Chroniques de mai 2006

Chroniques de livres en rapport avec la musique.

Modérateur : Lopez Noël

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alvere
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Chroniques de mai 2006

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GAREAU, Philip : La musique de Morton Feldman ou le temps en liberté.
Interrogé par Jean-Yves Bosseur sur le sens qu’il donnait au temps musical, en 1967, Morton Feldman répondit : « Je ne le comprends pas ». Outre la boutade probable, il y a quand même dans cette réponse le signe d’une problématique qui touche l’œuvre du compositeur dans son ensemble. Chez Feldman, le silence joue un rôle primordial, il sépare les durées, brise les rythmes et s’intègre au discours musical. Il affecte ainsi toutes les « valeurs » traditionnelles de l’écriture musicale qu’il déstructure au point que le leitmotive de l’auteur est le « temps déstrucuré ». Le compositeur nous donne une clé dans un texte de 1962 : « Dans Durations 1, la qualité des instruments particuliers jouant ensemble suggérait un kaléidoscope sonore rigoureusement écrit. Pour y parvenir, j’ai écrit chaque partie individuellement, choisissant des intervalles qui semblaient effacer ou annuler chaque son, aussitôt que l’on entendait le suivant. » Le compositeur cherche par tous les moyens à désorganiser les structures mentales de l’auditeur, à lui donner le moins de points de repères possible.
L’auteur analyse avec pertinence les œuvres de Feldman et donne en fin de volume d’importantes annexes, une bibliographie, une discographie et une liste des partitions publiées.
L’Harmattan, coll. « Univers musical », 2006. ISBN 2-296-00048-7. 202 pp., 17,50 euros.
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Gilbert Morisson
alvere
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Chronique de mai 2006

Message par alvere »

BURROWS, John : La musique classique
Introduction de Lady Solti.

Ce livre a pour objet de condenser l’histoire de la musique classique en 500 pages, ce qui ne manque pas de panache mais est voué d’avance à certains compromis. L’auteur aborde une multitude d’aspects comme le concert, les instruments, les écoles nationales. Le livre est découpé en périodes (ancienne, baroque, classique, romantique et moderne). A l’intérieur de ces chapitres, les compositeurs sont classés par ordre chronologique de leur date de naissance. Pour chaque compositeur on retrouve une note sur la vie et l’œuvre, des repères chronologiques, accessoirement les principales œuvres avec parfois un « zoom » sur une œuvre particulière. L’iconographie est abondante, soignée, et l’objet d’un choix pertinent.
Cet ouvrage réussit le pari d’être grand public tout en restant très attractif par sa présentation et pratique pour qui veut s’initier au sujet.
Gründ, 2006. ISBN 2-700-1347-6. 512 pp., 29,95 euros.
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Gilbert Morisson
alvere
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Chronique de mai 2006

Message par alvere »

Le Musée de Bordeaux et la musique 1783-1793
Sous la direction de Patrick Taïeb, Natalie Morel-Borotra at Jean Gribenski.
Le XVIII° siècle voit se développer en France un « puissant mouvement musical », pour citer Lionel de La Laurencie. Chaque ville organise ses activités de concert. A l’instar des Académies de musique qui fleurissent un peu partout, le Musée de Bordeaux est à l’origine d’une activité musicale extraordinaire. L’évolution des modes étant rapide durant la deuxième moitié du siècle, l’opéra baroque est abandonné par l’Académie Royale de Musique (Paris) un peu avant 1780. Le public aime de nouvelles musiques. On voit émerger de nouvelles modes comme celle des opéras de Gluck.
Parallèlement à cette activité, le Musée offre un ensemble documentaire exceptionnel. Le livre s’intéresse particulièrement à un important ensemble de programmes de concerts de l’époque. A l’issue d’un séminaire qui s’est tenu au Musée en 2001 a été créé le « Répertoire des programmes de concert en France », qui rassemble tous les concerts donnés en France au cours des XVIII° et XIX° siècles.
Une des particularités du Musée de Bordeaux est qu’il a organisé, de 1783 à 1792, des séances publiques s’achevant toutes par un concert vocal et instrumental. Un compte-rendu détaillé de ces séances est donné en fin de volume.
Publications des Universités de Rennes et du Havre, 2005. ISBN 2-87775-404-9. 239 pp., 15 euros.
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Gilbert Morisson
Lopez Noël
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Chroniques de mai 2006

Message par Lopez Noël »

SABATIER, François : 25 ans CNSMD Lyon. Coordination François Sabatier. Préface de Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture et de la Communication.
L’auteur de ce livre connaît son sujet : François Sabatier est professeur d'art et civilisation et d'histoire de la musique au CNSMD de Lyon. L’ouvrage s’ouvre par l’historique du conservatoire qui a fêté l’année passée son 25ème anniversaire. Il revient sur les aspects matériels (locaux, médiathèque, instrumentarium de certaines classes), sur les personnalités des professeurs, développe leur pédagogie en s'enrichissant de leurs témoignages mais aussi de ceux d’assistants ou étudiants.
« Comment l'idée qui consistait à imaginer, en dehors du CNSMD de Paris, plusieurs autres conservatoires supérieurs, s'est-elle imposée en France dans les années 1970 ? Quels sont les inventeurs du projet alors atypique mis en application à Lyon, qui ambitionnait de former non plus des spécialistes mais des musiciens ou danseurs complets ? Comment les différents directeurs, conseillers aux études et enseignants appliquèrent-ils ce programme original et prometteur mais d'une difficile mise en place ? Compte tenu des réalités, comment le cursus a-t-il évolué ? Quel est l'avenir d'une institution à la démarche aussi pluraliste ? Autant de questions auxquelles le livre consacré au 25e anniversaire du CNSMD de Lyon propose quelques réponses ».
Editions Symétrie, 2005. ISBN 2-914373-19-8 : 30 euros
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Noël Lopez
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Chroniques de mai 2006

Message par Lopez Noël »

LELAIT-HELO, David : Dalida, d’une rive à l’autre
L’année prochaine marquera le 20ème anniversaire de la mort de Dalida. C’est plus précisément le 3 mai 1987 qu’elle met un terme à son long mal de vivre. En attendant les nombreux hommages qui ne manqueront pas d’être présents dans les rayonnages des librairies, vous pouvez anticiper en lisant ce livre que lui a consacré David Lelait-Helo, déjà auteur de biographies sur Eva Peron, Maria Callas, Edith Piaf ou Romy Schneider. Celle-ci s'inscrit parmi les meilleures a être déjà sorties sur l’artiste. Ce livre, sous forme de réédition (Payot & Rivages, 2004) vient de faire son arrivée dans la collection J'ai lu : une collection financièrement à la portée de tous. « En 1933, dans l’anonymat du Caire, naît, sous le nom de Yolanda Gigliotti, l’une des plus brillantes étoiles de la chanson. Lorsqu’elle arrive en France, en 1954, la jeune beauté égyptienne devient Dalida. Son succès se propage dans toute l’Europe et même au-delà. Elle part en tournée dans de nombreux pays, où elle remplit les plus grandes salles et ses disques s’arrachent. Mais, si la gloire est au rendez-vous, Dalida est terriblement seule. Les épreuves qu’elle traverse la fragilisent de plus en plus, jusqu’au point de non-retour. Lasse, elle planifie sa sortie avec minutie et s’éteint le 3 mai 1987 »
Editions J'ai Lu, 2006. ISBN 2-290-34567-9 ; 8 euros.
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Noël Lopez
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Chroniques de mai 2006

Message par Lopez Noël »

MESTRON, Hervé : La Passion selon Urhan : roman.
Ce roman est inspiré de la vie d’un altiste bien réel : Christian Urhan, né à Monjoye le 16 février 1790 et mort à Paris le 2 novembre 1845. Il fut remarqué par l’impératrice Joséphine venue aux thermes en été 1804 puis recommandé auprès de Lesueur dont il devient un familier. L’auteur est né en 1963 à Valence et joue de l’alto comme le héros de son roman. Il fut lauréat du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, puis une figure atypique et inclassable dans l’écriture. Romancier, il passe indifféremment du polar à la comédie, du scénario de cinéma au roman musicologique, de la fiction radiophonique au livre pour enfants. Mais dans cette diversité des genres ont retrouve souvent un thème récurrent : la musique. On lui doit : Le Musicos (éditions Flammarion), La Note noire (éditions Climats) ou Le Carnaval du Musicos (éditions du Castor astral). « Ce fut une sorte d'illumination. Urhan lui trouva toutes les qualités jamais réunies sur un seul violon. Il existait certainement peu de répertoire pour la viole d'amour. Qu'importe, Chrétien eut envie de tout savoir, de tout connaître soudain, d'en faire son bâton de pèlerin. Dans un état d'agitation extrême, il rentra chez lui avec la viole d'amour. Il la posa sur la table, à côté du pain, et la contempla comme s'il se trouvait face à un objet de culte. Avec le doigt, il fit sonner les cordes et une sonorité cristalline se propagea comme une fumée d'encens... ».
Editions Symétrie, 2005. ISBN 2-914373-17-1. 25 euros
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Noël Lopez
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Chroniques de mai 2006

Message par Lopez Noël »

DRATWICKI, Alexandre : Un nouveau commerce de la virtuosité : émancipation et métamorphoses de la musique concertante au sein des institutions musicales parisiennes (1780-1830). (Collection musicologie).
Ce livre offre un éclairage nouveau sur une période encore assez peu connue de la musique française. Contrairement aux idées reçues ce n’est pas la musique vocale mais la musique concertante qui tenait le haut du pavé à Paris au tournant des 18ème et 19ème siècles. Ce livre est issu d’une thèse de doctorat, soutenue en Sorbonne en novembre 2003. Il est le fruit d’une recherche qui s’appuie sur du concret à partir de nombreuses sources : environ 70 opéras, 50 ballets, 300 opéras-comiques, une centaine d’oeuvres religieuses, 30 cantates composées pour le Prix de Rome [...], une trentaine de « divertissements de l’Empereur », mais aussi de nombreux documents d’archives, toutes les sources imprimées disponibles : périodiques, traités, dictionnaires, méthodes, mémoires. Alexandre Dratwicki est docteur en musicologie et ancien pensionnaire de l’Académie de France à Rome (Villa Médicis). Diplômé du Conservatoire national supérieur de musique de Paris en esthétique, il a enseigné l’histoire de la musique et l’analyse à l’université Paris iv-Sorbonne, au conservatoire de Metz et au Cefedem de Lorraine. Il est l’auteur d’un Mozart, Idées reçues aux éditions du Cavalier bleu. Spécialiste de l’académisme musical à l’époque romantique, il dirige la collection « Prix de Rome » (partitions et ouvrages scientifiques) chez Symétrie. « Le grand mérite de l’ouvrage est de montrer concrètement comment le commerce pénètre la vie musicale ; plus précisément, comment l’essor de la vie musicale « moderne », fondée sur le concert public, se traduit par l’émergence d’un style musical très particulier que, faute de terme plus approprié, on appellera avec l’auteur le « style concertant », un style fondé sur la « rivalité » de plusieurs instruments, qui font assaut de virtuosité » (Extrait de la préface par Jean Gribenski).
Editions Symétrie (distribution Symétrie) ; ISBN 2-914373-11-2. 50 euros
Aux mêmes éditions :
- Correspondance romaine de Gabriel Pierné ; présentée et annotée par Cyril Bongers. (Collection Correspondance). ISBN 2-914373-12-0. 40 euros
- Ernest van Dyck, un ténor à Bayreuth suivi de la correspondance avec Cosima Wagner par Malou Haine. (Collection Correspondance). ISBN 2-914373-15-5. 35 euros.
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Noël Lopez
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Chroniques de janvier 2006

Message par Lopez Noël »

SARDES, Guillaume de : Nijinsky : sa vie, son geste, sa pensée. (Collection Danse).
Ce livre présente la vie de Nijinski, l’incomparable représentant des Ballets russes de Diaghilev. L’auteur - docteur en histoire de l’art, diplômé de l’Université de Florence mais aussi danseur et écrivain - nous présente la personnalité multiple, les crises de mysticisme et les délires de persécution de Nijinsky, rendus célèbres par ses « Cahiers ». Il étudie son génie, son travail, son esthétique gestuelle et sa pensée philosophique à partir des témoignages de ceux qui l'ont côtoyé et des archives de la Bibliothèque de l'Opéra. Grâce aussi à la récente publication des ses « Cahiers » dans leur version complète, il a pu donner, pour la première fois, une interprétation vraie de la pensée du danseur. « J'ai décidé de travailler la danse encore plus. J'ai commencé à maigrir. Je me suis mis à danser comme Dieu. Tout le monde s'est mis à en parler. " C'est ainsi, se souvient Nijinsky, que débuta sa légende. Nous sommes en 1904. Quinze ans plus tard, en 1919, le danseur donnait sa dernière représentation, au Suvretta House, avant de perdre la raison. Entretemps, il avait été le plus grand danseur de sa génération, le chorégraphe génial de L'Après-midi d'un faune et du Sacre du printemps ; il avait été l'amant de Diaghilev, l'ami de Léon Bakst ; il avait connu Jean Cocteau et Paul Claudel, Debussy et Stravinsky ; il avait servi de modèle à Rodin, Maillol, Klimt ou Kokoschka ».
Editions Hermann, 2006. ISBN 2-7056-6490-4. 25 euros.
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Noël Lopez
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Chroniques de mai 2006

Message par Lopez Noël »

EUDELINE, Christian : Anti yéyé : une autre histoire des sixties.
Historiquement c’est Johnny avec son disque "T'aimer follement" qui créé la vague yé-yé. De nombreux artistes bondissants surferont dessus avec des carrières assez policées, qui seront plus ou moins réussies et plus ou moins longues. En parallèle on trouve les « anti-yéyé ». Si l’on doit définir ce mouvement, on peut dire qu’il est né de la réaction d’autres artistes moins conventionnels et plus exigeants. Une réplique aussi de la province et des classes moyennes contre un certain parisianisme bourgeois. Christian Eudeline – journaliste musical, biographe (Jacques Dutronc, Michel Polnareff) - nous conte l'histoire de ce foisonnement musical qui s'arrête aux portes du punk. Pour cela il a interrogé de nombreux musiciens (Ronnie Bird, Gérard Rinaldi, Jean-Pierre Kalfon) qui n'avaient jusqu’à lors jamais parlé de cette période de leur vie. Ce livre est une suite de petites tranches de vies qui nous fait découvrir 17 artistes ou groupes présentés de façon chronologique : Les Lionceaux (1962/66), Hector (1963/67), Stella (1963/68), Ronnie Bird (1964/67), Pollux (1965), Stone & Charden (1965/67), Elsa Leroy (1966), Les Problèmes (futurs Charlots, 1965/67), Antoine (1965/66), Michel Polnareff, les Boots (1966), les Gypsys (1966/67), Zouzou (1966/67), Violaine & Christine Pilzer, Sullivan (1966/67), Jean-Pierre Kalfon, Les Somethings. Entre eux, il existe peu de points communs si ce n’est que tous ces gens n’ont pas ou peu connu le succès mais en restant sincères dans leur démarche artistique. « Une version officielle voudrait qu'il n'y ait eu dans les années 60 que Claude François, Sheila et Johnny Hallyday. Christian Eudeline rend justice à des dizaines de groupes et de chanteurs parfois moins connus aujourd'hui, mais dont l'importance créatrice a été immense. Rockers, mods, beatniks, hippies ont formé en France la toile de fond de cette révolution du goût, du vêtement, des valeurs dont nous sommes aujourd'hui les héritiers. Plus radicaux que le phénomène yéyé grand public, ils se définissent comme le courant anti-yéyé ». Discographie, bibliographie.
DeNoël / X-Trême, 2006. ISBN 2-207-25731-2 : 23 euros
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Dernière modification par Lopez Noël le ven. 26 mai 06 10:38, modifié 1 fois.
Noël Lopez
Lopez Noël
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Chroniques de mai 2006

Message par Lopez Noël »

DUHAMEL, Antoine : Quintette au bord de l’Oise. Textes Bertrand Tavernier. Photographies Olivier Verley
Antoine Duhamel est compositeur et en particulier de musique de film. Il a obtenu en 2002 l’Ours d’argent à Berlin pour le film « Laissez-Passer » de son ami Bertrand Tavernier. C’est d’ailleurs avec lui qu’il co-signe ce livre-disque dans lequel nous trouvons sur le CD joint l’enregistrement de son Quintette pour violon, alto, violoncelle, contrebasse et piano intitulé « Au bord de l’Oise » : une oeuvre créée en 2005 au Festival de musique de chambre de Mériel, lors des Concerts d'hiver. Ce livre est accompagné de commentaires de Bertrand Tavernier et illustré de photographies noir et blanc signées Olivier Verley.
Editions du Valhermeil, 2006. ISBN 2-913328-80-06. 20 euros
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Noël Lopez
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