de Sciences de l’éducation au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. Ce livre a été réalisé à partir d’une étude faite à Paris et concerne les élèves de collège en 6ème, et prend en compte la particularité de l’enseignement musical qui y est dispensé. L’ouvrage est structuré en cinq chapitre (De l’écoute aux émotions ; Nature et fonction des émotions ; L’importance des émotions ; Relief sémantique et psychologie cognitive de l’audition ; Programme et corpus) et se termine par un résumé des observations. « Ce livre s'intéresse à la place et au rôle que jouent les émotions dans la construction de connaissances d'un élève lors d'une séance d'écoute d'oeuvre musicale en classe de collège. Après avoir défini le cadre théorique dans lequel s'inscrit cette étude, l'auteur reprend les pistes ouvertes par les recherches récentes dans les sciences cognitives de la perception pour entreprendre une réflexion sur les fondements anthropologiques et psychologiques de cette activité musicale » (texte de 4ème de couverture).
Editions L’Harmattan, 2006. ISBN 2-296-00926-3. 16,50 euros
Dans la même collection vient de paraitre :
LEROY, Jean-Luc : Le Vivant et le musical.
« Cet essai s'applique à articuler un ensemble de champs qui permettent de comprendre la musique comme une fonction du vivant. La musique est envisagée comme un phénomène dynamique jouant un rôle dans le processus de régulation de l'énergétique de l'organisme. Cette approche s'appuie sur une théorie biopsychologique où l'humain est considéré d'un point de vue multidimensionnel. Ainsi la première partie de l'ouvrage tente d'apprécier pourquoi un système vivant produit de la musique ; la seconde partie essaie d'imaginer comment il y parvient ». ISBN 2-7475-9806-3. 26,50 euros
OTT, Jacqueline et Bertrand : La Pédagogie du chant classique et les techniques européennes de la voix . Préface de Pierre Petit.
« D'abondantes références puisées chez des chanteurs et des pédagogues structurent une élaboration objective du synchronisme vocal et de l'acte chanté. Après un survol des relations émotives, auditives et psychologiques entre l'homme et sa voix, suit une analyse rare et attentive des principales techniques vocales rencontrées en Europe (voix espagnole, française, italienne, allemande, etc.). Et finalement, c'est la mise en relief du mécanisme vocal le mieux adapté à la musique qui ressort de cette confrontation passionnante et diversifiée ». ISBN 2-296-01006-7. 31 euros
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Message par Lopez Noël »

Arthur H. : Onirique attaque.
L’idée de ce livre est partie d’une série de conversations amicales entre Bertrand Richard et Arthur H. Une fois les interviews réalisées, Arthur H. les a restructurées tout en restant fidèle au rythme du dialogue originel. Le résultat n’est pas une biographie scrupuleuse mais un partage qui rend une trame de son parcours. En 108 pages et 4 chapitre (l’imaginaire ; la musique ; l’énergie ; le rêve), ce livre, richement illustré, nous fait entrer dans le monde poétique de cet auteur-compositeur-interprète pas comme les autres. Discographie. « Arthur H, bobine pas banale de la chanson française, nous accueille dans son théâtre imaginaire, au cœur de son esprit bouillonnant en révolution perpétuelle. En parcourant ce livre-spectacle, parsemé de poèmes, de réflexions, de héros d'enfance, de chansons et de complices, Arthur apparaît tel qu'en lui-même : un artiste onirique qui met son imagination au service d'une énergie vibrante et communicative, et d'une musique à tête chercheuse, scrutant l'avenir et le rythme de la vie. Arthur H ? Le futur à l'état musical » (texte du 4ème de couverture).
Textuel Musik, 2006. ISBN 2-84597-202-4 : 29,90 euros
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Message par Lopez Noël »

DANGI BIDIDI MOYA, William : L’envol de la musique africaine moderne : Kin - Brazza - Douala
L’auteur est né en 1940 à Kinshasa (R-D. Congo). Il est licencié en management, bibliothécaire et a publié des chroniques musicales dans le journal local "Elima" dans lesquelles il a relaté les « grands événements » concernant les musiciens du Congo-Zaïre. C’est à la demande de lecteurs, lui demandant de pousser ses écrits plus loin, qu’il a écrit ce livre. On y trouve ses souvenirs en tant que ngembo (chauve-souris) qui est l’image supposée de jeunes désargentés et quelque peu resquilleurs qui grimpent aux fenêtres d’une salle de concerts et s’y agrippent. "Le contact ou le choc des civilisations a produit la musique africaine urbaine dite moderne. Dès 1920, les musiques des terroirs ethniques se sont frottées en ville aux mélodies venues d'ailleurs. Au fil des décennies, plusieurs vagues générationnelles ont porté la musique moderne, congolaise et camerounaise, au niveau international qu'elle a atteint dans les années 1980. Cette récapitulation des années glorieuses a le mérite de sortir de l'ombre des chanteurs, compositeurs, musiciens peu connus du grand public » (texte du 4ème de couverture).
L’Harmattan, 2006. ISBN : 2-7475-7372-9 : 12 euros
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Message par Lopez Noël »

MAX, Zappy : Jacques Hélian & son orchestre, une saga fabuleuse (Collection Mémoire).
Jean-Christophe Averty a dit de Jacques Hélian « A la tête de son orchestre aux multiples facettes et talents, Jacques Hélian sut, après les sinistres années de l'occupation, redonner aux Français un certain goût de la joie de vivre en tissant sur les ondes d'une radio-diffusion libérée une tapisserie musicale haute en couleurs et de haute lisse ». Beau-frère de Raymond Legrand et oncle de Michel Legrand, Jacques Hélian dirigea donc le plus célèbre orchestre de variétés et de jazz de l'après-guerre et des années cinquante. Il fit chanter et danser la France tout comme les Collégiens de Ray Ventura. Si il est vrai que son nom résonne peut-être moins aujourd’hui que celui de Ventura n’oublions pas qu’il fut le créateur de "Fleur de Paris", "C'est si bon", d' "Etoile des Neiges"… L’auteur de ce livre n’est autre que Zappy Max, figure de proue du music-hall et de la radio de l’après guerre et qui a fait partie de l’orchestre de Jacques Hélian. Son propos est certes de présenter le célèbre chef d'orchestre mais aussi de nous plonger dans la mouvance au quotidien de son orchestre avec des portraits d’artistes et musiciens de l’époque. Index. « La Libération de Paris heureusement terminée, l’auteur a participé activement pendant plusieurs années à la création de cette grande et mémorable formation scénique. C’est pourquoi, il peut faire vivre à ses lecteurs ce qu’est la vie d’un grand orchestre: le travail d’arrache-pied, les espoirs, les déceptions parfois, mais aussi son succès flamboyant pendant plus de vingt ans » (texte de 4ème de couverture).
Edition Cheminements, 2006. 22 euros
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ROUHAUD, Jacques ; Patchi : Luis Mariano : une vie.
Luis Mariano n’a jamais été oublié et l’album de Roberto Alagna a récemment encore attisé la flamme du souvenir.Ce phénomène ne va passer avec le retour au Châtelet du "Chanteur de Mexico" qui doit être joué 34 fois durant la saison 2006-2007 . On craint d’ailleurs la comparaison (quasi inévitable) entre l’illustre Mariano et l'Espagnol Ismaël Jordi et le Français Mathieu Abelli qui auront tous deux la lourde tâche d’assurer le rôle principal dans cette opérette... Cela dit, fermons la parenthèse et penchons nous sur cette biographie tout à fait remarquable réalisée par Patchi - chauffeur, secrétaire et ami de l’artiste depuis 1949 – et Jacques Rouhaud, écrivain et journaliste qui a déjà signé plusieurs hommages télévisés sur Mariano. Autant dire que nous entrons dans le quotidien de l’artiste qui nous est présenté ici de façon agréable, attendrissante et séduisante. L’ouvrage est précédé d’un entretien avec Roberto Alagna. Filmographie. « Aimé, adoré, parfois idolâtré, imité, souvent critiqué, Luis ne laissait jamais indifférent. Les épisodes de la vie du ténor lyrique le plus populaire du siècle, irremplacé à ce jour, Patchi les a confiés en toute amitié à Jacques Rouhaud, auteur-journaliste, afin qu'il évoque celui que l'Amérique des années 50 avait surnommé " le cœur qui chante ". Ce recueil de souvenirs, richement illustré de photos et de documents souvent inédits, retrace le parcours d'un personnage attachant et émouvant, loin du héros de légende gominé, au sourire enchanteur et aux yeux de velours. Les confidences de ses proches et de ses partenaires nous font découvrir l'autre côté du miroir » (texte de 4ème de couverture).
Editions Sud Ouest, 2006. 2-87901-738-6 : 17,90 euros
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