Chroniques de décembre 2016

Ici se concentrent les chroniques concernant les partitions de musique classique.

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3. RAV 19.11
RAVEL, Maurice : Konzert für die linke Hand für Klavier und Orchester. Herausgeber Douglas Woodfull-Harris.
Nouvelle édition de cette oeuvre incontournable du répertoire orchestral pour piano. Ce Concerto pour la main gauche en ré majeur de Maurice Ravel est un concerto pour piano et orchestre en un seul mouvement composé entre 1929 et 1931 et créé à Vienne le 5 janvier 1932 par son dédicataire, le pianiste autrichien manchot Paul Wittgenstein. L'originalité de cette œuvre, à la « véhémence tragique1 » et à la virtuosité considérable, réside dans sa partie pianistique, écrite pour la seule main gauche de l'exécutant.
Bärenreiter verlag (dis. Bärenreiter) ; BA7881 (orchestre) : 48,95 euros. BA7881-90 (2 pianos) ; 36,95 euros.
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3. MAR 11.11
MARTINU, Bohuslav : Leichte Klavierstücke und Tänze.
Cette partition rassemble des pièces originales et danses pour piano composées par Bohuslav Martinu : Black Bottom ; Foxtrot ; Crotchets and Quavers (4) ; One-step ; Foxtrot born "On the corner" ; Chrismas (4).
Bärenreiter verlag (dis. B¨zrenreiter) ; BA9586 : 10,95 euros.
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3. BEE 11.11
BEETHOVEN, Ludwig van : Zwei Sonaten für Klavier E-Dur, G-Dur op. 14.. Herausgegeben von Jonathan Del Mar.
L'opus 14 rassemble les sonates pour piano n°9 et n°10 de Beethoven. Dans le détail :
- Beethoven composa la Sonate pour piano n°9 en mi majeur opus 14 n°1 entre 1798 et 1799. Elle comporte trois mouvements (Allegro, Allegretto, Rondo: Allegro commodo) et est dédiée à la baronne Josefa von Braun. Elle fut publiée en décembre 1799, avec avec la sonate opus 14 n°2. Beethoven en fit un arrangement pour quatuor à cordes en 1802.
- La Sonate pour piano no 10 en sol majeur, opus 14 no 2, de Ludwig van Beethoven, fut composée en 1798 et publiée avec la no 9 en décembre 1799. Le compositeur la dédia également à la baronne Josefa von Braun.
Bärenreiter verlag (dis. Bärenreiter) ; BA10855 : 9,95 euros.
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3. MOZ 20
MOZART, Wolfgang Amadeus : Ein musikalischer Spaß (Plaisanterie musicale) KV 522 für 2 Violinen, Viola, Basso und 2 Hörner in F. Herausgeber: Felix Loy.
"L’édition Urtext de Henle est bourrée de fautes! Nous l’admettons en toute sérénité, car toutes les fausses notes viennent de Mozart en personne – il les a très délibérément disposées dans sa Plaisanterie musicale. Dans cette amusante drôlerie, Mozart parodie, mais non pas en premier lieu, les musiciens qui jouent faux (le titre ajouté par la suite de «Sextuor des musiciens de village» n’est pas de lui). Cette œuvre de musique de chambre en forme de plaisanterie est plutôt un méchant coup de griffe à l’endroit des compositeurs amateurs de son temps, dont Mozart dénonce impitoyablement le manque d’imagination et les maladresses d’écriture. Un plaisir musico-intellectuel, disponible pour la première fois dans une authentique qualité Urtext. Notre édition repose sur le manuscrit autographe de Berlin" (texte issu du site de l'éditeur).
G. Henle Verlag (dis. Henle) ; HN1281 : 20 euros.
Aux mêmes éditions :
- Klaviersonate Es-dur Hob. XVI:52/ Joseph Haydn. Herausgeber: Georg Feder. Fingersatz: Hans-Martin Theopold.
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3. FAU 11.11
FAURE, Gabriel : Dolly. Herausgeber Christiane Strucken-Paland. Fingersatz : Andreas Groethuysen.
"Les six pièces constituant cette petite suite furent composées entre 1893 et 1896 et inspirées par Hélène Bardac, fille d’une cantatrice amie. Née en 1892, la demoiselle était surnommée «Dolly» (petite poupée) à cause de sa silhouette menue et délicate. Les numéros, pour la plupart écrits pour son anniversaire ou le Nouvel An, reflètent le monde de l’enfant grandissant, de la berceuse à la danse pleine de tempérament. Mais le tout n’a pas été pris trop au sérieux par Fauré comme le démontrent les allusions subtiles à sa propre musique et à celle d’autres compositeurs. Ces pièces, vite devenues populaires, contiennent, malgré leur structure de base simple, de nombreuses finesses harmoniques et rythmiques caractéristiques du compositeur français – «musique pour enfants» qui convient aussi parfaitement aux adultes" (texte issu du site de l'éditeur).
G. Henle verlag (dis. Henle) ; HN1278 : 14,50 euros.
Aux mêmes éditions :
- La Plus que lente - Valse / Claude Debussy. Herausgeber: Ernst-Günter Heinemann. Fingersatz: Hans-Martin Theopold. "Au début du XXe siècle, les valses lentes étaient particulièrement appréciées dans les salons parisiens – à la suite de quoi Debussy, non sans une légère malice, présenta sa valse pour piano «La plus lente que lente». À la suite de la parution de la première édition de cette danse en juillet 1910, l’éditeur parisien Durand fit paraître la même année encore dans le Figaro un tiré à part ainsi que des arrangements (anonymes) pour violon et piano et piano à quatre mains. En outre, Debussy réalisa ensuite lui-même une version orchestrale de la pièce et l’enregistra en 1913, dans un tempo particulièrement vif, sur un rouleau de la firme Welte-Mignon. Cette pièce accompagnée de la mention «molto rubato con morbidezza» est désormais disponible en édition séparée Henle-Urtext; une introduction augmentée par rapport à celle des recueils HN 1194 et 404 renouvelle l’intérêt pour cette charmante valse-miniature". HN1318. 6 euros.
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3. HAY 11.11
SAINT-SAENS, Camille : Morceau de Concert f-moll op. 94. Herausgeber Dominik Rahmer. Fingersatz Klaus Schilde.
"A l’instar du «Konzertstück pour quatre cors» op. 86 de Schumann (HN 1138), le «Morceau de concert» de Saint-Saëns fut créé dans l’idée d’exploiter les possibilités techniques d’un nouveau cor à palettes. Le corniste français Henri Chaussier en fut l’instigateur. Ce dernier avait en effet développé une nouvelle sorte de «cor omnitonique» et souhaitait, par le biais de la composition de Saint-Saëns, démontrer les avantages de son instrument. L’invention de Chaussier ne fut cependant pas adoptée par les cornistes – contrairement au «Morceau de concert»! Cette œuvre fort appréciée en un mouvement n’est aujourd’hui plus trop exigeante sur le plan technique; Saint-Saëns avait par ailleurs déjà prévu deux coupures à l’époque pour simplifier la pièce, de sorte que même des élèves avancés peuvent s’y attaquer" (texte issu du site de l'éditeur).
G. Henle (dis. Henle) ; HN1284 : 13 euros.
Aux mêmes éditions ;
- Étude-Tableau C-dur op. 33 Nr. 2 / Sergej Rachmaninow. Herausgeber: Dominik Rahmer. Fingersatz: Marc-André Hamelin. HN1279. 5 euros.
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3. CLE 43
CLERAMBAULT, Nicolas : Miserere. Editions Louis Castelain. (Collection : Chœur.
Composé pour la Maison royale de Saint-Cyr, couvent et pensionnat pour jeunes filles nobles fondé par Madame de Maintenon, le Miserere de Nicolas Clérambault représente, avec les Leçons de Ténèbres de Couperin, l’apogée du motet à voix égales destiné aux couvents. Écrit pour un chœur à trois voix égales (2 dessus et 1 bas-dessus), dont sont issus les solistes, et basse continue à l’orgue, le Miserere est une œuvre particulièrement remarquable par ses proportions – près de 700 mesures – rares pour ce type d’effectif. Le psaume Miserere, l’un des sept psaumes de pénitence, se chantait à Saint-Cyr aux laudes de l’office des Morts et, pendant la semaine sainte, à celles de l’office des Ténèbres. Cette édition accompagnée d’une préface documentée et d’un appareil critique, en français et en anglais, se fonde sur les quatre sources manuscrites parvenues jusqu’à nousC
Centre de musique baroque de Versailles (dis. CMBV) ; CAH208 : 30 euros.
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GOSSEC, François-Joseph : La Marseillaise. Editions Louis Castelain. (Collection Chœur et orchestre).
Dans le tableau patriotique L’offrande à la liberté, François-Joseph Gossec offre la première orchestration de l’hymne national français dans l’histoire. Composée quelques mois après la création du Chant pour l’armée du Rhin, titre original de l’œuvre de Rouget de Lisle, la version de Gossec destinée à l’Opéra, joua un rôle important dans la métamorphose d’une simple chanson composée pour un évènement précis et local en un chant national et emblématique de la Révolution. Cette Marseillaise opératique fut jouée plus d’une centaine de fois entre 1792 et 1799 à l’Opéra et dans différents théâtres, mais aussi en plein air pour des cérémonies révolutionnaires. Écrite pour chœur (dessus, hautes-contre, tailles et basses), un soliste (haute-contre/ténor) et orchestre (petites flûtes, hautbois, clarinettes, bassons, cors, trompettes, trombones, timbales ad lib, cordes), l’arrangement de Gossec est particulièrement original en ce qu’il propose une orchestration différente pour chaque couplet et amplifie ainsi la force dramatique des paroles. La partition, précédée d’une préface documentée et d’un appareil critique, en français et en anglais, et la réduction pour clavier de Louis-Emmanuel Jadin (CAH.285-RC) se fondent sur l’édition Imbault de 1792.
Centre de musique baroque de Versailles (dis. CMBV) ; CAH285 : 44 euros.
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3. GRE 41
GRENON, Louis : Motets en symphonie. Collaborateur de l'édition : avec la collaboration de Georges Escoffier (introduction). Édition de Jean Duron (établissement du texte) & Thomas Leconte (établissement du texte, introduction). (Collection : Edition critique - Anthologies ; Sous collection : Musique des maîtrises de France.
L’extraordinaire découverte en 1994 d’un fonds musical ancien dans la cathédrale du Puy-en-Velay contenant plus de 700 œuvres avait mené à la mise en route d’un important chantier de recherche. Ce troisième et dernier volet de l’anthologie consacrée à l’œuvre de Louis Grénon (ca1734-1769), le compositeur le plus représenté de ce fonds, achève un panorama exceptionnel sur ce répertoire, celui d’une maîtrise de France au XVIIIe siècle. Les 4 œuvres (Magnificat, Beatus vir, Petit Dixit, Regina cæli) réunies dans ce volume utilisent les effectifs les plus développés de Louis Grénon : motets pour solistes, chœur, basse continue et symphonies à deux violons (dont une fois avec cors, une autre avec alto). On doit souligner la grande diversité d’inspiration, de types d’écritures et plus généralement de références stylistiques, parfois à l’intérieur d’un même motet. Cette diversité témoigne de l’attention de Grénon au paysage musical de son époque, assimilant les styles, les tournures et les techniques les plus contemporaines, les adaptant à ses propres habitudes de composition. Le Regina caeli est, à cet égard, tout à fait étonnant, tant il se rapproche d’un Rameau ou d’un Mondonville, tendant parfois vers le pré-classicisme, et si singulier dans l’œuvre du compositeur que l’on pourrait penser à un phénomène d’emprunt, d’influence, de parodie ou d’arrangement. Il s’agit d’une pratique dont on ne sait pas si elle est courante, à laquelle la musicologie commence à s’intéreser.
Centre de musique baroque de Versailles (dis. CMBV) ; CMBV070 : 90 euros.
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